Vingt-six.
Les gens aimaient faire la fête, pas moi. La musique était souvent trop forte, les gens parlaient souvent trop fort, et d'après Rufus, ils buvaient jusqu'à ne plus se rappeler de leurs prénoms. L'alcool me faisait peur. Je le voyais comme un monstre qui portait un masque de gentil garçon. Au moment où tu baisses la garde et lui donnes ta main, il te bouffe le bras ! Je n'aimais pas l'ivresse. J'avais déjà un problème pour me contrôler, alors boire une substance qui allait me faire perdre tout contrôle ? C'était comme... marcher les yeux fermés sur un fil à dix mille mètres d'altitude ! C'était de la folie. J'étais fou, mais pas idiot. Ou j'étais idiot mais pas fou. Ou un entre-deux entre la folie et l'idiotie.
Le plus important à retenir était que ce soir, il y aurait une fête au camp. Les moniteurs avaient donné leur autorisation et la supervision des préparatifs de la fête était sous la commande de Yanaëlle et du mec artistique qui d'après Rufus s'appelait Arte Davenport. Ils, Yanaëlle et Arte, donnaient des ordres à tout le monde ! D'autres devaient faire des courses, un autre groupe placer des bâches, un autre était chargé de la cuisine et d'autres tâches. L'alcool était interdit, même si à en croire le regard qu'avait échangé le mec artistique avec Couilleman, il y en aurait. C'était dingue. Il y avait une sorte d'euphorie et de joie à travailler tous ensemble pour une fête qui n'avait pas de sens pour moi. N'empêche que je m'amusais car Debby était là et me faisait rire, mon meilleur pote essayait de voir le genre de teinte rouge que pouvait prendre son visage en lui racontant des obscénités.
Et puis, il y avait ces petits moments lorsque ma main frôlait celle de Yanaëlle. La chaleur quand nos dos ou nos épaules s'étaient touchés innocemment. Mes yeux sur la perle de sueur sur sa nuque. Les siens sur mon nez et mon visage. Ces instants étaient hors du temps, dans une bulle faite d'eau où la cacophonie extérieure ne résonnait pas. C'était parfait.
— Thimoé ? a dit Yanaëlle en se tournant vers moi, les mains sur les hanches.
Je ne faisais rien car j'avais eu la flemme d'accompagner Rufus et Debby chercher les cartons de boissons. Je me suis tourné vers elle en sentant mes joues rougir devant sa tenue.
— Yanaëlle ? ai-je répondu en essayant de toutes mes forces — je le jure !— de ne pas m'attarder sur son pantalon aux bas un peu large.
— Tu vas m'aider à ranger ces provisions dans le grenier. Je ne sais même pas pourquoi Arte a fait sortir autant de boites de conserves.
— On dirait que c'est un ordre.
— Oh oui, parce que ça l'est ! Maintenant dépêche-toi.
— Mais tu peux porter les porter ces cartons.
Elle a lancé un regard circulaire aux gens autour de nous avant de hausser un sourcil.
— Thimoé, tu ne vois pas que c'est une excuse pour passer du temps avec toi ?
Oh.
Oh.
Je voulais dire : Oooh !
Je ne me souviens plus de comment j'avais fait pour ne pas rougir jusqu'à sous mes vêtements. Comment pouvait-elle vouloir être avec moi alors que nous avions passé la nuit ensemble ? Est-ce qu'elle aussi avait cette impression insatiable ?
— Je... okay, c'est d'accord. Je veux bien t'aider.
J'ai baissé la tête en prenant les cartons. Ils n'étaient pas lourds, pas assez avec la joie qui a coulé en moi comme du carburant.
— Tu es bien docile, a-t-elle ri.
— C'est pas vrai. Je suis serviable.
— À l'instar d'un petit chat qui devient sage en échange de quelques caresses.
— Des caresses ?
— En l'occurrence, mes précieuses minutes avec toi sont équivalentes à des caresses.
Je n'allais pas la contredire puisque j'avais compris sa métaphore et étais d'accord avec. Alors qu'elle s'apprêtait à parler, le mec artistique est arrivé, un sourire très brillant aux lèvres. Je me suis demandé comment il faisait pour avoir des dents aussi blanches et parfaites. Les miennes étaient jolies, mais pas autant ! Les siennes étaient comparables à un éclat de soleil. Maman disait qu'elle aimait les gens aux sourires éclatants, celui du mec artistique m'a rappelé le flash d'un appareil photo.
— Tu veux que je t'aide, Yanaëlle ? Thim m'a l'air très épuisé.
— Ça va, Arte, c'est très gentil, mais ça ira. Et puis, tu es occupé, ne t'inquiète pas pour moi.
Ou en langage Thimoé-Est-Jaloux : << Je n'ai pas envie de passer du temps avec toi ! >>. Je savais que je n'avais aucune raison d'envier le mec artistique, mais il y avait ce grondement sourd en moi qui grognait en le voyant avec Yanaëlle. Il n'était pas une menace. Pas comme Zayne JeSaisPasQuelNomDeFamille. Lui, il était le big boss de fin de niveau. Il était le premier amour de la fille que je dessinais matin et soir. Il était au courant de la vérité universelle de Yanaëlle, il n'était pas n'importe qui dans sa vie. Et Yanaëlle avait beau dire qu'il ne comptait plus, je savais que c'était faux. Si elle l'avait aimé, comment oublier tout ça ? L'amour était ainsi alors ? Il ne valait pas mieux que les autres sentiments, dans ce cas. Les confidences d'hier ont commencé à tourner dans ma tête. Le visage crispé de Yanaëlle, les tremblements que j'ai cru entendre dans sa voix rauque, et cet éclat indescriptible dans ses yeux verts onyx. C'était un spectacle à briser le cœur, le mien dans ce cas. Je détestais l'image qu'elle avait d'elle. Ne voyait-elle pas qu'elle était extraordinaire ? Qu'elle était plus que ce qu'elle pensait être ? Que sa simple présence avait réussi à me calmer ? La méchanceté de Yanaëlle était une carapace dans laquelle elle s'enfermait pour s'autoflageller. Elle n'était pas son amie imaginaire, elle était juste une humaine avec ses défauts et ses qualités. J'étais sûr que sous cette lourde armure que Kana l'avait aidé à construire se trouvait la fille taquine, sarcastique et ironique qu'elle était en ma présence. Je ne voulais pas me la péter, mais je pouvais jurer que même Zayne J'SaisPasQuoi n'avait pas vu en elle, la vrai Yanaëlle.
— D'accord pas de problème, a répondu le mec artistique en me regardant.
Nous avons acquiescé avant de partir sans nous retourner.
— Ça va ? ai-je demandé à Yanaëlle.
— Pourquoi je n'iras pas bien ?
Pourquoi elle ne répondait pas à ma question ?
— Je sais pas, tu as un regard triste.
— Les regards n'ont pas d'émotion.
— Mais ils les transmettent. C'est à cause de Kana ? De Zayne ? De la discussion d'hier ?
— C'est quoi cet interrogatoire ? Et puis, je ne veux pas parler d'eux. Tu peux pas juste oublier ce que j'ai dit ?
— Bien sûr que non. Tu...
— Tais-toi, on est arrivés.
Je me suis tu en rangeant les provisions dans les placards. La pièce était un peu étroite, une ampoule était juste située au dessus de nous et éclairait à peine. La porte close, Yanaëlle y était adossée. J'ai eu l'impression que son esprit naviguait loin de moi en levant le drapeau blanc, un sourire mesquin aux lèvres. Le genre que font les voix dans ma tête quand elles prenaient apparence physique. Après avoir tout rangé, je me suis approché à pas feutrés de Yanaëlle en prenant ses joues entres mes mains. Maman adorait me faire ça quand elle voulait une discussion secrète à cœur ouvert. Et j'adorais la chaleur des joues de Yanaëlle dans mes paumes. Ça la rendait plus vivante, plus qu'une esquisse sur un papier froissé.
J'ai fait remonter son visage pour que nos yeux se croisent. Un frisson a dévalé mon dos en la sentant si proche de moi, et la tenant presque dans mes bras. Des détails insignifiants m'ont semblé apparaître. J'ai commencé à prendre conscience de ses lèvres très proches des miennes, de son cou qui était dégagé par son débardeur et qui me disait d'y poser de petits bisous, à sa respiration, sa poitrine qui montait et descendait. La même chorégraphie que faisait la mienne.
— Qu'est-ce que tu fais ? a-t-elle murmuré en lorgnant un peu sur ma bouche entrouverte.
J'ai dégluti.
— J'essaie de pénétrer dans ta tête.
Elle a haussé un sourcil, incrédule.
— Mais pour de vrai, je veux que tu me dises ce qui ne va pas.
— Tout va bien dans le meilleur des mondes !
J'ai secoué la tête, pas dupe à son mensonge.
— Non, tu mens. Parle moi, s'teuplait.
J'ai posé mon front contre le sien, attentif à ses réactions, refusant de la lâcher du regard. J'ai pu voir le combat qui avait l'air de se dérouler en elle, et j'ai eu envie de porter tous ses soucis.
Tu ne sais pas t'aider et tu veux aider les autres !
— Je vais devenir folle, Thimoé, s'est-elle plainte en me laissant entendre la douleur dans sa voix. J'ai l'impression d'être remplie de paradoxes, que je me perds en essayant de me retrouver... je... je vais sûrement faire une bêtise ! Je sais plus quoi penser et je déteste la détresse et, et, et...
Elle a soufflé profondément en me serrant dans ses bras de façon désespérée. Mon cœur a décollé dans sa cage thoracique. Je l'ai serré plus fort, le menton sur le sommet de ses cheveux plus que parfaits.
— C'est à cause de Kana ? me suis-je inquiété.
— Un peu. Comment une personne qui n'existe pas peut me faire autant de mal ?
— Je suis schizophrène, tu te rappelles ? Je cohabite avec des entités qui n'existent pas.
— Ah.
— Il se passe quoi avec Kana ?
Son nez a chatouillé le creux de mon cou tandis que j'ai fermé les paupières pour savourer le moment. J'avais pris mes médocs, je parlais à Ruf comme s'il était mon psy, et j'avais de la volonté, je croyais bêtement que j'étais sur le chemin de la guérison.
— J'ai pas envie de le dire. On peut pas juste être des ados normaux ?
— Rufus dit qu'être normal c'est trop compliqué quand on né pour être extraordinaire.
Elle a claqué la langue.
— Faut croire que ton chien est malin.
— C'est pas un chien.
— Oui, c'est le tien.
J'ai soupiré en me séparant d'elle, regrettant ses ongles dans mes omoplates lorsque que j'ai pris ses doigts entre les miens.
— Qu'est-ce qu'il y a P'tit chat, ma beauté t'as rendu sourd ?
— Non. Pas vraiment. Évidemment chaque fois, elle me laisse muet mais pas cette fois ci. Mais ne t'inquiètes pas tu es toujours magnifique. Tu veux que je te fasse une dissertation dessus ?
— C'était ironique.
— Oups. Mais ça va ?
Elle m'a fait un sourire en coin et j'ai cru qu'elle avait mon cœur dans sa main pour le serrer fort.
— Ça va mieux. Tu te rapproches un peu ?
J'ai obéi. Sur la pointe des pieds, elle a embrassé mon front sans prendre en compte mes rougeurs et mon hoquet de surprise.
— Q-qu'est-ce que... tu viens de faire ? ai-je bégayé en la lâchant.
Elle a eu un rire moqueur.
— Tu ne connais pas les bisous sur le front, Thim ?
— S-si ! C'est juste... que c'est super embarrassant. Pourquoi tu as fait ça ?
Son regard a aussitôt noirci, et j'ai eu du mal à ne pas tiquer.
— Pour rien. Bref, je dois partir.
Son brusque changement d'humeur m'a fait froncer les sourcils. Peut-être que c'était sa voix froide aussi. Yanaëlle était tourmentée. J'ai compris ce que maman ressentait en me voyant sombrer sans réagir. Une sensation horrible s'est enroulé autour de ma gorge, j'ai du me mordre la lèvre pour m'éviter de gémir de douleur. Pourquoi s'était-elle enfermée dans sa carapace ? Comment aider quelqu'un qui ne le voulait pas ?
Elle a posé sa main sur la poignée de porte, prête à partir. Et j'ai fait une chose désespérée d'un mec désespéré qui ne savait pas quoi faire. Naïvement, j'ai doucement embrassé la peau de son cou dans le seul but, bien qu'idiot, de lui faire plaisir. Comme son baiser l'avait fait. Tout son corps s'est tendu contre le mien. Les secondes ont été capturées par les battements de nos cœurs. Le temps a arrêté sa course pour nous laisser savourer l'instant. Mes doigts sur sa hanche ont dégagé de l'électricité qui s'est répandue dans l'air. De dos, Yanaëlle m'a fixé. Elle avait activé son pouvoir spécial qui lui permettait de nous enfermer dans notre bulle d'eau parfaite, mais cette fois ci, chargé d'électricité. Un seul geste, et je savais qu'on aurait pris feu. Rufus avait décrit le désir dans l'une des histoires qu'il lisait. Ce que je ressentais, c'était si fort que j'ai eu le vertige, la tête lourde de bourdonnement, les sens focalisés sur elle, Yanaëlle Cox aux cheveux parfaits et aux yeux verts onyx.
— Merci, m'a-t-elle chuchoté avant de partir, laissant à sa place un parfum qui allait devenir mon préféré.
Je n'avais pas réagi sur le coup, la laissant s'échapper. J'aurais du lui courir après, lui raconter une de mes mésaventures ou juste me tenir près d'elle. J'aurais du, mais je ne savais pas.
— Mec ? T'as quoi ?
Rufus venait d'arriver suivi de Debby qui m'a gentiment souri. Ils ont effacé le reste des traces de la présence de Yanaëlle. J'avais le tournis.
— Tu te sens bien ? Tu veux tes médocs ou en parler ?
— Ouais... c'est juste que... que je peux te dire un secret que tu me jures de jamais dire ?
— C'est une question sérieuse ?
— Un peu. Ça ne me concerne pas... pas directement.
Nous avons échangé un long regard, et comme des faux frères, nous nous étions compris sans un mot. Ainsi, nous nous sommes simultanément retournés vers Debby et ses yeux écarquillés.
— Vous voulez que je parte ? a-t-elle demandé d'une petite voix.
J'ai soupiré, le goût que je faisais une bêtise dans la bouche.
— Non, reste mais ferme la porte. Tu dois me jurer sur ce que tu as de plus cher que tu ne diras à personne ce que je vais vous raconter.
— Je le jure sur la tête de mes trois petites sœurs !
J'ai acquiescé en reculant, tandis qu'elle nous enfermait dans le grenier sombre et rempli de boîte de conserves. Rufus a commencé à se manger le pouce, attendant que j'ouvre la bouche.
— C'est à propos de Yanaëlle, ai-je dit en faisant les cents pas. Elle va me tuer et me haïr si elle sait ce que je suis entrain de faire, mais j'ai besoin de votre aide.
— Je l'aime pas particulièrement, je ferais un effort pour toi, a répondu Ruf.
Donc, j'ai cafté en me répétant que Yanaëlle n'avait pas dit que c'était un secret. J'ai parlé de Kana et de Zayne. Du fait que Yanaëlle est encagée dans une relation toxique avec son amie imaginaire. Que j'ai l'impression qu'elle s'enfonce comme moi avec mes propres démons. J'ai répété à peu près mot pour mot ses propos de la veille. À la fin j'étais essoufflé, et pas rassuré.
— Putain, on dirait un film cette histoire ! s'est écrié mon meilleur pote.
— Je sais vraiment pas quoi dire. Il faut qu'on aide Yanaëlle à se débarrasser de Kana ou de sa façon de se voir. Mais comment ?
— En étant nous-mêmes, a proposé Debby en réfléchissant. Il faut qu'elle comprenne à quel point elle est importante, que les actions qu'elle pose pour nous ne sont pas mauvaises. Il faut qu'on fasse ressortir le meilleur de sa personnalité ! C'est ça qu'on doit faire.
— Ça m'a l'air bancal.
— Mais noon, a réfute Ruf en mettant sa main sur mon épaule. Si Yanaëlle est elle-même avec nous, elle verra bien qu'elle n'est pas que ce qu'elle pense qu'elle est. En fait, on doit la mettre en face à la réalité. Ce n'est pas seulement ce qu'elle pense d'elle qui la définit. Il y a aussi ce qu'elle est pour nous. Personnellement, c'est juste un serpent crocodile, mais vous deux, c'est une personne précieuse, n'est-ce pas ?
Debby et moi avons hoché la tête, comme des enfants obéissants.
— Bien ! À nous de le lui montrer dans ce cas ! La réunion Sauver l'Âme de Yanaëlle vient de se terminer. N'oubliez pas les dossiers pour la prochaine séance ! s'est-il exclamé.
— Quelle prochaine séance ?
— C'était une question rhétorique, mec.
— C'était pas une question.
— C'était un ordre rhétorique alors.
— On devrait partir, a ri Debby en nous ouvrant la porte.
J'ai continué de me chamailler avec Rufus, ignorant des événements qui allaient se produire. Aveugle, je n'avais pas vu le couteau qui menaçait mon cœur jusqu'à ce que je vois le mec artistique de dos entrain d'embrasser Yanaëlle qui avait ses yeux verts onyx plantés dans les miens. Le sol qui s'est divisé sous mes pieds m'a donné la sensation que c'était moi qui était entrain d'être brisé.
L'esprit dans la brume, les coups de crayon ont massacré la papier qui n'était pas responsable de la douleur de son propriétaire. La représentation n'était pas abstraite, bien que le mal était réel. Je me suis demandé en froissant la feuille si c'était le son de mon cœur en miette ou de la bulle d'eau qui avait éclaté que j'avais essayé de dessiner.
❀ ┊ ☪︎⋆ ⊹ ┊ . ˚ ✧
Toc toc mes poires de Belgique ? ( oui oui, je tente une nouvelle approche)
Il y a quelqu'un ? Qui est là ??
Je suis de retour.
Vous savez, c'est moi, Phanou🙂
Donc ça va la vie ?
Pour commencer, euuuh, désolée pour les publications totalement irrégulières et les chapitres de qualités assez médiocre 😕 je comprends pas ce qui m'arrive, mais j'espère bien que ça va passer car je n'arrive même plus à prendre du plaisir à écrire cette histoire 😔 gomennasai❤
Breeeef, comme promis, un chapitre bien au début mais.... ah oui, Yanaëlle a embrassé le mec artistique. Oups ? Haha, zut alors.
Mais c'est rien pas vrai ? Oh allez, je suis sûre que vous m'aimez toujours !
Vous avez été surpris(es) ?
D'après vous, qu'est-ce qui s'est passé dans sa petite tête ? Des hypothèses ?
Et la question à un million de dollars : À QUAND LEUR PREMIER BAISER ?
Vous voulez un indice ?😂
J'espère que ça vous a un petit peu plu😊
Je vais faire un effort pour poster rapidement des chapitres de bonnes qualités, vous inquiétez pas !
Merci encore d'avoir lu❤
QUESTION POUR APPRENDRE À SE CONNAÎTRE :
Qu'est-ce que vous détestez lire dans les livres ? Genre les comportements à bannir qui vous énerve et vous donne envie de tout envoyer bouler ?
Prenez soins de vous, vous êtes extraordinaires et géniaux ( forcément vous êtes mes lecteurs) j'vous aime grave❤
Bisous chouchou 😚❤
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