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CHAPITRE 37 ✓

- Je te jure que ça va aller, me rassure Elena une millième fois.

- D'accord, cédé-je. Mais ne refais plus ça !

Mon amie hoche la tête et je lui serre l'épaule. Je n'ai jamais été très tactile, mais je sais qu'un simple geste peu représenter beaucoup de choses. Je n'insiste pas sur sa mystérieuse crise de panique malgré mon envie d'en savoir plus, car je n'aimerais pas qu'on le fasse avec moi.

Nous nous trouvons dans notre chambre, seules. Bianca et les triplettes sont parties passer l'épreuve à leur tour. Nous avons laissé Adam à la caverne il y a quelques minutes, Elena souhaitant être au calme.

Je la laisse donc tranquille et regarde mes poignets. Lorsque nous sommes arrivés, je suis allée voir Léo qui me les a soigneusement soigné et bandé. Je ne sens désormais plus que de faibles picotements, peu dérangeants.

- Si tu as besoin de parler, je suis là, informé-je doucement Elena.

- Merci... Je ne sais pas ce que j'aurais fait si tu n'avais pas été là, avoue-t-elle.

- Je suis là pour ça, sourié-je. Ne t'en veux pas. Tu sais bien que l'on ne peut prévoir les crises.


Je m'allonge sur mon lit et tire un poignard de son fourreau. L'habituel crissement de la lame contre le cuir me procure un sentiment de bien-être. Être en contact avec mes armes m'aide à me détendre et me met en confiance, bien que je puisse aussi me défendre sans.

Mes réflexions sont interrompues par Bianca et les triplettes entrant dans la chambre. Je fronce les sourcils. Je ne pensais pas avoir attendu si longtemps !

- Comment ça c'est passé ? demande Elena.

- Plutôt bien ! On était assez coordonnées et la maison était toute sympa ! sourit Chipie.

- Par contre on a du passer par une cave remplie de serpents et autre bestioles. Ça, c'était beaucoup moins drôle, frissonne Bianca en grimaçant.

- Pas cool, commenté-je.

Les reptiles ne me font pas forcément peur, mais je ne les apprécie pas non plus.

- Vous n'avez pas été séparées ? demandé-je.

- Non, on est restées ensemble tout le long.

Je hoche la tête et range mon arme dans son fourreau. Regardant les quatre filles s'installer confortablement, je pense à l'évolution de notre relation. Alors qu'il y a un mois nous ne nous supportions pas, nous sommes désormais amies. Je pourrais même dire que nous nous entendons très bien, même si j'ai l'impression que Teigne et Garce ont encore un peu de mal avec moi.

La journée se termine tranquillement. Nous nous reposons en vue des deux épreuves de demain, qui sont la course et l'orientation. La première ne me repousse pas, mais je me demande ce que renferme la seconde.

Le soir, en m'endormant, je réfléchis à notre mission, aux élément. Pour l'instant, nous ne pouvons qu'attendre. Le fait que les Phénix n'ont pas encore décidé d'agir, repousse notre action.

***

Je me réveille le sourire aux lèvres. La dernière journée de concours est entamée et je vais pouvoir me défouler sur l'épreuve de course. Je m'habille en vitesse et, une fois arrivée au réfectoire, laisse mes camarades de chambre pour rejoindre mon petit frère.

Cela fait longtemps que nous n'avons pas mangé tous les deux, alors je profite qu'il soit seul pour le rejoindre. Lorsqu'il me voit arriver, il sourit et me fait signe de m'asseoir. Je pose mon plateau sur la table et me place à côté de lui.

- Comment ça va ? le questionné-je en l'embrassant sur le front.

- Très bien ! Je suis sorti il y a quelque jours chercher des plantes, et j'ai parlé à deux hommes. Ils étaient adorables !

- C'est super ça ! m'exclamé-je ayant compris l'allusion à la Ligue.

- Oui, et puis j'ai pu faire le plein de plantes et apprendre de nouvelles choses, souligne-t-il.

Je hoche la tête et commence à manger. Les nouvelles que m'annoncent Léo sont très bonnes, et pour l'instant nous ne rencontrons pas trop de problème avec la mission, sauf bien sûr le lien de parenté entre Matt et Lorrin...

- Bon, et sinon comment ça se passe les épreuves ? relance Léo.

- Bien ! J'espère juste que celle de logique nous fera pas perdre trop de points. On est sortis à temps, mais on a plus été brutaux que réfléchis.

- Ça ne change pas de d'habitude, sourit mon frère.

- Hé ! C'est pas gentil ça ! me plaigné-je.

J'avale quelques bouchés avant d'avouer de mauvaise grâce :

- Cela dit, tu n'as pas complétement tort.

Il esquisse un sourire de satisfaction à l'entente de ma réponse, et je ne peux m'empêcher de lui envoyer une de mes céréales au visage. Il riposte aussitôt et bientôt, nos bols n'en abritent plus aucunes.

- Elles n'étaient pas très bonnes de tout façon, souligné-je avant de finir mon lait en riant.

Nous terminons notre petit-déjeuner en silence. Le moment que nous partageons nous suffit, nous n'avons pas besoin de parler pour comprendre ce que l'autre ressent. Je pense que nous sommes plus proches que la plupart des frères et sœurs, et j'en suis fière.

Notre parcours est beau et j'espère qu'il continuera longtemps. Je me rends compte que Léo a mûrit depuis que nous sommes ici. Le mettre hors de sa zone de confort lui a permis de s'affirmer et de prendre confiance en lui. Je suis extrêmement fière de lui et lui en fait part quand nous nous levons.

- Merci, souffle-t-il les larmes aux yeux.

Nous sortons du bâtiment et je le laisse retrouver Mme Lolera, son ancienne tutrice. De mon côté, j'aperçois Elena, aux côtés de Bianca, Chipie, Teigne et Garce, que je m'empresse de rejoindre.

- Bien passé le repas ?

- Super ! me répond Garce. Mais bon, courir après avoir mangé, je ne suis pas fan...

- C'est pas faux, l'appuie Elena.

Alors que j'allais répondre, une voix narquoise que je reconnais sans problème retentit à mes côtes.

- Et bah alors ? On attend pas son fidèle acolyte ? me houspille Adam.

- J'avais peur que tu sois essoufflé avant d'avoir couru, rétorqué-je en lui faisant un clin d'œil.

- Excuse-moi, c'est qui qui a trouvé la sortie de la maison, hier ? me demande-t-il, un sourcil arqué.

- Je ne vois pas de quoi tu parles. Ça a dû malencontreusement sortir de ma mémoire, ironisé-je d'un ton dramatique.

Pendant que nous débattons, nous suivons nos amies jusqu'à la piste de départ, d'où seront données des indications, notemment sur le chemin à suivre. Dans la cohue, je croise Matt, accompagné de ses amis.

-;Bonne course ma flamme, articule-t-il en silence.

- À toi aussi, mon loup, répondé-je de la même façon, en m'approchant doucement.

Puis, plus fort et d'un ton sarcastique, j'embraye :

- Ça va, le mendiant ? Tu n'as pas trop peur de perdre ?

- Figures-toi, mademoiselle gros biceps, que je compte bien avoir une bonne place ! réplique mon petit-ami.

- C'est ce qu'on verra, le mendiant, c'est ce qu'on verra.

Tandis que je m'éloigne, Adam surgit à mes côtes.

- J'ai loupé une étape je crois, sourit-il. Depuis quand tu craques pour lui ?

Je lui tape l'épaule en grommelant, mais il me saisit le bras et me demande :

- Sérieusement ?

- Comment tu sais ? esquivé-je en mimant le silence de mon index.

- Ça crève les yeux ! Pour moi, en tout cas ! Je commence à te connaître, Skyounette !

Je lui fais les gros yeux face à la prononciation de mon abominable surnom et avoue :

- Bon, d'accord. Il me plaît. Tu as gagné.

J'ai brisé une des règles que je m'étais donnée, c'est à dire de ne pas montrer que je suis avec Matt, mais je ne regrette pas. Qu'est-ce que ça fait, au pire ? Nous sommes jeunes, et avons le droit de tomber amoureux. Tant que tout le monde n'est pas au courant, c'est bon.

- Ne le répètes à personne, compris ? Ou je te fais manger tes chaussettes, le menacé-je.

- Compris, chef, rit Adam.

Je lui lance un regard noir mais je suis vite obligée de lever la tête vers Sheela, qui réclame le silence.

- Comme vous le savez vous êtes ici ce matin pour participer à l'épreuve de la course. Elle se déroulera jusqu'à ce que le dernier d'entre vous soit arrivé. Le chemin fait sept kilomètres et est délimité par les gardes et guérisseurs qui seront postés tous les cent-cinquante mètres environ. Si vous êtes dans le besoin, n'hésitez pas à leur en faire part, mais ne passez jamais derrière eux. Vous seriez disqualifiés. Il est bien sûr inutile de vous rappeler que toute triche sera accompagnée d'une sanction ainsi qu'une dernière place au tournois.

À ces mots, quelques élèves ronchonnent, mais Sheela les interrompt :

- La course commence dans cinq minutes. Bonne chance.

À peine a-t-elle fini de parler que des calculs germent déjà dans ma tête. Je pense pouvoir finir le tour en une vingtaine de minutes, peut-être un peu plus. Cela me semble raisonnable, alors j'écoute ce que disent mes amis.

- Sept kilomètres ? Je n'arrive pas vraiment à visualiser ce que c'est, disait Bianca.

- Entre cinq et dix, si ça peut t'aider, sourié-je.

Elle pouffe et nous marchons vers la ligne de départ. Cinq minutes, cela passe très vite, alors nous nous plaçons rapidement. Le reste du groupe nous rejoint, et très vite, tout le monde est en place.

- Je vois que tout le monde est prêt, annonce Sheela. Départ dans trois, deux, un, partez !

Un nuage de poussière se forme alors que partons au quart de tour. Deux groupes se forment bientôt : celui de tête, composé d'une trentaine de personnes, et celui du reste des coureurs.

Entourée d'Elena, Adam, Matt deux inconnus et - à ma grande surprise - de Noah, l'ami d'Ashley que j'ai affronté au corps à corps, je cours dans l'ensemble de tête. En me retournant un moment, je vois que le ploton s'est étendu et de nombreux groupes se sont formés.

Je progresse à un bon rythme, mais sans m'épuiser pour autant. Alors que nous avons parcouru la moitié environ du parcours, je me sens encore d'attaque. Mon cœur bat à un rythme normal et mes muscles sont juste un peu engourdis.

Adam et les deux personnes que je ne connais pas sont maintenant derrière moi. Je suis étonnée par les grandes capacités athlétiques de Noah et m'en veux un peu de l'avoir sous-estimé. Je savais bien sûr qu'il avait du niveau mais pas à ce point là. Je suis heureuse pour lui de m'être trompée.

Tandis que nous courons, je peux entendre les respirations extrêmement différentes de mes deux adversaires. Alors qu'Elena a tout comme moi un rythme respiratoire plutôt rapide, Noah prend de longues inspirations et expire de la même façon.

Concentrée à l'extrême, j'accélère alors que nous commençons le dernier kilomètre. J'entends des exclamations encourageantes et constate que Léo se trouve à quelque mètres de moi. Je lui fais un grand sourire quand j'arrive à sa hauteur et me reconcentre.

C'est dans les dernières centaines de mètres, qui arrivent bientôt que tout se jouera. Je commence à fatiguer, mais je sais que je suis encore capable d'accélérer. Je garde ce qu'il me reste d'énergie pour le sprint final, et je sais bien que les autres le font aussi.

Soudain, une voix retentit, nous annonçant qu'il ne reste plus que cinq cents mètres avant l'arrivée. À ces mots, j'accélère le plus possible, sans plus faire attention aux deux autres élèves qui sont à côté de moi. Mes jambes se déplacent à une vitesse folle, mais pas assez pour rattraper Noah, qui prend de l'avance au fur et à mesure du temps.

Elena se place à côté de moi et nous courons côte à côte, en totale synchronisation. Nos souffles résonnent dans le silence qui nous entoure, nous paraissant plus bruyants qu'à l'ordinaire. Redoublant d'effort, je me force à aller plus vite encore, réduisant quelque peu l'espace entre mon prédécesseur et moi.

Cependant, ce n'est pas assez pour combler notre écart et ce dernier ne tarde pas à franchir la ligne d'arrivée, sous les vivas des spectateurs. Je termine la course à mon tour dans une dernière tentative de dépassement, mais Elena, qui a fait la même manœuvre que moi, pose le pied sur la ligne en même temps que moi.

Je m'effondre par terre à côté de Noah avant de le féliciter avec chaleur. Comme on dit, les amis de mes amis sont les amis. Elena me tape l'épaule avec un grand sourire.

- Bien joué... articule-t-elle avec difficulté.

- Merci... Toi aussi, répondé-je sur le même ton.

Quelques minutes plus tard, nos concurrents arrivent, et nous leur laissons la place sur la ligne. Peu à peu, le terrain se remplit d'élèves essoufflés et suants. Ashley et Matt terminent la course dans les dix premiers, tandis qu'Adam fini dans les trentièmes. Je suis très fière d'eux.

Un sourire s'échappe de mes lèvres alors que mon amie de toujours prend Noah dans ses bras pour le féliciter. Il a vraiment l'air d'être une bonne personne. J'espère cependant qu'il saura lui pardonner toutes ces cachotteries.

Sheela, une fois que tout le monde est arrivé et a reçu de l'eau, prend à nouveau la parole pour annoncer la victoire de l'ami d'Ashley. J'applaudis en écho aux autres, puis nous sommes libérés jusqu'en début d'après midi, où a lieu l'épreuve d'orientation.

Les équipes sont formées aléatoirement, et je me retrouve avec une fille d'une quinzaine d'année plutôt douée dans ce domaine. Nous arrivons assez facilement à retrouver les premières balises disposées un peu partout sur le territoire. La suite se complique un peu, mais ma coéquipière et moi arrivons à percer les secrets des coordonnées et indices permettant de trouver les poinçons.

Notre performance plutôt bonne nous permet de nous classer à la quinzième place, ce dont nous sommes satisfaites. Nous nous félicitons puis partons chacunes de notre côté. Le temps que tout le monde arrive, il est presque quatre heure de l'après-midi lorsque nous rentrons dans le grand bâtiment des Phénix.

Je passe la fin de la journée dans la caverne avec Adam, puis décide finalement de le quitter pour aller me reposer un peu avant le repas. Mais alors que je parcours les couloirs vides, des bruits de pas, précipités, me parviennent. J'ai juste le temps de me retourner qu'Elena jaillit à mes côtes, haletante.

- Suis-moi ! me crie-t-elle avant de détaler.

- Qu'est-ce qu'il se passe ? demandé-je, complètement perdue.

- On a pas le temps ! Je t'expliquerai en chemin !

Elle me prend vivement le bras et me tire en avant. Je la suis de mon mieux, encore déboussolée. C'est alors que j'entends une grosse cloche sonner, tel une alarme. Je coure le plus vite que je peux derrière mon amie, pleine de doutes : et si nous étions découverts ?

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