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Ragnarök.

PDV LUCINDA

     Je souffle en sortant de la salle. Je regarde à travers une des grandes fenêtres à ma gauche en levant les yeux. Le ciel est obscure, les étoiles brillent de tout leur éclat.

     Je soupire et me détache de ce spectacle stellaire pour marcher vers mes appartements. En chemin, je m'arrête en sentant une présence derrière moi.

     Encore elle.

     Je fronce les sourcils et me tourne brusquement. Mais comme d'habitude, je ne vois personne.

     Je fais deux pas en arrière, méfiante, et bute contre un torse. Je me retourne précipitamment et...

Moi : Zeldris...?

     Je n'arrive pas à y croire... Que fait-il ici?

     Je ne me laisse pas impressionner, et reprends une expression neutre et froide à la seconde.

Moi : que fais-tu sur mon territoire, Zeldris?

     Il pose une main délicate que ma joue, ce qui, je l'admets, me fait tressaillir momentanément.

Zeldris : ma Lucinda... Tu n'as même pas daigné inviter ton fiancé à ton couronnement. C'est triste, tu ne trouves pas?

     Le cœur battant à un rythme effréné, je repousse violemment sa main après sa phrase.

Moi : réponds à ma question.

Zeldris : n'ai-je plus le droit de venir voir comment se porte ma promise?

Moi : il n'y a plus rien eu entre nous depuis le jour où tu as ôté la vie à mes parents.

Zeldris : Lucy...

Moi : tu as perdu le droit de m'appeler ainsi. Ça sera Lucinda pour toi. Et encore, je ne veux pas entendre mon prénom de la bouche d'un traître et d'un lâche comme toi. Je te déteste plus que tout au monde, alors disparais.

     Une lueur de tristesse passe dans son regard. Il m'agrippe le poignet droit et me tire à lui, avant de poser ses lèvres sur la peau nue de mon cou. Je le repousse brutalement, et m'éloigne.

Moi : j'ai dit, disparais!

     Il me fixe sans rien dire durant quelques secondes, puis s'en va comme demandé.

     Je n'arrive pas à croire que je l'ai revu.

     Je pose un main sur ma poitrine gauche pour désespérément essayer de calmer mon cœur agité depuis que mes yeux se sont posés sur lui. Des larmes me piquent les yeux, signes qu'elles réclament leur libération. Mais je ne peux pas. Il n'en vaut pas la peine, je dois être plus forte que ça.

     Je m'adosse au mur à ma droite, et prends des bouffées d'air lentes et à intervalles réguliers. Une fois calmée je reprends ma route.

     Déjà bien avancée, j'aperçois Marguerite fermer une pièce à clé. Je m'avance vers elle et lui demande :

Moi : pourquoi fermer cette pièce?

     Elle sursaute légèrement et se tourne vers moi.

Marguerite : ce n'est que vous Majesté...

     Elle semble soulagée.

Marguerite : et bien... J'avais prévu de vous le dire demain, mais puisque vous êtes là...

     Elle me présente là clé de la pièce tandis que je fronce les sourcils.

Marguerite : elle est à vous. Avant de rendre son dernier souffle, votre père m'a demandé de veiller sur cette clé jusqu'à votre retour et de vous là remettre le jour de votre couronnement. Je veille sur la porte qui se trouve à l'intérieur depuis, même si je n'ai jamais su ce qui s'y trouve.

     Je prends la clé.

Moi : je vois... Merci Marguerite. Vous pouvez y aller.

Marguerite : bien, Majesté. Passez une agréable nuit.

Moi : merci, vous également.

     Elle s'en va. J'attends plusieurs minutes avant d'ouvrir la porte.

     Je n'ai pas la patience d'attendre jusqu'à demain.

     Un couloir sombre et des marches sont faces à moi. Je referme la porte derrière moi après être entrée, et prends mon sceptre en main.

Moi : fōs.

     Le diamant du sceptre en question s'illumine d'une lumière blanche aveuglante qui me permet de voir très clairement devant moi. Je descends les marches pendant au moins cinq bonnes minutes. J'arrive, enfin, devant une porte en or comportant douze formes sur sa surface.

     Douze formes... Elles ressemblent à celles des clés de constellationniste que j'ai... Mais oui! Peut-être que...

     Je me souviens les avoir laissées dans ma chambre. Alors, je les téléporte jusqu'à moi pour éviter de me déplacer. Je les prends une à une et les insère dans les formes de la porte, puis attends. Après quelques secondes, j'entends brièvement un déclic et plus tard, la porte se met à coulisser vers la droite. J'entre, et trouve un socle en hauteur au milieu de la pièce quasi vide. Sur ce socle, repose un coussin en velours avec au milieu un rubis accroché à une chaîne.

     "??? : trouve le rubis de la fin. Et les réponses à tes questions, tu les auras."

     C'est lui...

     Je me rapproche, et le prends dans mes mains. Aussitôt, l'espace autour de moi devient immaculé.

Moi : mais...

??? : Lucinda...

     Je me fige.

     Cette voix... Non, c'est impossible, ce n'est qu'une hallucination.

??? : tu penses vraiment ça?

     Mon cœur se serre dans ma poitrine alors que mes larmes se font déjà présentes. Je me retourne lentement, et manque d'éclater en sanglot.

Moi : ma... Maman...

     Elle me sourit. Elle me sourit aussi tendrement qu'avant.

     Mes larmes dévalent silencieusement mes joues lorsqu'elle me prend dans ses bras.

Maman : ne pleure pas, ma chérie.

     Je la serre à mon tour dans mes bras, et pleure encore plus lorsqu'une seconde paire de bras nous rejoint.

Moi : papa...

     Quelques minutes passent dans un silence religieux. Je me sépare d'eux.

Moi : comment est-ce possible? Que faites-vous ici?

Papa : pendant tout ce temps, nous t'attendions.

Moi : pourquoi?

Papa : tout d'abord, jeune femme, je tenais à te féliciter le jour de ton couronnement. Tu es reine à présent, ma chérie.

     Je souris faiblement.

Papa : et ensuite, il fallait que tu aies cette pierre en ta possession. Il est de la part de ton fiancé.

     Je me crispe à cette mention.

Moi : je ne le considère plus comme tel.

Papa : mais tu l'aimes encore.

     Je baisse la tête et regarde le rubis dans mes mains.

Maman : c'était un jour ordinaire. J'étais à la serre comme j'en avais l'habitude, quand Zeldris est venu me voir. Il m'a tout de suite parlé de ce rubis qu'il voulait t'offrir le jour de votre mariage. Mais rien ne s'est passé comme prévu. Après quelques jours, il a commencé à changer de comportement. Et c'est pour cela que nous t'avons demandé d'annuler tes fiançailles avec lui. Plus tard, nous avons appris que son père, mort après plus de dix millénaires de vie et dont l'âme avait été piégée dans le rubis, avait pris possession du corps de son fils, Zeldris.

Moi : quoi?

     Qu'est-ce que c'est que cette histoire?

Papa : Zeldris ne nous a jamais tués. C'était son père.

Maman : avant que son père ne prennent totalement le contrôle de son corps, il a réussi à transférer une partie de son âme dans ce petit bijou que tu as entre les mains.

Moi : il a... Vraiment fait ça?

Papa : bien évidemment. Il t'aimait, et t'aime toujours autant, même après tant d'années.

     Je serre la pierre dans mes mains, la tête basse et les larmes coulant silencieusement.

Moi : ça veut dire que quand il l'a trouvé... Son père en a profité pour le posséder. Mais puisqu'il était faible, il a attendu de récupérer une certaine puissance avant de se manifester. Et que lorsque son géniteur a pris le contrôle, il a eu le réflexe de transférer son âme malgré la distance, c'est ça?

Maman : exacte.

Moi : je... Je l'ai détesté pour rien pendant tout ce temps...

     Zeldris...

Maman : il ne t'en veut pas, ne t'inquiète pas.

Papa : venant de moi, ça va sembler étrange mais... Lucy, il veillera toujours sur toi, et encore plus si tu as ce rubis.

Moi : mais en quoi est-il le rubis de la fin?

Papa : une chose que le père de ton fiancé ignorait est que ce rubis renferme un pouvoir pouvant causer la fin du monde. Il est le Ragnarök.

Moi : Zeldris le savait?

Maman : je crois, oui. Et il avait jugé bon de te l'offrir. Mais il n'a jamais pu. Alors il me l'a confié lorsqu'il a commencé à remarquer ses agissements. Heureusement, il était encore assez conscient.

     Je souris.

     Zeldris...

Moi : qu'est-ce qui vous arrive?

Papa : nous avons mis trop de temps ici, il est l'heure de se dire au revoir, reine Lucinda.

Moi : mais...

Maman : nous veillerons toujours sur vous, ne t'inquiète pas. Tant que vous ne nous oublierez pas, nous vivrons toujours. Nous vous aimons plus que tout.

Moi : et nous donc...

     Ce sont nos dernières paroles avant qu'ils ne disparaissent, et que la salle ne redevienne normale.

     Merci papa et maman... Merci Zeldris.

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