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Partie unique

Ceci est un écrit que j'ai écrit d'un seul coup, sur un coup de tête. J'en reviens toujours pas que je l'ai réellement écrit, en fait xD C'pour fêter le nouvel en douceur, hein. xD Bref, bonne lecture.

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C'était le nouvel an. Les gens s'extasiaient, en riant et en hurlant comme des fous, et faisaient n'importe quoi. D'autres étaient simplement assis sur le canapé, attendant patiemment le compte à rebours pour s'enflammer. Ils avaient tous l'esprit des fêtes en eux, que ce soit en famille ou entre amis. Peut-être bien qu'il y en avait qui étaient seuls, comme moi. Ils passaient peut-être leur soirée comme à leur habitude, et réaliseraient seulement le lendemain que c'était le nouvel an.

Mais je n'étais pas comme eux. Non, moi, j'étais sur mon lit, assis en tailleur. À mes côtés il y avait un tas de photos, de livres, de souvenirs. Et à côté de moi, d'un seul coup d'oeil, je pouvais voir les feux d'artifices qui allaient bientôt démarrer. Non, comme tu l'avais voulu, je n'avais pas remplacé notre lit. Je dormais toujours sur ce lit bien trop grand pour moi. Et puis, je n'avais pas changé d'appartement non plus. Cette maison était bien trop grande pour moi, mais je n'avais pas voulu la changer. Comme ça, chaque jour, je me remémorai de toi. De tes rires qui résonnaient dans cet appartement, de tes pas qui retentissaient sur le plancher, de tes plaintes à propos de n'importe quoi, de toi, simplement.

Sincèrement, tu me manquais. Ta présence à mes côtés qui avait aujourd'hui disparue me faisait sentir terriblement seul. Mais je n'avais pas voulu t'oublier. Les autres me disaient tous qu'il fallait que je me change les idées pour t'oublier. Mais je ne voulais pas t'oublier. Non, pour moi, tu étais bien l'unique et le seul. Même si peu à peu, tu avais perdu ton sourire, moi je te souriais toujours. Pour me rassurer, tu me souriais toujours. Mais ce n'était pas un vrai. Ce n'était pas un vrai sourire. 

C'était pour ça que je ne me fiais plus à mes souvenirs lointains, mais à ces photos en face de moi. Depuis qu'on était devenus amis, on avait pris beaucoup de photos. Encore plus lorsqu'on s'était mis en couple. Je demandais à faire beaucoup de photos, et tu acceptais simplement, même si toi tu disais qu'il fallait mieux profiter de l'instant présent au lieu de prendre des photos. Tu n'avais pas tort. Mais je n'avais pas tort non plus. Sinon aujourd'hui, j'aurais été simplement incapable de me souvenir des détails de ton visage. Ce visage que je regardais chaque jour. Ce visage que j'avais embrassé tellement de fois. Ce visage qui s'illuminait lorsque je te promettais qu'on allait adopter un enfant. Ce visage qui gonflait ses joues lorsque je n'acceptais pas tes caprices. Ce visage qui, même à présent, me faisait chavirer.

Ah, je m'en souvenais de cette photo. Tu avais de la crème glacée partout sur ton visage, parce qu'on avait fait une petite bataille. Je t'avais pris en photo car je t'avais trouvé drôle. Après ça, tu t'étais jeté sur moi, et avais pris une photo de moi aussi. Puis tu avais mis l'appareil de côté, et avais commencé à m'embrasser. Et c'était devenu bien chaud, entre nous ! Je ne m'y étais pas du tout attendu, et ça m'avait fait plaisir.

Ce souvenir me fit sourire, et je tournai la page. Chaque soir du trente-un décembre, je me remémorai de toi avec plaisir. Pour clôturer l'année en beauté. Chaque année, je me remémorais de tous nos souvenirs. La fois où on était à la plage et que tu avais failli te faire piquer une méduse, la fois où nous étions assis sur un banc en hiver et qu'on avait partagé mon écharpe car tu l'avais oubliée chez toi, la fois où une séance de révisions s'était finie en jeux-vidéos... Tout ceci me faisait sourire. Quand je revoyais ton visage souriant, ça me faisait aussi sourire. Tu étais la raison de mes sourires. Tu étais la raison pour laquelle je restais en vie. Et tu l'étais toujours.

Je tournai encore la page. Oh, tu pleurais ! Pourquoi déjà ? Ah, oui, ça me revenait ! On regardait un film ensemble. Finalement, tu avais pleuré, disant que c'était bien trop triste pour la fille qui finissait par mourir. Alors je t'avais consolé, disant que ce n'était qu'une fiction et que ce n'était pas réel. Tu étais cependant toujours triste, en me répondant que les fictions étaient tirées de la réalité. J'avais alors ri, et t'avais rétorqué que même si les histoires étaient tirées de la réalité, ce n'était pas réel. Après beaucoup de temps, tu avais fini par être convaincu et avais fini par sourire à nouveau. Ça m'avait fait plaisir, alors je t'avais embrassé, et tu avais fait un sourire timide. Même après tant d'années passées ensemble, tu étais toujours aussi timide lorsque je t'embrassais. C'était mignon.

Oh, une peluche ! Ah oui, tu m'avais tellement énervé ce jour-là... On était allé à la fête foraine, et tu avais vu une machine à peluches. Alors tu m'avais demandé d'en attraper une pour toi. Je t'avais répondu que non, je ne le ferai pas, car ces machines te prenaient simplement ton argent. Tu avais fait ta tête de bébé pour que j'accepte, et j'avais fini par perdre beaucoup d'argent. Au final, même si j'avais fini par attraper cet ours que tu voulais tant, j'étais frustré d'avoir perdu autant d'argent. Tu m'avais consolé en me disant que cet ours représenterait notre amour, et un souvenir. Je ne t'avais pas répondu, étant réellement en colère. Tu avais fini par bouder, et par embrasser cette peluche au lieu de moi. Finalement, j'avais dit que c'en était assez et tu t'étais violemment jeté sur moi, étant apparemment en manque. Et même aujourd'hui, cette peluche renfermait ton odeur. Je prenais un malin plaisir à la serrer contre moi, comme si c'était toi qui était à sa place. Mais j'essayais de résister à la tentation, car cet ours allait finir par perdre ton odeur, sinon.

Ah, une photo des feux d'artifices ! Toi et moi les regardions toujours depuis cette fenêtre. On les observait en silence, main dans la main. Puis après, on se souhaitait bonne année et on s'embrassait. C'était notre rituel de fin d'année. Tu accordais beaucoup d'importance à ça, disant que ça avait toujours été une tradition dans ta famille. J'avais trouvé ça bizarre, mais finalement, je m'y étais fait.

Cet album photo était plein de bons souvenirs. Rien qu'en me souvenant de toi, je souriais. Mais je sentais un pincement au coeur quand je revoyais ta bouille innocente. Parce que oui, ça faisait longtemps que je n'avais pas pu revoir ta tête. Ça datait maintenant de quelques années, mais ça me rendait toujours aussi triste. Les premiers mois, je pleurais tous les jours. Maintenant, c'était mieux, mais j'avais toujours envie de pleurer en me remémorant de toi.

Oh... Tu ne souriais plus. Je t'avais pris en photo la tête dans les bras, dans un coin du canapé. Je ne souriais pas, non plus. Tu m'avais dit que tu ressentais parfois des douleurs à la tête et que tu avais du mal à respirer, alors je t'avais emmené d'urgence voir le docteur. Tu m'avais dit que ce n'était pas si grave, car ça faisait déjà quelques mois que ça t'arrivait mais qu'il ne s'était rien passé. J'avais tout de même tenu à t'y amener, et le verdict était tombé. Tu étais diagnostiqué d'une maladie incurable.

On était rentrés chez nous sans qu'aucune parole ne soit échangée. Ton regard se perdait simplement dans le vide pendant que moi, j'essayais de garder la tête haute. Me disant que tu survivrais. Que beaucoup de personnes avaient eu des maladies incurables, mais qu'elles avaient survécu. Alors j'avais tenté de te réconforter. J'avais tenté de te dire que ce n'était pas la fin du monde, que tu pouvais encore guérir. Qu'il y avait encore des chances.

Pendant des jours, tu étais resté dans les vapes. Ça m'inquiétait, mais je ne pouvais rien faire d'autre que t'apporter mon amour et mon optimisme. Puis, un jour, tu m'avais enfin répondu. Tu m'avais dit que tu déprimais pas parce que tu avais peur de la mort, mais que tu avais peur de me laisser seul... Ces mots m'avaient fait chaud au coeur, mais j'avais aussi peur d'être seul. J'avais peur d'être seul, et ce, jusqu'à l'éternité.

Peu après, tu avais été emmené à l'hôpital. Nous ne pouvions plus nous voir aussi souvent. Tu avais perdu ton sourire, et pourtant je te rendais visite chaque semaine, te soufflant des mots rassurants, te promettant que tu allais survivre, que notre couple allait survivre. Mais en réalité, je me disais plus ces mots à moi-même qu'à toi. Je voulais juste me rassurer en me disant que tu serais à mes côtés, et ce pour toujours.

Les mois passaient, et rien ne changeait. Ta maladie s'aggravait juste de jour en jour. Tu perdais toute ta beauté et ta joie de vivre. Te voir ainsi m'avait fait mal au coeur. Je ne voulais pas te voir déprimant. Alors parfois, je te faisais des grimaces, je te montrais des vidéos drôles, je te racontais des blagues. Mais ce que tu affichais sur ton visage n'était qu'un simple sourire qui s'évaporait la seconde d'après. Ça me faisait mal de te voir ainsi. Et ça me faisait encore plus mal de ne pas savoir quoi faire pour te remonter le moral. Parce qu'avant, j'y arrivais toujours. C'était toujours moi qui te remontait le moral lorsque tu allais mal. Et maintenant que je n'y arrivais plus... Je me maudissais.

Le temps passait. Tout s'aggravait. Absolument tout. Et pourtant, j'avais continué à être fort devant toi. À te rassurer, à te donner de la force... Tu n'allais pas mieux, tu pleurais même tous les jours. Mais tu m'avais avoué que c'était parce que ça te faisait mal de me voir comme ça. D'essayer de rester fort, d'essayer de tenir bon, d'essayer de rester à tes côtés. Tu m'avais même dit que je pouvais partir loin de toi, que je pouvais t'oublier. Mais je n'avais pas voulu. Non, moi, je voulais rester à tes côtés jusqu'à la fin. Alors tu m'avais simplement souri, et remercié en riant. Ça sonnait faux, encore une fois. Mais pour une fois que j'avais pu entendre ton rire, je m'étais aussi mis à sourire.

Ça s'aggravait de jour en jour. Maintenant, tu me répondais lorsque je te parlais. On se faisait de courtes conversations, et pourtant ça me suffisait. Même si nos moments de bonheur me manquait, cela me suffisait amplement. Le simple fait de pouvoir te parler m'apaisait. Je voyais bien que toi aussi, tu faisais de ton mieux, alors j'avais décidé de te soutenir. Même si ça allait être dur, même si ça me demanderait tous les efforts au monde. Je voulais simplement être là pour toi.

Le soir du trente-un, je me souvins, c'était la première fois qu'on regardait les feux d'artifices depuis ta chambre d'hôpital. Et pourtant, cela n'avait pas changé nos habitudes. On s'était souhaité une bonne année, et on s'était embrassés. Comme à notre habitude. J'avais ramené tous nos souvenirs, et on se les évoquait en riant. Ça nous apportait du bien à tous les deux, et on était heureux. Et pour l'année qui arrivait, j'avais formulé un voeu. Le voeu que tu puisses profiter de la vie, pour au moins un an.

Apparemment, la vie m'avait entendue. Elle t'avait fait vivre une autre année à mes côtés. Les médecins avaient dit que ta santé allait mieux, et j'étais heureux. J'étais certain que tu pourrais survivre. J'étais certain que l'on pourrait réaliser notre rêve de couple heureux. J'étais certain que l'on pouvait fonder une jolie famille. J'en étais certain.

Mais ça ne s'était pas passé ainsi. Le soir du trente-un, alors que j'étais heureux de te retrouver pour faire notre petit rituel de fin d'année à nouveau, je t'avais trouvé sur ton lit, sans vie. Tu ne respirais plus, et ton coeur ne battait plus. J'avais fini par lâcher tous nos souvenirs que j'avais apporté pour nous, et avais pleuré pour toi. Le son des feux d'artifices retentissaient dans mes oreilles, et ça me faisait encore plus mal. C'était douloureux. Ce genre de douleur, je ne l'avais jamais ressentie. Et pour rien au monde je voulais la revivre.

Maintenant, ça faisait longtemps que tu m'avais abandonné, sans dire un mot. Bien sûr, tu avais laissé des lettres. Enfin, deux. Elles dataient toutes les deux du trente-un, mais l'une datait d'une année plus tôt que la deuxième. La première me racontait à quel point tu tenais à moi, et à quel point tu voulais rester en vie pour moi. J'avais été touché par tes mots. Tu étais resté extrêmement fort, dans cette lettre. Et ça, pour moi. J'avais fini par en pleurer d'émotion.

Et la deuxième... C'était celle que tu avais écrite juste avant de mourir. Tu me disais que tu sentais la vie t'abandonner petit à petit. Tu sentais ton coeur battre de plus en plus lentement, et tes paupières devenaient lourdes. Malgré tout, tu m'avais laissé une lettre. Certes, elle n'était pas longue, mais elle m'avait tout aussi atteint que la première. Elle disait simplement une liste de tes rêves, et pourtant, ça m'avait fait pleurer comme un bébé.

La première, c'était que je sois heureux. J'étais reconnaissant envers toi d'avoir pensé à moi en premier, mais j'aurais préféré que tu marques que tu voulais rester en vie, ou bien que notre couple s'épanouisse. Mais c'était comme si tu savais que c'était terminé pour toi. Alors tu n'avais absolument rien écrit du genre.

La deuxième, c'était que je réussisse à vivre sans toi, et à t'oublier. J'étais certain qu'au fond de toi, tu ne voulais pas que je t'oublie. Je te connaissais, tu étais généralement quelqu'un de très égoïste. Tu aurais certainement voulu que je ne sorte avec personne jusqu'à ma mort. Mais bien sûr, tu t'étais sûrement dit que tu ne pouvais pas penser comme ça, et avais écrit le contraire de ce que tu pensais. Même que j'étais sûr que tu avais écrit ce que tu pensais avant, car il y avait des ratures.

La troisième, c'était que je finisse ma vie. Tu ne voulais pas que je me suicide pour te rejoindre, car tu te disais que je ne méritais pas de mourir. Tu ne méritais pas de mourir non plus, tu savais. Je me demandais même si tu te posais des questions à propos de ça. Moi, je t'aurais répondu que non, tu ne méritais pas la mort. Mais la vie avait été injuste avec nous. Terriblement injuste.

La quatrième, c'était que je ne change absolument rien de nos habitudes. Que j'aille toujours à cette plage chaque été, que je fête nos anniversaires respectifs en allant acheter nos gâteaux préférés, que je fête toujours le nouvel an... Je n'avais rien changé, en effet. Je n'avais même pas changé d'appartement ni de décoration. Car j'étais sûr que tu ne voulais pas que je t'oublie. Du coup, je n'avais rien changé de nos habitudes, non plus.

Le fait d'aller à la boulangerie le treize mars pour moi et le vingt-sept août pour toi, je le faisais toujours. Avant, on flânait beaucoup de temps devant les vitrines avant de se décider du gâteau à prendre. Maintenant que je savais quel gâteau tu aurais pris, c'était extrêmement rapide. Je n'allais pas faire semblant de flâner non plus, même si j'étais sûr que tu aurais voulu que je le fasse.

Le fait d'aller à la plage tous les étés, je le faisais. Je n'avais jamais aimé les plages, mais vu que tu adorais, j'y allais. Je restais le plus souvent sur la plage tandis que toi tu allais t'amuser dans l'eau, tel un gamin. Aujourd'hui, je n'avais plus personne à observer. Je ne voyais plus un grand gamin qui s'amusait à éclabousser de l'eau sur des personnes qu'il ne connaissait pas, ou bien à faire une collection de coquillages. Il n'y avait plus personne à qui je prêtais attention, et ça me rendait triste à chaque fois. Malgré tout, j'y allais tous les étés. Je me souvenais que toi, tu voulais toujours tout emmener dans la voiture, mais je t'avais dit que ce n'était pas possible. Une fois, on avait fini par casser ta planche de surf tellement que c'était serré. Tu étais triste, et j'avais essayé de te remonter le moral du mieux que je pouvais.

Le fait de fêter le nouvel an aussi ne me dérangeait pas plus que ça. Je me remémorais de toi seul, et embrassais l'ours au lieu de toi. Et je me souhaitais seul bonne année. C'était à ces moments-là que je me sentais solitaire aussi. Même si j'en avais pris l'habitude, ça faisait toujours aussi mal dans mon coeur. Normalement, j'aurais entendu tes rires et aurais pu t'embrasser, ce soir. Mais tu n'étais plus là.

Et la dernière, c'était que je poursuive nos rêves. Notre rêve, c'était d'adopter un enfant. Malheureusement, j'étais bien trop pauvre pour le faire, alors je le ferais lorsque j'aurais suffisamment d'argent. Et puis, notre deuxième rêve était de fonder une petite famille. Je me doutais que ce ne serait pas possible, pour celle-là. Et la dernière... C'était de s'aimer pour toujours... Mais... Ce n'était dorénavant plus possible... Pas vrai ?

Une boule se forma dans ma gorge pendant que mon coeur se serra. Ma vision devenait floue, et j'avais horriblement envie de pleurer. J'entendais nos voisins qui faisaient la fête en criant et en chantant comme des fous, et ça me faisait sentir encore plus seul. J'avais presque envie de pleurer. De crier au monde à quel point tu me manquais. Et à quel point je voudrais que tu sois à mes côtés.

Un bruit sourd retentit à ma droite. Je me tournai, et vis que les feux d'artifices avaient commencé. Toi, tu m'aurais crié que ça avait commencé, et que c'était magnifique. J'aurais vu ton visage s'extasier sur ces lumières et tes yeux s'illuminer, ce qui aurait fini par me faire sourire. On aurait entrelacé nos mains, et on aurait observé les feux d'artifices en silence.

Aujourd'hui, j'étais seul pour faire ça. J'avais simplement pris la main de l'ours et m'étais mis à observer ces feux d'artifices. Je me sentais seul. Terriblement seul. J'avais envie de ta présence à côté de moi. Même si tu ne dirais aucun mot, même si tu te contenterais d'admirer ces feux d'artifices, je te voulais à mes côtés. Finalement, moi aussi, j'étais égoïste.

C'était beau à voir. Comme chaque année, ils lançaient les mêmes. Et pourtant, toi, tu ne t'en lassais jamais. Je me demandais comment tu faisais, après tout. C'était bien compliqué, non ? Moi, j'étais le type de personne à me lasser rapidement alors que toi, tu aimais tout ce que tu faisais, inlassablement. Je t'aimais pour ça, justement. Je t'aimais pour ta persévérance, malgré tout.

Une larme roula sur ma joue. Ah, je pleurais encore... Je serrais l'ours contre moi, comme si cela allait me réconforter. Comme si toi, tu réapparaitrais si j'enlaçais l'ours. Si seulement ça pouvait être comme ça... Si seulement tu pouvais être à mes côtés, en ce moment...

Les feux d'artifices s'étaient terminés. Les voisins faisaient maintenant le compte à rebours, et je fermai mes yeux. Je m'imaginais à mes côtés, me regardant en souriant et en enlaçant nos doigts encore plus forts, comme pour me prévenir que c'était bientôt le nouvel an.

Et là, ce fut le nouvel an. Les voisins hurlèrent et commencèrent à rire. Normalement, tu te serais jeté sur moi pour m'embrasser, et m'aurais souhaité bonne année. J'aurais ri, et aurais continué à t'embrasser. On aurait bien profité de notre première nuit de l'année. Mais tu n'étais plus là. Tu n'étais plus à mes côtés.

Alors à la place, comme d'habitude, j'embrassai l'ours. Puis, prononçai d'une voix tremblotante ces mots qui auraient du être adressés à toi :

"- Bonne année, Lee Sungyeol."

Et tu m'aurais souri.

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Voilà... L'inspiration m'est venue d'un coup pour faire cet OS... Bien triste, haha... N'hésitez pas à voter et à commenter, et on se retrouve sur d'autres fics :D

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