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Chapitre ①

Bonsoir les amis ! ^-^

Voici le chapitre 1 de Noir ! J'espère sincèrement qu'il vous plaira, j'ai hâte de savoir ce que vous en pensez ! ♥

Bonne lecture ~ 

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Seize heures trente-quatre ; la journée était terminée pour Jungkook. Ses mains délicates mais masculines ramassèrent ses affaires à la hâte ; son ordinateur portable finit dans son sac à dos noir au même rythme qu'un léger soupir de soulagement traversa ses deux belles lèvres charnues et rosées.

Comme d'habitude, quelques regards étaient braqués sur lui, des paires d'orbes curieux, fouineurs et malveillants qui scrutaient les faits et gestes du noiraud, comme si ce n'était pas suffisant pour lui d'être constamment sous pression, de constamment essayer d'échapper à ce quotidien désastreux.

Son tic habituel refit surface lorsqu'il arriva près de son lieu de travail ; il se frotta le poignet gauche, puis le poignet droit. Ca arrivait plusieurs fois par jour ; l'étudiant en psychologie ne cessait de se frotter la peau à ces deux endroits, pour être sûr qu'ils soient libres, aérés, qu'il n'y ait rien qui les emprisonne.

"Salut, tu vas bien ?"

Un jeune homme aux cheveux drôlement roses se tourna vers Jungkook, un charmant sourire aux lèvres. Son collègue.

"Hey Jungkook, t'es en avance de cinq minutes.

-Je prends le relai, t'en fais pas.

-T'es un ange."

Un faible rictus étira les croissants de chair gercés du noiraud. Ses joues légèrement creusées furent alors plus voyantes, saillantes, et on pourrait même penser qu'en y passant la main, on se couperait la peau. Sa mâchoire aussi faisait d'ailleurs ce même effet. C'était joli, habituellement, une mâchoire prononcée. Mais l'étudiant était simplement en mauvaise santé, et si ce n'était pas ses pommettes en piques qui pouvaient prouver cela, ce serait ses cernes bleuâtres et violacées sous ses deux yeux en amande qui nous donneraient sans doute la puce à l'oreille.

"Au fait, Jungkook." Apostropha le jeune homme, les yeux malicieux sur le noiraud.

Ce dernier, en route vers les vestiaires, pivota vers le rosé à nouveau.

"Joyeux anniversaire."

Un frisson parcourut le corps frêle de Jungkook. Comment son collègue pouvait-il être au courant ? L'étudiant réfléchit un instant, surpris, puis se souvint qu'il y avait ce petit carnet, à l'étage du café-restaurant, avec les informations basiques de chaque employé. Ses deux dents de devant, un peu plus grandes que les autres et qui lui donnaient un adorable air de lapin que lui détestait, vinrent pincer son croissant pulpeux du bas.

"Merci." Souffla-t-il simplement, avant de définitivement s'en aller.

Ce n'était pas qu'il n'aimait pas son anniversaire, non. Jungkook ne voulait juste pas que quoi que ce soit à propos du quotidien, même des choses minimes, ne soient liées ou aient un quelconque rapport de près ou de loin avec sa personne. Etre effacé, discret et dans l'ombre, voilà ce qui le rassurait, ce qui le faisait tenir. C'était beaucoup mieux, oui, nettement plus rassurant.

Une dizaine de minutes plus tard, Jungkook se trouvait à l'accueil du chaleureux café-restaurant du nom de L'assiette gourmande, à quelques pas de son université. Le noiraud avait trouvé ce petit job étudiant l'année dernière, et il en avait bien besoin pour payer son loyer ; en effet, le jeune homme habitait seul depuis un petit mois. Il avait quitté le nid familial avec ses économies de l'année précédente. A présent, il faisait sa vie sans ses parents, et il ne les contactait plus vraiment, d'ailleurs. A vrai dire, ces derniers ne tentaient pas de prendre de ses nouvelles non plus. Mais ça l'arrangeait, car depuis ce soir-là, il voulait être isolé du monde, il ne voulait plus être forcé à avoir des interactions, des échanges sociaux, que ce soit dans les regards, les sourires ou les paroles.

La solitude lui allait bien, lui faisait du bien.

"Jeon, tu passes en service. Beugla presque son supérieur qui passait par là, revenant des cuisines.

-Mais... Et l'accueil ? Se risqua-t-il à demander d'une voix éteinte et basse.

-Hyerin va arriver. Tant pis pour les clients qui n'auront pas d'accueil, ils se placeront seuls, ce sera l'affaire d'une trentaine de minutes. En revanche on a vraiment besoin d'un autre serveur, active-toi s'il te plaît."

Un hochement de tête plus tard, Jungkook se précipita en cuisine pour aller discuter avec le chef des prochaines commandes. Commença alors son service en salle ; il n'avait pas l'habitude, mais il savait comment faire.

Le soleil de septembre agressait les vitres géantes du café-restaurant, et il fallait avouer que le noiraud commençait doucement à transpirer. Une goutte de sueur sur son front fut chassée par le revers de sa main gauche, alors qu'il apportait une énième commande à un jeune couple, assis non-loin du coeur de la salle.

"Jeon !"

Un sursaut secoua le serveur de fortune qui s'empressa de rejoindre les cuisines une fois de plus. On lui fourra presque brusquement un plateau bien plus petit, avec un donut à la fraise et un café viennois, et le jeune homme, de ses pas rapides, regagna la grande pièce aux tons rouges. Les étudiants grouillaient en cette fin d'après-midi, si bien que notre pauvre noiraud ne savait plus où donner de la tête.

Il baissa rapidement le visage vers le ticket qui figurait sur le petit plateau ; table quatorze. Connaissant le café-restaurant par coeur maintenant, il n'eut même pas à regarder où il marchait pour arriver à la table en question. Il vit au loin un homme de dos, habillé d'un pull en laine beige léger et d'un pantalon noir en toile. Un soupir de fatigue passa la barrière de ses lèvres et il fixa le plateau en arrivant vers le client.

"Bonjour, pardon de vous avoir fait attendre, voici votre commande monsieur." Articula-t-il presque robotiquement en déposant la petite assiette où était posé le donut à la fraise.

Et c'est lorsqu'il attrapa le café viennois que tout bascula.

Oui, à ce moment précis où il daigna tout de même lever le regard sur son client.

Ce moment précis où la tasse lui échappa des doigts lorsqu'il rencontra deux pupilles noires, aussi surprises et tétanisées que les siennes, qui le scrutaient en jonglant sur tous les traits crispés de son visage.

"Jungkook... ?"

La voix grave et rauque du châtain, élégamment attablé d'une jambe croisée au-dessus de l'autre, fit frissonner le noiraud d'horreur.

Non.

Ca ne pouvait pas être lui. C'était tout bonnement impossible.

Inimaginable.

Cette coïncidence n'existait pas, n'est-ce pas ? En aucune façon, non, ce ne pouvait être Kim Taehyung qui se tenait devant le jeune homme dont la vie était brisée, pour une raison simple ; l'existence de cet homme, justement. Oui, de cet homme en face de lui qui avait commandé un foutu donut à la fraise et un café viennois.

"J-je..." Haleta Jungkook, horrifié.

Il sursauta en sentant deux brûlures insupportables à ses poignets et, ignorant le café renversé sur la nappe blanche, il vint se les attraper et les frotter en reculant doucement, lentement, chaque pas un peu plus rapide que le précédent. Et ses pas feutrés n'étaient entendus par personne, sa respiration non plus, son coeur qui se secouait, saignait, se brisait non plus. Seul lui entendait tout ce raffut en son for intérieur.

Kim Taehyung, lui, avait les lèvres entrouvertes, les yeux écarquillés et les mains à plat sur la table, prêt à bondir vers Jungkook si ce dernier tombait dans les pommes.

Cette constatation de la part de l'étudiant fut la goutte de trop ; savoir qu'à tout moment, là, sur son propre lieu de travail, Taehyung pouvait l'atteindre, le toucher, était insupportable. L'idée même d'encore sentir ses doigts chauds et pourtant doux -d'une douceur diabolique, épouvantable- sur sa peau, même par-dessus ses vêtements, était monstrueusement terrifiante.

"Jungkook, écoute-moi, je t'en supplie. Je... Non, attends !"

Trop tard, le noiraud s'était mis à courir. De toutes ses forces, comme si sa vie en dépendait, ses pas se succédèrent un à un, de plus en plus vite, de façon saccadée. Il slalomait entre les tables, sans un regard en arrière, en espérant à tout prix qu'il allait atteindre les vestiaires en un seul morceau. Durant sa course effrénée, il tenait ses poignets alors qu'une brûlure descendait dans sa gorge, remontait dans son dos, s'enroulait autour de sa nuque comme un serpent qui encerclait sa proie avant de la dévorer.

Kim Taehyung allait-il le dévorer à nouveau ?

"Jeon ! Qu'est-ce que tu fous, Jeon !" Cria son supérieur en le voyant fuir ainsi.

La porte des vestiaires fut claquée et il chercha désespérément les clés dans son pantalon noir. La respiration erratique, ses doigts tâtonnèrent tous les recoins de sa poche droite et lorsqu'il les trouva, ce fut comme un minuscule regain d'espoir, de survie, alors qu'il tournait deux grands tours dans la serrure.

Il rangea ses clés au plus profond de son vêtement, comme pour les cacher, et recula lentement, pas par pas, en fixant la porte. Il s'y attendait. Il s'attendait à ce qu'à tout moment, Taehyung ne vienne tambouriner sur la porte, ne vienne l'enfoncer d'un coup de pied. Après tout il en avait de la force, Taehyung, il était bien plus fort que Jungkook.

Et c'était bien la raison pour laquelle le noiraud n'avait rien pu faire, aujourd'hui comme il y a quatre ans.

"Jeon !"

Des sanglots l'étranglèrent quand un poing vint frapper le bois de la porte, la faisant trembler sous les coups incessants. Jungkook en trembla, se laissa tomber sur le sol, sur ses fesses opalines et sales -c'est ce qu'il pensait, oui, qu'elles étaient sales, dégoûtantes, comme le reste de son corps l'était.

"Jeon, putain, c'est quoi ton prob-"

L'homme sembla s'interrompre et, de l'autre côté de la porte, Jungkook ne pouvait pas le voir mais il tendait l'oreille. Lorsque des sanglots trahirent l'état de l'étudiant, son supérieur se figea, surpris, avant de se prendre l'arête du nez entre deux doigts. Il resta là un instant, embêté de perdre un serveur en cet après-midi mouvementé, mais aussi contrarié de ne pouvoir comprendre ce qui arrivait à Jungkook, qui pourtant avait toujours été un employé efficace et motivé qui savait faire la part des choses entre vie professionnelle et vie privée.

"Bon, je te laisse une vingtaine de minutes pour te calmer, et après tu reviens en service."

Puis il partit, et le noiraud se détendit contre l'un des casiers bleus, son regard toujours rivé vers la porte en bois qu'il avait peur de voir s'effondrer. C'était son dernier rempart, à présent.

Des tremblements, des sanglots et des tiraillements de cheveux ébènes ; c'était comme ça que l'étudiant avait passé les vingt minutes suivantes. Il était en train de fondre contre le casier, la peur le dévorant tout entier. On pouvait presque l'entendre prier ; il suppliait le ciel de faire partir Taehyung du café-restaurant.

"Pitié, faites-le partir, faites-le partir avant que je ne revienne."

Il pensait à voix haute, avec ses yeux larmoyants, effarés, perdus.

Qu'est-ce que Kim Taehyung fichait ici ? Il était clair qu'il n'avait pas cherché Jungkook, non. Ce dernier avait bien vu son air estomaqué en voyant le noiraud, et c'était trop réel pour avoir été simulé. Le châtain avait définitivement été aussi choqué que l'étudiant en psychologie en le retrouvant là, à L'assiette gourmande.

Jungkook se calma petit-à-petit. Il ne ressassait pourtant que ce douloureux moment où il avait croisé les yeux de biche de son aîné. Il avait changé, beaucoup changé, en quatre ans. Il était clair qu'à présent, c'était un homme accompli. Le noiraud avait pu remarquer son sac noir à ses côtés qui comportait sûrement un ordinateur, et pourtant il n'avait rien d'un étudiant avec ses vêtements adultes qui lui donnaient un air mature et propre sur lui. Ses cheveux étaient maintenant châtains -à l'époque, ils étaient noirs- et il semblait à Jungkook que sa mâchoire était beaucoup plus carrée qu'avant, ses traits beaucoup plus masculins et prononcés.

Peut-être était-il professeur ?

Des bruits sourds d'un crâne qui se heurtait doucement à du métal envahit la pièce. Une fois, deux fois, trois fois... Le bruit ne cessait pas ; l'étudiant faisait entrer en collision l'arrière de sa tête et le casier, alors que ses larmes salées séchaient sur ses pommettes creuses. Son souffle devenait pourtant un peu plus régulier. Il se blessait volontairement pour oublier la douleur interne ; c'était tellement plus facile de s'accrocher à quelque chose de réel, comme ce frisson douloureux qui se propageait dans son crâne à mesure qu'il le faisait taper contre le casier, plutôt que d'accepter une blessure bien plus grande, bien plus profonde et trop significative.

Les vingt minutes passèrent comme une seule et unique, et Jungkook était persuadé que Taehyung était encore là, peut-être même caché quelque part dans la vaste salle du café-restaurant. Entre les clients bruyants, il était bien possible que le châtain se cachait tel un lion derrière un rocher, prêt à bondir sur sa proie pour lui arracher la peau du cou d'une grande morsure de sa gueule ouverte.

"Jungkook, tu te sens prêt à reprendre ?"

Ledit Jungkook sursauta en tournant des yeux vulnérables vers son patron. Le noiraud était sorti des vestiaires et ses pupilles tremblantes ne cessèrent alors plus de parcourir la pièce du regard, à la recherche d'une touffe châtain appartenant à cet homme monstrueusement magnifique.

Après tout, le Diable devait bien attirer ses victimes dans ses filets ; la beauté de Kim Taehyung était un leurre.

"Oui, o-oui je... Je crois que je vais y arriver." Murmura la voix incertaine du jeune homme, le regard jonglant entre son supérieur et la table où était assis Taehyung un peu plus tôt.

Car, en effet, ce dernier n'y était plus. Il s'était volatilisé. Jungkook ne put apercevoir que deux choses en s'approchant à pas de loup, le coeur sur le point d'exploser de terreur et d'angoisse. Son regard se porta sur la nappe blanche encore tachée du café viennois renversé par sa propre main, plus tôt. Le donut à la fraise demeurait également intact.

Une chose était sûre : Taehyung était parti au moment même où Jungkook s'était enfui.

**

Le soleil était encore là, débordant dans les rues de Séoul ; il était dix-neuf heures passées, et Jungkook avait fini son service. La veste à la main, le sac à dos sur l'épaule, ses pas rapides et secs tapaient sur le béton grisâtre, et ses iris larmoyants ne fixaient que ses chaussures blanches, un peu salies par endroits.

Jungkook avait peur.

Non, il était mort de peur.

Plus il s'approchait de son appartement, moins il se sentait à l'aise. Le noiraud n'osait pas se retourner ; et si Kim Taehyung était là, derrière lui ? Et s'il le suivait depuis qu'il était sorti du travail ? Maintenant qu'il savait où l'étudiant travaillait, tout était possible. Jungkook avait cette sensation terrible, odieuse, celle de quand on a l'impression que tout foire, que tout se met à basculer, à s'effondrer, alors qu'hier encore la vie semblait supportable. A présent, elle ne l'était plus, non, plus depuis que ses yeux humides avaient croisé ceux si noirs et intenses de son aîné.

Un bruit de verrou, puis de clés ; l'étudiant venait de fermer sa porte à double-tours. S'il en avait, il aurait plaqué des planches en bois contre cette dernière en les clouant de partout. Mais le noiraud se contenta de vérifier si toutes les fenêtres étaient verrouillées et s'il était bel et bien seul dans son modeste appartement d'étudiant avec de petits moyens financiers.

Le soleil tombait, à présent. Le firmament fut rose et tacheté de légers tons bleuâtres et jaunes. Mais Jungkook n'avait pas le temps de le contempler, il n'avait maintenant plus le temps à rien, plus le temps de vivre. Il devait survivre, à présent. Car le châtain savait qu'il avait un poste à L'assiette gourmande, et c'était grandement suffisant aux yeux du petit noiraud pour se sentir oppressé, épié, en danger. Alors les volets recouvrirent bientôt très vite le ciel coloré. Etre au quatrième étage ne suffisait pas à le rassurer.

"Koya ?"

Un miaulement lui fit écho dans une pièce avoisinante alors que des petites pattes accouraient vers le jeune homme assis au sol, près de son sofa. Le chat entièrement noir frotta le haut de sa tête sur la cuisse de son propriétaire, qui l'attrapa par en-dessous pour le porter devant lui.

"Il ne viendra pas ici, je te le promets."

Un ronronnement doux fut entendu et les lèvres charnues de Jungkook s'étirèrent en un faible sourire vague, triste, comme si toute peur lui était passée ; ne restait que la mélancolie et ce sentiment de tristesse si profond et douloureux qu'il ressemblait à de la lypémanie.

Si l'on tendait l'oreille, les battements faibles, comme ralentis et abandonnés de son coeur, nous parviendraient. Ses longs cils droits caressaient sa peau collante de ses précédentes larmes alors que ses yeux étaient figés vers le bas, sur le pelage satiné et ébène de son animal de compagnie.

C'est cet instant que choisit son cellulaire pour vibrer dans sa poche de devant, décrochant une réaction surprise chez le noiraud fatigué. Mécontent, Koya s'enfuit en laissant échapper un râle grognon de sa petite gueule de félin, alors que l'étudiant saisissait son téléphone à deux mains, qu'il déverrouilla.

C'était une notification venant tout droit d'instagram, le seul réseau social que Jungkook appréciait car il pouvait y poster des photos -il adorait la photographie, bien qu'il ne soit qu'un amateur- et les partager sans avoir à être un professionnel.

Il avait une demande de message d'un certain Vante. C'était assez rare qu'une tierce personne essaie de le contacter ; habituellement, ses abonnés aimaient ses publications en silence, ces derniers ayant bien compris que Jungkook, qui avait pour simple pseudonyme jeon_jk, était quelqu'un d'assez timide et qui préférait parler à travers ses photos.

Curieux, il alla d'abord jeter un oeil sur le profil de ce Vante dans le but de s'informer de qui il était, de pourquoi il aurait une raison de le contacter. Et ses yeux d'un noir magnifique et brillant s'écarquillèrent lorsqu'il vit d'abord le nombre d'abonnés ; pas moins de cent milles. Lui n'en avait que deux milles et il trouvait cela déjà beaucoup trop.

Sa curiosité maintenant plus que piquée, son doigt vint faire glisser l'écran tactile de son téléphone pour faire défiler la cinquantaine de photographies postées sur ce compte. Et Jungkook fut davantage surpris lorsqu'il découvrit que cette personne qui voulait prendre contact avec lui était également un photographe -avec visiblement bien plus d'expérience et un meilleur matériel-.

Une photo en particulier attira son attention, elle datait d'il y a deux ans. Ce n'était rien d'autre que du noir, avec une seule et unique lettre, en bas à droite.

Un "J."

Il était bien voyant de sa couleur blanche sur le noir malgré sa petite taille et sa position, dans le coin droit de l'écran.

Jungkook se demandait pourquoi cette photo figurait parmi toutes les autres colorées qui rendaient très souvent hommage à la nature et aux saisons. Pourtant, cette image était là, au beau milieu des autres, et le noiraud se demanda bien ce qui avait pu se passer dans la tête de ce Vante pour poster une publication si différente, si parlante à son propriétaire mais pas au monde extérieur, en plein coeur de son profil instagram.

Sans trop savoir pourquoi, l'étudiant se mit à observer ce fond noir et cette simple lettre, joliment posée sur l'arrière-plan sombre, et une seule conclusion lui vint à l'esprit.

Cette image-là, Vante l'avait sûrement postée pour quelqu'un.

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Alors alors, que pensez-vous de ce début ? ^-^

Vous l'aurez compris, les chapitres tourneront autour de 3000-4000 mots, ils ne seront donc pas aussi longs que dans Suprématie ^^

J'espère vraiment que ce premier chapitre vous a donné envie de connaître la suite et vous a déjà donné quelques petites théories ;)

Je vous fais plein de gros bisous et vous dis à bientôt pour la suite ! Bonne soirée à tous ^-^ ♥

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