Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

Prologue



NamJoon n'était pas beau. Et pourtant, tel qu'il était, il brillait.


Commérages. Rumeurs. Non-dits. Pensées réciproques, mutuelles et tabous. Critiques. Sourires de façade. Regards de biais, franchise abrogée. La sécurité consistait à critiquer les bonnes personnes, celles qui étaient repérées par les autres. Les autres. Dans un monde factice et éphémère, nous nous cherchions à travers les autres, espérant nous trouver dans le reflet de leurs existences.

Écouter les bonnes musiques. Porter les bonnes marques. Se fondre dans la masse indissociable. Toutes ces contraintes imposées par la jungle scolaire régissaient notre enseignement. Etre un marginal pouvait être un choix, mais rare était ceux qui empruntaient ce chemin. Plus nombreux était ceux qui en étaient forcés.

Je m'en tirais bien, avec un instinct mué par des années d'entrainement et dans un bain quasi constant de situations à désamorcer. Naturellement beau, ayant un gout prononcé pour la mode et les choses belles, j'avais su arriver en haut de l'échelle, parmi les requins qui peuplaient l'océan de popularité. Je connaissais les rumeurs qui circulaient à mon sujet, mais si telles étaient les conséquences de la sécurité, je les acceptais.



Alcool. Bruit. Basses lourdes qui retentissent et qui explosent contre les corps. Gens ridiculement communs qui se déchainent dans la maison. Les fumeurs dans un coin. Les bourrés dans un autre. Les suprêmes théoristes dans la cuisine, au milieu des bouteilles de vodka.

« Mec... Oui ! Toi ! Fais passer la boutei-»

Il me souffle son haleine fétide dans les yeux puis vomit. Je m'écarte, ça gicle sur le sol. L'odeur me prend à la gorge et je me dépêche de laisser le mec s'étouffer dans son relent étouffant. Je m'esquive aussitôt du salon, préférant l'air frais et sans jugements à des filles collantes et des mecs puants. En traversant les corps qui se pressent et serpentent, je parviens à sortir sur le balcon.

J'ouvre les pans de ma veste et pose mes mains sur mes hanches, le vent traversant mon tee-shirt.

« Cigarette ? »

Mes yeux s'entrouvrent et tombent sur un visage sinueux. Je sursaute ; ses yeux s'illuminent. Il est grand. Quand les phares d'une voiture embrasent la nuit d'un court éclat, ses cheveux roses brillent.

« Je veux bien. Merci.
- Pas de quoi. »

Sa main passe dans ses cheveux, la flamme du briquet lèche le bout de ma clope. La fumée fantomatique danse dans l'obscurité. Il s'appuie contre la rambarde et son corps bascule en avant. Mes lèvres se plissent. J'inspire la moiteur de l'été. Puis :

« SeokJin. Kim SeokJin. »

Le regard qu'il me lance se perd dans les creux de son visage.

« NamJoon. Kim NamJoon. »

Et il sert ma main de sa large paume granuleuse.

Notre rencontre avait été banale. Presque trop, et quand j'y repense, des questions inutiles surgissent. Si je n'avais pas fumé ? Si tu avais été bourré ? Si ce mec n'avait pas vomi ?

Si le hasard des choses avait voulu que nous ne nous rencontrions jamais ?

Ça avait été une fête de merde, comme on en fait tant. Pourtant, les élèves s'échinaient à y aller, se bourrer la gueule, vomir, et assumer les migraines végétatives le lendemain. Sans doute voyaient-ils ces fêtes comme un moyen de se sentir plus adultes, plus cools, plus populaires. Ils devaient se sentir bien, noyés dans la masse et immergés dans la normalité.

Ils m'ennuyaient.

Mais toi, tu ne cessais de me surprendre.

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro