Bataille navale [1/3].
PDV LUCINDA
J'ouvre les yeux en entendant une voix à côté de moi, et fixe la personne qui ne semble pas m'avoir vue. Je toussote pour attirer son attention et elle sursaute.
Aurore : oh oh... Bonjour grande sœur.
Moi : bonjour Aurore.
Elle déglutit difficilement.
Moi : je pourrais savoir ce que tu fais ici?
Aurore : bah...
Elle souffle et lance :
Aurore : je voulais juste te faire une farce pour te réveiller.
J'arque un sourcil.
Moi : pourquoi?
Aurore : pour que tu me poursuives dans toute la suite. Ça te manque pas les réveils qu'on se faisait avant?
Aurore...
Je m'assois sur mon lit, et l'invite à mes côtés avant de la serrer dans mes bras.
Moi : ma chérie, tout le monde grandit et change selon les situations, ses principes, son éducation, ses humeurs ou ce qu'il a traversé. Moi, je ne suis plus celle que j'étais avant et je ne suis pas sûre de le redevenir alors les farces et les blagues sont terminées pour moi. Tu comprends, n'est-ce pas?
Tristement, elle hoche la tête.
Moi : tu dois l'accepter Aurore. C'est comme ça.
Aurore : ça veut dire que je changerai aussi quand je serai grande?
Moi : ça, c'est à toi d'en décider.
Elle nettoie ses larmes naissantes en acquiesçant.
Moi : maintenant, va te préparer. Je vous rejoins dans la salle à manger plus tard.
Aurore : d'accord. Mais prends ça avant.
Je lui embrasse la joue en prenant la lettre qu'elle me tend, et elle saute du lit pour courir hors de la chambre alors que je lis le contenu de la feuille.
??? : toujours à l'écoute et de bons conseils à ce que je vois.
Mon cœur rate dangereusement un battement en entendant cette voix si près de mon oreille et en sentant ses bras m'encercler la taille. Son souffle chaud me caresse doucement la clavicule et des frissons délicieux me parcourent. Mais le pire est que je ne suis pas dans une tenue vraiment appropriée.
Moi : lâche moi tout de suite et je te le répète pour la énième fois, arrête de venir ici.
Il dépose un baiser dans mon cou, ce qui me procure une sensation douce et agréable. J'ai l'impression d'avoir des papillons qui dansent dans mon bas-ventre.
Lucinda, reprends toi. Ce n'est pas Zeldris!
Je me relève rapidement et me tourne vers lui. Il me sourit, et je sais qu'il sourit à cause de ma tenue qui n'est constituée que d'une fine robe en soie rouge passion courte ayant un décolleté plongeant et d'une culotte de la même couleur en dessous.
Zeldris : je suis très bien accueilli aujourd'hui.
Je rougis en mettant mes bras autour de moi comme pour me protéger de ses regards malsains. Zeldris m'aurait regardée, mais pas de cette manière.
Moi : c'est toi qui es apparu de nulle part un bon matin dans ma chambre pour je ne sais quelle raison. Je te l'ai déjà dit, je ne veux pas de toi. Il n'y aura jamais plus de nous alors va t'en.
Il serre les mâchoires, irrité. De la tristesse se lit dans son regard et quelque chose d'autre que j'arrive à discerner.
Zeldris : Lucy...
Moi : Zeldris?
Zeldris : dépêche toi, s'il te plaît. Il faut que tu l'arrêtes.
Je fais un pas en avant mais il me stoppe.
Zeldris : je t'aime Lucinda et quand on se reverra sans cet indigne de père dans les parages, je t'arracherai ces vêtements qui sont de trop à mon goût.
Je deviens écarlate à ce moment-là. Je cours dans la salle de bains alors que son père reprend le contrôle.
Moi : fais moi le plaisir de ne plus être là à mon retour.
Sachant qu'il ne peut toucher ni le sceptre ni l'épée, je les laisse là et vais prendre ma douche.
Une fois terminé de m'habiller, je quitte la salle de bains.
Il n'est plus là, heureusement.
Je sors de ma chambre et vais dans la salle à manger de l'hôtel ou je trouve tout le monde en train de petit-déjeuner.
Moi : bonjour.
Ils me le rendent alors que je m'assois et je commence à manger en suivant leurs conversations diverses, les yeux dans le journal de se matin.
« Les princesses Océane et Hildegarde Arquélia surprises en rendez-vous amoureux. »
Hein?
Je lève mon regard vers les concernées assises côte à côte, Éllie les assommant de questions. Elles soufflent et se tournent vers moi en sentant mon regard, puis rougissent.
Je baisse les yeux vers le journal.
Surprise avec respectivement les mages Rogue et Rufus de Sabertooth...
J'arrête ma lecture, choquée, et relève les yeux vers les deux tigres. Yukino les félicite et Sting rigole en regardant Élizabeth torturer les deux filles.
Lætitia : ce n'est pas une aussi grande surprise.
Moi : certes mais j'ignorais qu'ils se fréquentaient au point de sortir ensemble.
Emma : quand Océane est rentrée, je l'ai forcée à m'en parler avec l'aide de Vénus et d'Aurore. Et elle a avoué sortir officieusement avec Rogue.
Ah...
Vénus : et après, on voulait aller voir Hilda, mais elle avait fermé sa chambre à clé.
Nolan : précaution.
Lætitia : oui mais bon... Elles ont déverrouillé la porte...
Emma : détruit.
Lætitia : clairement, et l'ont bombardée jusqu'à obtenir ce qu'elles voulaient.
Léo et moi : je comprends pourquoi il y avait tant de bruit maintenant.
Emma nous fixe tous les deux.
Moi : c'était une coïncidence, ne sois pas jalouse. Tu sais très bien que j'ai déjà quelqu'un dans ma vie, pas vrai?
Elle rougit. Je remarque que Sting a arrêté de rigoler depuis que j'ai dit ça.
Yukino : on devrait se dépêcher, il sera 10h dans moins d'une vingtaine de minutes.
Nous terminons donc tous de petit-déjeuner et nous en allons de l'hôtel.
Vénus : vous pensez que ça sera quelle épreuve aujourd'hui?
Vénus : j'aimerais tellement que ça soit le cache-cache comme ça je serai celle à participer pour pouvoir décapiter nos ennemis jurés.
Yukino : vous êtes sûres qu'elle a 13 ans?
Sting : parce que franchement, elle fait flipper à parler comme ça.
Orga : bien sûr que c'est une gamine. Regardez moi ce visage d'ange!
Vénus sourit, fière.
Vénus : y a que toi pour remarquer cela.
Et ils se lancent dans un grand sujet de magie.
Allez savoir où est le rapport.
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