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Chapitre 20


J'étais retournée à un entraînement de Quidditch.

Mais, Dieu merci, il n'y avait pas eu les serpents cette fois ci. Bon, il faisait toujours froid, mais au moins, il n'y avait pas leurs ricanements horriblement aigües pour résonner à mes oreilles.

Je ne savais pas pourquoi j'étais revenue.

Depuis le match, je me sentais constamment sur les nerfs.

Je l'avais été encore plus quand j'avais découvert que Fred, Harry et George avait été viré de l'équipe de quidditch. Hors, je savais à quel point ça comptait pour eux. Ils n'osaient pas l'avouer, mais de savoir qu'ils ne pourraient plus jouer, ça les avaient minés. Ils étaient déprimés en ce moment, et je ne savais pas comment arranger ça.

Le seul point positif de cette histoire, c'était que c'était Ginny qui avait pris le poste d'Harry d'attrapeur.

Et j'aimais bien la voir jouer.

Donc, je me pelais les miches pour voir mon amie jouer, voir ses cheveux roux virevolter dans le ciel gris, la voir voler.

Et puis je venais aussi un peu par procuration pour Fred et George qui étaient trop dégoûtés pour venir les voir jouer.

Je continuai de rêvasser tout le long  de leur - très long - entraînement, et se fut Ron qui vint me réveiller de ma semi-torpeur.

- Flaure ? Flavienne ? Me demanda-t-il en me secouant l'épaule.

J'avais entendu dire qu'il était con, mais à ce point là, ça me paraissait presque exagéré.

Flavienne ça n'existait même pas comme prénom !

Je relevai la tête.

- Oh ! C'est toi ! Tu t'appelles bien Richard ? M'exclamai-je.

Waouw j'étais si drôle et mature.

Il eut un rire nerveux.

- Non moi c'est Ron.

- Et bah moi c'est Fiona.

Il sourit, et s'assit à côté de moi, alors que les autres joueurs étaient en train de partir  prendre leurs douches.

Ron aussi avait besoin d'une douche.

- Il paraît que tu traines avec mes frères ? Dit-il.

- Il paraît que c'est vrai.

- La chance.

Soit il est vraiment con, soit il fait exprès c'est pas possible.

- Non, pas vraiment, répondis-je.

Cette conversation n'apportait rien à personne.

- Bah tu traines pas avec Hermione Granger, toi, ronchonna le rouquin.

- C'est ma sœur, l'informai-je.

Il en tomba de son siège.

Décidément, les gens avaient du mal à accepter le fait que ça soit ma sœur.

- Je suis désolée, pitié ne m'enlève pas des points, j'en ai assez perdu, s'il te plaît, me supplia-t-il.

Mais qu'est ce qu'il se passait ?

- Mais je suis pas préfète.

Il est débile ou quoi ?

Il se releva, les yeux exorbités.

- T'es pas parfaite, toi aussi ?

Il a cru que ça se passait de génération en génération ? Et puis c'était quoi ça "t'es pas parfaite "?

Hermione n'avait rien de parfaite.

- Je suis un peu loin de la perfection, indiquai-je.

Il souffla de soulagement, et se rassit.

- Ça va alors, une c'est bien assez.

Je ne comprenais pas. Je ne comprenais pas pourquoi il était venu me parler et je comprenais encore moins pourquoi il restait là.

Et en plus il arrêtait pas de se plaindre d'Hermione, mais ça faisait genre cinq minutes qu'il ne me parlait que d'elle, donc bon, il ne convaincait pas grand monde.

- D'accord ?

- Enfin c'est pas contre elle, hein, mais c'est juste qu'elle veut toujours que tout soit parfait et qu'elle soit parfaite, alors qu'elle a déjà tout pour elle, dit-il, rêveur.

Je n'en pouvais plus. Il avait drainé toute l'énergie hors de mon corps, je me sentais vidée.

- Fantastique, maintenant j'y vais.

Je me levai brusquement, franchis les gradins en quelques secondes, et arrivai devant les vestiaires dans un record de une minute.

Je n'avais jamais courru aussi vite.

- Fiona !

Je passai la tête dans l'entrebâillement de la porte, pour voir Ginny avancer, les joues toutes rouges et l'air relativement maussade. Je me poussai sur le côté, et elle me rejoignit.

- Qu'est ce qu'il se passe ? Lui demandai-je.

Elle haussa des épaules.

- C'est pas pareil sans eux.

J'hésitai avant de répondre.

- C'est pas pareil mais t'as un poste maintenant, tu peux briller toute seule, t'as plus besoin d'admirer Harry depuis les gradins.

Elle se tourna vers moi.

Je le pensais sincèrement. Elle était douée, et je n'aimais pas qu'elle se laisse éclipser. Ginny avait du caractère et des choses à dire, mais quand il y avait Harry dans l'équation, elle laissait souvent tomber ce côté d'elle qui la représentait. Quand il était là, elle perdait tout, elle s'effaçait pour lui laisser la place.

Mais maintenant qu'il était viré de l'équipe, elle pouvait s'élever au rang de légende. Et je n'allais pas laisser passer cette chance entre ses doigts.

Elle fit la mou.

- Je suis pas sûre de ce que tu dis.

J'avais envie de la secouer comme un prunier.

Elle n'avait pas de confiance en elle, et elle n'essayait même pas d'en avoir.

Et puis à chaque fois que j'essayais de lui en insuffler, elle n'y mettait pas du sien.

- Moi si.

Elle haussa des épaules.

Et puis, comme elle était déprimée et que j'allais pas la changer miraculeusement, je changeai de sujet.

- Sinon comment ça va avec Corner ?

Ensuite je la raccompagnai devant sa salle commune, lui dit au revoir en lui tapotant l'épaule, avant de rentrer en trottinant vers la maison des Poufsouffles.

Derrière les grandes vitres du couloir, on voyait le soleil, qui petit à petit, se cachait sous l'horizon, pour laisser place à la lune. Le ciel avait donc pris une teinte orangée, parsemée de nuage rose.

Étrange vu qu'il faisait gris et sombre il y avait moins de dix minutes.

Je m'arrêtai quelques instants, pour regarder ce paysage, et oublier tout les événements récents, qui faisaient des va et vient incessants dans mon esprit.

Maintenant que j'y pensais, tout s'était enchaîné très vite, si bien que je n'avais pas vraiment eu de moment pour moi. J'avais juste été embrigadée dans les embrouilles, et puis ballottée de droite à gauche, sans vraiment réfléchir ou me poser quelques instants.

Je me rendis compte que j'allais avoir besoin de beaucoup plus de moment pour moi si je continuai l'année comme je l'avais commencée.

Mais bon, Carpe Diem, au moins je me faisais pas chier.

Je passai presque une heure, là, contre la fenêtre, à penser à tout et à rien, devant un coucher de soleil à couper le souffle - qui dura quinze minutes d'ailleurs. Ce fut seulement quand les lumières du couloir s'allumèrent que je rendis compte que ça faisait trop de temps que j'étais restée ici, que j'avais loupé le dîner, et que si je me faisais choper par Rusard, j'étais bonne pour des heures de colle à perpétuité.

Déjà qu'il ne m'aimait pas beaucoup.

Je me décollai de la vitre, et commençai à retourner dans mon précieux dortoir quand j'entendis des bruits de talons roses.

Comment je sus qu'ils étaient roses ?

Il n'y avait qu'une seule personne avec des talons dans cette école, et ce n'était pas Dumbledore.

Je me mis à détaler le plus silencieusement possible ( c'est à dire pas du tout silencieusement ), pour fuir cette horrible mégère d'Ombrage. Je pris quelques couloirs, et m'arrêtai seulement quand je n'entendis plus le bruit réguliers de ses pas.

Résultat des courses, je me perdis pour la énième fois dans Poudlard. Je n'avais pas fait beaucoup de chemin en plus !

Je cherchai désespérément un truc qui pourrait m'indiquer où j'étais, mais il n'y avait rien.

Rien à part des yeux jaunes fixés sur moi.

Des yeux jaunes ?

Je me retournai pour fixer à mon tour le chat brun. Je ne savais pas pourquoi, mais à ce moment là, je détestai cet animal. Juste parce qu'il était là, et que j'avais dû courir et que j'étais perdue et fatiguée.

En fait je n'avais jamais vraiment aimé les animaux.

Ceci explique cela.

- Qu'est-ce que tu veux, sale matou ? Crachai-je, pour aucune raison valable.

Sauf que j'avais oublié un détail.

Cette chatte, c'était la chatte de Rusard.

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