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Chapitre 16



Chapitre 16

Mardi 14 septembre

Les Serdaigle et les Poufsouffle avaient cours d'Histoire de la magie avec Madame Pussy Pavardine. Cette grande femme aux joues creuses et aux pommettes saillantes marchait le long de la salle tout en narrant son cours sur l'assemblée médiévale des sorciers d'Europe. Ses chaussures à talons claquaient sur les dalles de pierre froide et sa main tenant fermement sa baguette faisait apparaitre des nuages de fumée dans lesquels les élèves pouvaient apercevoir les rassemblements que leur professeure relatait avec passion.

Norbert remarqua avec quelle précision Pavardine détaillait sa leçon. Elle n'avait même pas besoin d'ouvrir les yeux en créant ses sorts. Elle déambulait dans la salle, les paupières closes et son nez en trompette bien haut. Elle vivait les scènes qu'elle décrivait, comme si elle y était.

À la fin des deux heures de cours, Hiris, Lisbeth et Cuthbert allèrent trouver leur directrice de maison. Norbert, curieux, laissa trainer son oreille.

– Vous avez des questions, mademoiselle Evans ? s'enthousiasma-t-elle.

– Oui madame, mais pas concernant votre cours. Je voulais vous demander...

Lisbeth se dandina d'une jambe à l'autre, mal à l'aise.

– On s'inquiète pour Miss Angélique, déclara alors Cuthbert.

– Pas Angélique, Evangelyn, reprit Lisbeth.

La professeure d'Histoire de la magie observa avec bienveillance ses élèves avant de leur révéler l'état de la première année.

– Ce matin, j'ai pu discuter avec madame Pomfresh. Mademoiselle Wildsmith est hors de danger. D'ici cinq jours elle ira mieux, affirma-t-elle.

– Qu'est-ce qu'elle a eu ? interrogea Hiris.

– Eh bien... Il est possible qu'elle soit atteinte du syndrome de Takotsubo.

– C'est contagieux ? demanda le garçon aux joues rondes.

– Non, c'est un problème lié à son cœur.

– Ça peut se reproduire ? s'alarma Lisbeth.

– Non, vous n'avez pas de souci à vous faire pour elle, tout ira bien.

Norbert trouva sa voix fausse. Madame Pavardine était plus inquiète que ce qu'elle voulait bien leur faire croire.

– Allez, filez maintenant, Herbert ne va pas vous attendre indéfiniment.

Les trois Serdaigles remercièrent leur professeure et emboitèrent le pas à Norbert qui quittait également la salle.

Il retrouva Leta dans la classe de Métamorphose et s'empressa de tout lui raconter avant que le cours ne commence.

– Hum.... Takotsubo. Je me demande ce que ça veut dire, souffla-t-elle, pensive.

– C'est un problème au cœur.

– Je suis persuadée que la traduction du mot nous apprendrait quelque chose.

– On peut aller demander à Madame Pomfresh, proposa Norbert.

– Je doute qu'elle nous réponde. Madame Parvadine en a sûrement trop dit d'ailleurs.

Norbert pensa alors à la bibliothèque, peut-être qu'ils trouveraient des informations concernant ce mot d'origine étrangère.

– Mais attends, j'y pense ! Ce mot doit être japonais, s'exclama Leta, un éclat dans les yeux.

– Oui, je pense.

– On n'a qu'à directement demander à un japonais !

Le Poufsouffle regarda son amie comme si elle était tombée sur la tête.

– Chez les Gryffondor, il y a un élève japonais !

– Mais il ne parle pas plus japonais que toi ou moi, déclara Norbert en repensant au garçon timoré de deuxième année.

– Il a sûrement de la famille là-bas. Nous n'avons qu'à lui demander !

Norbert était perplexe, mais il n'ajouta rien. Dumbledore venait d'entrer dans la salle. D'un mouvement de baguette, il fit apparaitre devant chaque binôme un bocal en verre contenant un petit insecte bleu.

– Aujourd'hui, nous allons passer de la théorie à la pratique. Pendant que l'un s'entrainera au sort que nous avons travaillé jeudi dernier, son camarade aura pour tâche d'empêcher que le scarabée ne s'enfuît. Mais avant toute chose, une petite révision s'impose.

Le cours débuta et les étudiants ne s'ennuyèrent pas une seule seconde.

– Ne perdons pas une minute, déclara Leta en remettant la pauvre petite créature dans son bocal après deux heures de métamorphoses loupées.

– On pourrait le relâcher, proposa Norbert, peiné pour le scarabée.

– Ne t'inquiète pas pour lui, Dumbledore prend bien soin de ses petits protégés. On doit trouver Nari avant le repas.

– Les Gryffondor et les Serdaigle sont en Botanique, se souvint-t-il.

– Parfait !

Sans attendre, elle remit sa cape, rangea sa baguette et se dirigea vers le couloir où ils avaient retrouvé Evangelyn lundi dernier.

Ils patientèrent tous deux contre le mur de pierre, jusqu'à l'arrivée de Nari Yokai qui était, tout comme eux, en deuxième année. Il fit son apparition en compagnie de John Novis et Mina Lima.

– Nari, on peut te parler ? demanda Leta de but en blanc.

– Euh...

– On se retrouve dans la grande salle, s'empressa de dire John qui ne souhaitait pas avoir affaire à la Serpentard.

Mina l'abandonna également et Nari se retint tout juste de pousser un juron. Son regard alla de Leta à Norbert. La présence de ce dernier semblait le rassurer.

– Est-ce que tu sais parler japonais ? questionna-t-elle sans aucune formule de politesse.

– J'ai des bases pour une conversation classique, avoua-t-il.

– Est-ce que tu connais la définition du mot Takotsubo ?

Il sembla réfléchir, mais bien vite il secoua négativement la tête.

– Tu connais quelqu'un qui pourrait nous répondre ?

– Pourquoi je ferais ça ? se rebiffa Nari.

– Par gentillesse ?

– Parce que tu es gentille, toi ?

– Je ne t'ai jamais rien fait, gronda Leta, mais ça peut changer !

– Pardon Nari, s'empressa d'intervenir Norbert. On voulait juste un renseignement. On ne va pas te déranger plus longtemps.

– Bon très bien, je vais voir ce que je peux faire. Suivez-moi.

Ensemble, ils traversèrent tout le château et montèrent jusqu'au septième étage où se trouvait la salle commune de Gryffondor. Nari s'arrêta devant le tableau d'une femme bien en chair et lui souffla un mot que les deux amis n'entendirent pas.

– Attendez-moi là, je vais chercher ma tasse.

Leta et Norbert ne comprirent pas ce qu'il entendait par là. Cinq minutes plus tard, Nari ressortit avec un récipient en porcelaine et il les invita à s'éloigner dans le couloir.

Curieux, les deux camarades regardèrent le Gryffondor jeter des herbes dans la tasse fumante.

– Tu es en train de te faire un thé ? s'exclama Leta, furieuse.

– Non, j'appelle ma Grand-mère, Baba.

– Konbanwa, Mago ! déclara une voix chevrotante venant de la timbale.

Un visage ridé apparut à la surface de l'eau, ce qui surprit grandement Leta et Norbert.

– Konbanwa, Obaasan ! se réjouit Nari. J'ai une question à te poser.

– Baba est là pour répondre.

– Est-ce que tu peux me traduire le mot « Takotsubo » ?

– Nani ?

– Takotsubo, répéta Nari.

Après un temps de réflexion, la grand-mère du Gryffondor déclara :

– Littéralement, ça veut dire piège à poulpe.

– Ça vous aide ? demanda Nari à ses camarades.

– Pas du tout, souffla la Serpentard, déçue.

– Obaasan, tu sais autre chose sur ce mot ?

Le visage de la vieille dame disparut de la surface de l'eau pendant quelques minutes.

– C'est un mot qui commence à être utilisé par nos guérisseurs pour parler d'un symptôme. Si j'ai tout compris, ça signifie qu'on « meurt de peur ».

Leta et Norbert se regardèrent. Ils firent signe à Nari qu'ils avaient la réponse qu'ils cherchaient.

– Arigato, Obaasan !

– Doo itashimashite. Est-ce que tu as bien reçu ton Sarubobo ?

Nari sortit une petite poupée bleue sans visage de sa robe de sorcier pour la faire pendre au-dessus de la tasse.

– Je l'ai toujours avec moi.

– C'est bien ! Sayônara Mago.

– Sayônara Obaasan.

Il souffla sur la tasse fumante et le visage de la grand-mère disparut.

– Tu as le droit de faire ça ? ne put s'empêcher de questionner Leta.

– Je ne sais pas. Mais il n'est pas né celui qui empêchera ma grand-mère de garder contact avec ses petits-enfants.

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