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Chapitre 8

   Je soupirai de soulagement, et me tournai vers Dumbledore qui applaudissait, seul. Je lui souris, et ôtai le chapeau de ma tête, avant de lui tendre.

   — Il faudrait l'amener au Professeur McGonagall, s'il vous plaît. Allez donc rejoindre votre table, Miss, et profitez de vos nouveaux camarades.

   — Merci, Professeur.

   Soudain, quelqu'un entra dans le bureau en trombe. C'était le Professeur McGonagall.

   — Eh bien, Minerva, qu'est-ce qui vous affole autant ?

   — Albus, veuillez venir avec moi, je vous prie. Il y a un problème avec Monsieur Potter et Monsieur Weasley.

   Dumbledore fronça les sourcils. Quant à moi, je devins pâle comme la mort.

   — Ils sont vivants ? Où sont-ils ? Puis-je les voir ?

   McGonagall baissa les yeux vers moi et pinça les lèvres.

   — Vous n'avez qu'à me suivre, Miss.

   Nous la suivîmes donc à travers des escaliers et des couloirs plus longs les uns que les autres. J'étais persuadée qu'un jour, je me perdrai dans le château. Nous descendîmes plusieurs escaliers pour arriver dans le cachots. Au bout du couloir se trouvait une porte où il était inscrit "Bureau du Professeur de Potion :  Severus Rogue." McGonagall entrait et laissa passer Dumbledore, derrière qui j'étais cachée. En entrant je ne pus m'empêcher de réprimer un frisson : il faisait froid, et je me demandai comment le Professeur Rogue pouvait vivre cloitré ici pratiquement toute la journée. Et les choses étranges qui remplissaient les bocaux en verre n'arrangeaient rien. Le Professeur Rogue, je suppose, se tenait devant mon frère et son meilleur ami, menaçant. Il leva les yeux vers nous et son regard s'attarda quelques secondes sur moi, ce qui me suffit pour me dissuader de me jeter sur Harry. Il m'a littéralement clouée sur place.

   — Explications ! lança McGonagall.

   Ron lui expliqua commença à raconter leurs péripéties, à savoir que le passage était fermé, et qu'ils n'avaient pas d'autre choix que de prendre la voiture volante. Ils ne précisèrent nullement que la voiture appartenait à Monsieur Weasley.

   — Pourquoi ne nous avez-vous pas envoyé un lettre par Hibou Express ?

   Harry entrouvrit la bouche. A priori, ils n'y avaient pas pensé.

   — Je... je n'y avais pas pensé...

   Voilà.

   — C'est ce que je vois.

   — On va aller chercher nos affaires... dit Ron d'une voix penaude.

   — De quoi parlez-vous, Weasley ?

   — Vous allez nous renvoyer, non ?

   —Pas ce soir, Monsieur Weasley, intervint Dumbledore. Mais je dois insister sur la gravité de votre acte. Ce soir, j'écrirais à vos familles. Je dois également vous avertir qu'à la prochaine sottise de ce genre, je devrais vous renvoyer de l'école.

   J'étais soulagée. Ils n'auraient pas de problèmes. Enfin, Ron, je ne sais pas... Je n'espère pas. Je ne savais pas comme Mrs Weasley pouvait réagir. Rogue intervint à son tour, apparemment en désaccord avec la décision du directeur.

   — Professeur, commença-t-il d'une voix profonde. Ces jeunes gens n'ont tenu aucun compte de décret sur la Restriction de l'usage de la magie chez les sorciers de premier cycle, ils ont également infligé des dommages considérables à un arbre de grande valeur... Et il ne fait aucun doute que des actes de cette nature...

   — Il appartient au Professeur McGonagall de décider de la punition que méritent ces deux élèves, Severus, répliqua Dumbledore.

   Il se tourna ensuite vers McGonagall.

   — Je dois prendre place au banquet, Minerva. J'ai quelques instructions à donner. Venez, Severus, Miss Potter, veuillez me suivre.

   Je fis un discret signe de la main aux garçons et suivit Dumbledore sous le regard noir du Professeur Rogue.

///

   Je regardai mon assiette sans trop d'appétit.

   — Mange, Lizzie, je ne veux pas que tu retombes dans les vapes, m'ordonna Fred.

   —Je suis d'accord, renchérit Hermione. Je comprends que tu puisses être déstabilisée, mais...

   — Je ne suis pas déstabilisée, Hermione, c'est juste que... Laisse tomber.

   J'étais assise depuis quelques minutes, et je n'avais rien avalé. Je leur raconté les grandes lignes de ce qui s'était passé juste avant, mais Harry était le cadet de mes soucis maintenant. En entrant dans la Grande Salle, j'avais cherché Drago des yeux. Il m'avait regardé, plein d'espoir, j'avais agité la main dans sa direction, et étais allée m'asseoir avec Hermione, Ginny, et les jumeaux. En me retournant vers lui, la déception et la colère que j'avais pu lire dans ses yeux m'avaient... déstabilisée, oui. 

   — Allez, Lizzie ! m'encouragea Ginny. Mange quelque chose.

   Elle saisit une petite cuillère et la plongea dans la part de gâteau à la crème que Fred m'avait servi quelques minutes plus tôt. Elle s'amusa à faire l'avion avec sa petite cuillère et la mena jusqu'à ma bouche. Je tentai de résister mais je ne pus m'empêcher de rire dans la situation était drôle. J'ouvrai la bouche et elle enfourna la cuillère dedans, comme une brute, si bien que je m'étouffai avec et me retrouvai avec le menton couvert de crème, ce qui fit bien rire mes camarades, même Dean Thomas qui était assis quelques places plus loin.

   A la fin du repas, je me dépêchai de me lever pour essayer d'intercepter Drago. Quand il passa à côté de moi, je l'interpellai et lui demandai de venir me voir.

   — Salut, dis-je.

   — Salut.

   Il y eut un silence gêné, lorsqu'il décida de reprendre la parole.

   — Du coup... T'es à Gryffondor, c'est ça ?

   J'acquiesçai.

   — Je savais que c'était pas une bonne idée... murmura-t-il comme à lui-même.

   — Comment ça ?

   — Qu'on soit amis. J'aurais du me douter que tu entrerais à Gryffondor.

   — Mais, Drago...

   — Je suis à Serpentard. Réfléchis. De toute façon, tu es la sœur de Potter, alors je savais dès le début qu'on ne pourrait pas s'entendre.

   J'eus les larmes aux yeux quand je le vis s'éloigner. Ainsi finit une amitié qui n'avait jamais commencé. Je ne devrai pas être autant affectée, surtout qu'on ne se connaissait presque, voire pas du tout. Mais j'avais imaginé une amitié idyllique avec Drago, je me voyais déjà faire disparaître les différends qu'il avait avec Harry. M'avait-il dit ça uniquement parce que j'étais à Gryffondor ? Si j'avais été à Serdaigle, comment aurait-il réagi ? Je restai debout au milieu des le foule, les yeux dans le vague, jusqu'à ce qu'on vienne prendre mon bras et qu'on m'éloigne du troupeau des première année.

   — Lizzie, ça va ? me demanda la voix d'Hermione. 

   J'hochai la tête et me forçai à sourire.

   — Viens, on monte aux dortoirs, c'est le bazar ici, continua Ginny.

   Elles me prirent chacune un bras et me traînèrent jusqu'aux escaliers, que nous montâmes. Arrivées devant le portrait de la Grosse Dame, une femme avec une robe rose et une voix de Castafiore, Hermione lui donna le mot de passe, Antochère, et nous entrâmes dans le couloir qui menait à la Salle Commune des Gryffondor. Elles me firent m'asseoir dans un fauteuil, et c'est à ce moment précis que je fondis en larmes. Cela faisait trop d'émotions pour une seule journée. Mes deux amies se précipitèrent vers moi. Un attroupement se fit autour de moi, comme dans le train et je savais désormais que j'allais être étiquetée comme la fille "émotive", alors que ce n'était pas du tout le cas. Percy, en tant que bon préfet, dispersa les élèves. Ginny me prit la main, mais j'avais déjà arrêté de pleurer. Hermione alla aux toilettes, et revint accompagnée d'Harry et de Ron. Les yeux rouges, je me jetai dans leurs bras.

   — Vous m'avez fait peur, idiots ! Ne refaites plus jamais ça !

   — Ça va, Lizzie. On est entiers.

   — Tu te fiches de moi ! Je me suis rongé les sangs toute la journée ! Mets-toi à ma place !

   — Je suis désolé Lizzie, je suis fatigué... On en reparle demain ?

   — C'est pas la peine. Bonne nuit.

   — Bonne nuit à toi aussi.

Un cercle s'était rapidement formé autour d'eux, et ils furent accueillis en héros. Je pris Hermione et Ginny par la main, et montai les escaliers qui menaient aux dortoirs des filles. Nous quittâmes Ginny devant la porte où étaient affichés les noms d'Hermione, d'une certaine Lavande Brown, de Parvati Patil, et d'Elizabeth Potter. Nous entrâmes. Mes bagages attendaient aux pieds d'un des lits, et mon chat était allongé nonchalamment sur un des lits.

   — Je crois que Ruby a déjà choisi sa place, plaisantai-je.

   — Mais... Il n'y avait que trois lits l'année dernière... s'étonna Hermione.

   — Nous sommes à Poudlard, Hermione.

   Elle me regarda et nous éclatâmes de rire. Nous nous installâmes toutes les deux dans les deux lits du bas. Une fois en pyjama, je me couchai et Ruby ne tarda à venir s'installer sur mes pieds. Hermione garda sa lampe allumée quelques minutes, pour lire. Quant à moi, je ressassai les événements de la journée, et pensai qu'il faudrait que j'envoie une lettre à mes parents dans la semaine.

   — Bonne nuit, Lizzie, me dit ma nouvelle compagne de chambre.

   — Bonne nuit, répondis-je d'une voix ensommeillée.

   Demain serait un nouveau jour.

☆★☆★☆

Voilà pour le premier jour de Lizzie ! Pas terrible, hein ? Qu'en avez-vous pensé ? Dites-moi tout ! On se retrouve bientôt -j'espère- pour le chapitre 9. Bisouuus

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