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Chapitre 4

Harry Potter. L'élu, le survivant, le fils de sa mère, était présent devant moi.

Je frissonnai.

De froid en grande partie.

Et puis de peur quand même.

Il écarquilla les yeux, sans doute surpris de me voir ici même, moi, la petite moldue.

Je voulu fuir. J'aurais voulu prendre mes jambes à mon cou et ne plus jamais le voir, lui et son caractère de merde, mais un souvenir inopportun, comme ceux dans les films, remonta à ma mémoire.

" J'étais chez moi. Encore heureux d'ailleurs. Ma sœur etait sur le chemin de traverse pour acheter ses affaires. On avait découvert, il y a quatre ans que c'était une sorcière, une vraie de vraie sorcière, de celle qui jette des sorts avec une baguette et qui fait des potions. Le pire dans tout ça, c'était qu'elle me laissait quand même toute seule.

Et qu'un an après sa découverte, on avait découvert que j'étais une sorcière.

Enfin, quand je dis on, je parle de moi. Parce que j'avais immédiatement brûlé ma lettre. Et celles qui suivaient.

Poudlard, c'était pas pour moi.

Bref.

Mes parents étaient sortis. J'étais seule. Terriblement seule. J'aurais d'ailleurs préféré le rester, voyez vous. Mais il se trouvait que quelqu'un venait juste de toquer à la porte, me sortant de ma torpeur.

Je pris mon temps pour aller ouvrir, si bien que la personne sonna. J'ouvris la porte, et tombait sur la chose la plus illogique sur laquelle je pouvais tomber.

Harry Potter.

Même moi, je le connaissais. Et sa cicatrice en éclair ne m'avait pas échappé.

Venait maintenant le temps des questions cruciales. Que faisait-il chez moi ?

- Euh... Bonjour ? Fit-il, l'air embarrassé.

- Bonjour ?

- Tu sais qui je suis ? Hésita-t-il.

Ma réponse survint sans attendre :

- Non.

Peut être qu'il allait croire que j'étais une moldue et partir ? C'était dans doute un test de sa part d'ailleurs. Si je savais qui il était, j'étais forcément une sorcière.

Il toussa.

- Je cherche... Euh... Je cherche quelque chose, continua-t-il.

- D'accord... A priori c'est ce que l'on cherche la plupart du temps.

Bon, je m'étais peut être foutue de sa gueule.

Si bien, d'ailleurs, que son visage se ferma automatiquement. Il était susceptible le petit.

Et j'étais horriblement conne.

- Bref. C'est un collier. Avec des boulons dessus je crois. Est ce que tu l'aurais vu traîner à tout hasard ?

J'avalai ma salive.

Comment avait-il su ? J'avais été super discrète dessus. Enfin je croyais en tout cas. C'était quelque chose d'assez important pour que j'y fasse attention.

Ce collier, je l'avais un jour trouvé dans mon jardin. Comme ça, pouf, il était apparu. Et au bout d'un moment, j'avais compris. Ce n'était pas juste un très joli collier. C'était une amulette, d'une puissance extrême.

Elle permettait de rescusciter les morts. J'avais fait mes recherches. C'était impossible. Dans la magie, les sorts n'apportait jamais rien à l'ensorceleur. C'était impossible de faire apparaître quelque chose du néant.

Alors une âme, c'était tout simplement inimaginable. Et pourtant. Le chat mort des voisins était revenu à la vie après que j'eus placé mon collier sur son cadavre.

Pratique peu orthodoxe, je vous le confirme.

Mais la magie s'était opéré. Le chat était vivant.

En raison de cela, je m'efforçai de cacher le collier. C'était une puissante amulette. Si puissante qu'elle pouvait attirer n'importe qui.  Et je préférais éviter de m'attirer des ennuis et mourir.

Mais apparement, je ne l'avais pas si bien cachée.

- Quoi ? Non. Je n'ai jamais vu une telle chose ici ! M'exclamai-je.

Peut être un peu trop ?

- Sûre ? Même pas dans le quartier ? Par terre ou quoi ? Insista l'élu.

- Non, non, je l'aurais vu je pense. Pourquoi tu le cherches ? Osai-je demander, feignant l'innocence.

- C'est pour... Pour mes parents, je veux le leur offrir, me confia-t-il.

Qu'il était con.

Certe, je n'étais pas censer le connaître, et donc savoir qu'il etait orphelins mais il venait juste de me balancer la vérité sur ses intentions.

Et donc il venait juste de perdre la seule chance de mettre la main sur ce collier. Les instructions avaient été très claires à ce sujet. "Trois chances. Un secret".

Ce qui voulait dire deux choses : Un, que je ne devais pas recommencer ma connerie avec le chat des voisins, parce que ça me faisait perdre des vies, et deux, que je n'allais pas le donner au premier couillon venu. Même si celui-ci était le survivant, oui, oui.

C'était pour ça que je pris une grande inspiration, histoire de me donner un peu de courage, et que je lui dis :

- Du coup, je n'ai pas ton truc, je vais fermer la porte, hein, tu me fais peur avec tes trucs chelous.

- Atten-

Je le coupai en lui fermant la porte au nez. Manquerait plus que je ne lui révèle des informations en continuant à lui parler.

Si j'avais su, je ne lui aurais jamais dit ce que je lui ai dit. Si j'avais été un peu plus intelligente, je n'aurais pas été dans une telle merde.

Mais le mal était fait. "

- Toi ? Fit le binoclard, sincèrement bouleversé par ce qu'il voyait.

Sauf que je ne réussis pas à lui répondre. Je ne réussis à rien faire d'ailleurs. A part ouvrir et fermer ma bouche, en laissant échapper des bruits incompréhensibles.

Quelle conne ! Harry Potter, évidemment qu'il allait à l'école ! Je croyais quoi exactement ? Qu'il allait prendre une année sabbatique, juste le temps que je fasse tranquillement ma rentrée ?

Espèce de débile.

En clair, je n'avais aucune explication à lui fournir.

-  Qu'est ce que tu fais là ? Bégaya Potter. Je croyais que t'étais une moldue.

-  J'ai menti, avouai-je.

Je n'avais rien trouvé de mieux à dire.

Et puis, ses yeux s'écarquillèrent, comme si il venait de réaliser quelque chose. Ce quelque chose qui avait l'air d'un potentiel danger pour moi.

-  Mais si t'as menti sur ça, tu peux avoir menti sur autre chose, me fit-il, ses yeux se plissant de suspicion.

J'aurais pu m'en sortir. J'aurais vraiment pu m'en tirer tranquillement, et ainsi passer une année tranquille. J'aurais pu lui donner un autre mensonge.

Sauf que je ne pouvais pas. Je n'y arrivais pas. Mon cerveau ne marchait plus. C'était trop pour moi. Je n'arrivais plus à penser correctement.

Du coup, je fis la chose la plus bête que je pus faire.

Je fuis.

Lui indiquant clairement que j'avais menti.

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