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Chapitre 19


On était en Novembre. Le ciel était clair, le vent glacial, et son se gelait les miches, là sur les gradins. Tout ça pour assister au premier match de Quidditch de l'année. Gryffondor contre Serpentard.

Ginny m'avait traînée là. J'aimais bien le quidditch, hein, pas de méprise à avoir, mais je n'avais aucune envie de passer mon match à voir Potter se faire acclamer par mon amie.

Rien de très intéressant pour moi.

Mais bon, j'étais quand même là. Et puis je voyais Lee dans la cabine du commentateur. Et comme Lee était drôle, et bien je supposais que ça allait être drôle. Surtout que je voyais McGonagall à côté de Lee, se tenant tel un sentinel. A la moindre blague déplacée de sa part, elle allait le massacrer.

Mais ce que je n'aimais pas vraiment, c'était déjà le fait que j'allais devoir me les cailler pour voir Potter agir héroïquement, mais également la chanson que j'entendais dans les gradins des Serpentard :

- Weasley est un grand maladroit
Il rate son coup à chaque fois
Voilà pourquoi
Les Serpentard chantent avec joie
Weasley est notre roi

Weasley est né dans un trou à rat
Il laisse le Souaffle entrer tout droit
Voilà pourquoi
Grâce à lui c'est sûr on gagnera
Weasley est notre roi.

Autant vous dire que je ne trouvais pas ça très rigolo. De là où je me trouvais, je voyais une fille brune avec un carré mener la chanson et diriger les serpents. Et j'avais aussi le plaisir de voir leur badge argenté "Weasley est notre roi" refléter leur lumière dans les yeux de tous les spectateurs.

Oui, je pouvais le dire. Je n'allais pas aimer ce match. Pas du tout.

Ce fut pire lorsque les équipes rentrèrent sur le terrain. D'un côté, les verts encourageaient la foule, tournoyant, dansant et chantant, parfaitement à leur place au milieu de cette horrible symphonie. Et de l'autre, les rouges, furieux, déstabilisé et Ron tout derrière, traînant le pas, avec l'air déprimé, voir déjà mort.

J'envoyais un regard inquiet à Ginny. Elle était toute blanche. Pareil pour George et Fred, là bas sur le terrain. Je voyais leur poing crispés.

Enfin je supposais que c'était leur poings et qu'ils étaient crispés. Je ne voyais pas grand chose.

Puis madame Bibine débarqua sur le terrain, les deux capitaines d'équipes se serrèrent la main, et même de mon placement éloigné, je voyais bien que le Serpentard serrait bien trop fort. Après un coup de sifflet, les équipes décollèrent.

- Et le match commence avec Angelina, la talentueuse Angelina qui s'empare du souaffle. Elle fonce vers les buts Serpentard pour bien commencer cette partie, faut se le dire hein, ça serait mieux si ça commençait par un but de Gryffondor... Oui pardon madame. Oui j'avais dit que je serai plus impartial cette fois ci. Oui madame.

Je pouffai.

- Et c'est Pucey qui réussir à reprendre le souaffle des mains d'Angelina ! Allez quoi reprend le ! Oui pardon madame, j'arrête, j'arrête. Pucey fait la passe à Montague qui fonce vers les but. Allez Ron !

La balle fila à toute vitesse dans l'anneau central. Ron n'avait même pas la main tendu. Il regardait à peine. Il releva la tête seulement lorsque Lee annonça que les serpents avaient marqué.

Il parut être sur le point de se jeter de son balai. La tête la première.

Il ne le fit pas. Ça aurait pu être intéressant.

Le reste du match se passa atrocement mal. Le chant des Serpentard semblait être sans fin. Il m'était tellement monté à la tête qu'à un moment, je me surpris à le chanter sans même m'en rendre compte.

Ginny serrait de plus en plus les poings et je la voyais trembler de rage. Heureusement, elle avait aussi dans son chant de vision Luna avec un chapeau de Lion qui rugissait régulièrement, et ça la décrispait un petit peu. Hermione à ma droite, semblait paniquée et hors d'elle à la fois.
Sur le terrain, Ron devenait de plus en plus nul, de plus en plus stressé et de plus en plus sur le point de fondre en larme. Quant à George, Fred et Harry, je les voyais bouillir de rage, littéralement. Leur virage était plus serré, leur balai avait l'air sur le point de casser, et à chaque fois que les jumeaux envoyaient un cognard, ils frôlaient de très peu l'homicide.

Je n'étais pas à l'aise. Je n'aimais pas particulièrement Ron, je ne le connaissais pas. Mais cette situation me déplaisait. Surtout que je voyais bien les sourires arrogants des Serpentard, sans doute très fiers de leur petite blague.

J'avais envie de me boucher les oreilles et de fermer les yeux. Je n'en pouvais plus.

Lee essayait de taire les chants. Il hurlait presque dans le micro, et McGonagall le laissait faire. Elle devait bien se rendre compte que la situation était tendue.

Mais les efforts de Lee ne servirent à rien. Le chant passait partout. Ils étaient pleins. Et à chaque fois que Ron ratait un arrêt, tout devenait plus fort.

Et puis tout s'arrêta.

Potter fonça vers un point inconnu. Le blond bourge que ma sœur m'avait présenté comme étant Malefoy aussi. Enfin, la chanson s'arrêta. Tout le monde arrêta de respirer. Il fallait que ça s'arrête.

Et puis, je vis sa main se refermer sur l'or du vif d'or, la lumière qu'il reflétait disparaître. Bibine souffla.

Le silence fut pesant. Ils avaient gagnés. Les Gryffondors avaient gagnés. Mais il n'y eut aucun cri de joie. Aucune acclamations, aucun supporters en folie qui descendaient sur le terrain pour féliciter les joueurs.

Il n'y eut rien.

Hermione m'avait raconté comment ça se passait. La joie, les hurlements, les sourires, les joueurs portés par les autres, les rires, les fêtes qui suivaient, l'euphorie qui prenait tout le monde. Il n'y eut rien de tout cela.

Pour le premier match de quidditch auquel j'assistai, il n'y eut rien que le silence et une tension grandissante.

Les joueurs redescendirent à terre. Malefoy lança un truc à Potter. Je n'entendis pas.

Le binoclard lui envoya son poing dans la face. Cette fois ci, j'entendis. Son nez craqua. Il hurla de douleur. Puis ce fut le bordel. Quelqu'un retint Potter mais Fred se jeta également sur Malefoy. Le rouge et le vert de leur uniforme se fondirent ensemble. Des joueuse Gryffondors parvinrent à retenir Potter et Fred.

Et puis, Ombrage débarqua et les emmena avec elle.

Ils partirent, l'air furieux. Ron fuyait presque vers les vestiaires, l'air dégoûté et abbatu. Ginny à mes côtés serrait les poings et fermait les yeux. Hermione se rongeait les ongles. Luna avait retiré son chapeau.

A cette vue, mon cœur se serra.

Les Gryffondors avaient peut être gagné le match, mais personne n'oserait les qualifier de vainqueurs.

|=|

Après ça, je rentrai à mon dortoir. J'étais trop dégoûtée. C'était bizarre. J'avais juste envie de dormir.

Je passai devant les cuisines, la tête baissée avec un goût âcre flottant dans ma bouche, quand je bousculai quelqu'un. Je relevai brusquement la tête, et vit une jolie brune, ses yeux bridés remplis de larmes.

Je l'avais vu à quelques réunion de L'AD. Elle s'entendait très bien avec Potter, me semblait-il. Je m'étais mentalement notée de lui faire des remarques là dessus la prochaine fois qu'il viendrait me parler, juste pour l'embarrasser.

- Tout va bien ? Demandai-je, même si c'était évident qu'elle n'était pas au summum de la joie.

- Oui... Sanglota-t-elle.

À qui voulait elle faire avaler ce mensonge ? Enfin, à ce point là, c'en était même plus un.

J'étais énervée, sur les nerfs. Et pourtant, quand je regardai cette fille, avec ses larmes et son nez rouge, je n'avais qu'une envie : l'aider. Peut être était ce parce que j'avais besoin de me changer les idées, peut être parce que je sentais qu'elle avait besoin qu'on la réconforte ou peut être que c'était juste mon instinct Poussoufle.

Dans tous les cas, je me mis à lui taper maladroitement le dos.

Je n'avais jamais consolé quelqu'un, mais il y avait un début à tout.

Alors que je m'efforçais de la réconforter, elle craqua complément. La brune s'effondra au sol, et les larmes coulèrent à flot de ses yeux.

Elle faisait un boucan pas possible.

Je m'assis à côté d'elle, ou plutôt me laissai tomber à côté d'elle, sans aucune classe.

Qu'est ce qu'il fallait faire pour consoler une personne ?

Lui offrir des bonbons ?

N'en dites pas plus.

Je me levai, chatouillai la poire sur la porte devant moi et rentrai dans les cuisines à pas de loup, pour éviter toute confrontation avec les elfes de maison. J'allai vers le fond de la pièce, et trouvai des friandises, à portée de main. J'en pris deux grosses poignées que je jetai dans le pli fait avec ma jupe.

Une fois à côté de la fille, je m'assis en face d'elle. La brune avait séché ses larmes, mais elle tremblai de tout ses membres. Je lui tendis une choco grenouille

- Je... Je sais pas trop m'y prendre, mais je pense que ça va t'aider... Me justifiai-je.

Elle releva les yeux vers moi. La fille me regarda quelques secondes, avant de sourire sincèrement.

- Merci.

Elle me pris la choco grenouille des mains, et l'engloutit. Ensuite, la fille me re-regarda.

- J'en ai d'autre, t'inquiète pas, dis-je, en sortant toute les autre friandises de ma jupe.

Elle rit. Je lui souris.

Et d'un seul coup, je me sentis mieux.

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