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《 Nous aurons le temps de regretter 》

La pénombre prit possession des vestiaires des urgences de Blue Swan en cette nuit paisible. Je pénétrai les lieux la première, éclatant d'un rire cristallin pour une raison que j'ignorais. L'alcool qui coulait dans mes veines avait fini par prendre le dessus sur ma rationalité. 

Je n'avais pas pour habitude de boire autant. Mais ce soir, la boisson était ma seule amie. Mon refuge pour oublier. Le décès de mon patient m'avait ébranlée. Je me pensais avoir les épaules nécessaires pour supporter cette pression, cette responsabilité. Je me jugeais capable de surmonter l'effervescence constante, le manque de sommeil, les familles qui se déchiraient et les enfants qui perdaient la vie. Je me pensais à la hauteur des sept ans d'études médicales que j'avais effectuées, prête à franchir le cap de la spécialisation.

Mais je m'étais trompée...

Bouleversée.

Une fois devant mon casier, je laissai tomber mon sac lourd sur le sol et posai mon front contre le meuble métallique. Je percevais les battements réguliers de mon coeur. C'est alors que je sentis une présence rassurante entrer dans la pièce, et mon palpitant s'emballa. La naissance d'un sourire sans joie étira mes lèvres. Si on m'avait dit que je passerais la soirée en compagnie de mon co-interne de première année, et qu'en plus il me raccompagnerait à l'hôpital afin que je puisse récupérer mes affaires, j'aurais prescrit des anti-hallucinogènes à la personne à l'origine de ces foutaises. Mais lors de cette soirée, quelque chose avait changé. Mike n'était plus mon collègue désagréable et hautain. Il était là. Il m'avait écoutée. Épaulée. Sans aucun effort, il avait réussi à apaiser mon mal, si bien que je me sentais incapable de poursuivre la soirée seule, ou plutôt sans lui.

La vie et ses tournants...

— Tu veux bien rester un peu avec moi ? lui avais-je demandé.

Les mots m'avaient échappé. Mais la chaleur qu'il m'avait transmise ce soir-là m'était nécessaire. Indispensable. Vitale. Et il ne s'était pas fait prier pour accepter.

— Prend ton sac, on bouge.

La détermination qui transpirait du timbre de sa voix m'emplit toute entière. Elle m'enhardit. Mike n'était pas du genre à se soucier des autres. Etrange pour un médecin. Et pourtant, il était là. Disponible. Concerné. Prêt à faire un détour à l'hôpital après une longue journée de travail et une soirée arrosée.

Pour moi.

Troublée.

Le front toujours collé contre mon casier, je sentis les premières larmes se manifester. Je les ravalai avec difficulté, trop fière pour me laisser aller devant lui. Je refusai de lui donner cette satisfaction. Je m'étais déjà montrée assez faible comme ça. Avec des gestes las, je retirai ma veste et sentis le regard de Mike s'attarder sur mon dos. Je lui jetai un bref coup d'œil, et le retrouvai adossé contre la porte des vestiaires, les bras croisés et une jambe relevée. Il me reluquait sans gêne. Avec gourmandise. Avec appétit. L'attention dont il me couvait m'apporta une intense satisfaction alors qu'elle aurait dû me gêner. Je me sentis belle. Désirable. Était-ce l'effet de l'alcool ? La fatigue ? Ou son amabilité soudaine ? Je n'aurais su dire. Mais quelque chose avait changé ce soir.

Bien qu'extrêmement séduisant, Mike était mon collègue désagréable et insupportable. Jamais je ne pourrais envisager une aventure en tout genre avec lui. Cela serait trop compliqué à gérer au quotidien. La limite ne devait pas être franchie. Je détournai alors le regard et me concentrai sur ma tâche. J'ouvris mon casier et rassemblai mes affaires. Des bruits de pas se firent alors entendre dans mon dos. Il bougeait. Il s'approchait. Il était à présent si près de moi que sa fragrance virile et boisée vint coloniser mes sens et m'enivrer plus que je ne l'étais déjà.

Je fis volte-face et croisai un bref instant ses prunelles vert-olive. Pris sur le fait, il détourna les yeux et passa une main dans ses cheveux d'un noir de jais affriolant. Ce simple geste suffit à éveiller en moi un désir d'une telle force qu'il me fit oublier les règles, celles de ne jamais mélanger vie professionnelle et personnelle.

Nous savions tous les deux que nous ne devions pas franchir cette limite. Nous savions que rien de bon ne pourrait découler d'un dérapage entre nous. Nous étions en compétition. Et clairement, je n'avais pas l'avantage...

Mais cette nuit, tout était flou dans ma tête. Les règles, mes appréhensions, ma raison. Rien ne pouvait rivaliser avec cette montée de désir qui ne cessait d'être attisée par la présence de cet homme dans ce vestiaire, si proche de moi, si séduisant, si imposant. Je pris le temps de le détailler, de l'examiner, comme si je le découvrais pour la première fois.

Cette stature athlétique dissimulée sous son tee-shirt kaki et son perfecto en cuir noir, ce regard de prédateur qui illuminait son visage aux traits apollinesques, cette barbe naissante qui ne faisait qu'amplifier la virilité dont il transpirait. Tout en lui était un appel à l'indécence et à la débauche. La chaleur envahit mon corps lorsque le vert de ses prunelles me heurta de nouveau. En une fraction de seconde, je su que j'étais perdue. Je n'étais pas assez forte pour lutter contre l'incarnation de la tentation. J'étais Ève, et lui, ma pomme défendue. Et je n'avais plus qu'une seule envie. Y goûter.

Séduite.

Au Diable les règles !

Nous aurons le temps de regretter demain.

Je m'approchai davantage, complètement sous son emprise, et empoignai d'une main son blouson afin de le tirer vers moi. De mon autre main, je refermai la porte métallique de mon casier sans rompre le contact visuel. Un sourire entendu vint orner son beau visage. La tournure des événements semblait lui convenir. Il ne semblait même pas surpris.

Il savait...

Il savait l'effet qu'il avait sur moi. Tout comme il savait d'avance le dénouement de cette soirée.

Bien avant moi.

Il arborait un air arrogant et satisfait. Cette même expression qui me narguait à longueur de journée et qui me donnait l'irrésistible envie de le frapper. Mais ce soir, cette nuit, seule l'envie d'être sienne me dévorait les entrailles.

Une force invisible et inexplicable nous attirait l'un vers l'autre. D'un geste ferme, Mike me plaqua contre les casiers et me lança un regard perçant. Ses pupilles dilatées témoignaient de l'ampleur de son désir, ce qui décupla le mien. Ses mains enveloppèrent mes hanches alors que ses lèvres empressées s'écrasèrent enfin sur les miennes. Je répondis à son baiser avec l'appétence d'une enfant qui découvrait une sucrerie pour la toute première fois. Une sensation de tournis me posséda et me fis flotter dans les airs. Il me dévorait avec avidité. Avec fougue. Telle une bête sauvage se ruant sur sa proie après de longues et interminables journées de jeûne. J'empoignai son tee-shirt et me délectai de la dureté de ses muscles bandés sous le fin tissu. J'inclinai légèrement la tête afin de lui permettre d'approfondir notre échange, et je sentis son sourire s'élargir.

— Décidément, tu es pleine de surprises, Serena...

Serena... mon prénom sur ses lèvres résonna en moi telle la plus érotique des promesses. Sa voix était plus enrouée que d'habitude. Sa fâcheuse manie de me taquiner à tout bout de champ m'énervait d'ordinaire, mais en ce moment, elle ne faisait qu'attiser ma concupiscence. Sans attendre de réponse de ma part, il s'accapara ma lippe inférieure. La suçota, la goutta, et s'en abreuva. La chaleur me gagna. Des coulées de laves ardente me calcinèrent les veines et me consumèrent toute entière. J'émis un soupir lascif qui vint s'étouffer contre sa bouche.

A nouveau, nos lèvres se scellèrent et entamèrent une danse plus endiablée que la précédente. Enhardie par mon désir, je laissai mes mains vagabonder sous son blouson pour finalement le lui retirer. Il s'écrasa sur le sol, mais aucun de nous deux ne semblait y tenir rigueur. Ses muscles puissants se contractèrent sous mon passage, et sa respiration ahanante m'encouragea à poursuivre mes caresses. Je remontai vers sa nuque vigoureuse et perçus les pulsations frénétiques de son sang contre ses veines. Mes doigts s'égarèrent enfin dans sa chevelure de jais, celle que je rêvais de lui arracher il y avait à peine quelques heures, tellement il m'énervait.

Serena ! Qu'est-ce que tu es en train de faire ?!

Ma raison tentait de me rappeler à l'ordre, mais je ne parvenais plus à me défaire de cet océan de luxure qu'était Mike Stover.

Assiégée.

Non sans cesser de m'embrasser, il arracha précipitamment son tee-shirt, dévoilant son torse galbe taillé dans le marbre. J'admirai sa carrure de gladiateur et mes yeux s'attardèrent sur le large tatouage qu'il arborait sur son pectoral gauche et ce jusqu'à son avant-bras. Il suivit mon regard, manifestement enchanté de ce qu'il produisait en moi, puis reprit ses assauts enflammés contre ma bouche. Je me délectais de la sensation de sa peau chaude contre ma paume. Sa main encercla ma nuque pour m'emprisonner contre lui, tandis que l'autre se faufila avec empressement sous mon pyjama médical. D'un geste expert, il dégrafa mon soutien-gorge, et sans crier gare, me délivra de mon haut.

Ma poitrine se compressa sur son buste alors qu'il possédait une nouvelle fois mes lèvres sans cesser ses délicieuses caresses sur mon corps. Un volcan de passion m'envahit et une multitude de frissons parcoururent mon épiderme. Il découvrit mes courbes et mes rondeurs. Il délaissa ma bouche pour goûter à la peau nue de mon cou sur laquelle il déposa une kyrielle de baisers langoureux.

Je lâchai totalement prise, et rapidement, j'eus envie de plus. Les mains brûlantes de Mike descendirent vers mes hanches et firent doucement glisser mon pantalon le long de mes cuisses. À mon tour, je le défis précipitamment de sa boucle de ceinture. Mes mains tremblaient aussi bien d'excitation que d'appréhension. Mais un seul regard de Mike suffit à me faire chanceler davantage et oublier tous mes doutes.

Enhardie.

Je libérai son érection colossale de son boxer et entamai un lent mouvement de va-et-vient. Mon initiative sembla lui plaire vu les râles bestiaux qu'il émit. De sa main gauche, il m'empoigna fermement et fit claquer mes mains contre le métal froid des casiers. De sa jumelle, il m'occasionna des caresses qui achevèrent de me faire perdre la raison.

Il me le fallait. 

Impérativement.

Assoiffée, je lui montrai le canapé situé dans la pièce avec un regard coquin. Le coin de ses lèvres se souleva en un sourire des plus machiavéliques qui m'enflamma plus que de raison. Avec la majestuosité d'un loup, il accrocha nos deux regards et me chuchota :

— Non ma belle, on reste là.

Confuse, et surtout étourdie par le sex-appeal de l'homme qui me faisait face, je relevai un sourcil interrogateur.

— Là ? répétai-je incrédule.

Son sourire disparut et ses paupières se plissèrent. Il semblait affamé. Assoiffé. Sa main descendit vers mon cou, puis sa langue s'empara de moi.

— J'ai envie de te prendre ici, murmura-t-il entre deux baisers fougueux. Contre ce casier.

Sa voix rauque alluma un brasier ardent en moi. Un brasier que rien ni personne ne pouvait étouffer. Des lames acérées de désir me labourèrent les entrailles, éraflèrent ma chair lorsque son souffle chaud caressa mon visage. Sa main droite descendit lentement le long de ma colonne vertébrale pour finalement harponner la peau sensible de mes fesses.

— J'ai envie de marquer cet endroit, poursuivit-il sur le même ton. A chaque fois que tu viendras te changer, tu penseras à moi. Et à tout ce que je t'aurais fait ici-même.

— Alors vas-y, lui intimai-je dans un murmure suppliant. Qu'est-ce que tu attends ?

Mettre au défi un homme peut être la meilleure stratégie pour obtenir ce que l'on voulait. Mais Mike n'était pas de ceux qui se laissaient contrôler par les envies d'une femme. C'était à lui de donner le signal d'attaque. Il était le chasseur, et j'étais sa proie. Et je suis bêtement tombée dans ses filets. Il haussa un sourcil narquois et me pressa plus fortement contre les casiers.

— Madame est impatiente on dirait ? murmura-t-il en s'approchant de mes lèvres pour les taquiner sans jamais les toucher. Crois-moi que tu t'en souviendras. Et tu en redemanderas.

— J'ai encore rien vu de particulier. Comment tu dis déjà ? Ah oui, "en tout bien tout honneur"

Son sourire s'élargit et il me sembla même percevoir un léger rire lui échapper.

Touché.

Dans une hargne possessive, sa main délaissa glissa de mes fesses jusqu'à ma cuisse pour la soulever et la laisser reposer sur sa hanche. Dans cette position, je jouissais du luxe de sentir sa raideur presser contre mon corps. Rassérénée, j'approfondis notre baiser, ma langue valsant autour de la sienne. Son corps, solide et brûlant, dansa avec le mien, tantôt prudent, tantôt précipité. Incandescente sous mon toucher, sa peau appelait la mienne et attisait ce désir impétueux qui me tordait les tripes.

Je mémorisais chaque courbe, chaque extrémité de sa bouche tentante. Lorsqu'il coupa notre baiser, une faim sans égale s'empara de moi. Je grognai de mécontentement et sentis une fraîcheur désagréable m'envahir alors qu'il s'éloignait de moi. Loin d'être dupe de mon intense frustration, Mike plissa les yeux et un sourire en coin ourla ses lèvres. De son pouce, il caressa ma joue, une lueur étrange brillant dans son regard.

— Patience, ma belle Serena, se moqua-t-il avant de se baisser vers sa veste écrasée contre le sol en vinyl.

Je profitai de cet instant pour jeter un coup d'œil vers son fessier diablement musclé. Une invitation à la luxure, un appel à la débauche qui me fit me mordre les lèvres. Un intense combat intérieur naquit au fond de moi.

Bordel, Serena ! C'est ton co-interne !

Mais regarde-moi ce fessier !

Et alors ? C'est une erreur !

Mais il est tellement sexy...

Et il embrasse comme un dieu.

On s'en fou... C'est ton co-interne !

Le médecin à la stature herculéenne se redressa et mit aussitôt fin à ce débat devenu aussi utile qu'un parasol en pleine nuit. Mes neurones se figèrent lorsque je remarquai l'emballage carré emprisonné entre l'index et le majeur de mon collègue. Rapidement, il effaça la distance entre nous et repris ma bouche entre ses lèvres. Ma raison plongea instantanément dans le coma et mes hormones en furie prirent l'avantage. Être rationnelle n'est plus à l'ordre du jour. Ce que Mike me faisait ressentir à ce instant était trop puissant, trop puissant pour que j'y mette un terme.

Je ne pus étouffer un cri lorsque les mains de mon amant glissèrent de nouveau sous mes fesses afin de me soulever et me plaquer contre la fraîcheur aride du métal. Je sursautai tant elle contrastait avec la fièvre de mon corps, et enroulai mes mains autour de sa nuque puissante.

Les lèvres de mon amant passèrent aussitôt le long de ma poitrine et encerclèrent l'un de mes seins. Il me goûtait avec une avidité évidente et semblait se délecter de chacun de mes gémissements. Je resserrai les cuisses autour de sa taille afin de mieux m'accrocher à lui, alors que mes doigts tirèrent sur ses cheveux ébènes.

Son corps tendu compressa le mien et m'assiégea contre le mur de casiers. Aucune issue ne semblait se profiler, et de toute manière, je n'avais aucune envie de m'en évader. Sa barbe naissante griffait ma peau, écorchait ma chair. Seules nos respirations saccadées résonnaient dans la pièce. Nous pouvions être surpris à n'importe quel instant, mais cette idée ne faisait qu'accroître notre excitation.

Prise dans les affres du désir je me départis de toute pudeur et m'abandonnai entièrement aux délices que m'offrait cet homme. Il n'était plus mon collègue. Il n'était plus mon concurrent. Il était cet être qui me prodiguait des sensations exquises et m'emportait aisément hors du temps et de l'espace par de simples coups de langue. Avec une délicate dextérité, ses doigts trouvèrent le chemin de ma féminité, en franchirent la barrière et y titillèrent les parois humides et contractiles. De son pouce, il taquina mon point le plus sensible. Ses sollicitations passionnelles m'arrachèrent un soupir extasié. Son savoir-faire ne faisait plus aucun doute et il était plus que facile de se laisser caresser de la sorte. Mike était doué de ses mains. Sa réputation dans le service ne mentait pas. L'anatomie féminine, il la maîtrisait sur le bout des doigts, et il ne tarderait pas à en user afin de m'emporter vers la route de l'extase. Aux bords du précipice, mon tortionnaire avide se retira de mon gouffre chaud, me laissant pantelante.

Frustrée.

— Mike ! grognai-je à bout de souffle.

Une frustration hors pair m'assaillit. Violente. Destructrice. Je sentis mes entrailles se contracter. Elles semblaient hurler leur mécontentement à cet affront si abrupt. Enragées. Abandonnées.

Il ricana en prenant pleinement conscience dans l'état dans lequel il me mettait. D'un coup de dent, il déchira l'emballage qui protégeait le préservatif, puis m'invita à l'en recouvrir.

Je ne me fis pas prier deux fois. Je déposai l'artefact sur l'extrémité de sa virilité saillante et laissai rouler le latex le long de sa raideur. Les soupirs lascifs qu'il lançait me satisfirent amplement. Une fois ma tâche accomplie, je su que le moment tant attendu arrivait. Nos regards se heurtèrent pendant une fraction de seconde. Nos âmes se percutèrent. Et nos deux corps s'épousèrent enfin.

Il me posséda avec une sauvagerie que je n'avais jamais connue auparavant. D'abord lents et lascifs, ses coups de reins gagnèrent en intensité à mesure que mes cris s'intensifiaient. Accrochée à ses épaules robustes, mon dos martelait violemment contre le métal sans vie mais je ne ressentais aucune douleur, trop accaparée par les afflux de plaisir qui secouaient ma chair. J'ouvrai les paupières, désireuse de plonger dans ses prunelles aux couleurs du jardin d'Eden dans lequel il me faisait voyager. Celles-ci se heurtèrent aux miennes. Nos regards ne se lâchèrent plus. Nous étions connectés physiquement, spirituellement, émotionnellement. Une osmose parfaite et sans faille. Ses à-coups étaient si profonds qu'ils semblaient vouloir posséder mon âme. Je m'emparai alors de nouveau de ses lèvres pour aspirer la sienne.

Mes hanches se mêlèrent à sa danse. Nous nous mouvions en rythme, dans une parfaite harmonie qui nous guida sulfureusement vers l'extase ultime. En un rien de temps, sa fougueuse folie m'emporta dans un tourbillon de volupté. Je hurlais son nom pendant qu'un feu d'artifice d'émotions éclatait en moi. Mon corps fut secoué de spasmes incontrôlés et une euphorie sans pareille s'empara de moi. Il ne lui en fallut pas davantage pour me suivre.

Épuisés mais comblés, nous restâmes blottis l'un contre l'autre. Il me laissa glisser doucement vers le sol avant d'embrasser délicatement la commissure de mes lèvres. Cette tendresse subite contrastait fortement avec la bestialité de notre échange d'il y avait moins d'une minute.

Mais malgré son étreinte rassurante, mes doutes resurgirent, plus violents que jamais.

Qu'avons-nous fait ?

Une erreur.

Une erreur dont j'étais la seule à payer le prix.

Car je savais.

Je savais que maintenant que j'y avais goûté, je ne pourrais plus m'en passer.

Éprise.

J'étais totalement sous l'emprise de cet homme.



Sous l'emprise de Mike Stover. 



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Note De l'Auteur

J'espère que ce petit plongeon dans l'univers de Mike et Serena vous a plu ! 

Pour celles (ceux ?) qui s'interrogent sur une suite de cet OS, malheureusement, il n'y en aura pas. Je vous laisse le soin d'imaginer par vous-même leur quotidien post-coitum... je sais pas vous, mais moi, je l'imagine pas de tout repos ! *insérer émoji sourire en coin

Je profite de cette NDA pour vous informer que Nous aurons le temps de regretter a obtenu le premier prix de la catégorie OS du tournoi Is it love de l'été organisé par @GiuliaKerns  et dont le jury a attribué la note de 18,625/20 !! <3 un grand merci à vous !

PS: si vous avez apprécié ma plume, je vous invite à faire un tour sur mon profil wattpad. Vous y trouverez une fan fiction sur le personnage de Colin (Bring Me Back To Life) et une romance à suspense originale (Rapaces : L'Ascension de L'Aigle). 

S.

(06/08/2020)

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