Coucou les gens 😘! Alors, je suis immensément désolée pour l'énorme retard que j'ai accusé, j'espère franchement que vous saurez me pardonner.

     En fait, j'ai, en plus des devoirs des congés, ce qui s'apparenterait au Syndrome de la Page Blanche pour cette histoire en particulier alors que je sais déjà ce que je dois écrire mais pas comment le faire. Je m'embrouille un peu dans les scènes et je finis par tout oublier en une seconde. J'ai même pensé à arrêter l'histoire et au final, je n'en ai eu pas le cœur. Je ne sais pas si j'arriverai à résoudre ce souci, mais je vais faire un effort et je ne compte pas arrêter l'histoire, j'y tiens beaucoup trop.

     Merci d'avoir pris le temps de lire ceci, et encore désolée. Merci à ceux qui continueront à lire cette œuvre malgré la lenteur de l'arrivée des chapitres (jusqu'à résolution de ce problème)! ❤

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PDV LUCINDA

     Nous quittons le château à pied, après avoir poliment refusé la proposition du roi de nous faire amener à notre hôtel : Le Palace du Phénix. Puisque ça fait extrêmement longtemps que nous n'avons pas visité la ville, nous déambulons un peu partout dans les rues de Crocus, Aurore et Vénus s'extasiant sur les nouveautés présentes. La ville est très animée, aujourd'hui. Peut-être à cause des Grands Jeux Inter-Magiques qui sont prévus pour demain.

     En passant par une rue, je vois une touffe blonde, une autre noire et une troisième blanche un peu grise.

Lætitia : ça ne serait pas Sting, Rogue et Yukino, là-bas?

Élizabeth : si si. On va à leur rencontre?

Vénus et Aurore : hey! Les tigres!

     Les dragons jumeaux s'arrêtent, forçant Yukino à en faire de même, et cherchent l'origine de ces voix. Lorsqu'ils repèrent les jumelles qui leur font des grands signe de main, ils froncent les sourcils.

     Je souffle, et avance vers eux, suivie de mes sœurs cadettes.

Moi : bonsoir Sting, Rogue et Yukino.

Yukino : je... Mais... Bonsoir votre Majesté.

     Rogue regarde Yukino, surpris, avant de l'imiter.

Sting : c'est qui, la blonde?

Yukino : un peu de respect, Sting!

Emma : fais un peu comme Rogue, des fois. Il réfléchit à deux fois avant de poser une action.

Sting : non mais oh! Vous êtes qui pour me parler comme ça?

Yukino : Sting! Il s'agit de la reine et des princesses d'Arquélia, espèce de gros nigaud!

     Il pâlit aussitôt. Quand elle lève le ton et le traite comme ça, c'est que son acte est d'une extrême gravité.

     Le pauvre, il ne savait pas.

Hilda : ce n'est pas grave, il était ignorant de la situation.

Yukino : mais quand même...

Océane : ravies de vous revoir. Où sont les autres? Ça aurait été cool de nous poser quelque part et de discuter un peu pour rattraper le temps perdu.

Yukino : si ce n'est trop indiscret de ma part, comment nous connaissez-vous?

Élizabeth : il est préférable de tout vous dire autour d'une bonne tasse de thé ou de café. Si vous connaissez un endroit pouvant nous servir, ça serait avec plaisir que nous vous suivrons. Sauf si vous alliez quelque part.

Yukino : oui, malheureusement. Nous sommes terriblement navrés, mais nous sommes attendus à notre hôtel par les autres membres de notre équipe.

Hilda : on comprend.

Lætitia : ça sera pour une prochaine fois.

     Yukino sourit.

Yukino : je l'espère. À la prochaine alors, Majestés. Princesses.

     Je hoche juste la tête tandis que mes sœurs les saluent verbalement.

Moi : rejoignons rapidement notre hôtel.

     Elles acquiescent, et nous nous en allons. Arrivées, Élizabeth se charge d'aller à l'accueil pour nous identifier. Plus tard, elle revient avec les instructions.

Élizabeth : c'est bon, nous avons la suite royale pour nous toutes seules. Chacune sa chambre et évidemment, c'est Lucinda qui a la plus grande. Qui sait qui pourrait lui rendre visite pendant la nuit.

     Elle me fait un clin d'œil amusé, alors que je ne peux empêcher le rouge de me monter aux joues.

Moi : assez de bavardage, donne moi ma clé.

     Elle le fait, et je monte avant elle pour essayer de calmer les subites palpitations de mon cœur.

     Malgré ça, elle n'a pas totalement tord. Il pourrait apparaître à tout moment, et je pourrai détruire ma chambre sans le faire exprès.

     Je souffle. Après plusieurs minutes, j'arrive enfin dans la chambre que je dois occuper. Elle est grande, un lit à baldaquin au milieu, sa tête contre le mur. Une moquette rouge et dorée est juste devant. Deux portes sont en parallèle à celle d'entrée, une fenêtre en parallèle au lit. Deux tables de chevets sont installées de part et d'autre du lit qui est recouvert de couvertures bleues et de draps blancs. Au plafond, un grand lustre en cristal brille.

     Je tourne ma tête vers la fenêtre, et remarque qu'il y a un bureau juste à sa droite quand on entre dans la chambre. Après avoir refermé la porte, je remarque la bibliothèque derrière elle, près du bureau.

     Cette chambre est très bien équipée. Tout ce qu'il me faut.

     Je retire ma veste et la pose sur le dossier de la chaise du bureau, puis décroche mon sceptre et mon épée de ma ceinture pour les poser sur mon lit.

     Je souffle et m'y assois, étant très fatiguée de cette journée.

Moi : une bonne douche me fera le plus grand bien.

??? : tu ne voudrais pas que je t'accompagne?

     Je sursaute à cette soudaine voix sensuelle près de mon oreille, et me lève en vitesse.

Moi : je croyais t'avoir demandé de ne pas t'approcher de moi.

     Il s'assoit le plus aisément possible sur mon lit, me fixant du regard.

Zeldris : tu es ma fiancée, et je t'aime. Comment voudrais-tu que je fasse cela?

Moi : je n'en sais rien, mais laisse moi tranquille. Si j'ai envie de te voir, ce qui n'arrivera probablement jamais, je te le ferai savoir.

Zeldris : Lucy...

Moi : ne m'appelle pas comme ça!

     Je n'aime pas lui crier dessus. Avant, je ne le faisais pas. Mais il faut que son père pense que je déteste son fils du plus profond de mon âme et de mon cœur.

     Et il faut également que tu trouves rapidement un moyen de le délivrer de cette énergumène indésirée qu'est son père.

Moi : qu'est-ce que tu veux?

Zeldris : tu ne trouves pas que je t'ai laissée trop longtemps?

Moi : ce n'est pas mon souci. Soit tu disparais tout de suite, soit je te fais disparaître. Est-ce que c'est clair?

     Il se lève et se rapproche de moi. Je ne recule pas, il ne le faut pas. S'il comprend que j'ai encore des sentiments pour lui, ça sera complètement fichu dans un certain sens. Le sens dans lequel il saura qu'il peut se jouer de moi.

     Ses bras s'enroulent autour de ma taille et il me serre contre lui. Malgré ça, je ne réagis pas.

Moi : je pourrai savoir ce que tu fais?

     Mon cœur risque de me trahir...

     Zeldris se penche vers moi, sûrement pour m'embrasser. Je ne sais pas ce qu'il m'arrive, mais je le regarde faire, attendant même avec une certaine joie, si on peut dire ça comme ça, qu'il le fasse.

     Tu vas te laisser entraîner si tu le laisses faire.

     Au moment où je décidé de l'éloigner de moi, ma porte s'ouvre en grand sur...

Aurore et Vénus : Lucin... Euh?... Qu'est-ce qu'il fait là?!

Zeldris : tes petites sœurs sont de véritables plaies. Mais ne t'inquiète pas, je reviendrai, et je saurai te reconquérir, ma Lucy.

     Il disparaît comme il est apparu, et je souffle de soulagement.

     Mais...

Moi : la prochaine fois, toquez avant d'entrer!

     Elles baissent la tête, et acquiescent doucement, honteuses.