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Chapitre 7

C'était Hermione. Hermione en personne et en chair et en os. Hermione qui se tenait derrière moi, avec la bouche grande ouverte.

Hermione ma sœur aînée.

Le nombre d'Hermione dans ce paragraphe...

- Mais... Balbutia-t-elle, abasourdie.

Peut être que, dans mon immense organisation et mon courage sans précédent, je ne l'avais pas prévenue. Je ne lui avais pas dit que j'étais une sorcière, ni que je rejoignais Poudlard.

Pour ma défense, elle n'était pas chez nous lors de la rentrée, alors elle ne pouvait pas être courant.

En effet, j'aurais pu la prévenir, voir chercher à lui adresser la parole au sein de Poudlard, mais voyez vous, je n'avais pas vraiment envie.

Pas que je déteste Hermione, non, simplement qu'elle était assez mère poule, et que je me voyais mal lui expliquer mes nombreux problèmes.

- Et bien c'est très simple, tout à commencé le jour où...

Elle ne me laissa pas finir. Elle me saisit l'oreille, me fit me lever de force, et me tira a travers le réfectoire. Des regards moqueurs se posérent sur nous.

Je tentai de ralentir son entrain, en trainant des pieds, mais elle me tenait fermement l'oreille. Si ça continuait comme ça elle allait me l'arracher.

Je la voyais de dos, mais elle semblait furieuse. Sa prise le confirmait bien, étant donné que ça me brûlait. Son dos tremblait, de rage sans aucun doute.

Elle allait me tuer. C'était si facile de nos jours de commettre un meurtre en plus. Un petit avada kedavra et le tour était joué. Sans oublier que Poudlard était énorme, et plein de recoin sombre, propice au crime.

Je n'avais qu'à prier pour ma vie.

On passa les portes du réfectoire, et Hermione me tira à droite. Je dû me courber et esquisser quelques trotinnements pour ne pas perdre mon oreille.

C'était qu'elle n'y allait pas doucement la douzencelle.

- Hermione, on peut parler calmement tel des gens civilisés, non ? Tentai-je de l'amadouer.

Elle se retourna vers moi, m'envoya un regard noir orage, et accéléra la cadence.

Pas contente.

On tourna encore, et un roux s'approcha de nous, plus particulièrement d'Hermione, étant donné que je ne savais pas qui il était, et que je ne parlais pas au inconnu.

Je ne parlais pas à grand monde d'ailleurs.

Le roux ouvrit la bouche, mais Hermione le coupa sèchement.

- Pas maintenant Ronald.

Il n'ajouta rien. Cet homme était donc une victime, intéressant.

On tourna encore et enfin, on sortit du château.

Annulez mon enfin. Se diriger vers l'extérieur signifie se rapprocher d'une mort des plus probables.

Au bout d'un moment de marche précipitée dans l'herbe, Hermione se stoppa brusquement. Je lui rentrai dedans et regrettai aussitôt mon geste. Le regard qu'elle m'envoya me fit revoir mes principes.

La totalité de mes principes.

Au moins, elle m'avait lâché l'oreille. C'était à prévoir, parce que pour commettre un homicide, il fallait avoir les deux mains libres.

- Donc... ?

Je n'aurais pas dû dire ça. J'aurais dû me taire, plonger dans le lac à côté et me laisser couler. Mais c'était trop tard.

- Donc ? DONC ?! Hurla Hermione, hors d'elle, Tu es une sorcière maintenant ?! Et tu n'as pas jugé que c'était pertinent de me prévenir ! T'as quatorze ans maintenant ! Ça veut dire que ça fait quatre ans que t'es au courant ! Quatre ans Fiona ! Et où est ce que t'étais ?! A L'ÉCOLE MOLDUE ! Pourquoi je ne suis pas au courant ?! Pourquoi es tu là maintenant ?!

Tout du long de son discours, elle me secouait violemment les épaules, les traits plissés de rage.

- Euh... Bah...

Je ne trouvais rien d'autre à répliquer. A vrai dire, il n'y avait pas grand chose que je pouvais dire.

J'étais légèrement en tort ici.

- Bah ? BAH ? POURQUOI TU NE ME L'AS PAS DIT ?! Tu gâches tes capacités en école moldue ! Tu ne me dis rien ! Tu me l'as caché ! Pendant tout ce temps ! Je n'en reviens pas ! Je suis furieuse Fiona ! Et quand je te montrais des sorts, tu faisais aussi semblant de pas réussir, hein ?! Mais pourquoi ? Pourquoi tu ne m'as rien dit ?

A la fin de sa tirade, sa voix avait baissé d'un octave.

Elle n'était pas énervée. Elle était déçue. Voir triste.

Bon, je n'aurais sans doute pas dû lui cacher que j'étais une sorcière. Mais quand j'ai reçue la lettre, j'ai paniquée. Je ne comprenais pas. Ça n'avait aucun sens pour moi. Je ne pouvais pas possiblement appartenir à ce monde.

Et puis ça m'a terrifiée. Hermione m'avait raconté. Les chiens à trois têtes. Les lianes. Les échecs vivants. Les murs de feu.

Je ne voulais pas être confrontée à tout ça. Je ne voulais pas m'aventurer dans ce monde si lointain et inconnu. C'était effrayant. La terreur m'avait même paralysée sur place. Alors je brûlais ma lettre.

Et les suivantes.

Plus on avançait dans les années, plus Hermione me racontait. Et cela me confortait dans ma décision. Je n'avais aucune envie de mettre un seul pied à Poudlard. Jamais. Je tenais à ma vie.

Et puis je m'étais fait niquée. Sur tous les bords. Des centaines de lettres qui débarquent chez toi, c'est mort à cacher.

La vérité etait tombée. Et avec elle, mes chances de survie.

Je n'avais rien dit à Hermione. Je n'y croyais pas. Je ne voulais pas y croire.

J'avais si peur.

Mais bon, on dirait qu'aucun de mes plans ne fonctionnent comme prévu, puisque Hermione m'a l'air plutôt au courant.

- Je... Je suis désolée, balbutiai-je, J'étais terrifiée. Je ne savais pas quoi faire. C'était tout confus dans ma tête. Et puis tu me racontais ce qu'il t'arrivait. Les horreurs qui t'arrivait. Je ne voulais pas aller à Poudlard. C'était terrifiant. Je tenais à ma vie. J'y tiens toujours d'ailleurs. Du coup je me suis cachée. Mais pas éternellement. Et quand j'ai appris que j'allais devoir aller à Poudlard, je tremblais. De partout. Et du coup bah... J'ai rien dit.

Je repris mon souffle après avoir fini.

Ouh. C'était long ça.

Ses traits semblèrent se décrisper. Elle ne me tuerait pas.

- Tu aurais dû me le dire. Je ne savais pas tout ça. Je ne voulais pas du tout t'effrayer. Je croyais que tu aimais bien mes histoires. C'est juste que j'ai été choquée de te voir là. De voir que tu m'avais tant caché. Je t'en veux pour ça. Mais je comprend, débita-t-elle d'une voix douce.

J'esquissai un petit sourire.

Et puis je me jetai dans ses bras, pour lui faire un câlin.

Elle ouvrit grands les yeux, mais finit par répondre à mon étreinte en me serrant contre elle.

- T'es trop bête Fiona, murmura-t-elle.

Je pouffai.

Si elle savait.

- C'est parce que toi t'es intelligente. Il faut une balance.

Elle aussi pouffa.

Et puis, on se sépara.

Elle me frotta la tête, affectueusement, avec ce sourire typique de grande sœur. Ce grand sourire un peu con, avec trop de dents, mais qui vient du fond du cœur et seulement adressé à toi.

Ouais ce sourire là.

- Bon bah du coup sœurette, t'as des trucs à me dire, non ?

- Non rien. Je suis nulle en magie.

- Comme si avec moi en sœur tu pouvais te permettre d'échouer.

- Oh mais je me permet.

|=|

On avait continué de parler jusqu'à la fin de ma pause déjeuner. Bon, j'avais loupé le repas, et mon ventre grognait comme un troll, mais au moins, c'était ça de fait.

Je n'aurais sans doute pas dû me cacher. J'aurais dû lui dire. Maintenant, je me sentais légère. J'étais soulagée. Mieux dans ma peau.

Et là, je me dirigeai vers mon tout premier cours de botanique de l'année.

Comme ça avair l'air amusant.

Je trottinai un peu, mes gants à la main, regardant mes pieds.

Je me pris donc forcément un dos dans la gueule.

Un dos assez large d'ailleurs.

Je me frottai le nez en relevant la tête vers la personne percutée.

J'étais tellement dans la merde.

Il était blond. Blond platine. Avec des yeux bleus glaçants, si froid que cela me fit frissonner.

Et avec l'air le plus bourge que je n'avais jamais vu.

Le mec, c'était un aristocrate. Il devait sans doute passer ses après midi à faire du polo dans un champ. Et puis il faisait trébucher ses adversaires en accusant le cheval. Et il s'en tirerait le boug.

Il me dévisageait comme si je n'étais qu'une fourmi. Une toute petite fourmi.

C'était sans doute ce que j'étais pour lui.

- Fais attention, grinca-t-il.

Je ne répondis rien. En partie parce que le bourge avait deux énormes gorilles à ses côtés. Le genre de mec qui te brise en deux avec l'index seulement. Et en partie parce que je n'avais rien d'intelligent à répondre.

Alors, je me contentai de me décaler pour le laisser passer, mimant une courbette.

- Monsieur, fis-je avec un fort accent.

Il tiqua mais ne contesta pas plus que ça. Et puis il passa.

Mais quel bourge. Je vous jure.

Lorsque je fus sûre qu'il ne se retournerait pas pour me cracher dessus, je lui tirai la langue.

Gros méchant pas beau.

Et puis, tout à fait fière de moi, je pénétrai dans la serre, afin de me faire chier.

Et ce pendant deux heures.

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