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Chapitre 42


Chapitre 42

Norbert avançait en silence sous les poteaux de bois qui portaient les tribunes. Il entendait toutes les acclamations qui avaient lieu au-dessus de lui. Apparemment, Serpentard venait de marquer son premier but. Il était content pour Leta, même si à cet instant, il aurait préféré l'avoir à ses côtés.

La baguette en main, il s'aventura jusqu'au passage secret qu'il avait découvert l'an passé.

Il ne voyait rien, strictement rien. Il ferma les yeux et se remémora la créature. Ce petit être bleu, flottant comme une boule de fumée au-dessus du sol. Que faisait-elle là lors du dernier match ? Avait-elle senti le démon et voulait les protéger ? Cette idée était peu probable. Après tout, elle n'avait rien fait si ce n'est disparaitre.

Peut-être qu'elle souhaitait voir le match ? L'ambiance n'intéressait pas que les sorciers, des fantômes venaient également comme celui d'Edgar Cloogs. Certes c'était un ancien joueur de Quidditch, mais cela montrait qu'on pouvait avoir encore un intérêt dans ce sport. Le monde, l'ambiance, peut-être que c'était cela qui intéressait la créature.

Norbert chercha un endroit dissimulé qui offrait un certain angle de vue sur le match. Il pensa à une tribune fermée pour cause de rénovation. Bien évidemment, elle était à l'exact opposé d'où il se trouvait à présent. Il marcha donc sous les ovations, les cris de colère, de déception et les hourras qui retentissaient à tour de rôle.

Une fois devant la centaine de marches, il prit son courage à deux mains et attaqua cette nouvelle montée, sa baguette en Sorbier de 23 centimètres composée d'une plume de Phoenix toujours en main.

Il ne lui restait qu'une volée de marches quand il sentit son cœur se serrer douloureusement. Était-ce dû à l'effort où à ce qui se trouvait au-dessus de lui ?

Hors de question d'abandonner, il continua jusqu'au bout.

– Non, non, tu ne dois pas... commença à bredouiller une petite voix.

Plusieurs mètres devant lui se trouvait la fumée bleue douée de paroles. Le Poufsouffle eut le temps d'apercevoir deux grands yeux et une fente noire quiservait de bouche à la créature avant de mettre un genou à terre, en suffoquant.

– Je veux t'aider, expliqua tant bien que mal Norbert.

– Mais je te fais du mal...

– Tu... tu ne le fais pas exprès.

La créature s'était éloignée au maximum sous les bancs de bois et semblait aussi apeurée qu'un Gnome en pleine nuit devant un sortilège de lumière.

Les yeux de la boule de fumée s'illuminèrent. Enfin quelqu'un qui le comprenait. Ses pupilles d'un noir Sombral fixaient le garçon avec une sorte de vénération.

– Je... Je m'appelle Norbert, et toi ?

– Je ne sais pas. Je ne sais pas ce que je suis, et je ne sais pas qui je suis, révéla l'entité.

Cette réponse fit bien plus mal au garçon que ce qu'il ressentait dans ses entrailles.

– La seule chose que je sais, c'est que je fais peur... tellement peur que tu peux en mourir. Va-t'en !

Était-ce la peur qui envahissait Norbert à lui faire un mal de Sinistros ? Peut-être bien. Il tremblait, son cœur battait à la chamade, son souffle était court, sa bouche sèche, des gouttes de sueur envahissaient sa peau, il avait envie de vomir et dès qu'il fermait les yeux, il voyait un regard dur, froid, tellement imposant.

– Je n'ai pas peur. Je... Je veux juste comprendre, assura Norbert.

– Je ne peux t'apporter des réponses que je n'ai pas.

– D'où viens-tu ?

– Je ne sais pas... je viens d'ici, du château, depuis des lunes, mais je ne saurais dire combien.

Norbert se focalisa sur la boule de fumée bleue et essaya tant bien que mal d'oublier sa douleur. Plus il montrait sa souffrance, plus la créature menaçait de disparaitre. Il devait prendre sur lui pour l'aider.

– Que sais-tu me dire sur toi ?

– Rien...

– Pourquoi es-tu ici ?

– Je ne sais pas... Je crois, je crois que j'aime les voir les sorciers... ou bien... la peur m'attire.

– La peur t'attire ? s'étonna Norbert qui réussissait de mieux en mieux à contrôler sa voix.

– Oui, la peur... la peur de décevoir, la peur de perdre, la peur de se blesser... Il y a beaucoup de peur ici, déclara la créature en regardant les autres gradins.

Norbert prit le temps de reprendre son souffle. Il continua de dévisager l'entité pour ne pas fermer les yeux... S'il le faisait, il voyait l'ombre de son cauchemar.

– Tu as déjà approché une élève ? questionna-t-il.

– Oui... et je lui ai fait du mal, beaucoup de mal...

– Pourquoi ?

– Je ne sais pas, je ne voulais pas... Mais sa peur... sa peur m'appelait, je n'ai pas pu faire autrement.

– Ne t'inquiète pas, elle va bien maintenant...

La créature sembla rassurée. Ses yeux pétillèrent quelques secondes avant de se fixer une nouvelle fois sur le match de Quidditch.

– As-tu besoin d'aide pour te nourrir ? D'ailleurs, de quoi te nourris-tu ? questionna Norbert en notant dans sa tête toutes les informations qu'il devrait inscrire dans son calepin.

– Je... Je me nourris de la peur... Elle me fortifie, elle me permet d'exister, avoua-t-elle honteusement.

– Mais plus personne n'a été blessé après Evangelyne.

– Je ne m'approche plus de personne, j'assiste de loin aux réunions de groupe, comme ici, personne ne souffre, et je survis...

– Tu es une âme en peine ?

L'entité vacilla, elle ne savait que répondre à cette question. Elle ne la comprenait pas vraiment.

– Puis-je t'appeler Feu Follet ?

Norbert s'avait que s'il lui donnait un nom, il pourrait tisser un lien avec cette créature. Quelque chose de tangible.

– Feu Follet, répéta la créature. Feu Follet... Oui, je suis Feu Follet !

– Veux-tu devenir mon ami, Feu Follet ? essaya Norbert.

Mais la pression sur son corps était trop forte. L'angoisse explosa dans sa poitrine et il dut mettre ses deux genoux à terre.

– Un ami ne fait pas de mal à son ami !

Transpirant, Norbert ferma les yeux, et quand il les ouvrit de nouveau, l'entité n'était plus là. Le garçon retrouva sa respiration et se laissa tomber entièrement sur les planches de bois. Il avait besoin de repos... Ses paupières se fermèrent malgré lui, et il s'assoupit. 

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