Partie 15
Après ça, c'est comme si Louis ne pouvait pas s'en empêcher. Il parle à Harry presque tous les jours, des messages insignifiants et aléatoires quand il a du temps libre ou une pensée aléatoire qu'il veut partager. Emily rentre à la maison avec un prospectus à propos d'une collecte de fonds pour une sortie scolaire au zoo qu'Harry veut faire à la fin de l'année, et Louis se retrouve à offrir sa maison pour préparer la vente de gâteau, malgré le fait qu'il n'ait jamais cuisiné un cupcake dans sa vie.
Quelques parents offrent de préparer des tartes ou des gâteaux chez eux, mais Harry insiste pour aider Louis à cuisiner le plus gros. Louis fait un tour au supermarché pendant qu'Emily est à l'école et achète des grosses quantités de toute la liste qu'Harry lui a envoyé, avec des colorants alimentaires et vermicelles pour qu'Emily puisse les aider à décorer, mais Eleanor appelle pendant que Louis trie tout en rangée sur le comptoir de la cuisine le mercredi avant la date fixée pour qu'ils cuisinent.
"Hey, El," la salue Louis en faisant glisser un sac de sucre brun sur le granite.
"-Salut Louis, j'ai besoin d'un service. Ma patronne veut que j'aille à New York avec elle le week-end prochain, donc est-ce que je peux prendre Emily ce week-end plutôt?"
Louis se fige, serrant un sac de sucre glace dans sa main.
"-Oh. Hum, je suppose? On devait cuisiner pour la collecte de fond..."
"-S'il-te-plaît, Lou," supplie Eleanor. "Je ne l'ai pas vue depuis des semaines."
"-D'accord," marmonne Louis. "Ok, je vais lui dire ce soir. Peut-être que je pourrais rapporter tous ces vermicelles alors."
"-Merci Louis, j'apprécie vraiment. Je la récupèrerais à l'école, est-ce que tu y laisseras son sac?"
"-Bien sûr. Hé, peut-être que tu pourrais cuisiner quelque chose avec elle, pour qu'elle ne soit pas trop contrariée de rater ça ici."
"-Pas de problème. Merci encore, Lou. Je te vois Dimanche, j't'aime."
Louis fronce les sourcils en regardant son téléphone une fois qu'elle raccroche. Ce n'est pas comme ça que ça devait se passer, pense-t-il. Maintenant ça sera juste lui et Harry, et. "Oh, mon dieu," il grommelle, et il s'avachit sur le comptoir et enfonce sa tête dans ses bras. "Parfait."
Au moment où Harry débarque vendredi, Louis est une épave. Il a l'air ridicule, habillé d'un jean qui moule ses fesses et d'un simple pull trop grand juste pour préparer quelques cupcakes, mais Harry ne dit rien quand Louis ouvre la porte. Il jette juste un coup d'œil élogieux à Louis, puis montre un Tupperware rempli de ce qui ressemble à des pâtes, un sac en toile pendant à son coude.
"Ah," dit Louis d'un ton embarrassé en se décalant pour laisser rentrer Harry. "Bienvenu?"
Harry lui fait un grand sourire en passant le seuil. Louis peut sentir la sauce des pâtes quand Harry s'arrête pour enlever ses chaussures, mais en-dessous de ça, Harry sent la pomme et la cannelle, et Louis a juste envie de se glisser contre lui et son pull qui donne envie de le câliner.
"-J'ai amené le dîner," explique Harry en soulevant le récipient de pâte encore, et Louis secoue la tête, amusé.
"-Tu n'avais pas à faire ça, tu sais. J'aurais commandé quelque chose."
Harry hausse les épaules et suit Louis qui se dirige vers la cuisine.
"-Je le voulais. Je les ai faites juste avant de venir, donc c'est toujours chaud, mais peut-être que tu veux..." Louis relève le regard quand Harry s'arrête, et triture sa lèvre inférieure devant l'expression sur le visage d'Harry. Il balaye la cuisine du regard, les yeux écarquillés sous le choc alors qu'il regarde tous les trucs que Louis a empilés sur les comptoirs. Sa voix est faible quand il demande, "Est-ce que tu as acheté tout le magasin?"
"-J'ai acheté trop de trucs?"
"-Ca dépend," songe Harry. "Est-ce que tu as prévu de faire des cupcakes pour toute la ville?"
"-Arg. Je ne voulais pas ne pas en avoir assez et qu'on ait à s'inquiéter pour en racheter, donc j'ai juste-"
"-Ca va, Louis," dit Harry en rigolant. "On ramènera ce qu'on ne va pas utiliser. Allez, on va faire de la place pour pouvoir préparer de la pâte et commencer avant de manger."
Ils déplacent la plupart des ingrédients dans le salon pour pouvoir utiliser les plans de travails, puis Louis sort tous ses saladiers et ses doseurs et imite Harry quand ils font la pâte pour les cupcakes au chocolat. Une fois qu'ils ont enfourné les cupcakes, Harry agite sa main vers la table.
"On mange? J'ai amené du vin, puisqu'Emily n'est pas là." Le ventre de Louis se contracte sous les nerfs alors qu'Harry se baisse pour sortir des bouteilles du sac en toile. Du vin. Putain. "J'espère que tu aimes le rouge."
"-Ouais," croasse Louis, puis il s'éclaircit la gorge et réessaye. "Ouais, j'aime le vin rouge."
Il se tourne pour attraper des assiettes et des verres à vin des placards, troublé alors qu'il bataille pour les sortir et essaye désespérément de ne pas les laisser tomber. Des pâtes faites maison et du vin rouge. Deux bouteilles de vin rouge, se corrige Louis. Il peut sentir les nerfs s'agiter dans son ventre alors qu'il sort l'argenterie du tiroir, puis se tourne vers la table.
Harry est déjà installé, ses mains posées sur la boîte de pâtes alors qu'il regarde Louis silencieusement. Le stress de Louis s'intensifie pendant qu'il s'assoit en face d'Harry à la table de la cuisine, une petite chose solide que sa mère a acheté à un marché aux puces et peint d'un joyeux turquoise lumineux. La cuisine commence déjà à sentir comme un extrait de vanille et du cacao en poudre, et malgré cadre détendu, c'est étonnement intime.
La table est assez petite pour que leurs pieds se touchent sans arrêt quand ils les déplacent, et même si le ventre de Louis est noué, c'est facile, la façon dont ils bougent ensemble et autour l'un de l'autre. Harry passe les pâtes à Louis pour qu'il les serve dans les assiettes pendant qu'il débouche une des bouteilles de vin, puis ils troquent une assiette de nourriture contre un verre de vin.
La conversation est facile. Louis raconte à Harry cette fois désastreuse où il avait essayé de faire des cookies avec Emily et parle de son prochain article sur la Coupe du Monde, et Harry parle de sa semaine, les choses absurdes que les enfants ont dites ou faites et la chorégraphie de yoga qu'il a fait pour eux mardi à propos d'un séjour à la plage. Ils doivent faire des pauses pour sortir les cupcakes du four et mettre une fournée de cupcakes au red velvet, et ils échangent avec ceux aux copeaux de chocolat au milieu du dîner, mais au moment où ils ont mangé la majorité des pâtes et liquidé une des bouteilles de vin, les surfaces de travail sont rayées par des gâteaux en train de refroidir et la maison sent le paradis.
"Je ne pense pas qu'il reste de la place pour mettre des trucs à refroidir," dit Harry en regardant à travers la pièce. "On devrait peut-être faire une pause."
Louis enlève un peu de farine de ses cheveux et dit, "Ça me va. On peut aller se détendre dans le salon, je vais allumer la télé."
Il est déjà installé dans un coin du canapé quand Harry entre, un verre rempli de vin dans chaque main et une bouteille coincée au creux de son coude. Il passe un verre à Louis et pose le sien et la bouteille sur la table, puis se laisse tomber au centre du canapé en soupirant. Le stress de Louis est redescendu au fil de la nuit, mais maintenant qu'Harry est assis si près, malgré le fait que la moitié du canapé soit libre, il sent ses nerfs revenir, palpitant dans son ventre et en bas de sa gorge. Il prend une longue gorgée de vin pour essayer de se calmer, puis repli ses jambes sous lui et allume la télévision.
Il a un match, Italie-Brésil, un amical qui mène à la Coupe du Monde, mais Harry arrache la télécommande des mains de Louis et baisse le volume jusqu'à un doux murmure, puis pivote pour lui faire face, assez proche pour que leurs genoux soient collés. Il pose sa tête sur sa main et prend une gorgée de vin, puis dit, "Tu sais, les enfants m'ont demandé si tu pouvais revenir et rejouer au football."
Louis rigole en échappant un petit grognement, fixe ses mains en faisant rouler avec attention son verre entre ses paumes. Harry répand de la chaleur dans le petit espace entre eux, ses genoux osseux pressés fermement contre les mollets de Louis quand il modifie un peu sa position.
"Quoi?" demande Harry, donnant un petit coup de pied dans la cuisse de Louis. "Ils se sont amusés, à qui ça importe s'ils jouent mal? Ils ont cinq ans."
"-Non, je sais," dit rapidement Louis, en relevant rapidement la tête pour regarder Harry. Harry le regarde à travers ses cils, les lèvres sanguinolentes à cause du vin et ses cheveux un désastre de boucles, un peu de farine entre ses mèches. Il est beau. Louis prend une respiration prudente, puis continue. "Je me suis aussi amusé. Je n'ai juste pas l'habitude de voir des gens jouer... si mal."
"-Ils ont adoré ça," insiste Harry. "Hé, on va jouer. Est-ce que tu as du papier?"
Louis fixe Harry pendant un moment, complétement désorienté.
"-Quoi?"
"-Du papier," répète Harry. "On va jouer au foot avec les doigts, aller. Je suis peut-être nul au foot normal, mais j'ai un excellent control de mes doigts."
Il les agite pour prouver son point, et Louis n'ira pas par-là, il refuse de penser à ça pour autre chose que le foot avec les doigts, peu importe à quel point les yeux d'Harry brillent, peu importe à quel point son sourire narquois est grand. Louis pose son verre sur la table du salon, puis se soulève du canapé et marche lentement vers sa chambre pour attraper quelques papiers sur le bureau. Il laisse Harry le plier quand il retourne au salon, regarde ses doigts bouger avec dextérité alors qu'ils plient et bordent, jusqu'à ce qu'il obtienne un petit triangle soigné.
"Ok, on y va." Harry montre le sol du menton, puis se laisse tomber à genou du canapé pour pouvoir ramper vers l'espace libre derrière. Il s'affale sur son ventre, puis regarde Louis. Louis est juste en quelque sorte figé, fixant Harry allongé là, étendu sur le tapis avec ses pieds bougeant dans en l'air et son t-shirt remontant au creux de ses reins. Le ton d'Harry est amusé quand il dit, "Ça va, Lou?"
Louis secoue la tête, puis traine ses pieds de l'autre côté du tapis pour pouvoir s'étendre à l'opposé d'Harry, quelques centimètres vides entre eux. Harry met le ballon de foot en papier entre ses doigts pendant qu'il attend et réfléchit à la distance, et Louis lève un sourcil et dit, "Alors? Tu réfléchis, ou quoi?"
Harry acquiesce vivement, et une fois que Louis a calé ses mains et formé les poteaux de buts avec ses doigts, puis baisse la tête et vise avec attention. Ses doigts sont longs et élégants alors qu'il positionne la balle très précisément, puis lui donne une forte pichenette. Elle navigue parfaitement jusqu'aux doigts de Louis, et il lève les sourcils, impressionné.
"-Bien joué," murmure-t-il en dégageant la petite balle de sous lui et en visant. Ils font des allers-retours, continuant de marquer. Ils font tous les deux des pauses pour boire leurs vins, et leurs niveaux empirent au fur et à mesure, leur coordination s'effondrant. En devenant de plus en plus pompette, Louis devient incroyablement distrait par les faces qu'Harry fait quand il se concentre.
Harry fait de son mieux, les sourcils froncés, les lèvres pressées en une ferme ligne rouge, louchant alors que ses yeux se concentrent sur le papier en face de son visage. Il est si stupidement adorable que Louis oublie en quelque sorte qu'ils sont au milieu d'un jeu et laisse ses doigts tomber sur le tapis quand Harry tape le papier vers lui.
"-Non," halète Harry, et il se met à genou, pointant Louis du doigt d'une manière accusatrice. "T'as triché! T'as bougé tes doigts!"
"-Quoi?" Louis se sent drogué, abasourdi en regardant Harry. Le vin se déplace lentement dans ses veines, et même s'il a juste la tête qui tourne un peu, il se sent ivre d'Harry, ivre de l'intensité de la concentration d'Harry et de l'attention qu'il porte à tout ce que Louis fait. Harry traine des pieds sur le tapis pour réduire l'espace entre eux, et ferme sa main sur les doigts de Louis.
"-Tu as fermé ta main avant que la balle ne passe," dit-il en fronçant les sourcils, et Louis ne peut pas empêcher son gloussement. "Pourquoi tu rigoles?"
Les mains d'Harry sont chaudes sur celles de Louis, les extrémités de ses doigts calleuses, rugueuses contre la peau douce du haut des mains de Louis. C'est juste que tout est un peu ridicule, vraiment, comment Harry s'énerve pour du foot avec les doigts. Et il est si adorable, avec la farine dans ses cheveux et une tâche de cacao en poudre sur son pull, les lèvres brillantes de rouge à cause du vin, et Louis est ridiculement tombé pour ce mec.
"-Je ne rigole pas," dit-il dans un autre gloussement, et il roule sur son dos pour pouvoir poser sa tête sur le tapis et fermer ses yeux. Il ne peut pas regarder Harry dans les yeux sans vouloir rigoler ou juste se relever et l'embrasser, donc fermer ses yeux semble être le mouvement logique. La seule chose est qu'avec ses yeux fermés, il a seulement ses oreilles pour savoir ce qu'Harry, et il n'a aucune idée de pourquoi Harry semble se déplacer sur la tapis jusqu'à ce qu'il soit aux pieds de Louis.
Il sent le pouce d'Harry juste sous sa cheville, et ses yeux papillonnent avec réticence quand Harry murmure, "Lou."
Il soulève sa tête du tapis pour voir ce qu'Harry fait. Harry est juste à genoux dans l'espace étroit entre les pieds de Louis, la main enroulée doucement autour de ses chevilles, et Louis a soudainement du mal à respirer. C'est... Le mouvement semble strict, dangereux, comme si le prochain mouvement de Louis allait déterminer s'ils avancent ou maintiennent leurs statu quo, et à ce point de la soirée, il n'est honnêtement pas sûr du mouvement qu'il préfère.
Les yeux d'Harry sont sombres, presque noirs sous la lumière fluorescente, et ses lèvres sont obscènes, séparées juste comme s'il attendait que Louis dise quelque chose, fasse quelque chose. N'importe quoi. La langue d'Harry sort pour humidifier ses lèvres, et le désir se love désespérément dans le ventre de Louis, et avant qu'il ne réalise ce qui se passe dans son esprit, il écarte ses jambes pour faire de la place à Harry. Il peut entendre inspiration tranchante d'Harry, il est sur le point d'annuler tout ça quand Harry lâche ses chevilles et tombe sur ses mains, et use son nouvel équilibre pour ramper sur le corps de Louis.
L'air est devenu épais autour d'eux, et Louis à l'impression que tout est au ralenti alors qu'Harry s'approche, puis s'arrête une fois qu'il est pile au-dessus de Louis, ses genoux s'ajustant autour des hanches de Louis et ses pouces caressant les bords de la mâchoire de Louis. Ils se fixent pendant un long moment, et puis Louis ne peut plus le supporter, il a juste besoin de toucher. Il a besoin -
Il pousse sur un coude et lève son autre main derrière du cou d'Harry, puis tire. Harry le percute avec un 'ouf', ses coudes abandonnant sous la force sur tir de Louis, et ils s'embrassent, finalement ils s'embrassent, et c'est. Ecrasant. Mieux que ce qu'il avait imaginé, et il s'est diverti avec quelques fantaisies embarrassantes sur la bouche d'Harry. Il a un goût de pâte à cookie et de vin, et sent même meilleur, et ses cheveux sont doux dans la main de Louis, ses boucles s'enroulant autour de ses doigts comme des cordes en soie.
Le baiser est bâclé et hâtif, mais Louis s'en fout, ne s'arrête même pas, ne veut jamais s'arrêter, donc quand Harry bouge pour se détacher, il soulève son autre bras et enroule les deux autour du coup d'Harry et le tire vers le bas, jusqu'à ce qu'Harry soit forcé à s'installer sur lui. Et ça, pense Louis, c'est ce qu'il a attendu pendant des mois. Harry est chaud et solide au-dessus de lui, et sa bouche est douce, ses lèvres sont luxueuses et ses dents tranchantes quand elles s'enfoncent brièvement dans sa lèvre inférieure, et Louis pense vaguement qu'il pourrait probablement embrasser Harry pour toujours.
Il perd le fil du temps pendant qu'ils s'embrassent, les jambes emmêlées sur le tapis et les mains de Louis enfoncées dans les cheveux d'Harry, mais quand enfin ils se séparent, sa bouche semble gonflée, ses lèvres presque insensibles, et le bonheur bouillonne dans sa poitrine jusqu'à ce qu'il se sente léger, comme s'il pouvait juste flotter.
"Oh mon dieu," glousse Louis, et il sent les lèvres d'Harry s'arrondir en un sourire là où elles sont pressées contre le côté de son cou. "On vient de se rouler un patin sur le sol de mon salon."
Harry fredonne contre sa peau, puis murmure, "Et j'adorerais continuer de te rouler des pelles, mais on devrait sûrement retourner faire plus de cupcakes."
Louis soupire quand Harry se remet sur pied, mais il laisse Harry l'aider à se relever, glousse encore quand leurs pieds s'emmêlent et il trébuche et tombe contre le torse d'Harry. "Oops," murmure-t-il quand les bras d'Harry viennent entourer sa taille pour le stabiliser. "Je suis tombé."
"-Bien sûr que t'es tombé," dit Harry en rigolant, et il donne une petite tape sur les fesses et recule. "Aller, on va finir les cupcakes pour que je puisse t'embrasser encore."
Cuisiner était amusant avant le baiser, mais ça l'est encore plus après. Louis n'arrête pas de surprendre Harry en train de lui jeter des coups d'œil, les lèvres toujours rouges et les lèvres rosées, les cheveux encore plus décoiffés qu'avant, et il ne peut pas vraiment s'en empêcher quand il se penche et colle sa bouche à celle d'Harry la quatrième fois qu'il le surprend. Harry fredonne dans le baiser et laisse tomber sa cuillère en bois dans un fracas pour pouvoir se tourner vers Louis et l'épingler contre le plan de travail.
Louis oublie qu'il était en train de mélanger la pâte à cookie avec la main et la glisse contre le dos d'Harry, étalant la farine et le beurre fondu sur le tissu, et il éclate de rire quand il sent le nez d'Harry se plisser, se recule et chuchote; "Oh, je suis." Il glousse. "Je suis désolé?"
Harry laisse sortir un petit grognement, mais il dépose un bisou sur le bout du nez de Louis, puis se recule pour remettre le batteur en marche. Il fait des cupcakes arc-en-ciel, a six bols différents sorti pour pouvoir les séparer et colorer chacun d'une couleur différente. Louis lave ses mains et retourne aux cookies, arrive à mettre deux plateaux dans le four avant qu'Harry ait fini de colorer toute la pâte.
Il pose son menton sur l'épaule d'Harry, se fichant d'avoir de la farine et du beurre sur son propre pull, et glisse ses mains autour de la taille d'Harry, les posant à plat sur son ventre. Harry penche la tête sur le côté pour frotter leurs joues ensembles, puis dit, "Est-ce que tu veux commencer le glaçage des autres cupcakes?"
"-Bien sûr," murmure Louis, il tourne la tête vers le côté du cou d'Harry et enfonce ses dents dans la peau. Il sent Harry frissonner, sent ses abdos se contracter sous ses mains, et se recule avec un rictus satisfait. Il y a trois poches énormes de glaçage dans le frigo qu'Harry a battu plus tôt, donc Louis en attrape une et va vers une fournée de cupcakes froid. "Il faut juste... tourbillonner?"
Harry se dirige vers lui pour lui montrer sur un des cupcakes, et Louis acquiesce, reprend la poche et essaye. Ce n'est pas aussi beau que celui d'Harry, mais c'est passable, pense-t-il. Il arrive à glacer la moitié des cupcakes avant qu'Harry n'ait sorti les cookies et ait mis les cupcakes arc-en-ciel dans le four, puis il attrape une autre poche de glaçage et aide Louis à finir.
Une fois qu'ils ont sorti les derniers cupcakes du four et les ont mis à refroidir, Louis se laisse tomber sur une des chaises de la cuisine et regarde Harry mettre ses mains sur ses hanches et regarder la pièce.
"Bien," annonce-t-il, "Je pense qu'on a bien géré."
Harry renifle en regardant à travers la pièce, puis se fige et se tourne pour regarder Louis. "Tu penses pas qu'on devrait faire une option végétalienne?"
Louis plisse les yeux et grogne, "Harry Styles, je te jure."
"-Ok," rigole Harry, les mains levées pour l'apaiser. "Oublie ça."
Ils ont quatre sortes différentes de cupcakes et trois sortes de cookies couvrant toutes les surfaces de la petite cuisine de Louis, et l'évier est rempli de bols et de cuillères et de doseurs auxquels Louis n'a pas envie d'avoir affaire. Il sait qu'il va cependant devoir le faire éventuellement, donc il pousse la chaise et y va pour rincer quelques trucs, puis les empile dans le lave-vaisselle.
"C'est pratique, les lave-vaisselles," fait bêtement remarquer Harry, et Louis renâcle, lève un sourcil vers Harry derrière son épaule.
"-Vraiment, Haz?" Harry se contente de hausser les épaules et sourit sereinement à Louis, et Louis soupire. Il retourne son attention vers la machine pour sélectionner les réglages, puis la ferme et se tourne, regarde Harry de haut en bas. "Tu es un chantier, Harry Styles."
"-Eh bien, tu n'es pas vraiment mieux, Louis Tomlinson." Il pointe l'avant du pull de Louis, mais Louis se contente d'hausser les épaules.
"-Passe-moi le, je vais faire une lessive," dit Louis en tendant la main ers Harry, et Harry la fixe sans cligner des yeux pendant un moment, puis relève le regard vers Louis.
"-Quoi? Tu veux que j'enlève mon pull."
"-Tu préfères que je le lave pendant que tu le portes encore? Tu risques d'être un peu trop grand pour la machine, tu sais?"
Harry lève les yeux au ciel, mais le coin de sa bouche se soulève et il ferme ses mains autour de l'ourlet de son pull et il le passe par-dessus sa tête. Il lève un sourcil en le tendant à Louis, et dit, "Qu'est-ce que je suis supposé porter?"
Louis hausse les épaules en espérant que c'est une bonne imitation d'un geste banal. Il savait qu'Harry était bien formé, bien sûr qu'il savait, mais il ne savait juste pas à quel point. Ses abdos, bon dieu. Louis déglutit autour de la boule de désir qui s'est nichée dans sa gorge et soulève son regard dans celui d'Harry, puis arrondi sa bouche en un sourire suggestif.
"-Je suppose que tu vas devoir attendre que ça soit prêt."
Harry fredonne son acquiescement et avance d'un pas raide vers Louis, une expression de prédateur alors qu'il demande, "Et, qu'est-ce qu'attendre implique, exactement?"
Louis sourit largement et essaye de s'échapper avant qu'Harry ne l'attrape, mais il n'est pas assez rapide, et Harry l'attire près de lui pour pouvoir se pencher sur lui et attacher leurs lèvres. Il ne l'embrasse pas, cependant, pas encore, et le souffle de Louis se coince dans sa gorge. Leurs yeux sont ouverts, et ceux d'Harry sont verts foncés et brouillés, la forme de sa main étendue au travers du dos de Louis brulant sa peau comme une marque.
"-Peut-être qu'on devrait aussi enlever ton pull, hm?" Les lèvres d'Harry traînent contre Louis alors qu'il parle, et les paupières de Louis papillonnent quand l'extrémité des doigts d'Harry sont en dessous de la ceinture de son jean. Avant qu'il ne sache ce qu'il se passe, Harry le recule d'un pas et passe son pull par-dessus sa tête, le bout de ses doigts traînant sur la peau de Louis en même temps.
Louis frissonne. Il fait frais dans la maison, mais le regard d'Harry semble être feu quand ses yeux vagabondent sur le corps de Louis, et Louis doit se battre contre la soudaine envie de croiser ses bras sur son ventre. Il est cependant sorti de son malaise quand Harry laisse tomber son pull sur le sol, puis tombe à genoux et rampe pour entourer l'arrière des jambes de Louis de ses mains.
Si Louis avait des difficultés à respirer avant, maintenant il ne peut plus respirer du tout. Harry a l'air d'un péché, un ange tombé alors qu'il fixe avidement Louis et laisse ses mains courir sur les jambes de Louis. Louis doit se stabiliser avec ses mains sur les épaules d'Harry quand ce dernier resserre sa prise sur l'arrière des cuisses de Louis, et il échappe un gémissement embarrassant quand Harry se penche et pousse son nez contre la bosse déjà désespérément inflexible qu'est la bite de Louis dans son jean. Louis n'est pas prêt pour ça. Il pense à ce que ça serait d'avoir la bouche d'Harry sur lui depuis la nuit dans le bar en Octobre, et maintenant que le moment est enfin arrivé, il pense pouvoir s'évanouir. Il enfonce ses ongles dans la peau des épaules d'Harry quand il ouvre sa bouche et appuie sa langue contre le tissu recouvrant l'érection de Louis, répandant de l'humidité à travers le denim et rendant presque Louis hystérique suite à la chaleur et la pression et le fait que ça soit Harry.
Il sanglote presque de soulagement quand Harry lâche ses jambes pour pouvoir déboutonner son jean et descendre la fermeture éclair, trébuche un peu quand Harry tire brusquement ses jeans et sous-vêtements, les groupant à ses chevilles. Il se sent incroyablement exposé, debout, là, nu avec Harry à genoux devant lui, mais le peu d'embarras qu'il a pu sentir disparaît quand il a un aperçu du visage d'Harry. Il est -
Harry est absolument détruit, ses yeux sombres et affamés, les pupilles tellement dilatées qu'on ne voit presque plus de vert. Sa respiration est déjà dure et il lèche ses lèvres d'anticipation, et le désir se presse tellement dans le ventre de Louis qu'il geint et presse les épaules d'Harry pour essayer de l'encourager. Harry hoche la tête, jette un rapide coup d'œil à Louis, puis, sans avertissement, enroule une main autour de la base de la queue de Louis et referme ses lèvres autour de la tête.
Si Harry ne faisait pas de son mieux pour aspirer le cerveau de Louis à travers sa bite, Louis aurait probablement pu avoir l'énergie pour trouver le fait que le professeur de sa fille est un expert en fellation plutôt troublant. En l'état actuel des choses, cependant, il arrive à peine à rester debout pendant qu'Harry l'enfonce dans sa bouche, la chaleur serrée et humide et le tourbillonnement de sa langue sur le bout quand il se retire. Harry continue de le regarder à travers ses cils, les lèvres écartées autour de lui, et ça va se terminer de manière rapide embarrassante.
"Harry," halète Louis, les doigts tâtonnant à la recherche de la peau d'Harry alors qu'il s'enfonce, et il suffit que le bout de sa queue cogne le fond de la gorge d'Harry pour que son orgasme le percute, son corps entier tremblant alors qu'Harry déglutit autour de lui.
"Oh mon dieu," s'exclame Louis alors qu'Harry se retire, essuyant sa bouche avec l'arrière de sa main. "Oh mon dieu, c'était."
Louis se coupe, pas sûr de ce qu'il essaye de dire. Il regarde Harry se relever, ses longues jambes gênantes et maladroites alors qu'il se déplie, et Louis n'attend même pas qu'il soit stable sur ses pieds avant de glisser un doigt dans le jean d'Harry et de l'attirer.
Ils s'embrassent avidement, emballés l'un contre l'autre au milieu de la cuisine, jusqu'à ce que Louis se recule d'un millimètre et murmure, "On va se doucher, babe. Tu as de la farine dans les cheveux."
Alors qu'ils marchent vers l'arrière de la maison, Louis a un moment de panique quand il n'arrive pas à se rappeler s'il a rangé sa chambre et nettoyé sa salle de bain, mais quand il ouvre la porte, il expire avec soulagement. Son lit n'est pas fait, mais le sol est vide de vêtements jetés et il y a des serviettes propres dans l'armoire de la salle de main. Il tripote le bouton de la douche pendant qu'Harry se déshabille et ils se pressent dans la cabine ensemble alors que la petite pièce se remplie de buée.
Louis ne perd pas de temps pour poser ses mains sur Harry, les glisse sur son torse pour entourer ses hanches alors qu'il se met sur la pointe des pieds pour un bisou. Il peut sentir le torse d'Harry se relever quand il referme sa main sur sa queue, et l'emmène vers l'orgasme doucement alors que l'eau ruisselle sur eux et que les mains d'Harry se serre et desserre sur les hanches de Louis.
Fatigués et rassasiés, ils se lavent les cheveux et restent collés dans la douche jusqu'à ce que l'eau refroidisse, puis trébuchent vers l'extérieur et se sèchent rapidement. C'est glacial dans la salle de bain, et Louis est prêt à aller au lit et s'enfoncer sous les couvertures. Il laisse tomber sa serviette sur le sol carrelé puis prend de l'élan pour sauter dans son lit pendant qu'Harry rigole de lui marche tranquillement.
"Viens faire un câlin," exige Louis en soulevant le bord des couvertures, attendant qu'Harry rampe vers lui. Il n'a pas à attendre longtemps, juste assez pour qu'il étende sa serviette humide sur le dossier de la chaise de Louis, et puis il se glisse dans le lit et colle à lui.
Ça sent le cupcake, même jusque dans la chambre de Louis, et il sent le bonheur le submergé alors qu'Harry arrondit son dos et pose sa main sur son torse, leurs genoux emmêlés, et il s'endort au rythme lent de la respiration régulière d'Harry contre l'arrière de son cou.
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4960 mots.
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