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Chapitre 15

Tout était en place, que ce soit Oriel, les policiers ou encore les menottes qui seront passées aux mains du coupable dans les minutes qui suivaient. Le jeune homme était quelque peu angoissé, il avait peur que son commanditaire découvre la supercherie. Il attendait depuis quelques minutes seulement mais cela lui paraissait une éternité.

Son interlocuteur arriva enfin, tout de noir vêtu, une cagoule convrant son visage et un sac de sport contenant l'argent. Il s'approcha d'Oriel d'une démarche assurée ne se doutant aucunement du danger ce qui fît sourire le jeune homme.

"Tu as abusé de ma position de faiblesse, maintenant tu vas en payer le prix fort" dit Oriel, fusillant le coupable du regard.

Ce dernier n'eut pas le temps de réagir qu'il fût menotté et maîtrisé par les agents.

"Putain..." Fût le seul mot qui sortit de sa bouche avant de se faire embarquer.

Oriel remercia longuement les policiers qui lui sourirent en retour. Sa peine n'avait pas encore été prononcée mais il savait que désormais elle serait allégée, puis il était heureux d'avoir pu apporter de l'aide, il devait bien cela à Rohane.

De retour au poste, l'un des policiers s'empressa d'appeler la mère de la jeune rousse pour lui donner les dernières nouvelles.

Rohane descendit au salon au moment où sa mère, livide, reposa le téléphone. Cette dernière regarda sa fille droit dans les yeux.

"Rohane, il va falloir que l'on parle." lui dit-elle, essayant de paraître le plus sereine possible.

La jeune femme interrogea Hélène du regard. Cette dernière poursuivit.

"Pourquoi ne m'as-tu rien dit ?" Demanda-t-elle.

La rouquine la regarda, interloquée.

"De quoi tu me parles maman ?" L'interrogea-elle.

"Tu n'es plus avec Alix ?" Enchaîna Hélène.

"Ah euh non, pourquoi tu me poses cette question ?

- A toi de me le dire jeune fille."

La mine mi-inquiète, mi-furieuse de sa mère ne lui inspirait pas vraiment confiance.

"On ne s'entendait plus tout simplement. On était plus sur la même longueur d'onde et on commençait à trop se disputer. On a préféré s'en arrêter là avant que ça n'empire." Lui expliqua Rohane.

"Ne te moques pas de moi Rohane, avant que ça n'empire tu es sûre de toi ? Dis-moi ce qu'il s'est REELLEMENT passé s'il te plaît." Ordonna Hélène, les traits tirés par la fatigue.

Avant que la jeune femme ne puisse répondre, Milo qui avait suivi toute la discussion s'approcha de Rohane et lui souffla.

"Arrêtes d'être dans le déni s'il te plait et expliques tout à ta mère. Tu ne peux pas t'en sortir en niant tout ce qui t'es arrivé. Tu as besoin d'en parler pour te soulager. N'est pas peur de te confier à elle, je suis juste à côté je te soutiens."

La rousse soupira bruyamment. Les souvenirs remontèrent et elle ne savait pas vraiment si elle arriverait à parler de tout cela à sa mère. Elle baissa la tête les larmes aux yeux, se sentant affreusement honteuse de devoir avouer la vérité. Elle se sentait faible de ne pas s'être défendue, de ne pas avoir su faire face assez rapidement.

Milo mit sa main sur son épaule en signe d'encouragement et lui sourit en lui glissant un "tu peux le faire Rohane t'es forte, tu as traversé tant d'épreuves. Ce sera bientôt fini si tu en parles."

La jeune femme lui sourit en retour, discrètement. Il faudra qu'elle pense à le remercier lorsqu'ils ne seront que tous les deux. Elle se retourna ensuite vers sa mère et lui déballa tout.

Le moment où Alix a commencé à l'isoler de ses amis, lui assurant qu'elle seule était suffisamment bien pour elle. Puis lorsqu'elle l'a persuadée que sans elle, Rohane n'arriverait à rien. Les premières insultes, les premières disputes, les premières marques de violence : Les poings dans les murs, les assiettes cassées dans tout l'appartement d'Alix, les premiers coups... La peur que la rousse ressentait à chaque fois, mais l'emprise que sa copine avait sur elle. Sa dépendance affective, plus forte que la douleur qu'elle ressentait. Le changement radical de personnalité d'Alix lorsqu'elle a invité Rohane a regarder un film, l'espoir que cette dernière a ressenti à ce moment-là, son cœur qui s'est serré au moment où elle a compris qu'il n'y avait plus d'espoir. Sa peur de mourir quand la femme aux cheveux couleur corbeau a pointé son couteau sur elle. La chance qu'elle a eu de s'en sortir, suivie de l'angoisse de la recroiser. Son insécurité à chaque fois qu'elle était dehors, seule. Sa solitude face à tout cela, et enfin la honte qu'elle ressentait de devoir en parler.

A la fin de son récit, des larmes perlèrent le long de ses joues. Sa mère s'empressa de la prendre dans ses bras, de la rassurer, de lui dire qu'à présent elle était là pour elle, qu'elle était désolée de ne pas s'en être rendue compte avant, qu'elle ne devait pas craindre de lui parler, qu'elle était sa mère et qu'elle donnerait tout pour elle.

Enfin, Hélène serra sa fille contre elle en prenant soin de ne pas y mettre trop de force de peur de briser Rohane plus qu'elle ne l'était déjà avant de la regarder dans les yeux.

"Chérie, si je t'ai demandé cela, il y a une raison. C'est elle qui a causé ton accident , et nous allons la faire payer."

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