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Chapitre 15


Notre petite sortie à Pré au Lard, c'était, ma foi, assez bien passée. Personne n'était mort, personne ne nous avait vu ou dénoncé, et, oh bohneur, j'eus la joie de voir la tête de Potter lorsque j'étais en train de m'inscrire.

Pour résumer, c'était un mélange hilarant entre la surprise, le dégoût, la méfiance et la rage. Et ça, ça avait refait ma journée.

Bref, après que Ginny ait fini ses -nombreuses- emplettes, on était rentrée, toute contentes.

Une fois enfin de retour dans la salle commune des Poufsouffles, je filai droit vers ma chambre et m'y enfermai à double tour. Tant pis si une de mes colocataires souhaitait aller aux toilettes, le collier était ma priorité.

Je sortis le petit objet de ma poche pour mieux l'inspecter. De près, rien d'anormal, mais de loin, on pouvait voir une fumée grisâtre en sortir. Enfin je croyais, jusqu'à ce que j'éloigne le collier de mes yeux.

Le bijou ne produisait pas de fumée grise. Je le retournai, et ne vis pas l'habituel H à son dos. Seulement huit petits mots : Salle de bain des préfets, Vendredi, vingt deux heures.

Cédric m'avait dupé.

|-|

Nous etions actuellement Jeudi, huit heures du soir, soit un jour et deux heures, avant mon charmant rendez vous avec un tout aussi charmant revenant.

Bon, avant que j'en arrive à ce point de calme absolu, j'avais tout détruit dans ma chambre, sous la rage. Mes colocataires n'allaient pas être très contentes de voir leur drap réduits en cendre, mais, eh, j'avais besoin de me détendre.

Bref, avant de me rendre à mon rendez vous, j'avais besoin de réponse, et d'aide. J'étais donc à la bibliothèque le lieu où ma sœur passait la moitié de sa vie. Et ça m'arrangeait bien, figurez vous.

Je la vis au fond, plongée dans un livre, les sourcils froncés par la concentration. Je me dirigeai à grand pas vers sa table. Une fois devant, je me laissai tomber sur la chaise en face d'elle, mais Hermione ne leva même pas les yeux.

Je m'emparai d'un livre dans l'étagère derrière moi, et l'envoyai claquer sur le bois de la table.

Ma sœur releva enfin la tête.

Comme la moitié de la bibliothèque.

- Quoi ? Souffla-t-elle.

Elle détestait être dérangée pendant qu'elle travaillait.

Je crois que je m'en étais pas soucié une seule fois dans ma vie.

- J'ai un problème, annonçai-je.

- Enfin !

- Quoi ? M'exclamai-je, m'attirant plusieurs regards noirs.

- Tu crois vraiment que je ne me rends pas compte quand ton collier n'est plus autour de ton cou ? Que tu regardes Cédric bizarrement ? Ou que Harry passe son temps à t'envoyer des regards noirs ? Je ne pensais pas que tu me sous-estimais à ce point.

J'en restai bouche-bée. Je savais bien qu'Hermione était intelligente, mais là, ça faisait un peu beaucoup.

Et oui, elle était au courant pour le collier. Ce n'était sans doute pas là meilleur chose à faire, mais à l'époque j'étais jeune et irréfléchie. Ce qui était toujours le cas aujourd'hui mais ce n'était pas le sujet. Bref, je lui en avais parlé parce que j'avais besoin d'aide.

J'avais eu besoin de son soutien.

Et, Dieu merci, elle me l'avait donné.

- Donc, j'attends depuis pas mal de temps que tu demandes ton aide, conclut-elle.

- Ok, j'ai des problèmes avec le collier.

- Oui ?

- Je... Il y a un bout de temps... Je l'ai en quelques sortes... Perdu ? Du coup, je crois que ça a fait pas mal de bordel... Du genre une résurrection, un élu énervé qui veut ce collier, une veuve plus veuve, et une fille qui va se faire tuer.

Ce fut au tour d'Hermione de se taire.

- QUOI ?! Hurla-t-elle en se levant précipitamment de sa chaise, si bien que l'objet rencontra le sol.

Le bruit attira la bibliothécaire, qui, après avoir vu le carnage que nous avions fait, nous jeta dehors, sans aucun scrupule.

Hermione se laissa glisser  le long du mur, ramena les genoux contre sa poitrine, et posa sa tête dedans. Je m'assis à côté d'elle.

- Tu n'avais que ça à faire, protéger le collier. Et t'es pas foutue de le garder !

- J'ai un peu merdé, avouai-je.

- Un peu ?

- Beaucoup, dis-je en baissant les yeux.

- Tu l'as perdu quand ?

- Quand je l'ai perdu.

- C'est à dire ?

- Définitivement quand je ne l'ai plus vu.

Le visage de ma sœur commençait à devenir rouge.

- Je sais pas ! Je sais pas... J'en prenais pas vraiment soin tu vois... Du coup quand il a disparu je m'en suis rendu compte longtemps après.

- T'es pas possible, souffla-t-elle.

- En tout cas, ça a causé pas mal de problème.

- Du genre ?

- Cédric Diggory ? Tentai-je.

Elle haussa un sourcil.

Pitié, dites moi qu'elle n'était pas tombée sous son charme.

- Il a ressuscité, annonçai-je.

- Tu dois te foutre de ma gueule, commença-t-elle.

- Et encore...

Elle se leva brusquement, et m'attrapa l'oreille. Les quelques élèves encore dehors s'étaient arrêtés pour nous fixer.

- TU ME DIS QUE TU AS PROVOQUÉ UNE RESSURECTION, ÉNERVÉ LA MOITIÉ DE POUDLARD, PERDU TON COLLIER, QU'EST CE QUI PEUT ALLER ENCORE PLUS MAL ?! Me hurla-t-elle dans l'oreille.

Elle m'avait cassé les tympans.

Mais elle n'avait pas tort.

J'ai pas très bien joué sur cette partie, et mon manque de responsabilités allait sans doute me faire perdre la garde du collier.

Quoique, on savait toujours pas d'où sortais ce petit objet merdique.

Et à priori, ce n'était pas l'enfant de parent divorcé. Il y avait donc peu de chance que je perde la garde comme on perd Toby pour sa femme qui a un meilleur avocat.

Il était apparu du jour au lendemain, devant chez nous, et quand je l'avais touché il avait brillé. Le collier, pas Toby, hein.

Alors, j'avais pris la pire décision de ma vie. Celui de le garder et de le protéger.

Un peu comme un grosse trop chiant dans une apocalypse qui reste sur le côté et pleure.

On ne m'avait rien demandé, mais je crois que j'avais besoin de faire du bien, malgré tous les problèmes que j'avais causé, que je causai, et que je causerai à ma famille.

J'avais un sérieux problème.

N'empêche qu'Hermione me tenait toujours l'oreille, si bien que j'étais un peu suspendue étant donné qu'elle était plus grande que moi. Et ça faisait mal.

- RÉPONDS ! Cria ma sœur, toujours dans l'oreille.

- Hermione, s'il te plaît ne me déteste pas...

- Qu'est ce que t'as fait ?

- Le collier, c'est Cédric qu'il l'a. Et il veut des réponses.

Mon oreille ne m'avait jamais fait autant souffrir.

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