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Chapitre 4


Paris, 10 décembre 2019

- Catherine Locho ? demanda Mr Crit le professeur d'Histoire.

- Ici ! cria ironiquement Jules, l'élève le plus turbulent de la classe.

Rire général.

- Jules Mess ! gronda le professeur. Si vous continuez, je vous renvoie du cours !

Avant que Jules ait pu prononcer une réponse débile, la porte s'ouvrit et Catherine (oh ! pardon, Cathie) entra précipitamment en bredouillant des excuses. Le professeur grogna et commença son cours.

On était lundi, le lycée avait repris.

Cathie s'assit à côté de Lora qui l'ignora royalement. Une demi-heure plus tard, Cathie n'y tient plus. Elle décida que c'était à elle de faire le premier pas.

- Lora, commença la jeune fille, je n'ai pas envie que ça continue comme ça... Je veux dire, à s'ignorer juste pour « des queues de cerises » comme dit Lizzie...

- Lora ne leva pas le nez de sa feuille.

- Lizzie m'a dit que l'état de ta mère s'est aggravé, je suis désolée, je ne savais pas...

- Catherine !

La jeune fille sursauta.

C'était le prof. Il la fusilla du regard.

- Pouvez-vous me répéter la question ? demanda-t-il froidement.

- Eh bien... Vous avez demandé... heu...

- C'est bien ce que je pensais ! Si vous continuez comme ça, vous n'aurez pas votre bac, ça je peux vous l'assurer !

- C'est bon m'sieur ! Ne la grondez pas ! Catherine est en train de penser à « Comment je vais m'habiller demain ? » N'est-ce pas Catherine ? s'écria Jules, moqueur.

Comme nous l'avons dit au début, Cathie détestait qu'on l'appelle par son vrai prénom... Nous avons cité que sa famille et sa voisine étaient les seules personnes qui l'appelaient Catherine. Eh bien, nous avons oublié que les profs s'obstinaient à l'appeler par son vrai prénom.

En revanche, toutes les personnes de la classe l'appelaient Cathie. Tout le monde sauf Jules, qui aimait embêter les filles et se faisait un plaisir d'appeler la jeune fille Catherine.

Cette dernière serra les dents en entendant prononcer son prénom en entier. Les profs passent encore, mais les élèves...

- Silence ! cria le prof d'Histoire. Je ne veux plus un bruit ! Et vous Catherine Locho, prenez le cours, sinon...

Mr Crint se remit à écrire sur le tableau comme si de rien n'était. Catherine voulut reprendre la conversation mais Lora l'interrompit et lui dit sans lever le nez de sa feuille :

- C'est bon ! Pas besoin de me faire tout un discours...

- Tu ne me fais plus la gueule alors ?

Lora ne répondit pas et continua d'écrire.

- Je te demande pardon ! s'écria Cathie.

Elle l'avait dit tellement fort que le prof se retourna, vert de rage.

- Cette fois s'en est trop, Catherine Locho ! Sortez de mon cours, immédiatement ! Et j'appellerai le proviseur pour qu'il convoque vos parents !

- Non ! s'écria Lora. M'sieur ! C'est ma faute !

- Eh bien sortez toutes les deux !

Lora et Cathie obéissent.

Une fois hors de la salle, Lora s'exclama :

- T'as vu comme le prof était vénère !

Avant que Cathie ait eu le temps de répondre, une voix cria derrière elles :

- Les filles !

Cathie et Lora se retournèrent, c'était Lizzie.

- Lizzie ! s'écria Lora. Qu'est-ce que tu fais ? Tu t'es fait renvoyée aussi ?

- Heu, non, répondit Lizzie. Le prof m'a dit de vous accompagner chez le proviseur ! Ça va chauffer pour vous !

- Punaise ! s'écria Cathie. Mes parents vont être super furieux quand ils apprendront que j'ai été renvoyée d'un cours... surtout d'Histoire car pour eux cette matière est sacrée !

- T'inquiète ! lui dit Lora. On est là nous !

- Tu as l'air toute joyeuse à l'idée que tu vas chez le proviseur, observa Lizzie

- Ce n'est pas la première fois que je suis convoquée... Mais aller chez le proviseur avec ses deux meilleures amies, c'est bien la première fois !

- Vous êtes réconciliée ? chuchota Lizzie dans l'oreille de Cathie.

- Eh bien... Apparemment oui !

***

« ... Donc privée de sortie pendant deux semaines ! conclut M. Locho le père de Cathie.

- Quoi !!? s'écria la jeune fille

Quand les trois jeunes filles se sont rendues dans le bureau du proviseur, les parents de Cathie et le père de Lora étaient déjà là. Mr Olfa (le proviseur) n'a pas collé de sanctions aux jeunes filles mais la punition des parents était bien suffisante.

Cathie et ses parents étaient rentrés chez eux après la convocation.

- Et plus de peinture, ni de sculpture ni de photographie pendant trois semaines, ajouta Helen Locho

- Quoi !!? répéta Cathie.

- Parler pendant les cours est intolérable ! s'écria le père.

- Et pendant les cours d'Histoire est encore plus intolérable ! compléta la mère.

- Mais ce n'est pas juste ! J'ai juste dit trois mots et je suis privée de sortie et de peinture !

- Il ne fallait pas parler ! répondit Helen Locho.

- Et je te signale que le bac est dans un an, repris M. Locho. Si tu n'écoutes pas en cours d'Histoire, tu vas rater tes études et tu ne feras pas le beau métier d'historienne...

- Mais je n'aime pas l'Histoire, c'est nul ! Pourquoi je ne peux pas choisir moi-même mon métier ?

- Catherine ! cria le père. On en a déjà parlé...

- Tu suivras le même parcours que Marie et Jeanne, dit Mme Locho.

- Mais...

- Papa, maman, il y a quelqu'un qui veut vous parler au téléphone, dit Olympe qui venait d'entrer dans le salon, le combiné à la main.

Le père prit le téléphone des mains de sa fille, et, après une brève conversation, il raccrocha.

C'était Pierre, dit-il à sa femme. Il dit qu'il a retrouvé une perle qui date du Moyen-Âge, dans la rue des eaux.

- La rue des eaux ?

- La rue où il y a plein de maisons abandonnées.

- Ah, oui ! s'exclama Mme Locho. Mais, je ne savais pas qu'ils font des fouilles.

- Eh bien si ! Nous devons absolument nous y rendre !

Les parents se levèrent et, avant de sortir, Helen Locho dit à Cathie :

Quant à toi, n'essaye pas de peindre en cachette –j'ai demandé à Olympe d'enlever toutes tes sculptures, tes affaires de peintures et je t'ai confisqué ton appareil photo-... Je veux que tu passes tout ton temps libre à étudier l'Histoire.

A ces mots, elle sortit de la maison suivie du père.

Cathie courut dans sa chambre et, elle vit que les photos qui étaient accrochées au-dessus de son bureau avaient disparu. Ses sculptures s'étaient volatilisées et ses affaires de peintures avaient fait de même.

Je t'ai mis ton livre d'Histoire sur ton bureau, pour que tu penses à réviser ! dit une petite voix derrière son dos.

C'était Olympe. Cathie fut prise d'un accès de rage, et, elle cria à sa petite sœur :

- Tais-toi ! Va-t'en ! Ouste !

La jeune fille claqua la porte de sa chambre derrière elle. Cathie s'écroula sur son lit. Elle était en colère contre tout le monde ; ses parents qui s'intéressaient plus au passé qu'à leur propres enfants ; à ses idiotes de sœur qui faisaient tout ce que leurs parents voulaient qu'elles fassent plutôt que de faire ce qu'elles veulent ; aux profs qui ne savaient que punir et à ce débile de Jules qui embêtait tout le monde.

***

Laissons Cathie et sa colère de côté, pour voir comment cela se passe chez Lora.

Cette dernière a été convoquée chez le proviseur au moins un million de fois depuis le début de l'année (et je ne vous parle pas de l'année précédente), donc le père, M. Loiret était plus habitué à être convoqué chez le proviseur que les parents de Cathie. Alors, après le énième soupir, M. Loiret dit :

- Lora... Qu'est-ce que tu as fait ?

- T'as pas écouté le proviseur ou quoi ? répondit celle-ci. J'ai juste bavardé et comme on était dans le cours de M. Crint... Tu le connais, dès qu'on parle, il est capable de nous renvoyer définitivement... Heureusement qu'il n'est pas proviseur, sinon il n'y aurait plus grand monde au lycée...

- Oui, mais ce n'est pas raisonnable, tu...

- Quoi ? Tu ne vas quand même pas me punir pour avoir dit trois mots ?

- Non, bien sûr, mais j'aimerais juste que tu ne recommences pas... Si tu commets une chose beaucoup plus grave tu risques de te faire renvoyer et il n'y a pas d'autres lycées... A part des lycées privés qui coûtent une fortune ! Tu connais notre malheureuse situation... Je travaille énormément, ta mère est gravement malade et...

La voix de M. Loiret se brisa. Depuis qu'on lui avait annoncé que la maladie de sa femme s'était aggravée, il s'inquiétait beaucoup, était sur les nerfs et pleurait pour rien.

Lora prit la main de son père.

- Mon petit papa... Promis, je serai sage comme un ange... Ne me punis pas...

M. Loiret hésita, et puis, il passa sa main sur la joue de sa fille.

- Je ne te punirais pas.

- Merci mon petit papa.

M. Loiret se leva

Je dois y aller », dit-il après avoir fait un bisou sur le front de sa fille.

Il sortit de la maison.

Lora alla dans la cuisine, se servit une limonade tout en pensant qu'elle avait de la chance d'avoir un père qui ne soit pas aussi sévère que les parents de Cathie.

Lora se demanda soudain comment son amie allait. Elle décida de l'appeler.

C'était grâce à Lizzie que Lora avait réussi à se réconcilier avec Cathie. Et grâce aussi à la convocation chez le proviseur. Si les deux jeunes filles n'avaient pas été punies, elles auraient mis plus longtemps à se réconcilier.

Cathie décrocha.

« Salut Cathie, ça va ?

- Bof... Mes parents m'ont privé de sorties pendant deux semaines et de peinture pendant trois semaines. Je dois passer tout mon temps libre à réviser l'Histoire... Génial ! ajouta-elle ironiquement.

- Ma pauvre ! On peut dire adieu à notre pique-nique qu'on avait prévu de faire samedi.

- Oh, punaise ! s'écria Cathie Le pique-nique ! Oh non ! J'y tenais tellement... Si tu savais comme j'en ai marre de tout le monde, mes parents m'énervent, mes sœurs, les profs, ce débile de Jules...

- T'inquiète ! On pourra reporter le pique-nique..., dit Lora

- J'arrive !

- Quoi ?

- Non je parlais à ma sœur... Oh ! ajouta Cathie déçue. J'aurais tellement voulu le faire samedi... Si tu savais comme ils me soûlent mes parents ! Je parie que ton père à toi ne t'as pas puni !

- Exact ! Mais si ça peut te rassurer, je ne le vois pas beaucoup, ma mère est gravement malade et nous ne roulons pas sur l'or, alors tu vois...

- Et moi tu crois que je les vois souvent ! Eh bien tu te trompes ! Et perso, je préfère ne pas être très riche mais avoir des parents qui m'aiment et qui font attention à moi... Ce qui n'est à priori pas mon cas...

- Bon... Au lieu de se plaindre de nos parents...

- J'arrive !!! cria Cathie à sa sœur. Bon, Lora, je dois te laisser ; il y a Olympe qui me crie dessus pour que je révise mon Histoire... On dirait maman mais en plus petit modèle...

- OK ! Bon courage, bisous !

- Bisous ! »

Lora raccrocha. Elle se recoucha sur son lit et observa le plafond. La jeune fille aimait bouger, courir et ne tenait pas en place. Mais, parfois, il lui arrivait de se poser et de ne rien faire. Soudain, elle vit une petite fissure dans le plafond.

« Papa a du bricolage. » pensa-t-elle.

Comme si c'était le moment ! Son père travaillait dur, donc ce n'était pas la période que la maison tombe en morceaux.

« Bon, je vais réparer ça moi-même ! » décida Lora.

Elle se leva et examina la fissure.

« Et si je mettais de la peinture, se demanda-t-elle. Seulement il faudrait demander à Cathie, elle est si douée en peinture ! Mais, comme elle est privée de sortie... Tant pis ! Je le ferai moi-même ! »

La jeune fille alla dans le garage voir si son père n'avait pas quelques pots de peintures qui dataient de l'époque où il passait tout son temps à bricoler et à réparer des trucs... Mais ça, c'était avant que sa mère parte à l'hôpital, avant qu'ils atteignent le seuil de pauvreté...

Après une dizaine de minutes plus tard, elle réussit à dénicher de la peinture. Et, par chance, elle était de la même couleur que le plafond de sa chambre.

Une fois équipée, Lora remonta dans sa chambre. Elle ouvrit le pot de peinture et trempa son pinceau dedans. Bien que la texture fût sèche, Lora réussit à peindre par-dessus la fissure. Une fois la peinture sèche, la jeune fille constata qu'elle était moins blanche que le plafond.

Résultat : à la place de la fissure, se trouvait une tâche jaunâtre.

« Bon, dit Lora à haute voix, c'est déjà mieux que la fissure... »

Soudain, la jeune fille sentit que le toit tremblait.

« Oh, oh... Qu'est-ce qui se passe ? » se demanda-t-elle.

La peinture s'écailla et, tout à coup, la partie jaunâtre s'effondra. A présent, il y avait un gros trou dans le toit.

« Non ! Non ! Non ! cria Lora. Punaise de punaise de punaise ! Qu'est-ce que j'ai fait ? »

A ces mots, elle vit une échelle de corde accroché au trou. Elle pendouillait au-dessus du lit de Lora.

« C'est quoi cette blague ? » s'écria la jeune fille étonnée.

Lora resta un moment stupéfaite, puis, elle monta sur l'échelle. Celle-ci menait directement sur le toit. La jeune fille était à la fois émerveillée par la vue qui s'offrait à elle, à la fois stupéfaite par cette découverte.

Soudain, elle entendit son téléphone sonner. Lora redescendit par l'échelle de corde. C'était Lizzie.

« Salut Lora, disait cette dernière, c'était pour te demander quel exo de maths on a faire pour la semaine prochaine.

- Sais pas... Mais attend faut que je te dise un truc..., s'écria Lora toute excitée à l'idée de lui révéler le passage secret qu'elle venait de découvrir.

- Ah ouais ? Attends laisse-moi deviner... Tu as enfin trouvé un petit ami ?

- Lizzie..., soupira Lora. Tu sais très bien ce que je pense des mecs... Ils sont tous débiles et ils ne pensent qu'à leurs jeux vidéo...

- Pas tous, pas tous... murmura Lizzie.

- Non, en fait, ça n'a rien à voir...

- Il faudrait quand même que tu te décides...

- Lizzie... soupira Lora.

- Sébastien Orra ! s'écria son amie. Il est en seconde B. Lui et toi irez parfaitement ensemble, non ?

- Lizzie ! cria son amie.

- Non... Il ne s'intéresse pas aux filles... Alors peut-être Maximilien Dulée ?

- Bon, Lizzie...

- O.K., il n'est pas très populaire, mais il est super canon...

- Sérieux, Lizzie...

- Ou alors Emile Courrou ?

- Hé oh, Lizzie !

- Non... Il a de l'acné et porte des lunettes... Et puis j'ai entendu Elsa dire qu'il va bientôt avoir un appareil dentaire... Non ! Mieux ! Louis Alomez ! Il est beau, populaire...

- Lizzie ! hurla Lora. Si tu continues je raccroche !

- Oups... Excuse-moi, j'avais oublié que tu t'étais embrouillée avec Cathie juste à cause de Louis Alomez... Ah oui, à propos, je parie que ton père ne t'a pas punie...

- Lora soupira.

- Non.

- Alors que les parents de Cathie sont super sévères... Elle m'a envoyé un texto en me disant qu'elle est privée de sortie et de ses activités favorites... Tu te rends-compte ? Comment on va faire pour le pique-nique de samedi ?

Lora soupira une nouvelle fois.

- On en a parlé avec Cathie... Tu lui demanderas, OK ? Je n'ai pas envie d'en parler...

- Bon... Alors tu me disais que tu voulais me dire un truc ?

- Non, rien, ce n'était pas important... dit Lora. Je vais raccrocher... Salut !

- Attends Lora ! Tu ne me fais pas la tête, hein ?

- Non », dit-elle avant de raccrocher.

A peine eut-elle finit de parler avec Lizzie que son téléphone sonna une seconde fois. Là, c'était sa tante Lola.

« Allo ? dit Lora.

- Hello, Lora ! Comment vas-tu ? dit sa tante d'une voix enjouée

- ça va...

- J'aimerais te demander un truc... Pourquoi mon chien a t-il un bandage à la patte ?

L'accident de Cookies lui revient en mémoire. Louis l'avait soigné et avait demandé à son chauffeur de le ramener chez tante Lola.

Lora hésita à dire la vérité à sa tante. La jeune fille n'aimait pas mentir, surtout à Lola. Mais, d'un autre côté, si elle avouait la vérité, sa tante risque de lui interdire de s'occuper de Cookies. Alors, Lora pourrait dire adieu au phone-i10. Et puis, elle aimait bien Cookies et serait très déçue de ne plus le promener, de ne plus le nourrir, de ne plus lui lancer la balle...

- Quand je suis venue chez toi le chercher, commença Lora, il avait une égratignure. Alors, je lui ai mis un bandage...

Ce n'était pas vraiment la vérité, mais Lora n'avait pas envie de dire à sa tante ce qui c'était vraiment passé...

- J'espère que ce n'est pas trop grave...

- Non, je ne pense pas...

- Bon, eh bien merci de l'avoir soigné ! Tu te débrouilles super bien, la félicita Lola.

- Tante Lola ?

- Oui ?

Lora hésita à avouer à sa tante l'étrange passage secret qu'elle avait découvert.

- J'ai... découvert quelque chose de... d'extraordinaire si on peut dire...

- Ah oui ?

Il y avait une fissure sur le toit de ma chambre, alors, j'ai voulu la repeindre. Mais, en passant le pinceau sur la fissure, le plafond s'est écroulé et...

- Mon Dieu ! s'écria tante Lola. Le toit s'est détruit ! Tout va bien ? Tu n'as pas mal ? Attends, j'arrive !

- Non, tout va bien, tante Lola ! Ne t'inquiète pas... La toiture ne s'est pas détruite ; c'est juste une petite partie, et puis, soudain, il y a une échelle de corde qui est apparue et...

- Mais bien sûr !

- Si ! Je te jure que c'est vrai !

- Ton père à penser à faire les courses ? dit Lola en changeant de conversation.

- Non, soupira Lora.

- Eh bien, je vais y aller, alors !

Depuis que M. Loiret travaillait à l'usine, il pensait rarement à faire les courses ou à s'occuper de la maison, alors, c'était plutôt tante Lola qui s'occupait du logement des Loiret.

- Tante Lola ? demanda Lora.

- Oui ?

- Tu ne me crois pas ?

- Quoi ?

- Quand je t'ai raconté ma découverte, tu ne me crois pas ?

- Ma chérie, ça fait longtemps que je ne crois plus à ces trucs qui apparaisse et disparaissent tout seul. Et quant à ta « découverte » comme tu dis, c'est peut-être une sortie de secours...

- Une sortie de secours ? répéta Lora. Dans une maison ?

- Bon, écoute Lora, s'impatienta Lola. J'ai plein de choses à faire ; faire le ménage, les courses, chercher un nouveau boulot car ma patronne vient de me virer... sans compter que je dois m'occuper Cookies et que je nettoie ta maison. Alors arrête de raconter des bêtises et fais ce que tu as à faire... Tiens, tu as fait tes devoirs ?

- Non...

- Alors fais-les ! Appelle-moi si tu as besoin d'aide...

- Je croyais que tu étais « débordée » ?

Tante Lola ne répondit pas et raccrocha.

Lora poussa un long soupir (le cinquantième de la journée)

« Puisque personne ne veut me croire, pensa Lora, je garderai ce passage secret pour moi toute seule ! »

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