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Chapitre 17

Chapitre 17

Samedi 18 septembre

– Mademoiselle Lestrange, déclara l'infirmière mécontente. Il me semble que je vous avais demandé de me rejoindre à l'infirmerie.

– Je ne vois pas pour quelle raison, je suis en pleine forme.

De nombreuses ecchymoses parcouraient le corps de la jeune Serpentard, certaines étaient visibles, mais la majorité était dissimulée sous sa cape de sorcier.

– Vous savez très bien de quoi je veux parler, continua madame Pomfresh.

– Ce n'est que le résultat d'un bon entrainement de Quidditch, tenta-t-elle de la rassurer.

– Mademoiselle Lestrange, je ne parle pas de cela et vous le savez très bien.

Norbert lança un regard interrogateur à son amie, mais cette dernière tourna la tête.

– Je t'accompagne, proposa-t-il. De toute façon, je voulais voir Evangelyn avant qu'elle ne sorte.

– Très bien, je vous suis.

Une fois dans l'infirmerie, le Poufsouffle bifurqua pour retrouver la première année tandis que Leta traina les pieds jusqu'au bureau de Parmine.

– Puis-je savoir ce qu'il vous est arrivé lundi ?

L'infirmière n'y allait pas par quatre chemins, et dans un sens, cela rassura Leta. Elle n'aimait pas les gens qui tournaient autour du pot.

Elle se remémora la scène. Après le cours de botanique, Norbert et elle étaient tombés sur le corps gisant d'Evangelyn. Cette dernière, blanche comme la mort, avait bien failli y passer pour on ne sait quelle raison. D'après les informations que les deux deuxième année avaient récupérées, Evangelyn souffrait de Takotsubo. La grand-mère de leur camarade japonais leur avait appris que cet étrange mot signifiait qu'elle était « morte de peur ».

– Mademoiselle Lestrange, la rappela l'infirmière en voyant qu'elle se perdait dans ses pensées.

– J'ai simplement été choquée par l'état d'Evangelyn, mentit-elle. Je n'ai jamais vu une personne aussi mal en point.

L'infirmière ne la crut pas un seul instant.

– Que s'est-il passé quand vous êtes venue dans mon bureau ?

– Eh bien...

Leta hésita. Elle ne pouvait pas dire la vérité. Elle n'allait pas raconter son secret le plus terrible. Celui qui pesait sur son âme et qui l'étreignait dans ses moments de faiblesse, lui rappelant qu'elle était un monstre indigne d'être encore en vie.

– Vous étiez prise d'une terreur sans nom et vous vous griffiez le visage à sang.

Leta cligna des yeux, elle ne se souvenait pas d'avoir fait cela. Madame Pomfresh perçut sa surprise.

– Je... Je ne sais pas madame. Je me sentais oppressée et certaines peurs ont resurgi de mon passé.

– Quel genre de peur ? questionna Parmine d'une voix très douce.

La Serpentard lui adressa un sourire méprisant.

– Le genre que vous ne connaitrez jamais. N'essayez pas de creuser dans cette direction, vous ne trouverez rien.

L'infirmière eut un mouvement de recul imperceptible. Elle connaissait la famille de Leta de nom, et si elle en croyait les rumeurs, ce n'était pas le genre de personne qu'elle souhaitait avoir dans ses fréquentations...

– Pourquoi vous êtes-vous griffé le visage ?

– Je ne sais pas... et, pour être franche, je ne m'en rappelle pas. Je sais juste que j'avais peur... Oui, j'aurais pu mourir de peur si vous ne m'aviez pas trouvée.

Encore une fois, Leta mentait, mais elle utilisait cette expression de manière délibérée pour observer la réaction de Parmine.

– Comment vous sentez-vous à présent ?

– Bien. Le Quidditch est un sport très... revigorant.

– Sketter n'est pas tendre avec ses nouvelles recrues.

– À qui le dites-vous.

Surtout avec celle qui l'avait défié ouvertement devant l'école tout entière. Leta allait payer pour son comportement, mais, malgré sa rancune, Valendrey ferait tout pour faire d'elle la meilleure joueuse ! Rafler la coupe au nez de Narcisse l'intéressait bien plus que de traumatiser une gamine impertinente.

À quelques mètres de là, Norbert observait silencieusement Evangelyn Wildsmith. Les traits de la première année étaient tellement délicats qu'il essayait de les mémoriser pour en faire le portrait dans son carnet à dessins. Le nez légèrement en trompette, les joues enfantines et le bleu saisissant de ses yeux lui donnaient des allures de poupée en porcelaine. Bien évidemment, pour compléter le tableau, elle avait de magnifiques anglaises blondes.

– Il parait que c'est toi qui m'as retrouvée, merci, commença-t-elle en lui adressant un léger signe de tête.

– Leta aussi était là.

Evangelyn grimaça en entendant ce nom, mais ne rajouta rien.

– Tu te souviens de ce qu'il s'est passé ?

– Pas du tout, je marchais dans le couloir et puis... tout est devenu noir.

Norbert remarqua que son corps s'était figé et que sa respiration était plus lourde. Elle le regarda sans ciller les yeux et répéta sa réponse. Elle mentait, mais le Poufsouffle n'avait pas la moindre idée de la raison.

– Tu restes alitée jusqu'à quand ?

– Je dois sortir demain et, lundi, je reprendrai les cours.

Elle frissonna à cette idée. Quelque chose l'inquiétait, Norbert en aurait mis sa baguette au feu.

– Ça ira ?

– Oui, je suis bien entourée. D'ailleurs, mes amis doivent arriver. Merci pour ta visite.

Norbert comprit sans peine qu'il venait de se faire congédier. Il lui adressa un signe de tête et quitta l'infirmerie. Peu de temps après, Leta le rejoignit.

– Tu as pu obtenir des informations ? interrogea-t-elle.

– Rien, si ce n'est qu'elle a vu quelque chose, mais qu'elle ne compte pas m'en parler.

– S'il y a une nouvelle attaque, elle ne pourra que s'en mordre les doigts !

– Leta !

– Quoi ? C'est vrai.

– N'oublie pas qu'on ne la connait même pas. Pourquoi m'aurait-elle raconté la vérité alors que je suis un total inconnu ?

– Voyons Newt, ta popularité te précède partout où tu vas. Tu es le rouquin taciturne qui reste en permanence avec la Lestrange ! Tout le monde te connaît.

Norbert avala de travers à l'idée que Leta puisse viser juste.

– Je suppose qu'il ne nous reste plus qu'à nous rendre dans la réserve de la bibliothèque pour trouver des idées sur quelque chose qui peut faire « mourir de peur ».

– C'est une bonne idée, acquiesça-t-il sans comprendre le sarcasme dans la voix de son amie.

Les deux élèves descendirent tranquillement les escaliers sous le regard des centaines de tableaux accrochés aux murs.

– Leta, Norbert ! tonna l'esprit frappeur. Venez vite !

Craignant une nouvelle attaque, ils dévalèrent le reste des marches jusqu'à se retrouver auprès de Peeves.

– Les réjouissances peuvent commencer, les auditions vont démarrer dans quelques secondes, s'extasia-t-il.

Ne comprenant pas ce qu'il voulait dire, les deux apprentis sorciers jetèrent un œil à la grande salle. Une bonne cinquantaine d'élèves étaient présents et, devant eux, se tenaient, Monsieur Brûlopot et Monsieur Beery.

– Ah oui, c'est vrai. La pièce de théâtre, se rappela Leta.

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