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Putain 2.0

Surprise ! Je suis incapable de vous laisser mariner jusqu'à vendredi prochain pour la suite 😉
J'espère que vous serez pas déçus.
Merci de lire cette histoire 💜
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18 Mars 2035.

Qu'est-ce qu'il nous fait là ? Ce n'était pas censé se passer comme ça. Nous devions juste nous entraîner, répéter notre chorégraphie et c'est tout. Rien n'est normal dans cette situation, de son torse musclé contre mon dos à son sexe coincé contre mes fesses. Ses mains sont de chaque côté de ma tête, prenant appui dessus pour ne pas m'écraser.

Il baisse le haut de son corps. Ses lèvres frôlent ma peau, tout comme son souffle. C'est délicat et sensuel. Les papillons dans mon ventre ne tiennent plus en place. Il embrasse délicatement le lobe de mon oreille avant d'y murmurer :

— Est-ce que toi aussi, tu en as envie ?

L'hésitation transparait dans sa voix. Blake m'a toujours paru être un garçon sûr de lui et à cet instant, il est aussi perdu que moi par ce qui nous arrive. Étrangement, cela me donne encore plus envie de lui. Ce n'est pas le bon endroit, le bon moment et sûrement pas le bon gars mais tout ça, je m'en contrefiche. Je hoche la tête qui est encore cachée entre mes mains.

— Dis-le, m'ordonne-t-il doucement. Je dois l'entendre. J'ai besoin de l'entendre. Je ne veux pas que tu te sentes obligé de quoique ce soit, tu as...

— Tu parles trop, le coupé-je, mi-amusé, mi-sérieux.

Son léger ricanement se répercute dans mon cou, me faisant comprendre que sa bouche s'est rapprochée de moi. Soudain, je suis pressé. Impatient. Demandeur...

— Prends-moi, exigé-je.

Ma dernière affirmation n'est peut-être pas aussi catégorique que je le voulais mais Blake semble s'en contenter et comprendre l'urgence du moment.

— A tes ordres.

Son bassin commence à onduler contre moi alors que ses lèvres se posent enfin dans ma nuque. Une de ses mains glisse sous mon t-shirt et s'accroche à mon flanc. Ses doigts sont doux et tendres mais avec cette pointe de fermeté qui le caractérise. C'est compliqué à expliquer cette sensation, c'est complexe comme l'est Blake. Mais c'est affreusement agréable.

Ses mouvements de balancier couplés à ses baisers sont un pur délice. Un autre gémissement passe mes lèvres mais cette fois, je n'en ai pas honte. Elle s'est envolée quand j'ai proféré ma demande. Nous avons dépassé le point de non-retour. Je ne réfléchis plus, il ne le faut surtout pas. Si je le faisais, je me demanderais sûrement où ça va nous mener et j'ai déjà la réponse : nulle part. J'aime Ady même si nous ne sommes plus ensemble et je n'ai aucune envie d'être en couple. Surtout avec Blake.

Il accentue ses gestes et m'embrasse avant que sa langue prenne le relai. Sa main remonte un peu plus, trouvant rapidement mon téton qu'il titille avec application. Il mordille la peau de mon épaule et mon bassin se relève, cherchant plus de contact. Mon partenaire se fige, en marmonnant :

— Putain !

De manière désordonnée, je me retourne, pour me retrouver enfin face à Blake. Si je n'étais pas déjà excité, son regard profond m'aurait incendié. Nous restons quelques instants dans cette position, à quelques centimètres l'un de l'autre comme si quelque chose nous retenait de poursuivre. Techniquement, je pense qu'il existe une liste plus longue que le bras pour nous empêcher de nous envoyer en l'air.

— Ça ne représente rien, déclaré-je tout bas. Ça ne veut pas dire qu'on formera un bon petit couple après, d'accord ?

Ses yeux inspectent chacun de mes traits. Longuement. Avec une passion que je ne lui avais vu que lorsqu'il dansait. Même si je ne ressens rien pour lui, je suis heureux de lire ça dans son regard. J'ose espérer qu'il peut voir dans le mien mon désir non feint.

— A tes ordres, répète-t-il, un sourire en coin.

Mon esprit s'embrouille et efface toutes mes interrogations à ces mots. Je peux me laisser aller. Je me redresse et pose mes lèvres sur les siennes. Nous nous embarquons dans un baiser incroyable. Pourtant, c'est loin d'être parfait. Nous avons du mal à nous accorder. Nous cherchons tous les deux à prendre le dessus sur l'autre. Je ne sais pas faire ça.

Dans ma vie, je n'ai eu qu'Ady. Avant lui, j'étais timide et surtout tellement mal dans ma peau à cause du harcèlement que je subissais que jamais je n'aurais eu le courage que ne serait-ce prendre la main d'un garçon. Puis dès que j'ai posé ses yeux sur Ady, j'ai su qu'il était l'homme de ma vie. Je n'ai jamais plus regardé personne.

Jusqu'à cet instant précis où Blake fait rencontrer nos érections. Il effectue quelques pressions délicieuses. Les émotions qui montent en moi sont ce dont j'ai besoin. Tout comme cette tendresse, ces baisers ou encore ce sexe. Ce n'est pas très conventionnel de prendre le plaisir où il se trouve sans qu'il n'y ait plus mais rien dans ma vie ne l'est. Alors un peu plus, un peu moins...

Nos bouches étouffent nos gémissements alors que mes doigts découvrent ce que j'avais soupçonné. Ses cheveux sont d'une douceur incroyable et me font révulser les yeux derrière mes paupières. Ses mains repartent à l'assaut de mon corps, s'occupant en premier lieu de remonter mon haut. Ses lèvres délaissent les miennes pour pouvoir dévorer mon torse qu'il vient de dégager. La main de Blake se faufile dans mon pantalon de danse pour aller s'emparer de mon sexe .

Mes ongles s'enfoncent dans ses épaules et je me mords avec force la lèvre. Je devrais moi aussi agir. Même si je n'ai eu qu'Ady dans mon lit, je ne suis pas non plus inexpérimenté. Je sais quoi faire dans ce genre de moment – bien que le faire dans une salle de danse, sur un matelas de gym avec un semi-inconnu est bien une première. Puis Blake n'est pas seul dans cette étreinte, je suis là avec plaisir. Cependant, je suis à la merci de son corps qui me surplombe et de sa langue autour de mes boutons de chair.

Mon partenaire se relève un peu, juste assez pour que nos yeux se croisent. J'avale difficilement ma salive. Il est magnifique avec ses cheveux que j'ai encore plus décoiffés, ses joues rouges et son regard de braise. Je n'arrive pas à comprendre comment un jeune homme comme lui puisse vouloir de moi.

— Pourquoi tu...

Il ne me laisse pas finir ma question, il débute de lents va-et-vient sur ma longueur. Ma tête bascule en arrière sous les frissons qui me parcourent.

— Oh putain ! crié-je.

Je ne retiens plus mes bruits obscènes. Même le fait que nous soyons à l'école ne m'aide pas à me contrôler. J'en suis incapable et tout ce que j'espère, c'est qu'aucun étudiant ne soit venu répéter à cet étage. Ou pire un prof. J'oublie Jones et les autres quand Blake prend la parole :

— J'en crève d'envie mais... Tu es sûr de toi ?

Avant de lui répondre, je ramène Blake contre moi pour pouvoir l'embrasser et ainsi lui montrer à quel point je suis sûr de moi. Je finis notre baiser en mordillant sa lèvre inférieure ce qui le fait gémir.

— Ça te suffit comme réponse ?

Son sourire en coin me fait craquer complètement. Il retire son haut avant qu'il ne se lève. Mes yeux s'écarquillent en le voyant s'éloigner, me laissant pantelant sur le matelas. Je prends appui sur mes coudes pour mieux l'observer. Il s'accroupit devant le banc et fouille dans son sac.

— Qu'est-ce que...

Il se redresse et me présente un carré en plastique noir. Jusque-là, il reste monochrome. Je souris malgré moi à cette pensée. Il revient et cette fois, je peux voir l'effet que je semble lui faire sous son short. Je ne vais pas mentir, ça me fait quelque chose, m'émoustille encore un peu plus. Il s'agenouille devant moi et sa pomme d'Adam monte et descend rapidement à plusieurs reprises. Il est mal à l'aise ou je rêve ?

— Tu en as toujours sur toi ? lui demandé-je d'un ton enjoué pour détendre l'atmosphère.

Il ricane. En me redressant, je remarque un dessin sur son flanc droit. Je m'en rapproche et reconnais les anneaux des Jeux Olympiques. Je ne pensais pas voir son tatouage aussi rapidement mais ça me plait. Je le caresse du bout des doigts avant d'imiter sa position. Je finis alors ce qu'il avait commencé en enlevant mon t-shirt que j'envoie valser. Il se mord la lèvre alors que ses yeux me dévorent. Il sait comment me faire sentir désiré.

— No-non... Je... C'est...

Son rire retentit à nouveau, il secoue la tête.

— C'est Violet qui les a mis hier dans mon sac.

— Oh !

Son hilarité est contagieuse. Se dire que sa grande sœur se mêle d'une manière ou d'une autre à la vie sexuelle de Blake est assez drôle. Bien loin de l'image qu'il donne.

— Et pourquoi elle a fait ça ?

— Si un jour, tu comprends ce qui se passe dans la tête de Lettie, tiens-moi au courant.

Je tends le cou pour l'embrasser et en profite pour dévoiler son sexe. Tout en m'appliquant pour lui rendre la monnaie de sa pièce, il s'accroche à mes cheveux qui ne passent pas dans mon bun. Il met fin à notre échange et amène sa main libre jusqu'à sa bouche. Alors que je lui administre des coups de poignet amples autour de sa virilité, il suce trois de ses doigts au même rythme, les yeux fermés.

— Putain, soufflé-je.

Avec la vision et l'avant-goût qu'il me donne, mon excitation atteint son paroxysme. N'y tenant plus, j'attrape son poignet que je glisse derrière moi, sous mon sous-vêtement. Dès qu'il me touche, ma main sur lui s'arrête et mon visage se cache naturellement dans le cou de Blake, la respiration coupée. Après plusieurs mois d'abstinence, ses premiers mouvements sont douloureux.

Cependant, le beau brun fait preuve de patience et de douceur. Il me rassure en me serrant dans ses bras, en m'embrassant la tempe et le front. Il me cajole longuement jusqu'à ce que je lui en demande plus, que je le supplie. Il s'exécute et comme pour la danse, il se donne à mille pourcents.

Les sensations sont uniques. Incroyables. Si j'étais gnian-gnian, je dirais même qu'il réussit à me faire voir des étoiles dont je ne soupçonnais pas l'existence. Avant aujourd'hui, je savais que coucher avec quelqu'un d'autre qu'Ady serait différent. Je ne suis pas idiot à ce point mais je n'aurais jamais pensé que ça puisse être si fort, si intense sans être amoureux.

Pourtant, je dois bien me rendre à l'évidence. Entre nous, c'est bon. Son corps au-dessus du mien ondule à un rythme effréné depuis bien trop longtemps maintenant pour que cela soit considéré comme humain. La puissance de l'orgasme qu'il est sur le point de me donner en est la preuve. Nous venons finalement dans une synchronisation parfaite que nous pourrions envier pour notre chorégraphie.

— Putain, murmurons-nous en chœur.

Je tente de retrouver mon souffle. Ses coudes sont posés de chaque côté de ma tête pour permettre à ses mains de caresser mes cheveux. À intervalles irréguliers il dépose à nouveau des baisers sur mon front qui, étonnement, me calment.

Il se retire et va se poster devant la poubelle de la pièce. Je ne peux empêcher mon regard de se délecter de la vue de ses fesses nues. Avec un pantalon, c'est une merveille mais sans... c'est une oeuvre d'art. Je me mords la lèvre. Une fois libéré de son préservatif, il se tourne vers moi, souriant, se moquant de moi qui n'ait toujours pas bougé.

— Va falloir te relever. On a toujours pas fini de répéter, me déclare-t-il.

J'aurais pu le prendre mal mais au contraire, je lui suis reconnaissant. Il fait exactement ce que je lui ai demandé. Ça ne représente rien. Ce n'est rien de plus qu'un plaisir sans conséquence. Un rictus apparaît sur mon visage avant de lui répondre :

— Je pense que je vais avoir quelques petites difficultés.

Il revient vers moi, en récupérant au passage son short qui avait échoué au milieu de la pièce. Il l'enfile et me tend la main pour m'aider à me relever. Quand nous sommes face à face, il me taquine :

— Alors comme ça on assume pas ?

Je plisse un peu les yeux et lui assène :

— J'aimerais beaucoup t'y voir, toi !

Il se penche et chuchote au creux de mon oreille :

— Quand tu veux...

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