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Chapitre 58

Chapitre 58

Le jeune professeur de Métamorphose se pinça l'arête du nez, soucieux. Norbert, assis devant le bureau, serrait les poings sur ses genoux. Il espérait de tout cœur qu'Albus Dumbledore ait une solution à leur apporter.

– Il y a une bonne et une mauvaise nouvelle, énonça le sorcier confirmé.

– La bonne c'est que le Feu Follet n'a rien de méchant, la mauvaise c'est qu'il s'agit d'une créature qui n'a jamais existé auparavant, le devança Leta qui commençait à s'impatienter.

– Tout à fait, jeune fille. Votre Feu Follet résulte de l'expérience ratée d'une mage Noire. Il est donc unique en son genre, nous n'avons donc aucune piste pour l'aider, si ce n'est mettre fin à ses agissements...

– Vous ne voulez pas vous en prendre à lui ! s'exclama Norbert d'une voix haut perché.

Leta lui posa une main rassurante sur l'épaule pour l'aider à se calmer. Les yeux bleus, trop sérieux du professeur fixèrent intentionnellement le Poufsouffle.

– Je ne veux pas lui faire de mal, reprit Albus. Mais si nous n'avons pas d'autre solution, la meilleure serait peut-être de lui proposer de se dissimuler quelqu'un part où il ne fera de mal à personne. Après tout, n'est-ce pas son rêve le plus cher ?

– Oui, mais... bredouilla le garçon, perdu.

– Oui, mais rien du tout ! siffla Leta, les lèvres pincées. L'enfermer dans une lampe à huiler où dans un grimoire n'est pas une bonne solution ! On ne ferait que postposer le problème ! Nous allons y réfléchir plus posément, en attendant, je suis exténuée et Newt aussi, on s'en va.

Leta tira le bras de son ami et quitta le bureau, mais avant de refermer la porte, elle fit mine d'avoir oublié quelque chose.

– Attend-moi, je reviens !

Norbert était trop préoccupé pour protester, il se contenta d'acquiescer d'un signe de tête.

– Vous êtes sérieux professeur ?! gronda-t-elle, furieuse.

– Je ne vois pas ce qui te met dans cet état, se contenta de dire Dumbledore toujours assis derrière son grand bureau en chêne.

– Essayer de vous améliorer en manipulation si vous voulez continuer sur cette voie ! Je ne vous laisserai pas corrompre Newt par des propositions commodes qui ne prennent pas en considération le bien-être des créatures qui lui sont chères !

– Mais, c'est pour le...

– Pour le plus grand bien ? cracha Leta.

Ce fut au tout du professeur de pincer les lèvres. Son visage crispé montrait toute sa contrariété.

– Ce n'est pas ce que je voulais dire.

– Peut-être, mais c'est exactement ce que vous pensez. Et en mon sens, c'est bien pire !

– Cette phrase n'a rien de...

– De problématique ? De dangereuse ? le coupa de nouveau la jeune fille. Vous oubliez que je suis une Lestrange. Je sais « exactement » ce que ces mots signifient ! Endormir la conscience des faibles par de belles paroles, utiliser une idée soi-disant amicale alors qu'elle est hostile ! Ce n'est qu'une belle phrase qui sert de technique de persuasion pour propager votre idéologie malsaine ! Vous vous cachez derrière cette doctrine pour justifier des actes abjects ! Vous créez une confusion en parlant de « bien » alors qu'il n'y a que du « mal » qui ressort de vos actes ! Une justification à vos actes barbares ! Vous cédez à la facilité, à la lâcheté pour arriver à ce qui vous arrange ! C'est indigne d'un sorcier !

Choqué de se faire ainsi invectiver par une enfant, Dumbledore n'osa répondre quoi que ce soit. Leta se tenait devant lui, avec une détermination sans pareille. Tout en continuant son discours accusateur, elle défit sa cape et déboutonna sa chemise. Cette dernière tomba à ses pieds laissant le haut de son corps vêtu que d'un simple bandeau cachant sa poitrine.

– Cette phrase, vous l'avez énoncé, cette idéologie vous l'avez créée et maintenant, elle se répand comme une trainée de poudre de Cheminette.

Elle se retourna alors, dévoilant des dizaines de cicatrices zébrant son dos.

– À chaque coup de ceinture, à chaque sortilège doloris, cette phrase m'a été rabâchée. « Pour le plus grand bien », pour que je devienne une personne meilleure ! Mais oui, maltraitons une enfant pour « le bien », ce n'est pas grave, c'est pour « son bien » ! Cachez-vous derrière ces belles paroles qui justifient tous les actes méprisables qui existent dans ce monde ! Alors, cher professeur, la prochaine fois que vous essayerez d'imposer sournoisement une proposition aussi abjecte à mon ami, n'oubliez pas que vos paroles ont déjà apporté leur lot de souffrances !

Leta se retourna, le visage en feu, les yeux remplis de larme. Elle n'avait jamais montré les marques laissées par sa famille, elle ne s'était jamais autant dévoilée ! Elle ne savait même pas pourquoi elle le faisait maintenant.... Si, elle le savait. C'était pour lui, pour Norbert. Candide et bienveillant. Lui qui voyait la gentillesse et la bonté dans les recoins les plus sombres de l'âme. Lui qui aimait les montres et qui par conséquent, l'aimait elle...

– Je suis désolé.

– Ne le soyez pas, c'est trop tard. À la place faite tout ce qui est possible pour sauver les créatures fantastiques qui n'ont pas mérité leur sort.

– J'y veillerai.

La jeune fille ramassa ses affaires et se rhabilla. Avant de franchir la porte, elle réajusta sa frange pour cacher ses yeux rougis.

Norbert l'attendait, devant. Tremblant comme une feuille.

– Ne t'en fais pas, Newt. Nous sommes ingénieux et Dumbledore est le sorcier le plus doué de sa génération. Nous allons trouver une solution.

– Tu as raison, s'il nous aide, on va forcément sauver Feu Follet.

– Oui, sans aucun doute.

Leta détestait de voir la confiance et la considération dans les yeux de son ami pour leur professeur. Elle aurait aimé tout lui révéler et lui montrer le vrai visage de Dumbledore. Mais pour son bien, elle ne le ferait pas. « Pour son bien », c'était ironique en y repensant. Pour Norbert, elle ferait n'importe quoi. Disparaitre de sa vie, ou même mourir...

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