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en soirée

De nouveau en terminal.

Qu'est ce qu'il voulait ? Tuer Maxence. C'était son seul vœu à cet instant. À cause de ses insupportables supplications et de sa bouille irrésistible, Vincent se retrouvait devant la maison de Martin, l'air encore plus blasé qu'à l'accoutumée. Il le regrettait déjà. Sans même avoir passé le pas de la porte, il le savait. Au fond, il n'y avait aucun autre scénario possible ; cette soirée serait une catastrophe.

Il retira sa capuche et enfonça un peu plus sa casquette sur sa tête. A côté de lui, Maxence sautillait comme un petit garçon. Il s'était maquillé avec soin, ça se voyait. Qui voulait-il impressionner avec ses lèvres étaient rose et ses paupières jaune-soleil ?

Vincent ne pouvait s'empêcher de l'admirer. Même après 5 ans, Maxence arrivait encore à le surprendre, son regard bien plus illuminé qu'hier et sûrement bien moins que demain. C'était sa première soirée aussi, et Maxence pensait vraiment qu'il allait s'amuser, que ce serait « fun ». Vincent en doutait.

Seulement, l'adolescent au sang chaud ne laisserait jamais son meilleur ami seul au milieu de ces hyènes. Il allait prendre son courage à deux mains, mettre sa fierté et sa flemme de côté et entrer dans cette foutue baraque.

- Hey Max ! S'exclama Martin en les voyant entrer. J'suis content que tu sois venu. C'est vraiment cool, toi aussi Vincent. J'espère qu'on pourra vraiment réapprendre à se connaître !

- Moi aussi.. ! Répondit Maxence, un large sourire sur les lèvres, beaucoup trop enthousiaste au goût de Vincent.

Il marmonna d'ailleurs simple « ouais », balayant la pièce du regard. Il sécurisa rapidement les alentours. Il n'y avait que des lycéens banals qu'il ne connaissait même pas.

— Venez, les invita Martin en passant son bras autour des épaules de Maxence.

Ce crétin papillonnait des yeux. Vincent serra distraitement les poings et lança un regard noir à Martin, qui l'ignora tout simplement. Ils débarquèrent très vite dans le salon bien rempli. De la nourriture était répartie sur la table basse, il y avait de la musique et des adolescents qui s'amusaient. Martin les accompagna jusqu'à un groupe de garçons qui discutaient prés de l'ordinateur et des enceintes.

- Je prends le temps de viiiivre, je fuis les grandes viiiillles !

- Oh non, grogna Vincent en tournant rapidement les talons.

Hors de question qu'il reste une seconde de plus. Il se demandait même comment il avait pu espérer une seconde qu'il ne soit pas là. Seulement, alors qu'il venait de tourner le dos, deux mains l'agrippèrent et le tirèrent en arrière.

- Bah alors Vincent, on s'enfuit ?

- Qu'est ce que tu veux, répondit le guitariste sur la défensive.

Il balaya les mains de Rémi de ses épaules.

- Tu sais jouer, n'est ce pas ? Demanda Sylvain, les bras croisés et le menton tourné vers une guitare acoustique.

Vincent suivit son regard. Quand il vit l'instrument, sa mâchoire se décrocha. Elle était vraiment belle, magnifique même. Rien qu'en la regardant, Vincent pouvait sentir les cordes vibrer sous ses doigts et les notes chatouiller ses tympans.

- Ouais, laissa-t-il échapper dans un souffle.

— Merde, j'crois qu'il est amoureux, rit Anli.

Mais Rémi lui donna un rapide coup derrière la tête avant de reposer son attention sur Vincent.

— Tant mieux, on a besoin d'un guitariste. Martin est introuvable, et surtout on a la flemme de le chercher. Tu vas le remplacer.

— Quoi ? S'étonna Vincent.

Il se tourna et se retourna plusieurs fois, mais Rémi avait raison. Martin et Maxence avait disparu.

— Il en est hors de question, répondit rapidement Vincent en s'éloignant pour chercher son meilleur ami. J'vais pas jouer avec vous, je..-

Un long soupire s'échappa de ses lèvres quand il retrouva Maxie un peu plus loin. Il contemplait la collection de vieux film des parents de Martin, qui était avec lui et semblait lui expliquer des trucs.

— C'est bon l'alien. Il va pas te piquer ton petit copain, soupira Rémi, moqueur.

— C'est pas mon copain, vous êtes lourd.

— Bon tu joues ? Ou tu laisses passer l'occasion de toucher cette merveille ?

Vincent serra légèrement les poings. Ce qui l'énervait le plus, c'était que Rémi avait raison. Il en mourrait d'envie. Résigné, il inspira longuement, mit tout son honneur à l'épreuve et accepta.

— Parfait, s'exclama Rémi en frappant dans ses mains.

Il attrapa le manche de la guitare et se dirigea vers le jardin. Après avoir jeté un dernier regard protecteur et surtout inquiet à Maxence, Vincent le suivit.

Dehors, il faisait nuit mais des lampes d'extérieures éclairaient la terrasse et l'herbe. Un canapé et plusieurs fauteuils étaient disposés au centre du jardin, juste à côté d'un bassin où nageaient des poissons. Vincent ne pouvait s'empêcher de jalouser ce gosse de riche, avec sa guitare et ses sales poissons. Ils se posèrent tous sur un fauteuil, Rémi et Vincent à l'opposé.

S'il avait dit se sentir à l'aise, le guitariste aurait menti. Il était tout sauf serein. Ses yeux se posaient à tour de rôle sur chacun des garçons présents. Il avait la boule au ventre.

— Tiens, le réveilla Rémi en lui tendant la guitare.

*

Ils n'étaient plus que deux. Ca faisair plus de deux heures et des poussières qu'ils avaient commencé à jouer. Après moult disputes pour une note et trois accords, ils avaient finis par s'amuser.

Enfin, tout était relatif. Vincent les ignorait tour simplement. Il écoutait bien évidement leurs requêtes, mais le plaisir de jouer avec cet instrument était si fort, qu'il en avait oublié tout le reste.

À présent, Vincent grattait tranquillement sur les cordes, laissant s'installer une douce mélodie amère. Il avait une belle façon d'exprimer sa rancœur et sa frustration. À côté, Rémi chantonnait des paroles perdues qui traversaient son esprit.

C'était étrangement apaisant. Personne ne croirait à cette scène si on la racontait, preuve à l'appui ou non :

Depuis un quart d'heure, ils étaient tout les deux sur le canapé. Vincent plongé dans sa passion, et Rémi, hypnotisé par les doigts agiles de son ancien meilleur ami sur les cordes. Il avait tellement envie de les remplacer.

Rémi changea petit à petit les paroles de sa chanson. Sa voix, plus timide alors, se fit plus sincère. Le regard de Vincent restait fixe sur la guitare. Mais Rémi n'était pas bête, il savait qu'il écoutait beaucoup plus.

Un peu plus de courage, moins de faux semblants, moins de lâcheté. Les basses de la pièce à côté couvrait l'ambiance comme les battements d'un cœur.

Leurs épaules se frôlaient. Et à chaque nouvel accord, Rémi se rapprochait. Vincent était un peu plus haut, moins avachi que le bouclé. Ce dernier devait lever les yeux pour voir le visage de son partenaire. Et son souffle qui s'écrasait dans son cou, faisait frissonner le guitariste.

Il suffirait qu'il tourne la tête. Encore quelques notes et ça serait la fin. Rémi n'avait bientôt plus rien à dire.

Et comme les prochain mots notés sur un carnet, les prochaines notes griffonnées sur une partition, Vincent tourna la tête. Il faisait beaucoup plus sombre maintenant, non ? Le nez de Rémi chatouillait son menton, ses yeux se perdirent sur sa peau floue. C'est vrai qu'il voyait flou..

Rémi se redressa un peu, faisant bruisser le tissu du canapé et rougir les joues de Vincent. Maintenant ils étaient presque à la même auteur, et leurs bouches pouvaient se murmurer des choses. Vincent laissa lentement glisser la guitare le long de ses jambes pour qu'elle se repose sur le sol. Son ancien meilleur ami avait décidé de le surplomber. C'était peut être plus simple pour lui, pour poser ses lèvres sur les siennes. Leurs nez s'écrasèrent un peu l'un contre l'autre. Vincent ne respirait plus, et Rémi avait un souffle un peu plus chaud.

Dailleurs, Rémi attrapa avec douceur sa lèvre inférieure entre ses dents, puis sa langue passa la barrière de sa bouche pour rejoindre sa jumelle. Yeux clos, Vincent arrivait seulement à bouger ces parties de son corps : ses lèvres et sa langue. Le reste s'était complètement abandonné à l'instant même où Rémi avait assouvi son désir.

Les mains du plus grands se firent bien rapidement plus baladeuses. Coquines, elles se glissèrent sous le teeshirt de Vincent, laissant derrière elles une traîné de frissons. Évidement, Rémi dut se redresser car leurs position n'était pas des plus pratiques pour les contacts. Forçant Vincent à se tourner, il se glissa au dessus de lui et appuya sur ses lèvres.

- Tire moi les cheveux, soupira Rémi quelques secondes après dans leur baiser.

Pour toutes réponses, Vincent fronça les sourcils. Il allait ignorer tout simplement sa demande quand le bouclé enfonça violement ses ongles dans son dos.

- Putain Rémi, grogna Vincent en le poussant. C'est quoi ton problème ?

Juste au dessous de lui, Vincent pouvait paraître peu crédible. Mais ses iris s'étaient assez assombri pour lui donner du charisme. Après tout, il ne fallait pas chercher Vincent. Il s'énervait vite.

- Merde, souffla Rémi alors que sa langue se glissait sur sa lèvre inférieure.

Le regard dur de Vincent lui foutait le frisson. C'était comme si les éclairs que ses yeux lançaient foudroyaient son coeur et son bas-ventre.

- Pédale, lâcha Rémi sans rompre le contact visuel.

À ces mots, la mâchoire du guitariste se décrocha. Avait-il mal entendu ou le mec qui lui avait sauté dessus venait de l'insulter de pédale ?

Ses poings le démangeaient, bien plus qu'au lycée.

- Répète fils de pute.

- Pé-da-le, articula soignesement Rémi avant se se prendre un coup dans l'épaule.

Vincent le poussa brusquement et agrippa le col de son teeshirt. Il tourna rapidement la situation à son avantage et surplomba le bouclé. Une fois en dessous de lui, plaqué contre le canapé, complètement soumis aux poings tremblants et aux yeux meurtriers de Vincent, Rémi mordit sa lèvre. Son ventre venait de se retourner. Il bandait.

Partie 3/4

J'espère que ça vous à plu ! Dites moi tout, dites moi tout.

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