La plus petite pièce peut devenir un immense espace vide dénué de couleur dans lequel on flotte sans pouvoir atteindre une quelconque issue. On gigote dans tous les sens, pensant pouvoir nager, se mouvoir, faire quelque chose pour s'en sortir, sans succès.

Cette petite pièce n'en est pas réellement une, c'est plutôt une condition dans laquelle nous tombons. La pièce s'agrandit au fur et à mesure que nous essayons de nager vers la porte du fond, cette fameuse porte qui nous nargue de toute sa lumière vive et de ses belles couleurs.

Cette pièce se mue en une immense obscurité que nous peinons à éclairer. Parfois, des personnes viennent y ajouter de leurs lueurs. Le temps de quelques instants, nous ne nous préoccupons plus de l'obscurité car la lumière apportée par ces individus l'estompent suffisamment.

Je m'interroge souvent sur la durée de cet état psychologique. Combien de temps va-t-il durer, jusqu'où cela ira-t-il? Combien de coups de stress vais-je devoir subir avant de m'en sortir?

Vais-je m'en sortir?