Je cherche un stage pour la fin de l'année. En fait, pendant que les premières et terminales passent le bac, nous nous devrions être déja en vacances, mais dans mon école privée, on ne le vois pas comme ça. Alors, je dois me présenter dans des entreprises qui accepteraient de prendre des gens beaucoup trop jeunes, en dessous de l'âge légal pour travailler. En plus, du haut de mes 15 ans je n'ai aucune idée de ce que je veux faire, c'est vrai comment je pourrais le savoir? Les seules choses qui m'interessent sont les livres, les vidéos sur youtube et les films, et la seule chose que je fait en rentrant chez moi c'est la cuisine et le ménage.

Oana elle le sait, elle veux s'occuper d'enfant, puericultrice je crois, et pour ça elle va redoubler. Moi, j'ai choisi de partir en Littéraire, comme Camille et Bella.

Bella, c'est une autre fille qui m'a sauvé la vie, à sa manière. Dans la même période lors de laquelle j'ai rencontré Camille, Bella était dans notre classe et je me suis étonnement bien entendue avec elle aussi. Nous ne sommes pas devenues aussi proches qu'avec camille, mais elle a réussi à me passer l'une des caractéristique qui me défini le plus aujourd'hui, la bibliophilie. J'adore lire- et collectionner les livres - ça a commencé avec la trilogie des Divergent, Bella m'a passé le premier tome quand elle a vu que je n'était qu'un monçeau de tristesse quand mon père est parti, et elle a eu raison, 8h de lecture plus tard, alors que le soleil commençait à se lever à travers mes fenêtres, je refermais le livre qui venais de changer mon état d'esprit. A partir de là, les livres de cette nouvelle catégorie dis " young adult" ont défilés sous mes yeux, modifiant peu à peu ma façon de penser. " nos étoiles contraires" m'a fait me rendre compte de certaines beautés de l'existance, les quatres livres de "Twilight" même si ça me tue de l'admettre quelque peu m'a refait croire en quelques formes de la magie, et ce n'est que par la suite que j'ai reconnu le génie de certains grands auteurs, Hugo, Balzac ou encore Arthur Conan Doyle.

En un certain sens, depuis ces jours là je n'ai jamais arreté de lire, passant par des jours de frénésie de lecture, et des semaines entières pour lire des livres qui ne me plaisaient de toute façon pas. Mais, ça m'a permise de me détacher de la réalité, et parfois de relativiser. J'ai donc prit la filière littéraire, parce que les mots me plaisent. Je peux en faire ce que je veux, clouer le bec de mon père avec eux, et mettre des étoiles pleins les yeux de ma jumelle, consoler Camille, ou les utiliser pour accabler mon père de tous ses tords.

" - Bien, alors est-ce que vous avez tous trouvés un stage? demande mon prof de maths à la fin de son cour. Je lève la main 

-Oui ma petite littéraire?, répond il ironiquement, en m'adressant un grand sourir rieur

-j'en ai pas monsieur,  j'arrive pas à en trouver qui m'accepte parce que je suis trop jeune, et personne dans ma famille n'a d'entreprise charitable. Certains ricanent autours de moi, la plupart sont ici grace à l'argent de l'entreprise de papa alors ils ont tout de suite trouvé un endroit où aller

-ho mais t'en fait pas Eli, tu en trouvera un, tu a essayé dans les endroits où tu vas souvent, supermarché, médecin, pharmacie, bibliothéque?

-oui mais soit il y a déja des stagières, soit je suis trop jeune... quoi que... merci monsieur! J'ai enfin trouvé une idée, normalement ça dvrait marcher.

-heu de rien Elia... et en murmurant comme pour lui même, vraiment étrange cette petite..."

Quand je sort des cours, j'apelle mon grand père, il va falloir qu'il vienne me chercher, je vais louper le bus. Je descent ensuiste la rue en compagnie de Simon qui a bien voulu m'accompagner. Quand j'arrive devant la porte du vétérinaire, il est en train de s'occuper d'un chat visiblement mal en point, et c'est sa femme, une grande brune à l'allure anoréxique qui me reçoit. Son ton glacial et cassant ne me déstabilise plus, ça fait des années que je viens ici pour mon chien, je commence à avoir l'abitude.

"-Mademoiselle, que puis-je faire pour vous?

-Je viens pour vous demander si vous prenez des stagiaires? Parce que votre entreprise me parait tout à fait correspondreà ce que je veux faire et...

- D'accord, amenez moi une lettre de motivation et vos convention de stage on en reparlera, bonne journée."

Je ressort un peu destabilisée, mais avec le sourire, tout semble s'arranger.

Diego, qui semble avoir reconnu l'odeur du vétérinaire ne veux plus s'approcher de moi, il reste tapi au fond de mon lit, l'air grave, comme si j'allais le ramener là bas. Après plusieur minutes de manipulation, il viens finalement, comme a son habitude se mettre au creu formé sur mes jambes, alors que je tente de m'endormir tournée sur mon coté gauche. Nous avons toujours dormi comme ça mon chien et moi. C'est rassurant, une bouillote à mes pieds, qui cale sa respiration sur la mienne, et une source d'amour à volonté.

Alors que le sommeil commençait vraiment à m'attirer dans ses bras, mon telephose sonne, et un appel skype ébloui la noirceur de ma chambre, DIego grogne, Oana aussi, mais malgré l'heure tardive je décroche.

"- Salut Eli! ça va?

-Camille? Mais t'a vu l'heure? Laisse moi dormir!

- Elle est pas toute seule! Je me redresse vivement, la voix de Mélior résonne à mes oreilles. 

-Ha salut! heu pourquoi vous m'appellez?

-Bah rien, juste on discutais et on s'est dit que tu voudrais participer, il répond comme si c'était normal de discuter à 23h 

- Et de quoi vous parliez?..."

La conversation a continué, jusqu'a ce que Camille parte se coucher, mais je restais quand même au téléphone avec Mélior. Quelque chose me captivais. C'était peut-être parce qu'il était plus vieux, mais c'est la seule personne a qui je peu parler de choses et d'autres, sérieusement sans paraitre bizarre, ou sans partir dans des délires étranges. Là, nous parlions, même si nous étions trop fatigués pour réellement dire des choses cohérentes, du mariage.

"-Je trouve ça vraiment demage, parce que tout le monde maintenant se marie pour au final, divorcer... il dit

- Mouai, enfin tout le monde ne divorce pas, regarde, mes grand-parents, ou même mes parents même si eux c'est pas un exemple... Et tes parents ils sont encore ensembles?

-Ouai, et j'en suis super contend, ils semblent s'aimer comme au début. Ils sont un peu un exemple. Mariés dans le secret, avec seulement deux témoins pour invités, et depuis ils ont eu deux enfants, et voyagent beaucoup. Mais je reste persuadé qu'aujourd'hui les gens divorcent plus souvent qu'avant... Hé ça te dit on fait un truc?

- Quoi?

- Bah on renverse les statistique, on se marie.

-Quoi? Le mariage, non c'est trop sérieux pour rigoler avec ça, un pacse plutot?

- D'accord, ma pacsée.

-Pfff t'es bête, bon une heure du matin, tu n'as pas de cours toi?

-Si, mais c'est interessant de parler avec vous, et toi. 

- Bon, je vais aller me coucher du coup.

-Ouai, et au fait, pour l'histoire de mes parents, si tu pouvais pas le répeter, je l'ai jamais dit à personne, même si c'est pas un secret d'état...

- t'inquiètes! Allez bonne nuit!" je racroche, et ricane, il est marrant Mélior, au premier abord j'aurais dit qu'il était hautin et qu'il ne me prenais pas au sérieux, mais visiblemet je me suis trompée, parce que jamais un garçon ne m'avais traitée comme ça, avec respect et sans se moquer de moi. Même les sSimon m'avaient déja fait du mal, volontairement ou non, mais j'avais le sentiment qu'avec lui c'était différent.

Après un dernier soupir de la part de Diego, je me suis endormie, et j'ai fait un beau rêve, fait de rires, et de téléphone dans la nuit noire.

Le lendemain, la première chose que j'ai vue, c'est un message, "bonne  nuit ma pacse <3" et jai su que ce serai une bonne journée.