Média : You can't always get what you want des Rolling Stones, une merveille, cette chanson est ma VIE. Mettez-la pour le début du chapitre. Elle est géniale, je ne pourrai jamais vous expliquer à quel point cette chanson est tout pour moi putain de bordel de merde. Bref, je l'aime ok. 

ENJOY.

(pi n'hésitez pas à laisser vos avis en commentaires, ça fait toujours plaisir de les lire)

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PDV Alinor. 

Nous sommes presque sur le point d'atterrir lorsque Justin s'assoit à côté de moi dans le jet. Le début du vol était sympa. Les sièges géants surclassés, le champagne et la salle de bain spacieuse... ouais, il y a une salle de bain dans le jet. Ce n'est pas une blague. C'était génial. Vraiment cool. Je n'ai jamais vécu ça auparavant. 

Mais à présent, je suis dans le stresse le plus total. Mon père m'a envoyé un message: ce n'est pas Hugo qui vient me chercher, ce sont mes parents. Cela signifie donc que je vais passer d'un univers génial à un autre complètement horrible en moins d'une seconde à mon arrivée. Je vais passer d'une semaine exceptionnelle à New-York à ma vie quotidiennement chiante à Londres. Et bordel, qu'est-ce que j'ai envie de sauter du jet là, maintenant. 

-Hey, ça va pas ? Justin me demande alors que je fixe la table devant moi avec les coupes de champagne comme si ma vie en dépendait. 

-Si. 

-Ça en a pas l'air. 

-Si. 

-Alinor ? 

-Si. 

Justin secoue de la tête en rigolant doucement et il prend ma main gauche dans la sienne, ce n'est que maintenant que je remarque que mes deux mains étaient totalement serrées ensembles sur mes genoux. Il passe ses doigts dans les miens avant de caler nos deux mains sur sa cuisse et je le regarde faire comme si il était un alien. Et puis, il sort son iPhone et ses écouteurs. Il m'en passe un et je le met à mon oreille alors qu'il fait de même avec l'autre. Il pianote un petit temps sur son téléphone et comme je n'ouvre toujours pas la bouche, il ouvre la sienne. 

-J'écoute toujours ça quand je stresse avant un concert. 

Il va dans une de ses playlists sur iTunes et il appuie sur la chanson You Can't Always Get What You Want des Rolling Stones et je suis un peu surprise de ce choix de musique. La musique commence bizarrement mais le côté cool arrive après. Justin se met à claquer des doigts sur le rythme et je me mets à rire en voyant Rick arriver pour s'asseoir devant nous. Celui-ci hausse les sourcils en nous voyant nous agiter comme de la merde devant lui et Justin se met à chanter. Bien évidemment, Rick ne peut pas entendre la musique puisqu'on a des écouteurs. Alors, il roule des yeux en regardant le play-back de Justin. D'accord, c'est vrai, ça me déstresse. Je me mets même à chanter le refrain avec lui. C'est vrai que cette chanson est apaisante quelque part. 

*

Il est 11h, heure londonienne, lorsqu'on arrive au London City Airport. Les Rolling Stones ont terminé de chanter, j'ai ma valise en main et je suis prête à affronter ma famille. Enfin non, je ne suis pas prête du tout et je pense que je ne le serai jamais. Mais je suis prête à affronter la chute, le changement d'environnement, le changement de pensée, le changement tout court. Putain de merde, butez-moi. 

Justin me regarde bizarrement lorsque le jet se pose au sol. Je suis en train de m'attacher les cheveux en chignon serré avant de fermer ma veste que je viens d'enfiler juste au-dessus du soutient-gorge. "C'est apprêtée de cette manière que tu auras un avenir", ma mère m'a dit. Je ne pense pas que ce soit vrai mais pour ne pas mourir directement en la voyant, je préfère me plier à ses obligations. 

Rick me presse en me disant que le jet ne va pas rester au sol très longtemps mais sous la panique, je sors ma trousse de toilette de mon sac à main. Justin ne dit rien, il m'observe juste d'un air surpris mais je m'en fiche. On parle de mes parents là. Je sors alors le premier mascara que je trouve et je cherche un miroir. J'en trouve un près d'un des sièges avant. Je fais la moue en regardant mon reflet. Parce-que oui, je me préfère carrément sans maquillage. Je n'aime pas mettre tout ces trucs sur ma face pour devenir quelqu'un d'autre. Mais je me répète: on parle de mes parents et je ne ressemble strictement à rien. Alors mettre un peu de mascara serait le minimum à faire. 

-Alinor, putain, tu fais quoi ? Justin se passe la main dans les cheveux en m'observant au-dessus de mon épaule et je fais une grimace en me prenant la petite brosse dans l'œil. Fait chier. 

-Je mets un peu de mascara. 

-Pourquoi tu fais ça ? 

-Ma mère, et mon père aussi. 

Je hausse les épaules à la fin de mes explications peu productives et lorsque j'ai terminé, je range mes affaires un peu dans la panique et je suis Justin dans le petit couloir jusqu'à la porte de sortie. Mais lorsque j'attrape sa main pour qu'il m'accompagne, il s'arrête. 

-Qu'est-ce que tu fais ? Je me retourne vers lui en regardant sa main dans la mienne, mais en ne le voyant plus avancer. 

-Alinor... on est dans un aéroport. 

-Et alors ? Je demande sans réfléchir et il soupire. 

-Y'a beaucoup trop de monde, je peux pas venir avec toi. 

C'est à ce moment que je me souviens qu'il n'est pas juste une connaissance de New-York. Il est Justin Bieber et c'est une star internationale. Si il sort avec moi, tout le monde va le reconnaître et lui sauter dessus. Littéralement.

-Tu ne peux pas te déguiser ou... je sais pas ? J'essaye mais il secoue la tête d'un air désolé. 

Je prends un peu de temps pour comprendre que je vais devoir sortir toute seule et retrouver ma famille toute seule avant d'hocher la tête et de lâcher sa main. Il me regarde faire et je ne sais pas quoi lui dire d'autre. Je suis nulle dans ces moments là. Alors, je me retourne simplement et je m'apprête à ouvrir la porte. 

-Je suis désolé, d'accord ? Justin dit doucement en attrapant mon avant-bras et je me retourne un peu pour le voir. 

Je ne comprends pas trop pourquoi il s'excuse mais j'acquiesce. 

-J'aurais aimé venir avec toi, il ajoute et je hoche à nouveau la tête. 

Je ne sais pas si on se reverra quand je sortirais du jet. Peut-être que sortir d'ici signifie ne plus jamais le revoir. Parce-que j'ai eu une chance inouïe de pouvoir tomber sur lui par hasard dans New-York. Peut-être qu'il me renverra un message, peut-être qu'il m'ignorera, peut-être que tout ça n'était qu'une "semaine de ouf" et qu'en sortant du jet ce sera officiellement terminé. Je n'en sais rien. Alors, je le prends dans mes bras sans trop réfléchir. 

J'ai envie de pleurer mais je me rappelle que je ne suis pas une merde. Mais merde, je suis une merde en fait. Alors je chiale un moment et je souris lorsque j'entends le ricanement de Justin contre mon cou. Enfoiré. Ses cheveux contre ma joue sont doux, putain, je ne veux pas que ce soit la dernière fois que je les touche. Je fais la moue alors qu'il me tient contre lui. J'ai envie d'être triste mais j'ai envie de bouder aussi. Putain. 

Puis je me rappelle que je viens de mettre du mascara et que si je pleure trop, je vais avoir des yeux totalement noirs comme un panda. Alors je fais la grimace et j'arrête directement de pleurer. 

-Bon lâche-moi, si je chiale encore je vais ressembler à rien, je marmonne dans son cou et Justin me relâche doucement. 

Je me passe les mains sous les yeux pour essuyer un maximum et je fais la moue en voyant mes doigts devenir noirs de mascara. Putain. 

-A bientôt Ali, Justin sourit lorsque j'attrape ma valise à moitié cassée à cause de ma course sur l'aéroport de New-York et je lui fais un petit clin d'œil en ouvrant la porte alors qu'il se cache dans le couloir. 

-J'espère bien. 

Je descends doucement en cherchant mes parents des yeux et lorsque je les vois me jauger de très loin, mon cœur tombe. Putain, j'en suis à un point où j'ai peur de mes parents. J'hésite même à faire marche arrière pour retourner dans le jet et repartir aux Etats-Unis avec Justin. Mais c'est trop tard. Merde, c'est trop tard. 

Je prends une longue inspiration en regardant comment je suis habillée : mal, et je me mets à marcher vers mes parents. J'ai un peu la boule au ventre parce-que c'est vrai quoi : je suis parti sans les prévenir une seule fois. Qu'est-ce que j'avais dans le crâne ? A quel moment j'ai pris cette horrible décision ?

Mais à peine ai-je eu le temps de déposer ma valise pour leur faire la bise que je sens la putain de main de mon père s'abattre sur ma joue. Mon visage est en feu et bloque sur le côté alors que ma gorge se serre brutalement. Je déteste cette sensation. J'inspire rapidement en attendant de m'en prendre une autre mais rien ne vient. Juste des insultes comme d'habitude. 

-Qu'est-ce que tu avais dans la tête ! Tu as ton concours dans deux jours ! Une putain d'incapable, une putain d'incapable, merde ! 

Mon père me gueule longuement dessus alors que ma mère, elle, ne dit rien. Elle reste juste là, près de mon père, les bras croisés. Elle fait juste acte de présence. 

-Tu peux nous expliquer ? Tu peux nous expliquer pourquoi tu as encore fais une autre connerie pareille ?! Mon père me hurle dessus et comme je ne réponds pas, il lève la main pour me frapper. 

Je ferme les yeux parce que au moins, ça permet d'anticiper et de ne pas voir la gifle arriver. Ça fait moins peur. Je ne sais pas trop comment m'expliquer. Mais, rien ne vient. Alors je rouvre les yeux et je vois mon père me regarder comme si j'étais une moins que rien. J'ai tellement l'habitude de voir ce regard sur le visage de mon père que ça ne me fais plus rien. Mais cette fois, il me regarde d'un air surpris en même temps. Comme si il n'avait pas l'habitude de ne plus me voir réagir. 

Comme je n'ai pas envie de pleurer devant mon père et que je me retiens, tout s'accumule dans le bas de mon ventre. Et putain, cette sensation fait super mal. Je déteste ça. Alors, je pose simplement ma main contre mon abdomen et je mordille ma lèvre pour faire comme si je n'avais rien. 

Mon père se retourne alors en serrant sa mallette professionnelle contre lui et ma mère le suit comme la bonne petite femme qu'elle a toujours été. Apparemment, là, il sont vraiment énervés. Mon père ne m'a jamais frappé en public avant. C'est une première. Bravo Alinor. 

Avant de les suivre, je frotte ma joue doucement pour atténuer la douleur et je me retourne vers le jet. Étrangement, la porte de l'avion s'ouvre puis se referme brutalement. Je fronce les sourcils en regardant plus attentivement mais quelques secondes plus tard, celui-ci décolle à nouveau. Mais dans la direction opposée. Et ça me fait encore plus mal au ventre. 

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Yo ! 

Vous pensez quoi des parents d'Alinor du coup ? Et Justin ?? 

Vous avez des idées pour la suite ? 

(c'est bientôt la rentrée je souhaite mourir très intensément) 

ZOUBI ❤️