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9. Mini-boss

Alors c'était cela l'explication ? Simplement cela ? Trop d'alcool lors d'une soirée et magiquement des milliers de personnes se retrouvaient plongées dans un enfer. Agathe s'assit dos à la fontaine, pleura de dépit et rit nerveusement. Elle s'était trompée finalement, ce n'était pas un jeu, c'était l'un de ces films où des gens sont prisonniers d'un tueur psychopathe qui les exterminent un par un. Personne ne sortirait jamais vivant d'ici. Sa vue se brouilla mais elle mit cela sur le compte de l'émotion, et puis elle s'en fichait éperdument, Hypérion la tuerait sous peu.

— Fais ça vite, lui ordonna-t-elle en fermant les yeux.

Sa respiration se faisait plus difficile, l'adolescente avait des difficultés à contrôler les muscles de sa poitrine. Sa conscience s'éloignait de son corps, elle partait. Elle ne pensait pas que cela se terminerait ainsi, assise au beau milieu d'un volcan. Elle avait cru tomber sous les coups d'un rival, être dévorer par un dinosaure ou faire une chute depuis une falaise. Au final peu importait, tout le monde mourrait un jour.

— Faire quoi ? demanda Hypérion.

Il s'approcha lentement, il n'avait pas spécialement envie qu'elle continue à le frapper. Mais l'état d'Agathe continuait à se détériorer, elle perdait ses forces à vue d'œil.

— Oh, tu as trouvé les cavernes aux champignons à ce que je vois. Tu as pris des carpophores ? Les chapeaux, précisa-t-il alors qu'elle secouait faiblement la tête. Peitho m'a dit que ce serait une bonne idée de mettre ces champignons mais aucun joueur ne semble savoir comment se défaire de l'emprise des spores.

Le titan fouillait dans son sac pendant qu'il parlait mais elle ne pouvait plus l'entendre. Elle n'avait pas pris ce qu'il cherchait, elle n'était même pas sûre d'avoir vu ce qu'il avait mentionné. Hypérion soupira puis ouvrit son propre sac, en tira une petite fiole et versa quelques gouttes de liquide dans la bouche entrouverte de l'adolescente. Agathe ne mit guère de temps à reprendre ses esprits, la potion était efficace. Sa vue revint, de même que sa colère mêlée de désespoir.

— Pourquoi tu ne me tues pas ? Tous les psychopathes tuent leurs victimes. Fais ça vite.

Hypérion comprit alors le sens de cet ordre et lui assura qu'il n'avait pas envie de la tuer. Sa première théorie était la bonne, c'était un jeu géant, pas un film d'horreur.

— Alors fais-moi sortir d'ici, je ne veux plus jouer, dit Agathe en s'appuyant sur ses mains pour se relever et faire face au titan.

— Je ne peux pas, je t'aide déjà bien trop. Mais bon tous les dieux sont au courant que je t'aide alors un peu plus, un peu moins. Vous de la première génération êtes plus considérés comme des testeurs et non des joueurs. Les paris ne portent pas trop sur vous.

Agathe peinait à tenir debout si bien qu'elle s'agrippa au bras d'Hypérion pour ne pas tomber.

— Es-tu obligée de serrer aussi fort ?

— Fais-moi sortir d'ici ou tue-moi.

Il répondit qu'il ne ferait ni l'un ni l'autre, si elle voulait sortir elle devait gagner.

— Mais je ne te laisserai pas mourir déclara-t-il d'un ton ferme. Tu sais que tant que tu ne dors pas moi non plus ? J'ai peur qu'il ne t'arrive quelque chose.

Agathe trouva la force de lui sourire.

— Tu vas me faire le coup du dieu qui tombe amoureux d'une humaine ?

L'idée même était pathétique. Agathe acceptait à la rigueur cette histoire de dieux, ou quoi qu'il soit, ce n'était pas plus impensable que des dinosaures. Mais ce mauvais cliché du coup de foudre...

— Non, répondit Hypérion en la regardant droit dans les yeux. Moi, je suis un titan.

Puis il disparut sans laisser de trace. Agathe se retrouvait seule sur la plateforme, dans la zone de paix. Elle avait retrouvé un peu de vigueur et décida donc de reprendre ses recherches. Elle fit le tour de la plateforme et trouva les escaliers qui menaient vers le bas mais en remarqua aussi d'autres qui partaient vers le haut. Elle repensa à ce qu'avait dit Hypérion, on ne pouvait pas atteindre le bas. La rivière de lave entourait le pic en haut duquel se trouvait la zone de paix. Néanmoins Agathe eut une petite idée et l'envie de voir si elle parvenait à la mettre en œuvre. Elle descendit donc et arriva sur un petit rocheux, celui-là même qu'elle avait cherché à atteindre durant des heures. Elle explora la petite zone et trouva l'endroit où la rivière de lave était la plus étroite. Elle entreprit ensuite de pousser tous les rochers assez gros qu'elle vit vers cette zone et les fit tomber un par un dans la lave. Elle prit garde à ne pas recevoir d'éclaboussures et, contrairement à ce qu'elle avait espéré, cela ne créa pas de pont. Les roches restaient invisibles, le lit était trop profond.

— Zut ! pesta l'adolescente.

Elle se retourna et commença à reprendre l'ascension du pic. Arrivée à mi-hauteur une voix l'interpella. Il s'agissait d'un seconde génération, 2-dix-huit. Au début elle ne le vit pas mais il lui fit de grands gestes qu'elle capta.

— Je ne trouve pas l'accès à la zone de paix ! lui hurla-t-il.

Agathe lui répondit qu'il fallait monter, les escaliers sur lesquels elle se trouvait étaient un leurre. Elle continua de monter, prit un peu d'eau à la fontaine puis quitta une bonne fois pour toute la zone de paix. Elle arriva dans un petit couloir semblable à tous les autres à ceci près qu'il était recouvert de mousse. Une épaisse et dense mousse verte d'où sortaient de petits champignons gris argenté.

— Les carpophores, murmura Agathe en prenant un petit sac en cuir dans sa besace.

Elle récolta quelques-uns de ces champignons et marqua l'emplacement de la zone de paix sur sa carte. Elle grava aussi un symbole de paix en bas de l'entrée, Sept et Douze sauraient comprendre, puis elle reprit sa route. Elle réussit à retrouver la grande caverne et eut le plaisir de voir que 2-dix-huit n'était pas loin.

— Un peu plus loin à gauche, dit-elle à l'homme.

— Merci, lui répondit-il avant de lui faire part de sa découverte macabre un peu plus loin. Une dizaine de corps, ils s'attaquent les uns les autres et s'entre-dévorent.

Agathe voulut lui demander s'il avait vu Thomas parmi eux mais elle ne connaissait pas son numéro, ni celui d'aucun de ses anciens camarades de classe. Elle lui donna ensuite un champignon gris à manger mais il refusa, il en avait déjà mangé.

— Il y a des panneaux à côté de la mousse, déclara-t-il, « sniffer rend fou, manger guérit ». J'en ai déduit qu'il fallait manger de la mousse et des champignons.

Hypérion avait dû se rendre compte que, contrairement à l'ami dont elle avait oublié le nom, ni Agathe, ni les autres joueurs n'était expert en champignons. L'homme et la femme se séparèrent et Agathe recommença à chercher son ami. Elle arpenta les couloirs chauds et malodorants. Dans l'un d'eux elle revit la mousse et les panneaux en question, difficile de ne pas les voir tant ils étaient gros. Elle arriva ensuite dans une salle circulaire et y découvrit de nombreuses traces de sang et de brûlures un peu partout. Il y avait des colonnes noircies tout autour de la mosaïque centrale et une porte, de l'autre côté, fermée.

— Oh non, murmura Agathe le souffle court alors que derrière elle s'abaissait une herse.

Une ombre apparut par terre, au centre, puis s'agrandit à vitesse grand V. Agathe se précipita derrière une colonne et vit avec horreur une grosse araignée noire et rouge se tourner vers elle. Les huit yeux noirs ne la quittèrent pas alors que le monstre se préparait à cracher un jet de lave à la place du venin habituel. Agathe lança sa dague dans une direction et se précipita dans l'autre. La bête s'était tournée du mauvais côté si bien que l'adolescente parvint à se mettre derrière elle et lui asséna un violent coup d'épée dans une patte. La patte fut tranchée nette mais il en restait encore sept. L'animal tourna et vint faire face à Agathe qui courut se cacher. L'araignée cracha son liquide brûlant mais ne toucha pas Agathe. Elle se jeta ensuite entre deux colonnes pour partir à la poursuite de l'adolescente qui courrait tout en cherchant une solution. Elle ramassa sa dague au passage et se jeta sur le côté pour échapper aux pattes du monstre. Elle coupa une seconde patte puis fuit encore tout en regardant partout. Elle ne voyait pas de solution. Le monstre revint au centre de la pièce, fit ce qui ressemblait à un hurlement et se dressa. Agathe vit avec effroi ses pattes tranchées repousser. Les araignées étaient vraiment son pire cauchemar actuel. Alors elle changea de tactique et prit son arc. Elle visa mais le monstre fonça sur elle alors elle courut. Dès qu'elle le put elle visa un œil et décocha une flèche. La première se planta exactement là où elle l'avait souhaité. Pas la suivante. Agathe utilisa tout son carquois et parvint enfin à crever tous les yeux du monstre qui s'enfuit vers les hauteurs et regagna son nid. Un coffre apparut au centre de la pièce. Agathe s'approcha de lui sans quitter le plafond dix mètres plus haut des yeux. Elle l'ouvrit et y trouva des angles, une fiole contenant un liquide rose et une sphère rouge colorée. Lorsqu'Agathe approcha sa main pour la saisir, celle-ci s'envola et vint s'accrocher à son poignet, sous la forme d'un petit bracelet en tissu rouge.

— Super, je customise mon costume.

Plus important que tout, la porte de l'autre côté s'ouvrit.

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