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Douze.

CHAPITRE NON CORRIGÉ ✖

— Vous croyez que je peux fabriquer une poupée sexuelle faite de chocolat ?

J'ai froncé les sourcils, Debby a poussé un cri, surprise, n'étant pas encore trop habituée à Rufus et ses réflexions.

— Quoi ? Pourquoi vous faites ces têtes ? s'est-il étonné. C'est une bonne question, non ?

— Une poupée sexuelle ? Vraiment ? a répété Debby.

— Mais ça risque de coûter cher non ? Je veux dire, le chocolat sera en très grande quantité, et puis, elle risque de vite fondre ta poupée, ai-je remarqué.

— T'as raison, mec ! Mais si la mets dans une chambre froide, elle ne décongelera pas vite ! Merci ! Maintenant reste plus qu'à trouver un moule...

— Ah et tu vas la faire ici ? On ne risque pas de trouver une moule de grande taille avec les courbes d'une femme au camp.

— Je ne veux pas attendre d'être à Indianapolis pour ça, a soufflé Rufus, triste.

J'ai froncé les sourcils en me demandant comment résoudre son problème ? Peut-être en faisant une minie poupée ? Peut-être même que j'aurais pu faire une représentation miniature en chocolat de la silhouette de la maison blanche et jaune. Peut-être bien.

— Et si...

— Vous êtes réellement en train de chercher comment faire un poupée sexuelle en chocolat ? Vous êtes sérieux ?

Nous avons regardé Debby. D'habitude, elle ne réagissait pas comme ça. D'habitude, elle gloussait en disant que nous étions bizarres — ce qui était vraiment vrai. Souvent même, elle prenait part à nos délires et nous finissons par rire ensemble, mais je crois qu'en cet après-midi, Debby avait un problème, un vrai problème. Nous avons passé la matinée à jouer au loup. Il y avait deux groupes, les petits cochons et les grands loups. J'étais un grand loup avec Rufus. Le but du jeu était d'attraper le plus de petits cochons, je n'en avais eu aucun. Il fallait dire aussi que c'était assez dur comme jeu. Courir partout, chercher partout, bouger tout le temps ce n'était pas si génial. Heureusement Rufus aussi n'avait eu aucun petits cochons, surtout parce que nous avons tout les deux dormi sous un arbre, sans chercher les autres. Je crois que nous étions un peu paresseux, pourtant Rufus était un peu sportif et j'avais un vélo, je ne devais pas être paresseux, mais il y avait tant de chose que je ne devais pas être et que j'étais un peu quand même.

Et... zut ! Non ! Pas encore quand même ! J'étais sûr de penser à quelque chose d'important ! Allez ! Pense, Thimoé, Debby était triste et elle mangeait avec nous ce midi. Elle avait laissé Yanaëlle et... Yanaëlle. Lorsque son regard que je savais lire en fonction de ses humeurs a forcé les portes de ma mémoire, je me suis tendu. C'était une réaction qu'elle provoquait souvent en moi. Ce matin, nous avons mangé avec elle. Elle avait mangé juste devant moi, et moi, je l'avais regardée. Je crois que j'avais un problème autre que mes autres problèmes, parce que j'avais passé tout le petit-déjeuner à regarder ses lèvres lécher le sucre au sur son pouce. J'avais suivi l'ourlet de sa bouche frissonner lorsqu'elle parlait au mec artistique. Et aussi ses cheveux ! J'aimais beaucoup quand elle a replacé une mèche derrière son oreille. Ils étaient tellement doux à la vue. Je voulais passer une main dedans, mais j'ai senti mes joues chauffer tandis que je me suis rappelé qu'elle caressé ma tête le matin même. Yanaëlle Cox était très douée pour me faire rougir.

— Deb's, ça va ? Tu n'as pas l'air dans ton assiette et tu déjeunes avec nous au lieu de Yanaëlle.

La voix de Rufus m'a ramené au moment présent. C'était vrai ce qu'il disait. Certaines choses dans le comportement de Debby jolie n'étaient pas normales. Est-ce qu'elle avait mal ?

— Tu peux tout nous dire, tu sais, ai-je dit. On pourra t'aider ! Sauf si c'est un problème d'argent, je suis pas très riche, mais on pourra en trouver quand même ! On sait se débrouiller avec Ruf !

— Carrément ! a approuvé ce dernier. Tu te souviens de la fois où on n'avions pas de voiture pour le concours du bolide le plus rapide ?

Le souvenir m'a frappé de plein fouet et j'ai senti mes lèvres me démanger d'un sourire. Quand nous avons sept ans, avec Ruf, nous avons voulu participer à une course de voiture, le problème était que nous n'en avions pas et aucun sous pour en fabriquer. Alors le papa de Rufus nous a prêté sa brouette et quelques outils et nous avons fait une  sorte de voiture. Nous n'avons pas gagné la course, mais le prix du bolide de le mieux imaginé, ils devaient sûrement avoir un peu pitié parce que finalement on a fini dans un rosier. C'est un peu bizarre, mais malgré les blessures, j'ai trouvé un certain réconfort dans ce souvenir. Je l'ai chéri ardemment, il comptait beaucoup pour moi.

— C'était marrant, ai-je soufflé. Donc tu vois, Debby, si on est capable de fabriquer une voiture avec une brouette, on peut résoudre ton problème d'argent !

Debby jolie nous a regardé avant de glousser de rire, ce qui a résonné plus comme un grouinement de cochon. Ce n'était pas très classe, mais c'était mignon d'une certaine manière.

— Oh mon Dieu, les gars, vous êtes justes tarés ! Ne vous inquiétez pas, je n'ai pas de problème d'argent... en fait ce que j'ai est un peu plus compliqué.

— Je supporte Rufus lire dans mon sommeil le livre du gars sadique et la fille masochiste, alors, je crois que je peux tout supporter, ai-je affirmé.

— Thimoé ne sait pas apprécier les ébats sexuels sans pudeur d'Anastasia et Christian, il faut vraiment qu'il se décoince, a soupiré mon meilleur frère.

Anastasia ? C'est qui encore ? Un autre délire ? s'est étonné notre amie.

Enfin, est-ce qu'elle était vraiment notre amie ? Yanaëlle aux yeux verts sombres faisait semblant avec le monde entier, peut-être que Debby aussi. Peut-être qu'en fait, Debby c'est une Yanaëlle. Peut-être qu'en fait, tout le monde est Yanaëlle... est-ce que je l'étais ?

— Quoi ? Attends, Deb's, tu connais pas Fifty Shades of Grey ?! Non mais tu vis dans quelle époque ? s'est indigné Rufus.

— L'époque où c'est maman qui choisit ce qu'on regarde pour ne pas être influencé par les mauvaises ondes de la télé. Je ne connais pas beaucoup des films cultes de notre époque, maman nous interdit d'en regarder. Et toi, Thim ?

— Rufus me force, j'aime bien, sauf la partie où il attache la fille masochiste.

— Tu as raté quelque chose, Debby ! Regarde comme ça nous fait du bien avec Thim !

— Ce que je vois c'est que c'est véritablement nuisible, tu n'es pas un très bon exemple, Ruf. Quant à Thim, je crois qu'il est traumatisé à vie.

— Il a tapé avec un fouet sur son zizi ! Il  lui a donné la fessée ! La fessée sur ses fesses ! Il a embrassé dans un ascenseur ! Dans un ascenseur ! me suis-je exclamé.

— Oh j'ai lu un livre où ils l'ont fait dans un cinéma, a souri Rufus. Qu'est-ce que c'était bien !

Avec Debby on a échangé un regard surpris.

— Dans le noir ? Comment il a fait pour voir ? ai-je remarqué.

— Il a senti, Thim, ce genre de chose ça se sent !

— Il l'a senti et il a...

Mais le rire de Debby m'a interrompue. Elle avait éclaté de rire, le visage rouge, les yeux fermés. Ce n'était pas très long, juste quelques secondes, pourtant, la voir aussi heureuse a retourné mon estomac. Les gens ne riaient pas toujours lorsqu'on discutait avec eux, même si c'était Rufus qui faisait toute la conversation. Souvent ils riaient, mais c'était plutôt des rires gênés, ça je le savais, et c'était à cause de MOI. Parce que MOI disais des trucs hors sujets qui gênaient les gens. Les gens sauf Rufus. Les gens sauf de Debby. Eux, je crois bien qu'ils aimaient quand je disais n'importe quoi.

— C'est extraordinaire les garçons, vous arrivez à me remonter le moral avec vos bêtises. Franchement, je vous adore !

— Comment t'en vouloir ? Je suis si génial ! Sinon, tu vas nous dire ce qui te tracasse ?

Debby a inspiré, soudain sérieuse. Je la connaissais cette expression faciale, maman avait la même quand elle parlait de papa. Je ne l'aimais pas trop.

— Je... je ne veux pas que vous en fassiez une histoire, ni ne vous mettez en colère, c'est dur à raconter, mais je vous fais confiance. C'est fou, j'ai l'impression de vous connaître depuis toujours, a-t-elle ri. On vous trouve bizarre, pourtant j'ai l'impression que vous êtes beaucoup plus humains que la moitié des gens du camp. Enfin, je ne suis personne pour les juger.

— Dans tout les cas, tes cheveux sont pas du tout parfaits.

— Je le sais, Thim. Ce que je m'apprête à vous dire est assez grave et j'ai un peu honte, vous jurer que vous n'allez pas me juger ?

— Des amis ça ne juge pas, pas la peine de jurer pour ça, ai-je répondu.

Et c'était vrai. Je n'avais pas beaucoup d'amis, j'en avais aucun à part Ruf, mais je savais ça parce que Rufus ne m'a jamais jugé et moi non plus. J'adorais lui parler de ce qui se passait dans ma tête, et même si souvent il était un pervers, je n'ai jamais pensé à critiquer sa façon d'être. Sauf quand il fait une bêtise... et zut. Rufus ne faisait jamais de bêtise, c'était toujours moi. Toujours moi qui faisait les erreurs. Qui ne savait rien et qui s'en mêlait les pinceaux. Et c'était toujours à Rufus de m'aider. De me donner son avis. De me donner des conseils. Moi, que faisais-je pour lui ? Qu'avais-je fait lorsqu'il a rompu avec Belly ? Rien à part...

— Thim a raison, mais si ça peut te rassurer, je te jure sur mon but ultime.

Mon nom dans la bouche de mon meilleur faux frère m'a tiré de mes pensées.

— Et c'est quoi ? avons-nous demandé.

— Rendre Thimoé Davinson pervers.

J'ai soupiré, Debby a gloussé.

— Ça va, j'ai compris, j'ai compris, je vous raconte tout. Comme vous l'avez constaté, je mange ce midi avec vous au lieu de Yanaëlle. En fait, pendant l'activité de ce matin, avec Yanaëlle nous étions des petits cochons, donc nous nous étions cachées. Notre cachette était parfaite, impossible aux gens de nous voir et vice-versa. Pourtant, nous avons entendu un groupe de filles... elles parlaient de Yanaëlle, à quel point elles trouvaient sa perfection dégueulasse. Clairement, elles étaient jalouses, surtout de l'attention particulière que Arte a pour ma voisine de chambre. Mais... elles ne se sont pas arrêtées là, elles ont commencé à me critiquer... à dire que je n'étais que la chienne de Yanaëlle, qu'une bourge capricieuse et que... et que ce matin j'avais décidé d'être une pute avec ce mini short... que j'ai que quatorze ans, mais je cherche déjà à ouvrir les cuisses... et là, ça m'a fait tellement mal, les garçons. Ces mêmes filles qui m'ont complimenté ce matin sur ce short m'ont traité te pute et... et... j'étais dévastée...

Des larmes ont brillé au fond des yeux de Debby. J'avais l'impression de ressentir ce qu'elle a ressenti tout en étant dans l'incompréhension. Debby était jolie avec son short. Elle était élancée et ça lui allait bien, elle n'était pas vulgaire ou bizarre, non, elle faisait l'adolescente qu'elle était en encore plus sublime.

— Maman n'aimait pas que je porte ce genre de chose, elle disait que les gens vont me traiter comme une traînée si je le fais, que les gens sont horribles, mais pour éviter qu'ils te détruisent, tu étais obligé de faire semblant... je... je ne savais pas que juste à cause d'un short, juste parce que je voulais être plus belle j'étais forcément une fille facile... vous avez pensé pareille aussi ?

— Tu es idiote ou quoi ? a commencé Rufus. Quand tu t'es regardé dans le miroir ce matin, tu ressemblais à une fille de joie ? Et puis quoi encore ? Tu as parfaitement le droit de montrer tes belles jambes, Deb's, tu es sublime et puis on s'en fiche des autres filles ! C'est juste de la putain de jalousie, elles te dénigrent car elles voudraient ce convaincres qu'elles sont mieux que toi. Putain, Debby ! Tu vas croire leur propos ? Et tant pis si t'es une pute ! Ce que les pensent de toi, ce que le gens aimeraient que tu sois, ce que les gens disent sur toi, ON S'EN FOU. Tu vis pour toi et non pour eux, alors sèche moi ces putain de larmes... et bordel, elles sont où ces pétasses que je leur apprenne la politesse ?

Rufus avait les nefs à vif. Il détestait ça. Les critiques. Les jugements. Les discriminations. Moi aussi. Mais je n'étais pas comme Rufus, je ne savais pas défendre ce qui me tenait à cœur, lui, il se battait. C'était un battant.

— Et pour rien au monde, je te le répète, jamais, ne laisse jamais quelqu'un te mettre à cette place ! C'est vrai qu'une fille belle et sexy ça attire beaucoup, mais c'est vraiment de ta faute ? Parce que tu ne t'es pas habillée dans le but de séduire, tu n'as rien à te reprocher. Ça, mets le bien dans ton petit crâne.

— Je suis d'accord avec Ruf. En plus, moi je te trouve jolie... on dirait la belle métisse dans Spider man ! ai-je dit.

— Exactement ! T'es aussi canon que Zendaya, bon pas autant, et elle, on ne l'a jamais traité de pute.

Debby a alors souri. Doucement, ses lèvres ont frémi et la tempête dans ses yeux a fait place à un ciel éclairé. Debby était tellement jolie quand elle souriait.

— Merde, les garçons, j'ai les joues rouges, a-t-elle soufflé. Je... je suis rassurée ! Putain, je sais comment vous faites pour toujours être heureux ! Avec des amis comme vous, j'avoue que c'est dur de ne pas avoir confiance en soi... merci. Vos mots ont été comme un bon plat, ils m'ont fait du bien.

— Pour le moment, lorsque tu ne sera plus rassasié, ils ne suffiront plus. Le problème est plus profond... tu es sûre d'avoir tout dit ? a affirmé Rufus, soudain sérieux.

Debby n'a pas soutenu son regard, comme si elle était coupable.

— Et Yanaëlle ? Que t'a-t-elle dit ? ai-je demandé.

Elle a ri. D'un rire sans joie. D'un rire horriblement triste.

— C'est la partie de l'histoire la plus horrible. Après que les filles soient parties, j'étais presque en pleurs, je me suis tournée vers Yanaëlle et.... et... elle n'a rien dit. Niet ! Juste qu'on devait trouver une autre cachette et dans son silence... j'ai vu comme une sorte d'abandon, comme si elle était d'accord avec elles. Ça m'a fait plus mal que prévu parce que... parce que Yanaëlle c'est la personne que j'admire le plus ! Elle est si extraordinaire ! Elle est parfaite et si... et si elle est d'accord avec elles, alors je serais détruite.

J'ai jeté un coup d'oeil à Ruf, lui aussi. Je savais que Yanaëlle n'était pas parfaite, je savais qu'elle était sarcastique et méchante, qu'elle avait une meilleure amie imaginaire, qu'elle était un peu bizarre dans sa tête, mais je savais aussi qu'elle n'était pas du genre à laisser Debby avoir de telles pensées. Surtout si elle faisait semblant d'être parfaite. Donc la question était pourquoi ? Je ne comprenais pas. Je voulais comprendre. Je refusais que Yanaëlle que j'adorais regarder était de ce bord là. Tu essayes de t'en convenir, or tu sais bien que cette fille est une punaise. Les voix étaient revenues. J'avais la nausée.

— Je ne sais pas ce qui s'est passé, mais il doit y avoir une explication...

— Je suis une pute, a marmonné Debby. C'est la seule logique...

— Qu'est-ce que vous faites ?

Nous avons tourné la tête vers la nouvelle venue. Yanaëlle Cox s'est assise à côté de moi, juste devant sa voisine de chambre.

Le déjeuner était fini et la cafétéria se vidait, nous avions deux heures de libres de midi à 14 heures, après cette heure, il y avait une nouvelle activité. Ou dans le cas de cette journée, la reprise du jeu du loup avec inversement des rôles.

Personne n'a osé répondre. Personne à part Rufus.

— Elle pleure.

— Je vois ça. Debby, pourquoi tu n'as pas mangé avec nous ? À cause des filles ? Ou à cause de moi ?

Personne n'a osé répondre. Personne à part Rufus.

— À cause de toi.

— Le Chien, je ne t'ai pas sonné.

J'ai froncé les sourcils en même temps que Debby et Ruf. Nous étions devant Debby et Yanaëlle faisait... elle faisait sa Yanaëlle. La vrai. Celle que j'arrivais à lire le regard. Celle qui aimait m'appeler " p'tit chat ". C'était bizarre. Pas autant que moi. Mais bizarre quand même.

— Est-ce que vous pouvez partir, j'aimerais parler seule à seule avec elle.

— Non...

— Si, Thim, on s'en va, a répondu mon pote.

— T'es sérieux ? me suis-je étonné.

— Bah oui ! Inquiète toi, Deb's, on te laisse entre de mauvaises mains.

Je n'avais pas saisi quelque chose, je crois. Pourquoi ils se sont comportés comme si Debby était au courant de tout ? C'était un plan ? Yanaëlle avait-elle donné un signal ? J'étais nul pour comprendre les messages subtils. Cependant, je savais faire confiance, donc je me suis levé pour suivre mon faux frère. Non sans avoir regardé encore et encore Yanaëlle et Debby. C'était comme si le diable voulait discuter avec Dieu. Et ce n'était pas gentil de ma part de comparer le diable à Yanaëlle, après tout, elle était un cactus, méchante et piquante.

— Tu es sûr de ce que tu fais ? ai-je insisté au près de Ruf. Tu dis de me méfier de Yanaëlle, et tu la laisses seule avec Debby.

— Hmmm, en fait je suis mitigé. Mais mon instinct me dit que j'ai bien fait.

— Ton instinct t'avais dit de mettre des scarabées dans mon sandwich en sixième comme cadeau d'anniversaire.

Il m'a donné un coup à l'épaule avant de prendre ma tête entre ses aisselles pour les décoiffer.

— Et regarde tu es vivant ! La preuve que mon instinct est infaillible.

J'avais un léger doute.

On jouait de nouveau au jeu du loup et des petits cochons. Cette fois ci, j'étais un petit cochon avec Rufus. On pouvait jouer sur l'étendu du camp, même la forêt. Je ne voulais pas jouer. Alors là, pas du tout. Et puis, je voulais parler à Debby jolie. Je voulais savoir si elle allait bien. C'était vraiment mon amie. C'était une bonne amie. Yanaëlle n'était pas mon amie, je ne savais pas si je voulais qu'elle le soit. Elle était un peu bizarre, je n'étais pas un petit chat voyons ! Toutefois, malgré mon envie de parler à ma nouvelle amie, c'était impossible. Elle était un grand méchant loup et les grands méchants loups attendaient dix minutes avant de partir chercher les petits cochons que nous étions. Je n'avais vu aucune des deux, et je me suis inquiété. Est-ce que Yanaëlle avait tué Debby ? Non. Cacher le corps aurait été difficile. Beaucoup trop difficile.

— T'as vu les filles ? m'a demandé Rufus en s'étirant tandis que le compte à rebours a démarré.

J'ai jeté un coup d'oeil au monde qui nous entourait. J'ai vu le mec artistique, aucune idée d'où elles étaient.

— Je crois que Yanaëlle a tué Debby, a-t-il finalement conclu.

J'étais d'accord.

Puis, ils ont sifflé le départ et un truc s'est passé. Je devais me cacher avec Rufus quelque part et je m'en suis souvenu que lorsque j'ai compris que je ne l'avais pas suivi.

Le résultat était sans appel, j'étais encore perdu dans la forêt. Étrangement, les voix avaient disparu, cette fois ci, il n y avait que mes angoisses. Que mes peurs. Je ne voulais pas gagner le jeu. Juste me coucher et dormir. Ou dessiner. Oui dessiner. Encore et encore et encore Yanaëlle. Jusqu'à ce que mes doigts me fassent mal. Mais j'étais idiot, alors j'ai oublié qu'on jouait à un jeu. J'ai admiré la beauté des fleurs. J'ai retenu dans ma tête les gouttes d'eau sur les feuilles couleur des yeux de Yanaëlle. Je me suis amusé à contempler la nature, oubliant que j'étais perdu. Oubliant qu'on jouait à un jeu de loup.

Un bruit de brindille cassée m'a sorti de mon observation. Quelqu'un était là. Quelqu'un était un loup et sur le coup, mon premier et seul réflexe a été de courir. De courir vite dans les bois. J'avais oublié les branches qui m'ont égratigné, j'avais oublié ma paresse, j'avais juste le sang qui battait fort dans mes veines. J'avais juste mon instinct, un vrai instinct pas comme celui de Rufus, qui me disait qu'un vrai loup me pourchassait. Un vrai de vrai. Un vrai qui n'avait pas besoin de fourrure. Un vrai qui n'avait pas besoin de crocs. Un vrai qui avait les yeux verts sombres.

Alors, nous avons couru, alors, le loup m'a poursuivi, mais je me suis senti épuisé et comme un idiot de cochon, j'ai trébuché, je suis tombé, j'étais pris au piège. Et c'est couché sur le sol, le cœur en tachycardie, les poumons essoufflés, que je me suis rendu compte que j'étais pas un petit cochon. J'étais un agneau. Un agneau qui allait se faire dévorer par le loup, et même sans l'avoir vu, je savais que le loup portait un masque sous lequel se trouvait Yanaëlle Cox.

Cette fois ci, c'était différent. J'avais trahi une règle tandis que je ne suis pas arrivé à contrôler ma main. Elle a bougé. Elle a dansé. Elle a tournoyé. Elle a mis la pagaille sur le papier avec un crayon en main. Et elle a brisé une règle. La seule règle. Mais elle ne s'en était pas rendu compte. C'était lorsque les lueurs trop brillantes du soleil de midi ont rencontré ma feuille, que j'ai compris.

J'avais dessiné Yanaëlle en plein jour.

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Heeeeeeeeeeeeeeeeeeeeey mes petits écoliers ‼‼‼‼‼‼‼‼‼‼‼‼‼‼‼‼‼‼‼‼‼‼‼‼‼‼‼‼‼‼‼‼‼‼‼‼‼‼‼‼‼‼‼‼‼‼‼‼‼‼‼‼‼‼‼‼‼‼‼‼‼‼‼‼‼‼‼‼‼‼‼‼‼‼‼‼‼‼‼‼‼‼‼‼‼‼‼‼‼‼ 

Comment allez voooooooooooooooooooooooous ??????

Paraît-il que d'autres sont déjà rentrés ⁉️🙈

Passez une bonne rentrée ! Surtout ne stressez pas trop, soyez positifs, ayez foie en vous, souriez et bosser les amis. Étudiez parce que c'est votre avenir qui se joue là !

Personnellement, ma rentrée c'est le 9, je suis dans la classe où ils ont réunis les meilleures en sciences du lycée ( respire, Phanuelle, tu es juste au milieu de génie intellectuel, toi ) et genre... je sais pas du tout si je vais m'en sortir 😑 alors je serais pas très active car la priorité c'est les études ! Alors, je suis désolée si je vous donne pas de chapitre par semaine, ça sera parce que je me fais bouffer en classe !

Super !

Sinon, ça va hein, j'étais triste dernièrement ( chose aussi rare que les dauphins au désert) mais je crois que ça va.

Booooooooooon, je cesse de raconter ma vie ( n'hésitez pas aussi à raconter la votre ) et on passe au chapitre !

🦄 Qu'avez vous pensé de ce chapitre un peu trop rempli de dialogues ?

Il m'a été un peu difficile à écrire.

🕸 Debby qui se fait hummm traiter de pute à cause de sa tenue et Yanaëlle qui ne réagit pas.... qu'en pensez vous ?

🐹 Et Rufus qui donne des méga bons conseils ?

🐾 Yanaëlle a-t-elle tué Debby ⁉️😂

💛 Que pensez vous de l'histoire en général ?

🐯 Si je regarde des photo de Cole Sprouse alors... c'est comme si je trompais Tom Holland ? 😕

Voila ! Je ne suis pas trop fière de ce chapitre, mais j'espère qu'il vous a plus !

Ah et aussi, ce qui arrive à Debby est un truc très récurrent, alors si vous vivez ça où connaissez quelqu'un qui vit ça dîtes lui bien ceci : QUE LES GENS ET LEUR AVIS PARTENT SE FAIRE ENCULER PUTAIN ! Vous avez le droit de vouloir être jolie sans être une fille facile ou une " pute " c'est horrible de penser ça ! Et si vous avez besoin de parler, Phanou et là, ne vous inquiétez pas 💚 !

QUESTION POUR APPRENDRE À SE CONNAÎTRE :

comment s'est passé votre rentrée ? Vous êtes quel genre d'élève en classe ?

C'est toooooooout j'espère que vous avez aimé ! N'hésitez pas à voter ou commenter ou partager ou danser (?)(😂)( qu'est-ce que je fais) si le chapitre vous a plu !

On a très vite si le je peux, pour le prochain chapitre !

Instagram: phanou_67

Bisous intrépide 🐾

Tendrement 💛

Phanuelle 🌹💚

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