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Chapitre 46


Chapitre 46

Albus monta des marches pour en descendre d'autres. Il connaissait les couloirs de ce château comme le fond de son chapeau. Il vérifia à plusieurs reprises de ne pas être suivi par Norbert et Leta. Ces deux lutins de Cornouailles en seraient parfaitement capables.

Une fois devant la statue dissimulant les escaliers menant au bureau du directeur, Dumbledore déclara « Prunelles d'obsidiennes ».

Les mots de passe d'Everard Adcock étaient faciles à retenir, ils concernaient toujours la sorcière dont le directeur avait succombé aux charmes, bien des années plus tôt.

Everard faisait partie des personnes qu'Albus appréciait vraiment. Il avait la sagesse, la bienveillance et l'intelligence pour lui. La seule chose que le jeune professeur n'appréciait pas, c'était ses liens avec le ministère de la magie. Albus essayait de se persuader que son directeur serait faire la part des choses. Après tout, ce qui se passait à Poudlard restait à Poudlard, du moins, quand cela l'arrangeait...

– Albus Perceval Wulfric Brian Dumbledore dans mon bureau... ça n'annonce jamais une bonne nouvelle, déclara le vieil homme aux grosses rouflaquettes.

– Quand vous prononcez mes quatre prénoms, ce n'est jamais bon signe, pourtant, je n'ai pas encore ouvert la bouche.

– Tu n'en as pas besoin, mon petit, il est facile de voir la contrariété sur ton visage.

Albus grimaça de plus belle, il ne supportait pas d'entendre ce surnom infantilisant. Everard ne le disait pas avec condescendance, mais quand même. Au moins, il avait la présence d'esprit de l'utiliser uniquement quand ils se trouvaient seuls.

– Je te connais depuis bien longtemps... avant même ton arrivée à Poudlard, commença-t-il.

– J'ai l'impression que c'est vous qui souhaitez me dire quelque chose.

– Tu as raison. J'ai reçu un courrier apporté par un grand-duc d'Europe, un oiseau vraiment remarquable qui...

– Vous vous égarez en détail, coupa Albus qui voulait en venir aux faits.

– C'est vrai, je m'égards... tout comme le jeune homme que tu étais il n'y a pas si longtemps.

Albus accusa le coup en serrant les mâchoires. Il ne protesta pas et n'essaya pas de répliquer. Adcock était peut-être gentil et bienveillant, mais sa langue n'en était pas moins acérée.

– Tout cela pour te dire qu'une lettre m'est parvenu de Durmstrang, un professeur voudrait te rencontrer.

Le jeune sorcier ne baissa pas les yeux et attendit que son supérieur continue de parler. Il ne voulait trahir aucune émotion sur son visage.

– Il voudrait te parler d'un sujet prestement, mais pour cela, il souhaiterait que tu te rendes en personne dans son institut.

– Je suis flatté. Malheureusement, d'autres affaires m'amènent ici aujourd'hui et je ne peux m'y soustraire.

– Tu ne souhaites pas savoir comment s'appelle ce professeur ? fit semblant de s'étonner Everard.

– Dans l'immédiat, ça ne changera rien à ma décision, mais vous pouvez toujours me le dire.

– Perceval Munter. Un descendant d'Harfang, je suppose.

– Possible, je ne connais pas très bien les sorciers de l'Europe de l'Est, mentit Albus.

Le directeur l'observa encore quelques secondes puis revint sur le sujet de la visite de son professeur.

Dumbledore expliqua tout, ou presque. Il essaya de n'omettre aucun détail important. Il devait avoir un maximum de transparence.

Une fois sa tirade terminée. Everard Adcock le regarda fixement. L'air encore plus ennuyé que précédemment.

– Un concours de circonstances ? De la malchance ? répéta le directeur.

– Oui, Monsieur.

– Un démon capable de tuer une licorne est dans mon château et tu parles d'un malheureux incident ?

– Oui, j'en suis persuadé. Avez-vous entendu parler d'un démon qui vivait sur ces terres avant la création de Poudlard ?

– J'ai entendu bien des choses sur la création de Poudlard. Godric Gryffondor, Helga Poufsouffle, Rowena Serdaigle et Salazar Serpentard l'ont construite au 10e siècle pour se protéger des Moldus et offrir aux élèves un lieu d'apprentissage et d'épanouissement. Salazar qui n'était pas d'accord avec le fait d'accueillir des sorciers nés Moldus serait finalement parti de Poudlard sans jamais y revenir... La légende raconte qu'il aurait ajouté dans le château une salle secrète, inconnue de ses confrères, ou se terrerait un monstre capable d'achever son désir le plus profond « tuer les élèves qui ont des origines Moldus ». Cet endroit est appelé « La chambre des secrets » et seul un descendant de Salazar serait capable d'y entrer. Est-ce que tu penses que la créature en question est un démon ?

– Cette légende est donc vraie ? s'étonna sincèrement Albus.

Il avait entendu la rumeur, mais il pensait à une histoire pour faire peur aux enfants sorciers nés-Moldus qui seraient tentés de parler de la magie à leur famille.

– Je n'en sais rien, mais cette information passe de directeur à directeur avec le plus grand sérieux. Chacun d'entre nous a essayé de trouver cette pièce maudite, mais personne ne l'a trouvé. Je pense plutôt à une faribole, mais cette histoire de Démon...

– Non, je doute que cela soit la même chose. L'attaque d'Halloween n'a pas visé uniquement les nés-Moldus. Et j'ai l'impression qu'il était là avant la construction de Poudlard.

– Hum... Les Aurors d'Amérique m'ont déjà parlé d'histoire similaire avec des bâtiments construits sur des anciens cimetières de sorciers-indien. Je vais me pencher sur la question. En attendant, l'heure reste grave. Un démon ayant bu du sang de licorne est capable de tout.

– Oui. J'en ai conscience, c'est pour cela que je suis venu vous demander votre aide.

– Tu aurais dû venir en priorité ici.

– Oui, vous avez raison.

– Albus... avais-tu l'audace de croire que tu pouvais t'occuper seul d'un démon, ou voulais-tu l'asservir pour quelques fins utiles personnelles ?

Il y a quelques années, Albus aurait effectivement penchait pour la deuxième option, mais uniquement pour le plus grand bien. Mais il n'était plus cet impétueux adolescent qui rêvait de grandeur et dont la réflexion se limité au bout de sa baguette. Les choses avaient changé. Il avait changé.

– J'ai eu l'audace de croire, mais je ne l'ai plus, confirma Albus pour le directeur comme pour lui.

– Très bien. Il nous faut donc mettre certaines choses en place pour lutter contre ce fléau... Nous ne pouvons plus faire appel au ministère de la magie sous peine de perdre l'indépendance de Poudlard.

Albus inspira, rassuré.

– Mais, continua Everard, si des élèves sont à nouveau blessées, nous n'aurons pas d'autres choix.

– Très bien. Je comprends.

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