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Chapitre 24




J'avais perdu le compte des jours. Les heures s'écoulaient comme de la lave, lente et brûlante. Mon passe temps s'était résumé à nettoyer des trophées, encore, encore et encore.

Je ne pouvais rien, un jour je m'étais cassée, Rusard m'avait retrouvée et m'avait foutu une semaine de plus.

Je ne savais plus où j'étais ni ce que je faisais. J'étais juste là.

Je crois qu'on en était arrivé au vacances. Je ne savais plus. Il n'y avait plus d'élève dans les couloirs. Il était minuit aussi.

Ça devait pas être les vacances alors.

Je trainais des pieds, sans vraiment voir autour de moi. Je n'étais plus là, j'étais devenue un zombie sans âme.

- Que dites vous, Mr Potter ?

Tout d'un coup, mes sens revinrent. Je n'étais plus morte de l'intérieur.

À se demander à quoi servais ma mini dépression si c'était pour en sortir aussi vite.

Quoiqu'il en soit, je me dirigeai vers la voix de Mcgonagall, pour entrapercevoir pendant quelques secondes leur échange.

Bon, pas quelques secondes mais vous m'avez comprise.

- Je ne sais pas. J'ai rêvé, et puis j'ai eu l'intuition que c'était vrai, je suis sûr que ça l'est, répondis Potter.

Je courus presque vers eux, et quand je fus suffisamment proche, je me mis à marcher lentement. Il y avait Mcgonagall, l'élu et Ron, qui marchaient d'un pas pressé. La vieille tenait fermement le bras du binoclard, comme pour l'empêcher de fuir.

Elle avait bien raison. IL ne fallait jamais faire confiance à  ce criminel dérangé.

- Ronald, accélérez le pas, c'est de votre père que l'on parle !

Il ne ronchonna même pas.

Je continuai à les suivre, dans une discrétion approximative, jusqu'au bureau de Dumbeldore.

A ce moment, j'aurais dû faire demi-tour.

Mcgonagall s'empressa d'aller murmurer le mot de passe au griffon, tandis que Potter et Ron parlaient. Sauf que, dans ma suprématie suprême, en avançant pour me cacher, je me pris le pied sur mon pied, et décidai d'aller m'étaler, pas très loin du groupe.

Il y eu d'abord un silence, durant lequel ils me fixèrent tous. Puis Potter sortit sa baguette, la vieille écarquilla les yeux de stupéfaction, et Ron regarda en l'air, perdu.

- Vas t'en, commença Potter.

Ah.

- Non ?

Il s'avança d'un pas assuré, sa baguette toujours dans la main.

Il avait oublié les deux autres personnes, ce fou.

- Mr. Potter ! Un peu de tenue je vous prie ! Elle nous a suivi, mais ce n'est pas une raison pour la menacer !

- Mais... Fit-il, déçu.

- Pas de mais qui tienne !

Il rangea sa baguette, clairement hors de lui. Mais malgré sa colère, je lui lançai un regard moqueur, histoire de l'enfoncer.

Il passa lentement son pouce sur sa gorge.

Bonjour les morts, je vous salue pour que vous me gardiez une place à la cantine des enfers.

- Fiona, retournez dans votre dortoir ! Et bien évidemment, vous n'avez rien vu...

Bien sûr, vieille bique.

-Mais qu'est ce qu'il se passe ? Demandai-je quand même.

- Rien, rien du tout, s'empressa de répondre Ron.

- Si c'est rien, ça ne posera aucun problème si tout le monde le sait alors, dis-je.

Oui, le chantage c'était mal, mais dans cette situation, j'avais envie de jouer, et de savoir, donc qu'ils aillent se faire foutre.

Et puis la tête d'Harry était tellement mémorable, que pas même une once de regret ne m'effleura la peau.

- Tu ne feras pas ça... tenta de se rassurer Ron.

Mon sourire lui répondit à ma place.

- Mademoiselle Granger ! S'exclama la prof, Comment osez vous ! Je veux bien passer sur le fait que vous soyez en dehors de votre dortoir après le couvre-feu, mais il faut que vous ailliez vous coucher maintenant. Sinon, je serais obligée de vous punir.

- Me punir ? Madame, cela fait des semaines et des semaines que je suis en punition, alors une de plus ou une de moins...

Je sentais la puissance parcourir mes veines. Cela faisait bien une semaine que je n'avais pas joué, ni fait chier le monde, alors je me sentais déjà mieux.

- Je n'en reviens pas ! Oser faire du chantage à un professeur ! Vous allez vous coucher, tout de suite ! Hurla presque la vieille.

Je ne bougeai pas.

- Madame, on devrait y aller, suggéra Ron, au bord de la panique.

Potter était resté étrangement silencieux durant tout ce temps. Tant mieux d'ailleurs.

- Fiona, vous mettez en danger la vie d'une personne actuellement, allez vous coucher, me supplia presque la prof.

Je réalisai.

Qu'est ce que j'étais en train de faire ? Je mettais la vie de quelqu'un en danger ? Pourquoi ? Parce que ça me faisait marrer ?

Mon cœur se tordit.

C'était débile. J'étais débile et immature.

J'ouvris la bouche pour les rassurer et leur dire que je m'en allais, mais à peine mes lèvres s'entrouvrirent que Harry hurla "Stupéfix", que je fis un vol plané de cinquante mètres pour m'écraser contre un mur. Ma tête tapa contre la pierre.

- Harry ! Qu'avez vous... Fut le dernière chose que j'entendis avant de m'évanouir.

|=|

- Fiona ? Elle s'appelle comme ça ? T'es sûre qu'elle s'appelle Fiona ?

- Oui, réveille là !

J'ouvris les yeux. J'étais dans mon dortoir visiblement, avec une rouquine au dessus de moi, et Cédric dans l'encadrement du dortoir, trop respectueux pour rentrer chez les filles.

- Allez, on a pas tout ton temps, je te rappelle que t'as cours, me fit le revenant, histoire de bien commencer ma journée.

- Pourquoi je suis là ? Lui demandai-je.

Je vis ma colocataire lever des yeux, avant qu'elle ne se barre de la chambre.

Quel rayon de soleil cette fille.

- Parce que tu as dormi ? Hasarda-t-il.

- Non... Non ? J'étais en retenue hier. Et puis je sais plus.

Il manque quelque chose dans mon histoire, non ? Il est où le souvenir du chemin du retour ?

Je me creusai la tête mais ne le trouvai pas. Il s'était perdu ?

- Bizarre, laissai-je échapper.

- Ce qui est bizarre c'est toi, me répondit le brun en me sortant du lit, Tu devais être fatiguée hier, et puis c'est tout.

J'acquiesçai, peu certaine de ce qu'il me disait. J'étais sûre que quelque chose m'échappait, mais quoi au juste ?

- T'sais que t'es rentré dans le dortoir des filles, là ? Lui fis-je signaler alors que je mettais mes chaussures.

Il eu un sourire gêné.

- C'est pas la première fois que j'y rentre.

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