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Chapitre 48

Chapitre 48

Jacob ronflait déjà dans le lit voisin. Kamil appelait un chat imaginaire dans son sommeil. Tayor, Maxwell, Simon et Philibert respiraient paisiblement. Josyane fut tout de même la première à sortir des grands rideaux jaune et noir du lit à baldaquin pour s'assurer que personne ne se trouvait en vue. Norbert la suivit ensuite, à pas de Sombral. Il avait revêtu sa cape de sorcier sur son pyjama à rayures. Toujours sans bruit, il descendit les escaliers en colimaçons jusqu'à la salle commune des Poufsouffles. Personne ne s'offrait une soirée prolongée, les dernières années étaient montées il y a presque une heure. Norbert s'étonnait de ne plus trouver son préfet, Mattyu Grandson et sa copine, Wendy Smith en train de s'embrasser dans le fauteuil auprès du feu. Il n'espérait que tout aller tout de même bien pour eux.

Norbert rampa dans le tunnel et ressortit des tonneaux cachant l'entrée de sa maison.

– Lumos, souffla-t-il, sa baguette en main.

Accompagné de son acromentule naine qui le devançait, Norbert commença sa longue traversée. Il partait du cachot pour aller jusqu'à la salle sur demande, au dernier étage, où se trouvait déjà Leta.

La jeune fille observait la tapisserie de Barnabas le Follet en train d'apprendre la danse classique à des trolls.

– Ah, te voilà enfin ! murmura-t-elle, impatiente.

– Tu as déjà essayé de l'ouvrir ? questionna Norbert.

– Non, je t'attendais au cas où cela se passe de travers. Recule-toi, on ne doit plus perdre de temps.

Le garçon recula et laissa son amie faire trois allers-retours devant la toile, le regard concentré.

Poudlard répondit à leur demande et la porte de la salle apparut sous leurs yeux ébahis.

– On a réussi ! s'esclaffa doucement Leta.

– Attendons de voir ce qui se trouve à l'intérieur, préconisa Norbert, pragmatique.

– Newt, tu es un rabat-joie.

Les deux élèves poussèrent ensemble les planches de bois pour découvrir une pièce aussi grande qu'une cathédrale remplit d'objets divers.

– Mais, qu'est-ce que c'est ? s'étonna Leta.

Norbert avança dans les allées encombrées illuminées par des torches magiques. Il rangea sa baguette et découvrit des tonnes de chaudrons et de livres, des armoires, des statuts, des vieilles capes usagés, des bijoux, une coupe, un masque étrange, des cages de chouettes remplis de toiles d'araignées, des armoires menaçantes de s'effondrer sous le poids de filtres et de potions diverses et variées. Il tomba même sur un parchemin comprenant des notes catastrophiques au BUSE.

– Ça doit être une la salle sur demande des objets perdus, supposa la Serpentard en essayant un diadème devant un gigantesque miroir. Ou des objets cassés, cette glace ne reflète même pas mon reflet.

– Ou alors des objets cachés, imagina Norbert en lui montrant le bulletin poussiéreux.

Leta acquiesça, reposa le bijou et se mit à arpenter les allées. Ils ne se trouvaient pas ici pour s'amuser, mais pour trouver un piano.

La salle était tellement grande, qu'ils mirent dix minutes avant de trouver quelques choses.

– Ici, Leta, appela Norbert. Ce n'est pas un piano, mais ça y ressemble.

De sa manche, il essuya la poussière pour montrer à son amie sa trouvaille.

– Hum, c'est un clavicorde. L'ancêtre du piano, expliqua-t-elle en voyant l'intérêt que portait Norbert à l'instrument.

Elle se mit devant et posa ses doigts sur les touches. Un son maladroit, mais doux en sortit.

– Je vais avoir besoin d'entrainement pour m'habituer, mais c'est peut-être mieux qu'un piano. Le son est très discret. Je ne réveillerais pas les Serdaigles en jouant au sommet de leur tour.

– On l'emmène alors ?

– Oui.

Les deux apprentis sorciers enlevèrent le drap qui le recouvrait à moitié et les boites empilées dessus. Puis, ils sortirent leur baguette et pointèrent le Clavicorde.

– Wingardium Leviosa, dirent-ils en chœur.

L'instrument de musique trembla légèrement, et doucement, commença à léviter.

– Et dire qu'il y a un peu plus d'un an on avait du mal à faire voler une plume, s'amusa Leta.

– Toi, tu n'as jamais eu de mal, rectifia Norbert.

La jeune fille lui adressa un sourire taquin et les deux amis commencèrent leur ascension jusqu'au plus haut sommet de la tour ouest.

– Mais qui a inventé les escaliers en colimaçon ? grogna Leta, épuisée par l'effort magique.

– On y est presque, l'encouragea Norbert.

Ils avaient déjà passé le couloir menant à la statue de Rowena Serdaigle. Pas un élève au blason d'aigle ne se promenait dans le coin, tant mieux, ils auraient eu du mal à justifier leur comportement.

– Nous y voilà ! souffla le Poufsouffle en abaissant enfin sa baguette.

Le Clavicorde cessa de léviter pour se déposer doucement en plein milieu de la pièce ronde.

– Au boulot maintenant ! ordonna Leta, particulièrement motivée.

Elle fit craquer ses doigts et se mit devant l'instrument. Ses mains dansèrent sur les touches pour en sortir un son agréable, bien que maladroit.

– Ce n'est pas ce soir qu'on va réussir à attirer la Dame Grise, jugea sévèrement Leta en écoutant sa musique.

– Au moins, on essaye de faire quelque chose.

Leta acquiesça et continua à s'entrainer jusqu'à ce que la fatigue se fasse sentir.

Les deux élèves quittèrent la tour est pour regagner leur dortoir. Sur le chemin, ils croisèrent quelques tableaux réveillés qui les saluèrent d'un signe de main ou d'un hochement de tête.

– Heureusement qu'ils ne nous dénoncent pas, murmura Norbert qui marchait tout proche de son amie.

– C'est bien plus amusant pour eux de regarder les élèves se promener la nuit.

Quand ils passèrent près du bureau du concierge, un cri attira son attention !

– J'ai fini ! J'ai fini ! s'exciter Septime Gobe-Planche. Cette fois, j'ai bel est bien fini ! Je vais quitter ce taudis et ces sales gredins qui y vivent !

Des éclats de rire s'échappèrent de sous la porte. Le concierge se leva et les bruits de pas encouragèrent les deux élèves à rentrer au plus vite dans leur maison.

– Tu crois qu'il parlait de quoi ? questionna Norbert.

– De son roman, je suppose. En tout cas, c'est une bonne chose, nous n'aurons plus dans les pattes ce vieux rat !

– Il ne nous dérangeait pas tant que ça, le prochain pour se montrer plus soucieux de ses rondes nocturnes, répondit le garçon inquiet de devoir mettre fin à ses escapades.

– Par le caleçon de Merlin, je n'avais pas réfléchi à ça ! J'espère que la Dame Grise succombera vite à notre appel.

Norbert acquiesça, puis une fois dans les cachots, souhaita bonne nuit à Leta. Demain, ils recommenceraient, ainsi que les jours d'après... Cette idée n'était pas désagréable. Le garçon appréciait plus que tout entendre la musique de son amie.

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