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au lycée

Terminal.

Vincent laissa tomber lourdement son plateau sur une table du réfectoire. Il suivit d'ailleurs le mouvement, souffla, puis se mit à jouer mollement avec son repas. Il était exaspéré et espérait que ça se remarque. Son attitude cherchait juste à prouver aux autres élèves et aux adultes qu'il ne les aimait pas. Sans vraiment s'en rendre compte, il avait besoin de le montrer.

Et puis, le lundi n'était pas son jour. En fait, aucun jour de la semaine ne l'était. Son regard posé avec dégoût sur son assiette, il soufflait régulièrement. Pourquoi s'obstinait-il à venir manger ici alors qu'il pourrait s'acheter un tacos, bien plus bon et pour moins chère ?

- Salut Vincent..!

Ah oui, pour lui.

Vincent esquissa un sourire et invita Maxence à le rejoindre d'un geste de la main. Rayonnant, pensa Vincent. Sans quitter son ami du regard, il se demanda comment il verrait la vie si Maxence et ses paupières dorées n'existait pas.

Avec surement moins de paillettes.

Une fois assis à côté du lycéen, Maxence se mit directement à manger sa purée tout en déblatant une infinité de mots à la minutes. S'il continuait, il allait avoir le hoquet.

Vincent l'écoutait et réagissait quelques fois, en grognant. Son comportement n'avait rien à voir avec Maxence, juste avec le lycée.

- Retirez votre casquette jeune homme. On est pas en bas des blocs ici, le réprimanda une surveillante qui passait entre les tables.

Vincent répondit par un nouveau grognement et retira sa casquette.

- J'ai encore failli être renvoyé chez moi ce matin, informa Maxence.

Vincent fronça les sourcils.

- Sérieux ? S'offusqua le lycéen en remettant sa casquette à l'envers sur sa tête.

De toutes façons, la surveillante était déjà loin, occupée à crier sur un autre innocent. Maxence hocha la tête.

- Putain, ils abusent.

- Mouais.. mais je m'en fiche. Ma mère a dit que si ça continuait, elle irait porté plainte pour discrimination et harcèlement.

Au même moment, Maxence se prit un morceau de pain dans la tempe. Ce geste fit bondir Vincent.

- De mieux en mieux Paix ! J'vois que tu t'améliores, toujours aussi lâche !

- Que veux-tu l'Alien ? On change pas une équipe qui gagne, répondit Rémi deux tables plus loin, entouré des rires de ses amis.

Il se faisait applaudir. Ce spectacle était ridicule. Vincent lui montra son majeur auquel Rémi répondit par un baiser dans le vent. Il cru intelligent de rajouter :

- Et prends pas ça pour un appel au viol !

- Fils de pute, marmonna Vincent en poussant violement sa chaise.

Il allait le défoncer.

Maxence attrapa son bras de justesse et le força à rester près de lui.

- Ouuuh, se moqua Sébastien et les autres.

- On se fait retenir par sa meuf Vincent ?

Rémi arborait un sourire fier, arrogant, le genre de sourire qui vous clame à gueule que vous êtes inférieur à lui.

- Mais ferme ta mère ! S'exclama Vincent alors qu'une veine de son cou commençait à ressorir.

- Vincent, rentre pas dans son jeu, couina Maxence en le tirant vers la sortie.

La vision brouillée par la colère, Vincent se laissa entraîné. Son poing le démangeait. Si son ami ne l'avait pas retenu, il l'aurait encore frappé.

- À tout à l'heure Vincent, le provoqua une dernière fois Rémi en secouant la main avant qu'ils ne soient partis.

- J'le déteste. Je le déteste tellement !

Son crâne allait exploser. Il donna un violent coup de pied dans un casier puis jura. Il s'était fait mal.

- Je sais, soupira Maxie en s'arrêtant.

Vincent balança son sac sur le sol et se laissa tomber à côté. Les bras posés sur ses genoux repliés, il secoua la tête.

- C'est plutôt contre ce crétin que ta mère devrait porter plainte.

- Ignore le.

- Maxie ! Il te fous la misère depuis la quatrième et tu le laisses faire ! Compte pas sur moi pour regarder sans bouger. Merde quoi.

- Tu comprends vraiment rien Vincent. Il se sert de moi pour t'atteindre, et tu tombes dans le panneau à chaque fois.

- Change de disque Maxie.

Le garçon papillonna des yeux mais haussa finalement les épaules. Son meilleur ami ne voulait rien entendre, et ce n'était pas nouveau.

Finalement, quand le sanguin retrouva son sang froid, il se leva et appela Maxie :

- Viens, j'te paye un tacos.

*

Vincent avait appréhender cette heure tout le reste de l'après-midi. Alors que Maxence s'éclipsait à son cours de théâtre, il tentait de contenir sa nervosité devant la salle de musique. Chaque semaine c'était la même chose ; il flippait. Pourtant ils s'ignoraient toujours.

Après tout, Rémi pouvait bien jouer au malin devant ses amis. Il pouvait continuer à leur faire croire qu'il avait toujours le pouvoir, mais ce cours était bien trop sacré pour qu'il le gâche avec des embrouilles idiotes. Ce qui n'était pas toujours le cas de Vincent.

Ce dernier avait toujours du mal à faire abstraction du bouclé. Sa sale petite gueule et son sourire de tombeur l'énèrvait constamment.

Justement, en se rendant à sa place, Vincent donna un brusque coup d'épaule à Rémi, puis s'éloigna. C'était idiot, mais il ne digérait pas leur altercation méridienne.

- Vincent, le réprimanda la professeure qui s'installait à son bureau.

- S'cusez moi m'dame.

Il avait marmmonner ses mots en espérant que Rémi ne les entendent pas. Mais le sourire mauvais que son ennemi affichait prouvait le contraire.

Quand il se laissa tomber à sa table, il sentit son téléphone vibrer. Un simple coup d'oeil lui assura que la jeune femme n'avait pas fini de tout mettre en place et il put lire son message.

Il était de Maxence.

Maxie : Tu vas à la soirée de Martin ce soir ?

Qu'est ce que cest que ce plan foireux encore, grogna le musicien en pianotant rapidement sur les touches.

Vincent : Je peux savoir pourquoi tu me demandes si je vais à la soirée de Martin, alors que clairement, j'ai pas été invité ? et puis même, non.

Le regard de Vincent se faisait insistant sur son téléphone. Il exigeait une réponse, vite.

Vincent : Réponds.

Maxie : Jaiétéinvitéparmartinettoiaussi.

Qu'est-ce que.. Et il pensait que Vincent ne comprendrait pas son message ? Même s'il dût plisser les yeux pour le déchiffrer, il comprit parfaitement. Sa prise se resserra sur son portable.

Vincent : Pardon. C'est une blague ?

À l'autre bout du lycée, assis sur le sol devant des élèves qui s'échauffaient la voix, Maxence s'interressait bien plus à ses convers trouées. S'il continuait à jouer avec, il allait agrandir le trou.

Maxie : Martin nous à invité.

À peine finit-il de lire le message de Maxence, qu'il jeta un coup d'oeil dans la direction de Rémi. Il riait amicalement avec une rousse. C'était forcément un de ses coups tordus.

Vincent : Et t'as accepté ?

Maxie : J'ai dis que je devais voir ce que tu faisais.. J'irais pas sans toi.

Vincent : Tant mieux, parce que j'irais pas, et toi non plus. C'est un piège, j'le sens d'ici. Et ça vient pas de loin, crois moi.

En même temps qu'il tapait ses mots, le musicien ne pouvait s'empecher de lancer des regards noirs-cruels à Rémi. Cet abruti s'était mis à chanter.

Maxie : Il avait l'air vraiment sincère..

Vincent : Bah il l'est pas. On ira P-A-S.

Et sur ce, il verouilla son téléphone. Aller à une fête organiser par Martin, et puis quoi encore ? Maxence pensait réellement qu'àpres toutes ces années d'ignorances ou de moqueries, Martin et ses potes allaient regretter leurs comportements ? Pas moyen.

Pendant le cours, Vincent ne réussit pas à se concentrer. Il fit un nombre incalculable de fausses notes. Pourtant, il avait bossé tout ces accords. Il les bossait toujours.

La jeune lycéenne aux boucles rousses avaient du mal à se caler sur son rythme, bien trop irrégulier et cahotique. Alors elle lui lançait des regards menaçants qui le perturbaient encore plus. Et hop, il se trompait encore.

Au fond de la salle, avachi sur sa chaise, Rémi faisait distraitement tourner son crayon entre ses doigts. Il ne le quittait plus des yeux.

Partie 1/4

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