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Trente et un.

CHAPITRE PAS TRÈS BIEN CORRIGÉ ☑

Je sortais avec Thimoé. Ce n'était peut-être pas une bonne idée, et je ne savais pas comment assumer cette relation, pourtant je l'avais fait. J'avais pris un énorme risque en le faisant parce que sortir avec lui n'était pas convenable pour la fille parfaite aux yeux des autres. J'allais sûrement convaincre Thimoé de cacher notre relation, mais sincèrement, du moment qu'il me gardait contre lui, je pouvais faire passer mes inquiétudes au second plan.

J'ai jeté un regard à nos doigts entrelacés, avant de le regarder pour découvrir qu'il épiait mes gestes.

— Qu'est-ce qu'il y a ? ai-je demandé en enfouissant mon nez dans le creux de son cou.

Il y avait toujours l'odeur sucrée du miel.

— Je trouve que c'est trop extraordinaire que tu sortes avec moi. Ça me fait flipper, pas toi ?

— Pas vraiment. Peut-être parce que c'est ta première relation ?

— Oui, je serais sûrement super nul comme copain, tu vas m'apprendre ?

— Je serais payée ?

Il a ri et sa pomme d'Adam a tressauté.

— Tu n'es pas une femme vénale, Yanaëlle. Je pense pas avoir de l'argent en plus.

— Je préfère être payée en nature.

Je me suis un peu éloignée de lui, ses yeux se sont écarquillés et il a utilisé ses mains pour protéger son corps.

— Tu n'en veux qu'à mon corps ! s'est-il écrié, faussement scandalisé. Serait-ce pour ça que tu sors avec moi ?

— Bien sûr que non, Thimoé. Je suis avec toi pour ta richesse matérielle et ta forte personnalité.

— J'ai rien de tout ça.

— Alors tu sais pourquoi je sors avec toi, ai-je souri en remuant les sourcils.

— Eh !

Il m'a renversé sous lui, à même le sol, essayant vainement d'avoir l'air fâché alors qu'un sourire de mille kilomètres lui dévorait le visage. J'ai voulu bouger les bras, mais il a attrapé mes poignets pour les tendre au-dessus de ma tête. En gros, j'étais piégée. Sa poigne était douce et ferme, et j'ai vraiment pris conscience du corps de Thimoé. Il n'était pas aussi costaud que les autres garçons que je connaissais, or il était fort, cette force quasi naturelle chez les hommes. Il se dégageait de lui, à cet instant précis où j'étais la proie et lui le prédateur, quelque chose d'envoûtant, de surprenant. L'air dans mes poumons s'est transformé en un énorme poids qui a alourdi mon corps et m'a rendu sensible aux moindres contacts de mon petit ami. Ce dernier m'a fixé intensément, ses pupilles dilatées se noyaient dans le brun de ses yeux. Des papillons ont remué en moi, tandis qu'il s'est lentement baissé pour que son nez caresse le grain de ma peau.

— Je peux t'embrasser, Yanaëlle ?

La vulnérabilité dans sa voix s'est enrouée autour de mon cœur que j'ai senti s'accélérer.

— Première règle, tu n'as pas besoin de demander ma permission avant de m'embrasser.

J'avais la voix rauque.

— Ah oui ?

— Oui. Si je ne veux pas t'embrasser, je te le dirai quand tu essayeras, donc tu peux m'embrasser sans soucis.

— Alors toi aussi tu peux m'embrasser sans te gêner... même si je ne pense pas qu'un jour je vais refuser l'un de tes baisers.

Le coin de ses lèvres s'est relevé, il avait l'air un peu dangereux avec son nez cassé et son demi sourire, sauf que ses tâches de rousseurs ont atténué la sensation.

— Deuxième règle, ai-je soufflé en le laissant plonger dans mon cou en me respirant.

J'aurais pu jurer qu'il aspirait mon âme aussi.

— Mhmm, oui ?

— Les autres ne doivent pas savoir que nous sommes ensemble.

Il s'est immédiatement raidi, au-dessus de moi. La bombe lâchée, j'ai attendu qu'il replonge son regard dans le mien pour poursuivre.

— Bien sûr, ton chien pourra le savoir, mais...

— Pourquoi ? Pourquoi on doit se cacher ?

— Parce que c'est compliqué de mon coté. Tu sais bien que pour les autres je suis parfaite et...

— Une fille parfaite ne sort pas avec un mec presque roux, instable mentalement et pas parfait. Pas comme Zayne et le mec artistique, eux ils sont parfaits pour toi, c'est ça ? Et pas moi ?

La déception qui se cachait dans sa voix a lacéré mon estomac, je me suis redressée car il fallait mettre les points sur les i. Thimoé manquait de confiance en lui, il devait penser qu'il était une sorte de puzzle non terminé et beaucoup trop difficile pour qu'on prenne la peine d'y consacrer du temps. Il vivait avec des voix qui le rabaissaient, transformaient ses doutes avec l'impression que tout le monde complotait contre lui, qu'il n'avait sa place nulle part et n'était pas aimé. Je voulais lui enlever de telles absurdités, recoller les morceaux de son estime et lui montrer comment ses proches le voyaient. Je n'avais pas les mains propres dans cette affaire. La fausse image de moi se retournait contre nous, si je ne pouvais pas afficher notre relation, la cacher comme un vilain secret, c'était parce que je ne voulais pas salir la réputation que j'avais pris des années à construire. Ce n'était pas sa faute.

J'ai pris ses joues rougies d'émotions pour qu'il se concentre sur moi. Il a essayé de résister, j'ai resserré ma prise et finalement il s'est laissé faire, las, en me regardant comme si j'avais la capacité de lui briser le cœur en un mot. Je comprenais doucement le pouvoir que nous commencions à exercer l'un sur l'autre.

— Zayne n'est pas parfait, c'est une sorte de pervers arrogant qui aime jouer. Arte a un égo plus grand que la Russie en plus d'être un peu sexiste sur les bords. La perfection n'existe pas. Seulement, ils ont choisi de montrer seulement leurs qualités en cachant leurs défauts. Toi, même si tu ne veux pas que ta schizophrénie se découvre, tu es vrai et tu le montres aux gens, tu es beaucoup trop franc et attachant, Thimoé ne doute pas de toi, okay ? 

Il a cligné des paupières, décontenancé par mon discours. Il fallait qu'il le comprenne.

— Alors pourquoi ? a-t-il demandé avec la douceur d'un battement d'aile de papillons en frottant sa joue contre ma paume.

— Parce que je suis égoïste et que je ne veux pas que ma réputation soit entachée. Pour ceux qui ne me connaissent pas, tu ne réponds pas aux critères, la vérité c'est que chaque atome qui compose mon âme se sent comblés et complétés en ta présence. Pour le moment, en attendant que j'ai le courage de nous assumer face aux autres, gardons notre relation secrète s'il te plaît. Je t'en prie.

Nos fronts se sont collés sans que la rivière de chocolat n'arrête de couler dans la forêt sombre. Sortir avec Thimoé n'allait sûrement pas être une mince affaire, mais j'étais un peu trop accro pour le laisser s'en aller. Finalement, il a soupiré en hochant la tête et j'ai su que j'avais remporté cette bataille. Je l'ai tout de suite pris dans mes bras et il nous a relevé alors que je m'accrochais à lui en promenant mes lèvres sur son cou jusqu'à son menton que j'ai mordillé.

— Je suis pas de la bouffe, a-t-il ri dans mes cheveux. J'ai même pas bon goût j'en suis sûr.

— C'est vrai, rappelle moi de ne pas te tuer pour te manger la prochaine fois.

— Oui, j'espère ne pas oublier, j'ai pas une bonne mémoire.

— Je pense que tu as juste un problème avec la partie de la mémoire qui est censée enregistrer les prénoms.

— Je pense aussi.

— On devrait rentrer maintenant, je pense que la chasse touche à sa fin.

Il a acquiescé en me laissant prendre de l'avance, se contentant de rester derrière moi. Le silence était léger alors que nous déambulons entre les arbres et la végétation luxuriante. Même si la beauté de cette nature sauvage était impressionnante, je préférais le confort de la ville avec ses immeubles qui faisaient la course pour toucher le Ciel.

— Yanaëlle ?

— Oui ?

— Si tu devais être de la bouffe tu serais quoi ?

Pourquoi avait-il de telles questions déjà ?

— Je dirais une tarte ou un gâteau, je ne sais lequel précisément.

— Une tarte à la myrtille ? J'en a mangé qu'une seule fois mais c'était super bon.

— Va pour une tarte à la myrtille alors ! me suis-je exclamée. Et toi ?

— Un donut, j'aime bien les donuts.

— Je sais en faire, tu sais.

— Vraiment ? s'est-il réjoui en marchant à mes côtés à présent. Tu pourras m'en faire quand rentrera à Indianapolis ? J'aimerais beaucoup manger ta cuisine. Je pourrais même faire du chocolat chaud façon Thimoé si tu veux.

— En quoi est-il différent des autres ?

— Je fais des biscuits Chamallows pour les tremper dedans, tu vas adorer.

J'ai souri en imaginant cette journée avec lui. Je le voyais bien manger de la Chantilly et me piquer des donuts en faisant mine de n'avoir rien fait. J'aurais roulé des yeux en lui mettant un gâteau tout chaud dans la main pour le punir. Il aurait crié en partant se rincer la main pendant que je lui expliquerai que ce sont les risques du métier de voleur. Imaginer ma vie hors du camp avec Thimoé était bizarre et agréable. Ce n'était pas aussi oppressant que je le pensais, non, un frisson d'anticipation a couru sur mon corps et j'ai souri. L'avenir devenait un peu plus clair et j'aimais ça. S'en doute avais-je oublié qu'un Ciel sans nuage pouvait être aussi annonciateur d'orage.

— Yanaëlle ?

— Mhm...

Il a avalé ma réponse en prenant mes lèvres entre les siennes dans un baiser aussi doux que de la barbe à papa qui fondait sur la langue. J'en suis restée pantoise pendant une seconde en me touchant la bouche, puis en regardant mon petit ami.

— Tu avais dit que je pouvais le faire, s'est-il justifié en rougissant fortement.

J'ai acquiescé.

— Bien sûr, évite juste de me provoquer une tachycardie la prochaine fois.

Et il a ri d'un rire qui se voulait innocent alors qu'il m'a donné l'impression de me faire chuter encore plus vite en oubliant l'atterrissage.

~°~

— Non c'est pas vrai ! a dit Debby en essayant de retenir un cri hystérique.

Elle faisait des exercices de respiration pour contrôler la joie qui grandissait en elle. Ses yeux marrons ont pétillé comme du diamant, tant elle était heureuse. J'ai bien essayé de la calmer pour éviter d'attirer l'attention des filles du vestiaire, mais j'étais aussi excitée qu'elle. Cette fille se comportait comme si c'était elle qui était en couple.

— Je suis tellement contente ! J'a envie de danser, encore et enencore ! Je vais inventer une chorégraphie à votre couple, ça sera genre la danse de l'amour !

— Tu te rappelles que c'est secret ? ai-je ri car sa joie était contagieuse.

— On va dire que c'est la danse de la joie alors ! Franchement, j'ai l'impression que c'est mon histoire d'amour ! Je shipe le Thimaëlle depuis ses débuts, je suis si fière !

— Thimaëlle ?

— Le nom de votre couple. À moins que tu préfères Yamoé ? Je préfère le premier, bien plus classe ! Hiii ! Votre enfant pourra porter mon prénom, histoire de vous rappeler mon implication dans notre histoire d'amour.

— Enfant ? Oulala, ça va loin, tu ne crois pas ? Et comment ça " notre " depuis quand t'es dans ce couple ?

— J'anticipe le futur, Yanaëlle, je l'anticipe ! a-t-elle rigolé en lassant ses baskets avant de se relever.

— Et, a-t-elle continué, pour en revenir à votre relation, sache qu'il s'agit d'un trouple à présent. Je suis la troisième personne.

— Évidemment, ai-je ironisé. Ne confondons pas les rôles, spectatrice ne te rends pas actrice.

Elle m'a tiré la langue en marmonnant "gnagnagnagna" telle la gosse immature qu'elle était.

— Qui n'est pas actrice ? a demandé Emma, une campeuse aux cheveux mauves et aux yeux aussi froids que l'acier.

— Debby, ai-je répondu en pinçant gentiment les côtes de ma voisine. Elle veut se lancer, je lui dis de rester à sa place.

— Eh bien, tu devrais la soutenir au lieu de la décourager.

— C'est la meilleure danseuse que j'ai eu la chance de rencontrer, elle devait se concentrer sur cet art. Et puis c'était de l'humour au second degré, tu sais.

Elle m'a jaugé de son regard gris métallique, sans cacher son animosité. Debby s'est tortillé, mal à l'aise, alors que moi, réceptrice de ses mauvaises ondes, suis restée de marbre.

— Je ne te savais pas comique.

— Tu ne me connais pas, Emma, je suis très drôle. N'est-ce pas Debby ?

— Évidemment ! Yanaëlle a un humour un peu noir, super classe !

— Bien sûr, tellement parfaite que même son humour l'est, pas vrai ?

Son ton aigri a enflé mon ego déjà trop grand. La jalousie attisait le feu de ma suffisance.

— Je ne suis pas parfaite, voyons, ai-je ri. Les gens abusent.

— Ah bon ? Tu veux dire que Arte a tort en disant que tu l'es ?

Il était là le problème ?

— Arte m'apprécie beaucoup, peut-être son jugement est-il faussé, je suis juste une fille normale.

Elle s'est renfrognée, j'ai jubilé.

— Bon, Yanaëlle je vais pas passer par quatre chemins, je ne t'aime pas, a-t-elle déclaré tandis que je me suis fabriqué une fausse mine surprise. Ta perfection pue l'hypocrisie et je comprends pas ce que les mecs te trouvent. Tu n'as rien d'extraordinaire avec ton humour pourri et ta fausse gentillesse. Tu fais ce que tu veux des autres, mais pas touche à Arte, okay ? Il me plaît beaucoup et j'aimerais lui retirer les œillères qui l'empêchent de voir qui tu es vraiment. Compris ?

Son souffle froid s'est écrasé sur mon visage. Elle était très proche, assez pour que sa menace ne soit entendu que par Debby et moi. Je me suis retenue d'éclater de rire, elle n'était pas la première fille rongée par la jalousie et l'envie qui venait me menacer, proférer une hypocrisie parfaitement bien cachée et calculée. Emma ne m'a pas fait peur, au contraire. Le mépris que j'ai eu pour elle m'a soulagé un peu.

— Com... compris, ai-je fait semblant de bégayer.

Elle a hoché la tête et est sortie du vestiaire sans plus de cérémonie. Debby est restée muette.

— Tu as vraiment eu peur ?

— De cette lavande décolorée ?

— Je m'en doutais. Tu joues tellement bien la comédie, Yanaëlle ! Comment reconnaître le faux du vrai avec toi ?

Bonne question, moi aussi il m'était arrivée d'emmêler les masques.

— On y va ? ai-je dit en pressant le pas. J'ai super faim.

— Tu n'as fait qu'embrasser Thimoé durant la chasse.

— Oh, Debby, si tu savais l'intensité que pouvait contenir un seul baiser.

Elle a roulé des yeux.

— On mange avec Thim et Rufus, non ? Je lui dois de l'argent.

— Je ne veux pas savoir pourquoi. Je ne veux pas savoir.

Son rire s'est perdu dans la cacophonie de la cafétéria. Elle et moi avons perdu du temps à nous changer après la partie de chasse et la discussion avec Emma, presque tout le monde était là. De l'autre côté de la salle bondée se tenait le groupe de Arte, à l'opposé, dans un coin de la pièce, Rufus piquait de la nourriture dans l'assiette de son maître. Le choix était vite fait, le plateau de Thimoé était un buffet ouvert.

— Quand tu parlais de faim, c'était une allusion sexuelle ?

— Je ne suis pas Rufus, me suis-je contentée de répondre.

Elle a hoché la tête, satisfaite avant qu'on ne remplisse notre plateau de nourriture malsaine. J'ai lorgné sur ma combinaison short en me demandant si j'avais pris du poids au cours de ces presque deux mois. Je n'en étais pas sûre.

— Salut les gars ! s'est exclamée Debby en piochant immédiatement une frite chez mon petit ami.

Ce dernier m'a regardé en souriant comme un idiot.

— Tu devrais protéger ta bouffe, lui ai-je recommandé.

— C'est pas grave. Ce n'est pas une part de tarte à la myrtille.

— Tu ne protèges que les tartes à la myrtille ?

— Oui ! Et maman, et Rufus, et mamie et la maman de Ruf et...

— Je crois que j'ai compris, ai-je ri.

— Et toi ? Tu protèges ta bouffe ?

Nos yeux se sont cherchés pour ne plus se lâcher. J'étais assise si proche de lui que le contact entre nos cuisses me brûlait de l'intérieur. Quand je me suis humidifiée les lèvres, j'ai vu le noir se ses pupilles grandir et avaler la mer de chocolat, la noircir... la pervertir.

— Seulement s'il s'agit de donut au miel.

Son sourire a répondu au mien.

— Tu as devant toi deux adolescents en plein flirt, Debby. La tension sexuelle ne vient pas de mon sex appeal, mais des deux là.

— Woah... mais attends, tu n'as pas de sex appeal.

— Tu aimes bien t'embarrasser des détails, toi. Maintenant file moi mes dix dollars.

Nous avions les pires amis au monde.

— Pourquoi tu lui donnes de l'argent, Debby jolie ? a demandé Thimoé en redevenant lui-même.

— Nous avons parié sur vous. J'avais dit que vous alliez vous embrasser dans plus d'une semaine, Rufus a dit moins de trois jours. J'ai perdu.

— Hein ? Mais pourquoi vous avez fait ça ?

— Mec, tu sais bien que dans un groupe de potes, quand deux se tournent autour, il y a toujours le reste qui fait des paris. C'est évident.

— On a jamais vraiment été dans un groupe d'amis.

— Ah bon ? Parle pour toi, avec tous les potes imaginaires que je me suis fait en lisant les bouquins, j'en ai bien une bande de potes.

J'ai roulé des yeux.

— Tu es vraiment immature, n'est-ce pas ? l'ai-je questionné.

— Je sais quand il faut être sérieux. Thimoé m'a dit pour vous deux, et c'est avec tout le sérieux du monde que je te préviens, encore une fois, que si tu lui brises le cœur, je vais sûrement te tuer et financer tes funérailles.

— Super, merci ! Debby ? Tu ne menaces pas Thimoé de ne pas briser mon cœur ?

— Non, ça va, ce n'est pas son genre.

— Les préjugés que vous avez sur moi, ai-je soupiré.

— Yanaëlle, a dit gravement mon petit ami en rencontrant mon regard.

— Oui ?

— Je ne gâcherais jamais sciemment une tarte à la myrtille. Je te le promets.

— J'espère bien, Thim. J'espère vraiment.

— Pourquoi j'ai l'impression que ce n'est pas de la nourriture qu'ils parlent ? a chuchoté Debby.

J'ai esquissé un sourire, maudissant la voix dans ma tête semblable à celle de Kana qui me prévenait. Des doigts glacés ont touché les miens, donc je me suis focalisée sur ce toucher pour ne pas sombrer. J'ai accroché sa promesse autour de mon cœur en guise de protection. Mais le coeur était un organe trop fragile pour que simples mots puissent le protéger.

Salut Cher Journal, je voulais garder mon cœur ici mais il se trouve que Thimoé me l'a pris ! Je deviens une stupide fille niaise. Je me déteste. Debby demande des détails croustillants. Je deviens cette fille niaise qui fait des papotages entre copines. Je me déteste. Par contre, impossible de détester commencer à aimer Thimoé.
Je suis foutue.

┊ ☪︎⋆ ⊹ ┊

Heeeeeeeeeeeeeey mes tartes à la myrtille ! (Vous en avez déjà mangé ? )

Comment allez vooooous ?

Le mois de septembre commence bien ? Des projets pour la rentrée ?

Moi je suis persuadée que vous allez gérer ! Si je peux vous conseiller, c'est de ne rien lâcher, de vous fixer des objectifs, de tout donner ! Faites ce qui vous rend heureux surtout, aider les autres aussi et n'abandonnez pas ! Genre, jamais, tous vos efforts seront récompensés.

N'hésitez pas à venir me parler si vous avez des difficultés !

Eh ben perso, ma rentrée approche et il fallait absolument que je poste la suite parce que je suis à peu près sûre que je ne vais plus avoir de téléphone (oui, oui encore). Du coup, bah voici la suite :')

Vous avez aimé ????

Vous pensez que nos protagonistes vont réussir à cacher leur relation ?

Comment imaginez vous leur vie hors du camp ? (Ça sera la bas que se déroulera le tome 2 ! )

Vous la sentez bien cette Emma ? (Ps: il se peut que tous les problèmes vont commencer par sa faute )

Profitez bien car après le chapitre suivant, je vais enchaîner les drames, les problèmes et les erreurs ! N'oubliez pas que vous m'aimez hein (N'EST-CE PAS ?! ) (on dirait une menace )

ET IL RESTE OFFICIELLEMENT DIX CHAPITRE AVANT LA FIN DU TOME 1😭😭😭( bizarrement j'ai hâte et je flippe à la fois, je suis pas prête je crois )

N'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez, ce que vous aimez moins ou plus !

QUESTIONS POUR APPRENDRE À SE CONNAÎTRE :

Sucré ou salé ?

Chaud ou froid ?

Gentil garçon intelligent ou bad boy ?

Si vous étiez de la nourriture, vous serez quoi ?

Une citation qui décrit votre mental actuel ?

Merci encore d'avoir lu et j'espère qu'on se reverra vite !

Prenez soins de vous, que de bonnes choses dans votre vie

Bisous donneur de courage et de force

Phanou👑❤

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