Point de vue Adam Weller.

Je sent ma gorge se noué légèrement sous la pression qui monte à son comble. Je regarde autour de moi avec attention et je constate que Julces ne s'étais par relevée. Elle avait l'avant bras et les coudes plat contre terre avec la tête rivé vers le sol dans le silence. Je pense que chacun a sa manière de gérer son stress. Moi mes pensées essayent de me convaincre absolument que tout ira bien et qu'on s'en sortirait saint et sauf.

— Je veux sortir d'ici. Elle dit dans un chuchotement.

— Les secours arrivent.

— Putain j'ai mal à la poitrine...je respire pas... Faut que je sorte. Elle haleté en tenant sa poitrine d'une main.

Je l'observe se coucher sur le dos avec le visage en sueur. Toujours le même rythme d'apnée qui commence à me déstabilisé. Il faut absolument que l'un de nous garde son calme : Ça en devient impératif. Mais elle, elle fait carrément une crise de panique la. Putain !

— Faut que je sorte d'ici...Elle murmure entre deux halètements... IL FAUT QUE JE SORTE D'ICI.

Elle se met à hurler et se redresse d'un coup. Je ne bouge toujours pas de ma position en l'observant dans ses débordements émotionnels. Julces se met à tambouriner sur les parois de la cabine métallique en criant de toute ses forces ce que accentue le grincement du câble. On dandine légèrement mais cela n'a pas l'air de l'effrayer. 

— AU SECOURS !!!! À L'AIDE !!!! PUTAIN J'ÉTOUFFE !!!!

Un son aigu résonne suivi d'un craquement qui crée une deuxième secousse tout aussi violente que la première. C'est la que j'ai sû que je devais arrêté cette folle hystérique.

Je constate avec soulagement que la secousse avait encore réussi à lui faire retrouver le sol pour ce qui la calma légèrement. Mais toute fois une peur incommensurable se lisait sur son visage. Elle voulu se relevée une seconde fois pour recommencer mais je la stoppa net dans son élan en la tenant par les bras. J'avais peur, c'est vrai mais qu'elle ne me rende pas fou en effritant mon espoir matérialisé en ce câble de fer qui nous reste. Qui nous retient en vie.

— ARRÊTE TES BÊTISES IMMÉDIATEMENT. TU RISQUE DE NOUS FAIRE TUÉ ESPÈCE DE FOLLE.

Je crois bien que je perd les pédales à mon tour. Putain Weller respire. Garde le contrôle de toi. Inspire, expire ....

— Faut que je sorte Adam. Je veux sortir je t'en supplie. J'suis claustrophobe. J'SUIS CLAUSTROPHOBE PUTAIN !! Une larme quitte son œil droit pour glisser le long de sa joue et s'écraser sur ses lèvres.

Une larme qui appelle une autre, une autre qui appelle d'autres. Les larmes ruisselaient sur son visage se mélangeant à sa sueur dû à la chaleur et sa panique. Je ne la connais pas mais j'ai de la compatis pour elle. Elle fait face à sa plus grosse peur et elle se retrouve seule livré à elle même avec un vieux connard que je suis. C'est vraiment pas de chance pour la latina.

Elle baisse la tête et je la sent tremblée entre mes mains. Qu'est ce qui se passe encore ? 

— Faut que je sorte d'ici... Elle murmure.

Julces se dégage vivement de mon emprise mais je ne la laisse pas faire quoi que ce soit que l'attrape par taille et colle son dos contre mon torce  pleine de sueur. Je la tire avec moi pour qu'elle s'asseye à même le sol dans un coin de la pièce avec moi. Elle se débat de toute ses forces mais je la tiens fermement. Je détache alors sa queue de cheval pour caresser son cuire chevelure à ma merci. Julces dépose sa tête sur mon épaule essayant d'apprécier la sensation. Je dégage le t'as de boucles noirs qui couvrent son cou pour y perdre mes lèvres quelques secondes. Ne rompant pas cette proximitée, je laisse mon souffle caresser sa peau qui recouvre son corps d'une nappe de frissons.

— Shut! Shut! Respire lentement. On sortira d'ici.

Sur ces mots son corps grispé se relâche de toutes tentions et commence à suivre la respiration que lui inspire les caresses dans son cou. Je crois bien que j'ai réussi à la calmé du mieux que je pouvais. Mais pour combien de temps ? Quand est ce que les secours arriveront pour nous aides ? Combien de temps ce câble nous maintiendra en vie ?

Tellement de questions que je n'aimerais pas pensée à voix haute de peur d'empirer notre situation. Avec la crise que nous a faites folle, vaux mieux pas mettre de l'huile sur le feu. Qu'elle perde le contrôle si ça lui chante mais il fait absolument un catalyseur pour calmer l'autre : Et ce catalyseur c'est moi on dirait.