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Treize.

CHAPITRE NON CORRIGÉ ✖

Si on m'avait dit qu'un jour j'allais courir — au sens très propre de l'action — derrière un garçon, j'aurais ri. Une fille parfaite ne devait pas courir derrière un mec, encore moins draguer, encore moins flirter avec n'importe qui, réputation oblige. Il y a aussi tellement de chose qu'une fille parfaite ne devait pas faire, mais que malgré tout, j'avais fait puisque je n'étais pas parfaite. Pourtant, aujourd'hui, j'avais l'impression de briser toutes mes règles, une par une, exposant mon monde obscur aux autres. Enfin, à certaines personnes.

Thimoé m'a regardée, le souffle court, ses magnifiques joues constellées rougies, ses cheveux à la teinte si particulière ébouriffés et enfin son regard. Thimoé avait les yeux marrons crotte. Sérieusement.

Il n'avait pas cette lueur mystérieuse comme dans ceux de Zayne, ou encore cette étincelle de confiance qu'il avait dans les pupilles de Arte. Non, avec lui, c'était différent, totalement. Il avait quelque chose de banal dans son regard, quelque chose de tellement normal au premier abord. Tu aurais pu le dépasser dans la rue sans probablement te douter qu'il était extraordinaire. Pourtant, plus j'ai plongé dans ce océan qui paraissait normal, dans cette mer marron, plus je trouvais la couleur de ses iris fascinantes. Comme la couleur de ses cheveux, l'éclat dans ses yeux changeait en fonction de la luminosité. Sous les ombres des arbres, ils étaient plus sombres, couleur Nutella, plus profond aussi et dilatés. Je n'ai presque pas vu la différence entre le noir habituelle et la magnifique couche chocolat qui l'entourait. Thimoé n'avait pas les yeux les plus beaux au monde, il n'y avait pas à l'intérieur un mystère absolu, mais je les trouvais spéciaux. Différents. Comme lui. Parce que non, Thimoé avait l'impression d'être banal, mais il ne l'était pas. Non, il était bizarre. Il était différent. Il était extraordinaire et il ne le savait même pas.

— On dirait qu'il ne te laisse pas si indifférent, a chuchoté Kana d'un air dégoûté. Tu as vraiment mauvais goût.

Je n'étais pas d'accord avec elle. J'avais très bon goût, Zayne en était le premier exemple.

— Hello, P'tit chat, ai-je dit en me rapprochant.

— C'est légèrement flippant quand tu dis ça comme ça... pourquoi tu m'as poursuivi ? a-t-il demandé, sans se relever.

Bonne question. À vrai dire, après ma discussion avec Debby, nous étions arrivées en retard pour l'activité, mais puisque c'était moi, les moniteurs ont accepté de nous laisser jouer. Je ne voulais pas capturer des petits cochons, j'ai juste vagabonder loin de ma colocataire et son regard embué de larmes, puis, j'ai reconnu la silhouette de Thim. Il sentait les fleurs et regardait minutieusement, attentivement et adorablement, la nature. Comme s'il aurait voulu la capturer dans ses bras. La serrer contre lui, la consoler, ou juste la mettre dans un bocal pour la garder pour toujours. C'était nouveau pour moi de le voir avec ce regard, mais je me suis rappelée que Thimoé dessinait. C'était un artiste, une personne qui voyait le monde sous une forme que les autres ne voyaient pas. Et j'avais beau prétendre à la perfection, j'étais nulle avec un crayon en main. Même dessiner une pomme était compliqué.

Pour en revenir à Thim, je l'ai contemplé longtemps et lorsque j'ai voulu m'approcher de plus près, ce bâtard s'est enfui. Il s'est mis à courir comme un malade dans toute la forêt et je me suis prêtée à sa grotesque comédie, je l'ai poursuivi. Vous vous demandez la conclusion de cette longue analyse ? C'était la faute de Thimoé.

— Je t'ai couru après parce que monsieur a fui dès que je me suis approchée, ai-je répondu en éliminant les derniers mètres entre nous.

— Pourquoi j'ai l'impression que c'est ma faute ? Moi j'ai eu peur que c'était un méchant loup.

— Tu n'as pas eu tort. Grrr, regarde moi, je suis le grand méchant loup !

Je me suis mise à genoux devant lui, le visage déformé d'une grimace dans le but de l'effrayer. Comme le grand méchant loup. Il a pouffé. Doucement, un son que je me suis pas attendue à entendre. Ce n'était pas un rire, ça aurait pu l'être. Il y a eu cette pression dans mon cœur, cette accélération cardiaque lorsque j'ai vu les pâtes d'oie sous ses yeux, il y a eu ce frisson et purée, je me suis immédiatement dit que je voudrais le faire éclater de rire. Pour de vrai. Pour avoir le plaisir de dire que j'ai fait rire Thimoé Davinson.

— Tu es un peu bizarre. Et ça c'est vraiment bizarre, j'ai l'impression que je rends les gens bizarres, a-t-il analysé.

— Moi je suis sûre que c'est cet imbécile de clébard qui rend les gens bizarres. À moins que lui ne les rend idiots et toi bizarres.

— Sûrement ! C'est pour ça qu'on n'a pas beaucoup d'amis ! Les gens doivent pas aimer de devenir bizarre et idiot.

Et il a semblé fier. Fier de sa stupide conclusion, Thimoé avait une manière bien particulière de penser.

— Tu crois que...

Mais je me suis fait interrompre par des voix pas très loins. Automatiquement, comme sur commande, j'ai poussé Thimoé derrière un rocher, avant de m'y cacher aussi, espérant ne pas nous faire repérer par ceux qui s'approchaient.

— Putain, mais tu fais quoi ? s'est-il étonné.

— Chut ! Tais-toi, quelqu'un arrive ! ai-je répondu.

— Donc pourquoi on...

J'ai mis ma main sur sa bouche en le fusillant du regard. Je ne voulais pas qu'on nous surprenne ou pire, qu'on soit obligé de se séparer, j'avais de nouveau mon jouet, hors de question de le lâcher.

— Juste tais-toi, je ne veux pas qu'on se fasse...

Mais il a aussi mis sa main sur ma bouche. J'ai écarquillé les yeux, lui aussi. J'ai roulé des yeux, il a froncé ses sourcils. J'ai levé les yeux au ciel, agacée en me demandant ce qu'il lui passait par la tête, il encore plus froncé ses sourcils broussailleux.

— J'ai cru voir des silhouette, a dit une voix.

J'ai fermé les paupières, renforçant ma prise sur les lèvres de Thimoé. Je ne voulais vraiment pas être retrouvée.

— Moi aussi, j'ai même cru entendre la voix de Yanaëlle Cox, a répondu une deuxième personne.

— Ah bon ? Peut-être qu'elle était avec Arte, ils sont toujours ensemble de toute façon.

— Évidemment, ce genre de fille aussi parfaite, gentille et belle ne sorte qu'avec les mecs comme lui. Beau gosse, charismatique, cool.

— Putain, c'est trop vrai ! Imagine, elle sort avec le mec roux ! a continué la première voix.

— Le mec roux ? Il y a quelqu'un de roux ici ?

— Bien sûr ! Tu sais, le mec qui a un ami amérindien et qui traîne souvent avec Debby. Il est tout chétif, pleins de tâches de rousseurs et en plus associable.

— Ah oui ! Je vois qui s'est, ce mec toujours effacé sans aucune personnalité. Pfff, raconte pas de bêtise ! Les gens comme Yanaëlle se sortent pas avec ces personnes sans aucun intérêt. Je la vois bien avec Arte, beau, intelligent et aussi génial qu'elle.

— Ouuuuf ! On est d'accord. Ce gars est un gag à lui tou seul, je suis sûr qu'il est dépressif avec son visage toujours fermé et sans aucune expression. Un vrai petit malade mental !

Et ils sont partis d'un grand fou rire. J'ai fusillé le Ciel des yeux. Ça faisait deux fois dans la même journée que je me retrouvais dans cette situation gênante et encombrante. Déjà avec Debby ce matin, elle a éclaté en sanglot, et je détestais, non, je haïssais les pleurs, autant être sincère, les gens qui pleuraient aussi me répugnaient. Peut-être était-ce pour ça que je n'avais pas consolé ma colocataire, car elle m'a agacée, ou juste parce que j'ai préféré attendre le bon moment. Un moment où elle sera plus vulnérable que recouverte de morve et de larmes. Et je l'ai trouvé ce moment. J'avais encore en-tête les grands yeux marrons de Debby embués suite à mes aveux et mes mots. Cette lueur dans le fond de ses pupilles s'éteindre doucement, pour ne final ne rester que des cendres. Ou purée, je me suis souvenue parfaitement de son visage décomposé. Il fallait le dire, je ne voulais plus la briser, mais j'ai pris quand même plaisir à la voir détruite suite à mes mots, de tout façon j'allais la reconstruire. D'une certaine manière, je pensais que j'allais changer, un tout petit peu du moins, mais non, j'étais sadique — ce n'était pas n'importe qui jubilait de la souffrance d'autrui — et ça m'allait. J'aimais être la méchante. La mauvaise. Le monstre.

J'ai tourné les yeux vers Thimoé, les doigts toujours sur ses lèvres. Je me suis attendue à le voir triste, peut-être les larmes aux yeux. Mais pas à surprendre son regard sur moi. Me détaillant comme lorsqu'il détaillait la nature, tout à l'heure. J'étais toute proche de lui, nos épaules se sont frôlées, nos doigts recouvraient nos lèvres. J'ai vu de très près son visage, et j'ai senti quelque chose bougé dans mon ventre. Je ne l'ai pas lâché des yeux, les siens sont restés braqués aux miens. Je pouvais distinguer parfaitement les différentes teintes marron dans ses iris, ou encore ses tâches de rousseurs qui étaient bien plus nombreuses que prévu. C'était magnifique. Sublime. Époustouflant. J'avais l'impression d'arrêter de respirer, j'avais l'impression que tout avait disparu, même Kana, même la forêt, j'étais dans un monde de marron chocolat, de brun caramel, de marron crotte aussi. J'étais perdue dans les yeux de Thimoé Davinson. Ce que les gens pouvaient être stupides. Ils ne prenaient jamais le temps d'analyser les choses, d'essayer de voir le monde sous une autre forme, de chercher au-delà des apparences. Non, les gens se contentaient d'être plats et étroits d'esprit. Comme ces garçons, car s'ils regardaient de plus près, s'ils fonçaient un peu plus les sourcils, ils verront que derrière cette banalité, Thimoé Davinson était extraordinaire. Ce gars était beaucoup trop différent pour être normal et sans personnalité.

Puis, j'ai senti quelque chose chatouillé ma main, donc je l'ai prestement retiré, en même que temps que lui a fait de même avec la sienne. J'ai regardé la partie qu'il avait léché, essayant de digérer le frisson que j'ai ressenti tout en le fusillant du regard. Du moins, j'ai essayé, essayé jusqu'à ce qu'il éclate de rire. D'un fou rire incontrôlable, un rire qui vient du plus profond de la gorge, un rire qui secoue mon coeur comme ses épaules qui tressautaient. Mes yeux se sont écarquillés d'eux-mêmes, sous le coup de la surprise. Et si son petit rire de tout à l'heure a remué beaucoup de chose en moi, je me suis sentie capable de louer son fou rire. C'était magnifique. Surtout les pâtes d'oie sous ses yeux, surtout ses paupières plissés et son sourire innocent. J'étais subjuguée par le rire de Thimoé. Et si cela continuait ainsi, avec des battements cardiaques effrénés, ça risquait de mal finir. Très mal.

— Pourquoi tu ris ? ai-je demandé en ricanant, essayant difficilement de ne pas le suivre dans sa folie.

Il a respiré un grand coup plusieurs fois avant de s'adosser sur le rocher. La tête sur la pierre, les yeux dans le Ciel. Ce spectacle valait le coup. Thimoé Davinson recouvert d'ombre et de rayons lumineux. Enfant du soleil qui a trop vécu dans l'ombre.

— C'est juste... c'est juste que c'est toi qui me fait rire ! Ce matin, il t'es arrivée la même chose avec Debby jolie et maintenant c'est avec moi, tu n'as vraiment pas de chance. Et puis, c'était un peu drôle, non ?

— Je ne sais pas trop. Tu trouves ça drôle qu'ils te critiquent ?

— Pas vraiment. C'était vrai ce qu'ils disaient. Bien sûr que je suis bizarre, bien sûr que je suis dépressif et sans personnalité. Au fond, je suis juste MOI. Schizophrène, associable, bizarre, mauvais fils et ami incompétent. C'est juste la vérité qu'ils ont dit... c'est juste que ça fait toujours bizarre de voir que les gens te voyent exactement comme toi tu te vois, surtout si tu n'as pas une bonne vision de toi-même.

Il s'est tû. Je ne savais pas comment réagir. Avec Debby je n'ai rien dit, j'ai attendu de lui révéler la vérité sur moi pour lui parler. Lui parler sans masque je veux dire. Pas la Yanaëlle parfaite, non j'ai jeté Miss Perfect au placard, je lui ai parlé avec l'horrible et méchante Yanaëlle, sans mâcher mes mots. Pour Debby, c'était des propos faux et envenimé par la jalousie humaine — l'homme est dégoûtant. Cette fois-ci, c'était la vérité. La vérité sous une autre forme. Je n'aimais pas la façon dont Thimoé se voyait.

— Tu sais pourquoi je t'ai pris comme jouet ?

— Parce que ça ne pouvait qu'être moi ? a-t-il plus demandé qu'affirmer.

— Et pourquoi ça ne pouvait qu'être toi ?

— C'est une question piège ?

J'ai roulé des yeux.

— Si je t'ai choisi, c'est à cause de tous ces trucs qui font de toi quelqu'un de différent. Tous ces trucs que les gens pensent être des défauts. Tu n'es pas seulement schizophrène, tu n'es pas seulement bizarre, tu n'es pas un ami incompétent et tu n'es sûrement pas un mauvais fils. A vrai dire, tu n'as de définition, si tu en avais cela voudrait dire que tu ne peux pas changer ou évoluer, or tu es humain, les changements font partis de toi. Alors tu n'as de définition Thimoé, comme chacun de nous. Tu es juste toi, un ensemble de beaucoup de choses, et ce ne sont pas tes défauts, ils ont fait de toi ce que tu es, et crois moi, tu es plutôt génial comme personne. Et si toi-même tu n y crois moi, personne ne le croira et ceux qui le croyaient cesseront de le croire.

— Ah bon ? s'est-il étonné.

— Je suis la fille la plus intelligente et extraordinaire du cosmos, je passe mon temps à analyser le monde pour mieux le manipuler. Je sais de quoi je parle.

— Oh ! Par contre, tu n'es pas du tout la fille la plus modeste du cosmos ! Ça, je crois que c'est Debby. Justement en parlant d'elle, est-ce que tu l'as tué ?

J'ai froncé les sourcils.

— Quoi ? Non, n'importe quoi. Pourquoi tu penses ça ?

— Tu as la fille la plus méchante du cosmos, tu bien capable de la tuer, non ?

Pourquoi parle-t-on du présumé assassinat de Debby dont je suis la coupable ?

— La méchanceté c'est pas être capable de tuer, voyons, c'est beaucoup plus que ça, la méchanceté, c'est pousser quelqu'un dans un gouffre noir et profond où il ne pourra jamais sortir, le regarder suffoquer dans des ténèbres qui ne sont pas les siennes. La méchanceté, c'est faire du mal avec attention, avec précision dans l'intention de nuire ou de blesser, c'est torturer quelqu'un jusqu'à épuisement. Tuer, c'est juste pour les enfants de cœur ça, a chuchoté Kana à mon oreille.

J'ai frissonné, les mains légèrement tremblantes. J'étais Kana. Kana était moi. Nous étions un tout. Elle était cette partie sombre de moi. Alors, au fond, c'est ce que je pensais vraiment qu'elle venait de dire ? J'étais si mauvaise ? Souvent, je m'étonnais.

— Tuer c'est un peu abusé pour moi. Surtout Debby, cette fille c'est un peu comme un ange.

— Rufus a lu un livre où le sang des anges faisait des miracles. Tu crois que si on tu tue Debby on pourra avoir un voeu comme dans Aladdin ?

Nous nous sommes regardés longuement avant que je ne ricane et qu'il ne glousse.

— Tu es un peu stupide, hein, je suis sûre que c'est ce chien de Rufus qui fait ça, ai-je affirmé.

— Moi aussi ! Pas totalement, déjà que je ne suis pas très malin, mais je suis sûr que Rufus y est pour un peu.

— On est d'accord.

J'ai vérifié ma montre avant de lui lancer un coup d'oeil.

— Il reste vingt minutes et le jeu sera fini. On les passe ensemble, ai-je dit.

— J'ai l'impression que ce n'était pas une question.

— Évidemment, vient on s'en va.

Je suis levée, puis lui ai tendu la main. Il l'a fixée un moment, ses yeux rétrécis, mais a fini de la prendre. C'était toujours aussi agréable quand nos chairs se rencontraient.

— Mais si on passe le reste du temps ensemble, tu n'auras pas d'autres petit cochon, a-t-il observé.

— Le seul petit cochon que je veux, je l'ai déjà et c'est un petit chat roux.

— Wahou, tu n'as eu qu'un seul petit cochon ? a rigolé Arte Davenport lorsque nous étions à table pour le repas du soir.

A côté de moi, il m'a regardé en souriant légèrement. Un rictus assez mignon, mais qui pour moi n'avait rien de charmant.

— Oui, ai-je soufflé. Je crois que je ne suis pas très douée dans ce jeu.

— Et c'est le petit ami de Rufus !

— Rufus et Thim ne sortent pas ensemble. Ils sont comme des frères, ai-je répondu. En plus, ils sont sympas.

— Peut-être, a dit une fille à notre table. D'ailleurs, ils n'étaient pas censés manger avec nous ? Ils ont même kidnappé Debby.

J'ai souri en haussant les épaules. Au fond, j'étais en feu. Ça ne m'a pas étonnée que Debby déjeune avec eux, non, ce qui me sortait par les trous de nez, c'était que ces deux imbéciles — Thimoé et Rufus — ont préféré rester entre eux au lieu de venir sur ma table de déjeuner. Je leur avais bien dit de le faire, pourtant. Surtout Thimoé. Nous avions passé l'après midi ensemble. À discuter, regarder la nature — surtout lui, moi je l'avais regardé la regarder—, et souvent glousser après qu'il ait dit une imbécilité. C'était vraiment bien, je crois que je me suis amusée et purée, j'ai encore les joues qui me font mal d'avoir autant sourire. Je m'étais pris un coup en plein cœur quand pour le dîner, ils s'étaient remis à leur table, Debby à leurs bras. Je n'étais jalouse, juste agacée. Profondément agacée. J'étais obligée à présent de manger avec des gens sans intérêts et ennuyeux. Génial, c'était génial.

— Je me demandais, si Thimoé est hétéro, ça voudrait peut-être dire qu'il se passe quelque chose entre lui et Debby. Je ne dis rien avec Rufus car je l'ai vu draguer une fille un jour. Par contre, Thim, il est super proche de Debby, a soufflé un mec en souriant.

Les gens aimaient les ragots, ils vivaient pour ça, pour la vie des autres parce que la leur ne méritait pas d'être vécu. Une brochette d'idiots sans intérêts et ennuyeux.

— Tu crois ? Je les vois bien ensemble, a continué quelqu'un d'autre. Même si je me demande comment il a fait pour la séduire. Le mec ne sourit jamais.

Thimoé souriait. C'était assez rare, mais le spectacle en valait la peine. Il était magique. Et plus le temps avec ces imbéciles défilait, plus je me sentais étouffée. Comme si quelque chose en moi voulait sortir, j'avais l'impression d'être rongée de l'intérieur, j'avais envi de parler, de leur dire comme ils étaient dégoûtants. J'étais la fille la plus faux cul au monde, je le savais, je l'assumais, or eux, ils fuyaient la vérité du fait qu'ils étaient dégoûtants. La méchanceté est un art que j'ai su bien maîtrisé, l'hypocrisie aussi, je ne supportais pas les gens qui ne l'utilisaient pas avec intelligence. Pas du tout.

— Je suis d'accord avec toi ! Comment tu as pu rester autant de minutes avec lui, Yanaëlle ? Il n'était pas ennuyeux ? a rigolé Arte.

Non, c'est vous les clowns ennuyants.

— Thimoé Davinson est un garçon très intéressant avec un beau rire, en plus son sourire est vraiment mignon et innocent. Je ne vous savais pas méchant et hypocrite, il ne vous a rien fait, ce n'est pas gentil de parler de lui ainsi. Je ne suis pas hypocrite et ce n'est pas maintenant que cela va changer. Je préfère dîner ailleurs. Je suis déçue, énormément, surtout de toi, Arte. Finalement, tu es comme les autres. Veuillez m'excuser.

J'ai pris mon plateau et je me suis levée. J'étais parfaite, la représentation idéale de la fille parfaite, j'incarnais parfaitement mon rôle. Ça, c'était ce que je leur montrais.

Moi, j'étais mauvaise. Méchante. Hypocrite et manipulatrice. Je le savais. Je l'assumais. Et je m'aimais ainsi.

— Et je suis le plus bel exemple de ça, a ricané Kana en me regardant.

Les pupilles de Kana étaient un miroir dans lequel l'âme se reflétait, cette chose noir, hideuse et obscur qui avait envahi son regard, c'était la couleur de mon âme. Noir, hideuse et obscur. Comme la mienne.

Salut cher journal.

Aujourd'hui je suis légèrement pressée, mais j'ai une bonne nouvelle. J'ai enfin annoncé la vérité à Debby, sa réaction était mieux que ce je pensais. J'ai adoré. Voila, maintenant tout les pions sont sur l'échiquier, c'est partie. Je te tiens au courant, je sens que je vais m'amuser !

Yanaëlle Cox, 17ans.

*      ⋆ ✧    ·   ✧ ✵   · ✵

Heeeeeeeeeeeeeeeeeeeeey mes tournesols de Jupiter ‼‼‼‼‼‼‼‼‼‼‼‼‼‼‼‼‼‼‼ 

Comment vous allez ????????????????

Wahou, me voici pour un nouveau chapitre après... quoi, une semaine d'absence ?

Je suis vraiment désolée, c'est la faute de l'école, des cours, des profs et de mon emplois du temps de merde. Je vais vraiment essayer de tout bien gérer ! J'espère réussir !

Aussi, je me suis donnée le défi de finir cette histoire avant la fin de l'année, genre avant 2020 quoi ! J'espère vraiment réussir, mais je vais y aller aussi doucement ^^ je crois que j'aime trop cette histoire ♡

Booooooon, je cesse de raconter ma vie et parlons de ce chapitre !

🌺 Debby n'est pas morte, chers amis, je répète, Debby n'est pas morte 😂‼ vous ne pensez quand même pas que j'allais l'éliminer maintenant, hein, il n y aura pas de mort dans cette histoire, voyons... enfin pour le moment. HAHAHA 🙂.

🥬 Et ce moment entre Yanaëlle et Thimoé ? Pas trop bizarre, hein ?😂

🎃 Et sinon, que pensez vous de Yanaëlle ? Je me demande si vous la trouvez réellement méchante ou juste... garce.

♥️ Hâte de voir ce qu'il se passera maintenant que les trois jouets de notre psychopathe préférée sont sur l'échiquier ? Je sens que vous allez adorer le quatuor Rufus, Debby, Thimoé et Yanaëlle 😂🤤

Entre un schizophrène, un pervers, une psychopathe et une fille à peu près normal... jurer vous n'allez pas vous ennuyer 😂😏

AH ET EST-CE QU'ON PEUT PARLER DE CES MECS QUI CRITIQUENT THIM ET QUI SE PERMETTENT DE DIRE QU'IL SORT AVEC DEBBY ? 🙄🙄 pauvre Debby, toujours au milieu des rumeurs bizarres 😂

J'espère que l'histoire vous plaît autant qu'à moi ! J'ai encore tellement de chose à vous montrer ! Pleins de secrets à dévoiler, de personnages à rencontrer, d'aventures à vivre ! Oh, et vous allez ADORER mes surprises, hahaha 🙂

Voila ! C'était tout pour aujourd'hui ! J'essaye d'écrire la suite le plus vite possible !

QUESTION POUR APPRENDRE À SE CONNAÎTRE :

Comment réagissez vous face à une critique ? De toute sorte ?

C'était moi mes pandas de l'espace intersidéral !

J'vous aime fort comme ça !

Bisous inter dimensionnel 🌠

Tendrement

        Phanuelle 🌹💚

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