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Chapitre 37


- Aujourd'hui est un grand jour. Le jour où des héros partiront de Poudlard. Le jour où tout perdra son sens, où cette école perdra sa joie. Aujourd'hui, nous pleurons le départ des plus grandes personnes ayant foulées ces marches. Nous pleurons le départ des plus beaux et des plus séduisants des élèves. Non ! Aujourd'hui-

- George, ça suffit ! M'exclamai-je.

- C'est pas possible ça, il faut toujours que tu en fasses des caisses ! Rajouta Lee, qui était tout de même mort de rire.

- Moi j'ai bien aimé, encouragea Fred, en bon frère jumeau.

- Bah oui mais on part aussi, il faut bien que vous pleuriez un peu !

- On s'en remettra, affirmai-je.

- Moi je suis sûr que non, sussura George en se penchant beaucoup trop près vers moi.

Je levai les yeux aux ciels en le repoussant.

- Casse toi, tu pues, fit la seule chose qui me paru intelligente à dire sur le moment.

Lee explosa de rire, mais Fred s'empressa de lui sauter dessus pour l'étouffer. Ce qui semblait réussir puisque l'on entendait plus que le bruit étouffé des hurlements de Lee.

Pour être très honnête, j'étais vraiment embêtée qu'ils partent. Il m'avait fait accepter Poudlard, et ils étaient un peu la raison pour laquelle je m'y sentais bien. Ils m'avaient fait rire. Énormément. Et ils avaient illuminés les couloirs sombres de Poudlard. Je n'avais aucune idée de ce que j'allais faire sans eux.

Peut être même que j'allais me barrer. 

Je me retins de sourire.

Imbécile. Evidemment que tu vas pas partir. 

J'allais rester à Poudlard. Mais sans Fred et George ça allait être moins drôle. Et ça me déprimait un peu. Un peu beaucoup.

Mais je n'allais pas leur dire non plus. Manquerait plus que je gonfle leur ego déjà bien gros.

Finalement, je vint sauver la vie de Lee en envoyant des coups de pieds dans les côtes de Fred, et Jordan se releva précipitamment, comme s'il venait juste de revivre.

- Mon dieu, plus jamais, fit-il, une main sur le cœur.

Fred explosa de rire, bien vite suivi par George.

- Arrêtez ! Vous ne savez même pas à quel point je souffre ! Cria Lee, en se levant et en les pointant du doigt.

Je levai les yeux aux ciels, un sourire aux lèvres. Mais Lee me vit.

- Espèce d'imbécile ! Je t'interdis de rire ! Tout ça parce que t'es une fille, du coup ils ne te frappent pas !

- Je ne suis pas une fille, contredis-je.

- Oui c'est un animal, as tu oublié ? Fit Fred, en sortant lentement sa baguette.

Oui c'était vrai. J'e-

Attendez.

Il sort sa baguette. Mais pourquoi ça ?

- C'est vrai qu'on ne la frappe pas, continua George en sortant également sa baguette.

Mais qu'est ce qu'ils faisaient ? Je commençai à avoir peur.

Je sortis également ma baguette, celle en plastique que m'avait offerte Ginny pour Noël, le plus discrètement possible.

- Mais par contre on peut lui lancer des sorts, fit Fred en plantant ses yeux dans les miens.

J'avalai ma salive et relevai subitement ma baguette.

- N'approchez pas ! Leur fis-je, tentant de paraître menaçant avec la fausse baguette.

George, derrière moi, lâcha un petit rire mesquin.

- T'es foutu, murmura Lee, en PLS dans un coin.

- Allez, on te laisse dix secondes parce que t'es notre pote, fit Fred, tellement, tellement condescendant.

Mais quels trous du cou quand même.

Mais bon, je n'allais pas cracher sur dix secondes. 

C'était donc pour cette exacte raison que je sortis en trombe de la salle sur demande, à la recherche de n'importe qui pour me sauver. J'allais mourir. C'était sûr. Ils étaient le pire danger auquel je n'avais jamais été confrontée. Je n'avais d'ailleurs jamais couru aussi vite de ma vie.

Je devais me rendre a la Grande Salle. C'était ma seule chance. Je devais parcourir ce chemin, à la sueur de ma vie, et avec la détermination du monde, pour ma survie.

- Fio ! Fit Fred, bien trop proche à mon goût.

Je jetai un coup d'œil à l'arrière, et les vit, en train de me courir après, beaucoup trop rapidement. J'allais mourir. Au revoir maman. Au revoir papa.

C'en était fini de moi.

Mais, alors que j'écrivais mentalement mon testament, je vis ma porte de sortie. La grande salle. La seule et unique. Je poussai les portes. Et l'entièreté du réfectoire se tourna vers moi.

Je pensais être plus discrète que ça, mais soit.

Un sort bleu passa à quelque centimètres de moi.

Je hurlai et continuai mon avancée.

Et puis, j'arrivai à la table des professeurs qui me regardaient avec des yeux ronds. Tant mieux, ils ne m'avaient pas encore puni.

Je me permis donc de monter sur leur table, et de brandir fièrement ma baguette en plastique.

- Venez, mécréant ! Leur hurlai-je, les jambes écartés sur la table, une main sur une hanche, et l'autre tenant fermement ma baguette.

Fred et George sourirent, et s'armèrent de leur baguette eux aussi, sauf que la leur marchait, hein.

- Nous te battrons, criminelle ! hurla George en montant sur la table des Gryffondor, qui se contentèrent d'exploser de rires.

- Tu ne pourras nous résister ! Cria à son tour Fred, en s'hissant sur la table des Poussouffles.

- Ha ! Vous ne m'aurez jamais !

Et puis, Ombrage poussa les portes, plus rouges qu'elle ne l'avait jamais été.

- Cette fois-ci, c'est l'exclusion ! Tonna-t-elle.

Sauf qu'aucun de nous ne bougea. Je jetai d'ailleurs un regard vers les profs qui siégeaient derrière ma table. Ils ne m'avaient fait aucune remarque, ils étaient trop abasourdis.

Ombrage s'avança rapidement vers les jumeaux, sous les chuchotements excités des élèves. Mais à la place, les roux crièrent en même temps :

- Accio balais !

Leurs balais apparurent dans leur main, et alors qu'Ombrage était de plus en plus proche, ils s'envolèrent.

Ils firent des loopings dans la salle, laissant des traînées de poussières colorées sous les yeux émerveillés des élèves. Les couleurs suivaient leur déplacement, telles des milliers de petites fées.

Puis, ils commencèrent à lâcher des feux d'artifices, qui prenaient la forme de dragons et de licornes, tandis qu'Ombrage s'égosillait et leur ordonnait d'arrêter. Les autres professeurs ne firent rien. Cela devait être leur manière de protester contre cette vieille folle.

Et puis moi j'étais là, les bras ballants, sur ma table, à les regarder illuminer la grande salle de couloir, faisant exploser de joie le réfectoire.

Ils volèrent vers moi, et s'arrêtèrent à mon niveau, derrière eux, les couleurs s'agitant.

- Bon, du coup on y va nous, me fit Fred

- Ouais, je suis un peu dégoûté que tu ne sois pas venu avant, mais bon, on t'as eu un an, c'est déjà pas mal, continua George.

Je leur souris. Je ne pouvais pas faire plus. Ma gorge était nouée par l'émotion. J'avais peur que si je leur parlais j'allais me mettre à pleurer.

- Allez Fiona, pleure pas, me fit l'ébouriffé en souriant.

- Je pleure pas, réussis-je à articuler.

- Tu viendras nous voir dans notre magasin, on te garde un boulot parce que tu vivras dans la rue, m'informa Fred.

Et puis, ils me sourirent tous les deux, et partirent par la grande porte d'entrée, laissant derrière eux des feux d'artifices qui écrivaient en l'air : "Weasley, Farces pour sorciers facétieux".

Et comme ça, aussi facilement qu'ils y étaient rentrés, ils quittèrent Poudlard.

Je sentis mes yeux se remplirent de larmes. Mon cœur se serrer douloureusement. Ce n'était pas comme si je n'allais jamais les revoir, mais c'était juste que Poudlard sans eux, ça perdait de sa saveur. Je me dépêchai de passer ma manche sur mes yeux, pour que personne ne me voit pleurer.

- Fiona, descend, me fit quelqu'un.

Je baissai la tête et vit Cédric, qui me souriait gentiment.

- Allez, je sais que t'es triste, t'as le droit de pleurer, me dit il, alors que je descendais tant bien que mal.

Je lui souris, avant de me jeter dans ses bras et de fondre en larme.







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