Point de vue de Kyle:

Après qu'elle m'aie allumé comme pas possible pour finalement partir se doucher, j'ai pensé que ce serait le moment idéal de remettre le collier en place. Je voulais juste le ranger dans sa boîte à souvenir. Je ne pensais pas que ma curiosité me poussant à remuer son contenu m'aurais amené à trouver de telles photos de Dana.

Si au départ j'ai bien rigoler en découvrant l'emballage de la capote que nous avons utilisé lors de notre première fois, sur laquelle elle avait même écrit la date, date de mon dix-huitième anniversaire, j'ai vite déchanté en posant mes yeux sur ces clichés.

Sa peau n'a plus d'éclat. Ses yeux sont comme gonflés, alors que ses joues sont creusées, laissant percevoir à la perfection la forme de son crane. Son corps quant à lui... elle n'est vêtue que d'un maillot de bain qui flotte sur elle, je peux voir ses côtes ressortir alors que son ventre est tellement plat que j'ai l'impression qu'il n'y a plus aucun organe à l'intérieur. Plus je descends mon regard, plus je panique, ses jambes sont semblables à de fines baguettes chinoises.

Je reconnais Dana sur ces photos, mais, c'est comme si elle n'était pas la même, comme si elle n'était pas celle que je connais. Elle est vidée, fatiguée, découragée, tout signe de bonheur s'est fait la malle, ses yeux sont dénués de toute lueur.

Elle y présente une telle maigreur, une anorexie aiguë.

C'est quoi ce bordel? Tout un tas de questions se bousculent dans ma tête, quand on été pris ses clichés? Elle y semble tellement à bout de nerfs que je lui donnerais facilement 40 ans...

J'entends la porte de sa salle de bain s'ouvrir puis de petits pas s'avancer vers moi.

Curieusement il me reste de la voix, assez pour sortir:

"-Dana, c'est quoi ces photos? Il faut qu'on parle, toi et moi."

J'ai très clairement conscience que j'ai dit le tout sans laisser paraître aucune émotions et qu'elle doit désormais s'inquiéter mais je ne savais pas quoi dire d'autre.

Elle se plante devant moi, je relève doucement la tête pour l'observer. Je crois qu'elle est énervée, elle se tient droite, les bras sur les hanches et les sourcils froncés. Je vois très clairement qu'elle est en sous-vêtements devant moi, mais sur le coup je m'en fou, je veux juste lui parler et comprendre.

"-Tu te fous de moi Kyle? Elle crie. Tu es chez moi! Je ne te donnes pas beaucoup de règles et toi, tu enfreignes la plus importante? Je t'ai déjà dit de ne pas entrer dans ma chambre, ce n'est pas assez clair pour toi, tu veux en plus fouiller dans ma boîte à souvenirs?"

Elle regarde furtivement la boîte grande ouverte, puis mes mains tenant encore les photos, son regard s'agrandit. Elle tremble des mains mais je la laisse récupérer les clichés.

Elle est complètement déstabilisée, son regard s'approfondit et sa bouche s'entrouvre et se ferme à un rythme effréné. Au moins elle respire, mais beaucoup trop vite, je crois qu'elle est en pleine hyperventilation.

Elle s'allonge dans son lit, en veillant bien à être le plus loin possible de moi et de me donner le dos.

Elle se tient, repliée sur elle-même, bercée par de légers sursauts. Je crois qu'elle pleure, mais, je ne fais rien pour la consoler, ça ne ferais qu'empirer la situation.

"-Je te déteste Kyle! Crache-t-elle la voix enrouée."

Je ne réponds rien, la voir aussi à fleur de peau me fend le cœur, mais, je n'arrive pas à sortir de cet état second, je n'arrive pas à réagir.

Un long moment s'écoule sans qu'aucun de nous n'ose dire quoi que ce soit, seul les petits pleurs de Dana viennent troubler ce silence pesant.

Je reçois de petits coups dans le dos et je me retourne. Dana, elle n'arrête pas de me frapper le torse de ses petits points. La rage est perceptible sur son visage, mais aussi la tristesse. Ses cheveux sont ébouriffés et trempés de larmes.

"-Je te déteste Kyle! Elle crie de nouveau."

Je la maîtrise en attrapant ses petits poings de mes grandes mains, elle ne cesse de se débattre comme une lionne en cage.

Jusqu'à ce moment où, à bout de forces, elle s'écroule dans mon cou. Mon T-shirt est rapidement trempé de larmes, mais qu'importe. Je passe mes mains dans son dos et la caresse doucement.

Petit à petit, les soulèvement de sa poitrine contre mon torse se font de plus en plus rares et réguliers.

"-Je ne voulais pas que tu saches que j'étais faible... elle murmure tristement.

-Chut, tout va bien.

Je passe ma main dans ses cheveux passablement emmêlés, alors qu'elle secoue la tête.

-Non Kyle, tout ne va pas bien! C'est juste que nous vivons dans un déni total!

Elle se détache de moi, ses joues sont complètement mouillées et elle ne cesse de se mordre la lèvre, à tel point que j'ai peur qu'elle se blesse. Je veux juste la reprendre dans mes bras et réconforter cette petite chose fragile. Mais j'ai des responsabilités à prendre.

-Uhm... je commence, un ami m'a dit que dans tout couple, euh pardon, toute relation, je me corrige, l'élément essentiel est la communication. Alors, si nous en parlions?

Elle me scrute du regard paniquée.

-Parler de quoi?

-Du sujet qu'aucun de nous n'a osé poser sur la table depuis que nous nous sommes revus...

-Nous... elle me coupe la parole, le regard dans le vide. Par où commencer? Elle fait perdue.

-Si tu commençais par porter une tenue descente, je crois que ce serait une idée judicieuse."

Je balade rapidement mes yeux sur son corps, et en remontant sur son visage, je vois qu'elle rougit doucement, esquissant un sourire.

Quelques petites minutes après, elle revient s'asseoir en face de moi vêtue d'une robe légère blanche. Elle a aussi séché ses quelques larmes. Même si des traces de pleurs restent quelques peu visibles.

Elle baisse son regard et joue avec ses mains fines:

"-Commence toi... murmure-t-elle.

Je prends une longue inspiration d'air frais artificiel, issu de l'air conditionné, et me jette à l'eau, parce qu'après plus de trois ans, je n'ai pas oublié le moindre détail.

-Quand mon père est... mort, j'ai su que je partirai à Londres, je pensais partir à la fin des vacances. Mais, quand tu m'as avoué qu'à Hawaï, tu as couché avec quelqu'un d'autre, j'étais vraiment mal, je ne t'en voulais pas... après tout, nous n'étions plus ensemble... mais ça m'a tout de même fait souffrir. Et alors que je me vidais l'esprit, je suis tombé sur Taïs.

-Taïs? Elle relève la tête choquée.

-Oui... je soupire. C'est elle qui m'a conseillé de partir en te laissant une lettre, je n'étais pas vraiment pour, mais elle m'a assuré que c'était la façon la plus seine pour toi et que si tu tenais réellement à moi tu viendrais me trouver à l'aéroport...

Je vois Dana bouillir, je crois qu'elle est énervée... enfin non, je ne crois pas, j'en suis persuadé! Elle se claque frénétiquement les poings.

-J'aurais du la tuer! Elle rumine entre ses dents. C'est de sa faute tout ça. Elle se prend la tête entre les mains. Putain, je la déteste, elle rit nerveusement. Après l'enterrement, je voulais te voir, c'était ma seule obsession, mon frère m'a conduit jusqu'à la cabane et j'y ai trouvé ta lettre. Quand je l'aie lue, elle plante son regard meurtri dans le mien et j'ai un peu plus mal, j'ai cru que le putain de monde se dérobait sous mes pieds, j'avais tellement peur de te perdre. J'ai couru de toute ma force jusqu'à la voiture de mon frère et il m'a amené à l'aéroport. Sauf qu'à la moitié du chemin, j'ai reçu un appel de Taïs...

-Taïs? je la coupe abasourdi? Qu'est-ce qu'elle t'a dit?

-Cette salope m'a fait croire qu'elle allait se suicider... elle esquisse un sourire narquois. Qu'elle conne j'ai été, je l'aie crue et on a fait demi tour, quand je suis arrivée chez elle et que je l'ai vue tout sourire, avec son regard victorieux à la con, je t'assure que j'avais grandement envie de lui exploser le visage.

-Tu l'as fait? Je l'interroge soucieux.

-Non, parce que je savais que j'allais perdre du temps. Nous sommes alors repartis vers l'aéroport, j'ai du batailler avec l'hôtesse d'escale pour qu'elle me dise quel vol tu devais prendre, pour finalement apprendre que je t'ai raté... elle tourne sa tête vers la grande baie vitrée. Je t'ai raté de 7 putains de petites minutes."

7 minutes. 7 minutes. 7 minutes.

7 minutes dans une vie ce n'est rien. Pourtant, ces 7 minutes auront certainement été les plus décisives de mes 3 années passées. Si elles n'avaient pas existé, j'aurais pu dire au revoir comme il se doit à Dana, nous aurions même peut-être pu garder contact. Peut-être même que sans elles je ne serais pas parti. Tout aurait pu être différent.

"-7 minutes, je fais le regard dans le vide n'en revenant toujours pas. A cause de ces 7 minutes, je suis parti... dans l'avion, je m'en voulais tellement et une fois arrivé, c'était pire. J'ai été contraint à dormir dans la rue durant quelques nuits... je souffle.

-Dans la rue? Elle me coupe. Mais, tu n'avais pas froid? Tu n'as pas eu de problèmes? Pourquoi tu n'es pas allé, je ne sais pas, à l'hôtel?

-C'était bien trop au-dessus de mes moyens... et oui, il faisait froid...

-Kyle! Elle insiste. Il s'est passé quoi?

-Je me suis fait tabassé un soir, et j'ai du mettre ma fierté de côté et me rendre chez ma grand-mère, je déblaie rapidement. Tout ça pour me rendre compte que j'ai parcouru près de 8 000 kilomètres, alors que j'avais constamment envie de te voir. J'ai économiser le moindre centime pour venir te voir à Redmond, et je l'ai fait, fin juin de l'année suivante je suis parti.

Ses yeux sortent de ses orbites.

-Quoi? Mais... je ne t'ai jamais revu... elle fait le souffle court.

-Je sais... pourtant je t'ai vue, tu étais tellement belle et resplendissante de bonheur, je souris automatiquement, tu étais assise sur un muré au lycée, tu rigolais les cheveux au vent, je voulais aller te voir, mais c'est là... je fuis son regard insistant perdant mon sourire.

-C'est là que quoi?

-Je t'ai vue embrasser un mec, un blond, et lui il te malaxait le cul, j'étais hors de moi et je suis directement reparti à Londres. Je t'en voulais tellement du fait que tu te sois remise, que tu m'aies oublié, alors que moi j'en étais juste incapable.

A peine ai-je fini ma tirade que je reçois une énorme gifle, et, je crois bien qu'elle me laissera un trace rouge sur la joue. Dana me lance un regard plein d'agacement.

-Tu crois vraiment que j'étais heureuse? Tu crois vraiment que je t'avais oublié? Sa voix monte dans les aigus. Le problème Kyle c'est que tu as réitéré deux fois la même erreur. En partant comme tu l'as fait, en croyant ou non que c'était pour mon bien, tu as tout foirer. Tu crois que quand tu es parti je souriais, je sortais tous les jours dans des fêtes, que je draguais tout ce qui bougeait? Non Kyle! Elle crie. Tu vois ces photos? Elle me montre les photos que j'ai trouvé un peu plus tôt. La voici la réalité. Tu vois des signes de bonheurs sur ces photos peut-être?

C'est moi qui lui ai fait ça? Cette fois, c'est moi qui suis sans voix et qui tremble comme une feuille.

-Je... je ne savais pas... je bégaie.

-Oui, et tu n'as pas cherché à savoir non plus! Elle passe frénétiquement sa main sur son visage, elle est rouge, prête à imploser. Je passais mes journées à pleurer, je ne me nourrissais que très peu, je refusais de suivre le traitement que m'ont prescrit les médecins. J'étais en pleine dépression pour un mec dont j'étais amoureuse. Je me suis transformée en cette chose anorexique et vide de sentiments, elle pointe une photo. Mais merde, Kyle, j'aurais pu y laissé la vie et le pire c'est qu'à cette époque je n'en avais rien à foutre. Alors oui, j'ai eu un électrochoc, oui je me suis progressivement rétablie, j'ai repris goût à la vie, oui je suis sorti avec quelques garçons après. Mais je t'interdis de me dire, elle se rapproche de moi le regard noir, je t'interdis de me dire qu'à quelconque moment je t'ai oublié.

Ses mots me bouleversent et me font l'effet d'un coup de poignard en plein cœur.

-Je suis désolé Dana... sincèrement, pour tout. J'étais persuadé de le faire pour ton bien, je t'abîmais tellement... Je sais que ces mots ne sont rien par rapport à ce que tu as vécu par ma faute... mais je m'en veux, énormément. Je comprendrais si tu me détestes et que tu me mettes à la porte. Je me lève du lit.

-Mais, tu ne comprends donc pas, Kyle, j'ai besoin de toi, de t'avoir à mes côtés. Elle se plante juste devant moi, m'empêchant de prendre la porte. Depuis que je t'ai revu, je me sens vivante, j'ai beau me souvenir de comment j'ai souffert par ta faute, je n'arrive pas à te repousser, c'est plus fort que moi, je ne peux pas me passer de toi.

Son regard et ses mots me percutent de plein fouet, parce que je n'y ressens aucune animosité, juste un sentiment incontrôlable.

-Tu ne sais pas ce que tu dis... j'expire en secouant la tête.

-Au contraire Kyle. Tu ne crois pas au destin? J'ai eu du mal à me l'avouer, mais il est évident que le destin à eu une grande part dans nos retrouvailles. J'en suis maintenant sûre Kyle, j'ai besoin de toi.

-Tu sais pourtant que je te ferai souffrir... je dis tristement en me pinçant les lèvres.

-Moi aussi je te ferai souffrir, elle rétorque du tac au tac.

-Non, je secoue négativement la tête, de nous deux tu as toujours été la gentille. Je suis le méchant, regarde, tu as déjà Walter, il est gentil, tu devrais rester avec lui.

-Eh bien, il faut croire que j'aime les méchants. Sa voix est douce et elle esquisse un sourire.

Elle agrippe ses mains à mes cheveux, alors que je me fais violence pour ne pas céder aux appels émis par mon cœur.

-C'est pour ton bien Dana... j'insiste.

-Si mes souvenirs sont bons, elle fait la voix chantante, quand tu es parti la première fois, dans ta lettre, tu disais que c'était pour mon bien... pourtant, les résultats n'ont pas été concluants... à croire que tu te trompes souvent sur ce qui concerne mon bien-être.

Elle marque un point.

Après une lutte acharnée avec moi-même, mes yeux gagnent et portent leur attention sur Dana. Elle ne lâchera pas l'affaire, c'est à moi de lâcher prise et de faire mon maximum pour ne pas l'amener à sa perte, ne pas la faire souffrir.

Elle est si belle proche de moi, ses grands yeux verts pétillants, quelques peu rougis, me détaillent si intensément, sa bouche rosée reste entrouverte en attente d'une réponse de ma part, ses pommettes sont bien plus rebondies et accueillante que sur les clichés. Elle est heureuse. Heureuse à mes côtés... cette idée me réchauffe le cœur.

-Dana... je murmure.

-Kyle... elle esquisse un sourire, elle sait qu'elle a gagné.

-J'ai envie de toi, j'affirme."

Je sais pertinemment que ce n'est ni mon cœur, ni mon cerveau, qui ont parlé à cet instant mais plutôt mon entrejambe. Ça faisait un certain temps qu'il ne s'exprimait plus d'ailleurs. Ravis de le retrouver.

Ma partenaire rougit fortement et frissonne près de mon torse.

"-Tu m'as dit que nous n'avons pas le droit de nous embrasser Kyle... elle soupire.

-Pas besoin de s'embrasser chérie, laisse moi te montrer. Je sors ma voix la plus enjôleuse que possible."

Je la porte jusqu'au lit, alors que j'ai déjà commencer à lui suçoter le cou, lui laissant de vilaines tâches violetés. Je l'y dépose doucement, mais vu le gémissement qu'elle lâche je pense que je devrais revoir ma notion de douceur.

Qu'importe, je continue à lui baiser le cou alors qu'elle se cambre de plus en plus, hoquetant d'envie ses mains ne lâchent pas mes cheveux.

Plus je descends ma bouche au niveau de sa poitrine, plus je la sens tirer sur mon t-shirt. C'est qu'elle est pressée la petite. Je me rappelle soudainement que c'est une femme frustrée sexuellement, qui n'a eu aucun rapport sexuel avec un homme depuis sept mois, si ce n'est plus. Cette pensée me fait doucement sourire alors que je retire sa robe d'une main experte.

Ce sont des années de perfection dans le milieu. Je sais que dis comme cela, on peut me confondre avec un gigolo, mais ce n'est pas le cas, j'ai juste vu un bon nombre de femmes passées dans mon lit, mais aucune ne me faisait autant envie que Dana à cet instant. Enfin non, que Dana à tout instant, même quand elle porte le plus laid de ses sweat-shirt.

Je lui laisse l'opportunité de m'enlever mon t-shirt et elle le fait avec un râlement de plaisir, s'humidifiant les lèvres. Je caresse les courbes de son corps, bordel, elle est parfaite. Comment ai-je pu me retenir aussi longtemps? Je sens ses ongles s'infiltrer dans la peau de mon dos, j'accélère le rythme, et descends ma main au niveau de sa petite culotte.

"DING! DONG!"

La porte d'entrée? Sérieusement? Je me laisse tomber sur le dos, lâchant un long soupire de frustration, bordel, nous y étions presque. Je maudit la personne qui s'est permis de nous interrompre dans un moment aussi crucial.

Si c'est encore un vieux connard venant pour vendre un aspirateur qui selon lui serait capable d'aspirer toute poussière, même très grosse, du type Walter, je lui casse la gueule. Quoi que... ça peut-être intéressant.

Je me lève et rattrape mon haut au sol, alors que Dana se rhabille, se remettant de ses émotions.

Je ne l'attends pas pour me diriger vers la porte d'entrée, j'ouvre, putain non, pas lui.

"-Kyle! Content de te voir! Lance-t-il."

Connard va.

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Hey!

J'espère que vous allez bien,

Et que ce chapitre vous aura plus.

Qui se trouve derrière la porte? C'est pas compliqué, mais je veux tout de même voir vos pronostics!

Voilaaaa!

Merci pour tout, bisous :*

Noémie =)