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Chapitre 5

   Comme l'avait dit le Professeur Lupin, nous arrivâmes à Poudlard après dix longues minutes. J'avais prit Ruby sur mes genoux et l'avais caressé pendant toute la fin du trajet. L'attaque du Détraqueur lui avait hérissé le poil et il n'était pas rassuré. Il s'était blotti contre moi.

   Nous descendîmes du train, saluâmes Hagrid et rejoignîmes les diligences qui devaient nous amener au château. Ron monta le dernier dedans et referma la porte. La diligence se mit immédiatement en route. De part et d'autre du portail en fer, deux Détraqueurs montaient la garde. J'eus un regard haineux dans leur direction mais leur proximité me donna la nausée. Nous arrivâmes rapidement devant les grandes portes du château. À peine entrés, McGonagall nous intercepta devant les portes de la Grande Salle.

   — Monsieur et Miss Potter ! Granger ! Je voudrais vous voir tous les trois. Vous pouvez rester ici, Weasley, je n'ai pas besoin de vous.

   Je jetai un regard désolé à Ron, à côté de qui je marchai jusqu'ici et suivis notre Professeur de Métamorphose dans son bureau. À l'intérieur de celui-ci, elle nous intima de nous asseoir avant de s'asseoir elle même derrière son bureau.

   — Le Professeur Lupin m'a envoyé une missive urgente par hibou spécial pour me dire que vous, Miss Potter, et vous, Monsieur Potter, avez eu un malaise dans le train.

   Il ne me semblait pas avoir dit mon nom au Professeur Lupin.

   — Ça va, Professeur., dis-je rapidement. Le Professeur Lupin a eu les bons gestes.

   McGonagall pinça les lèvres. Quelqu'un frappa à la porte. Madame Pomfresh, l'adorable infirmière de l'école, entra dans la pièce.

   — Tout va bien, je vous assure., continuai-je.

   — C'est un Détraqueur qui a provoqué le malaise., me coupa McGonagall.

   Madame Pomfresh hocha la tête.

   — Poster des Détraqueurs autour d'une école., marmonna-t-elle d'un ton désapprobateur en s'approchant de nous. Ils ne sont pas les premiers à s'évanouir.

   Elle posa une main sur le front de mon frère, puis sur le mien.

   — Ils sont un peu fiévreux... C'est terrible, vraiment terrible. Ces créatures ont un effet néfaste sur les personnes un peu fragiles.

   — Je ne suis pas fragile !, s'écria Harry.

   Je posai une main sur la sienne pour lui dire de se calmer.

   — De quoi ont-ils besoin ?, demanda McGonagall. De repos ?

   — Je vais très bien !, explosa Harry. Nous allons très bien !

   — Il faudrait au moins leur donner un peu de chocolat.

   — Le Professeur Lupin nous en a déjà donné., dis-je d'une petite voix.

   — Ah, très bien, nous avons enfin un professeur de Défense contre les Forces du Mal qui connaît les bons remèdes., reconnut Madame Pomfresh en souriant de soulagement.

   — Êtes-vous sûrs que vous vous sentez bien, tous les deux ?, demanda McGonagall.

   — Oui., nous assurâmes en même temps.

   — Très bien, dans ce cas attendez moi dans le couloir.

   Nous sortîmes en même temps que Madame Pomfresh qui repartit immédiatement vers l'infirmerie. La main de Harry était toujours dans la mienne.

   — Je suis soulagée que le Professeur Lupin ait été là.

   Harry approuva d'un signe de tête.

   — Il m'a laissé une drôle d'impression., confiai-je. Je suis persuadée d'avoir déjà entendu sa voix.

   — Comment ça ?

   — Je ne sais pas, pendant un moment j'ai... C'est impensable, évidemment, mais pendant un moment j'étais revenue à l'époque où Ja-, où Papa et Maman étaient encore là. Quand nous étions bébés. Ça ne t'as pas fait ça, toi ?

   — Non. Mais je crois que le cri que nous avons entendu tous les deux était celui de Maman... Cette nuit-là, quand il est venu et qu'elle nous a protégé. C'est sûrement pour ça que tu es revenue à cette époque.

   — Tu crois ?

   Le fait de me dire que j'avais vécu à nouveau le meurtre de ma mère biologique me laissait pantelante.

   Hermione revint quelques minutes plus tard avec McGonagall. Cette dernière nous reconduit à la Grande Salle ou nous nous assîmes avec Ron. Je pris place en face de lui.

   — Alors, qu'est-ce qu'elle voulait ?, nous demanda Ron.

   Harry commença à lui expliquer quand quelqu'un l'appela à la table voisine.

   — Eh Potter ! Potter !

   Harry se retourna vers Malefoy, car c'était bien lui.

   — C'est vrai que tu t'es évanoui ? Tu t'es vraiment évanoui ?

   — La ferme, Malefoy., répliqua Ron.

   Mon ami et mon frère reportèrent leur attention sur leur repas tandis que je continuai de fixer Drago d'un regard noir. Lorsqu'il le remarqua, il pinça les lèvres, baissa les yeux et se retourna. J'écarquillai les yeux de stupeur. Alors comme ça, j'avais une emprise sur lui ? Je pouvais le faire taire ? Avec un regard ? Cela paraissait improbable.

   Dumbledore s'avança alors vers son pupitre.

   — Bonsoir à vous tous., commença-t-il. Bienvenue pour une nouvelle année à Poudlard ! J'ai quelques petites choses à vous dire. Tout d'abord, comme vous avez pu vous en apercevoir dans le Poudlard Express, l'école a dû accueillir quelques Détraqueurs d'Azkaban envoyés par le Ministère de la Magie. Ils sont postés à chaque entrée du domaine et tant qu'ils resteront là, tout le monde doit être bien conscient qu'il sera rigoureusement interdit de quitter l'école sans permission demandée au préalable. Les Détraqueurs ne se laissent pas abuser par des déguisements ou des ruses quelconques, pas même par les capes d'invisibilité., ajouta-t-il, amusé.

   Quelques rires fusèrent. Si il y en avait qui ne riaient pas, c'était bien nous. Harry était en possession d'une cape d'invisibilité depuis sa première année, léguée par notre père.

   — La nature des Détraqueurs ne les porte pas à prendre en considération les excuses. Je conseille donc à chacun et à chacune d'entre vous de ne jamais leur donner l'occasion de vous faire du mal. Je m'adresse tout particulièrement aux préfets, ainsi qu'à notre nouveau préfet-en-chef et à son homologue féminin.

   Perçu bomba le torse d'un air fier, faisant scintiller son insigne sur sa poitrine.

   — Pour continuer sur une note plus joyeuse, reprit Dumbledore, je suis heureux d'accueillir parmi nous deux nouveaux enseignants. Le Professeur Lupin, qui se chargera des cours de Défense contre les Forces du Mal...

   Il y eut quelques applaudissements. Pour ma part, et celle de mes amis, nous décidâmes de le remercier à notre manière et applaudîmes à tout rompre.

   — ... Et pour le second, je dois d'abord vous informer que le  Professeur Brûlopot, qui enseignait les Soins aux Créatures magiques, a prit sa retraite. Cette discipline sera désormais enseignée par Rubeus Hagrid qui a accepté d'ajouter cette nouvelle responsabilité à ses fonctions de garde-chasse.

   Les applaudissements se firent bruyants, surtout à la table des Gryffondor. Je ne pouvais pas rêver mieux qu'Hagrid pour assurer la matière qui risque bientôt d'être ma préférée.

   — C'était évident !, s'écria Ron en frappant sur la table, les sourcils froncés. Qui d'autre aurait pu nous faire acheter un livre qui mord ?

   — Je crois vous avoir dit l'essentiel. Évidemment, je vous rappelle à tous et en particulier aux élèves de première année que la Forêt est strictement interdite d'accès. Sur ce, bon appétit !

   Il eut à peine fini sa phrase que les plats dorés devant nous se remplirent de délicieux plats. Le banquet se passa dans la bonne humeur. L'année s'annonçait bien. Reposante, j'espérais.

   À la fin du repas, nous allâmes voir Hagrid à la table des professeurs pour le féliciter. Il nous remercia, ému, et McGonagall nous chassa rapidement car il était l'heure de monter dans les dortoirs. Nous suivîmes le groupe des Gryffondor jusqu'au portrait de la Grosse Dame, vêtue de son éternelle robe rose.

   — Le mot de passe ?, demanda-t-elle.

   Nous nous concertâmes tous du regard. Seul Percy le connaissait, pour l'instant. Le voilà qui arrivait, justement...

   — Je suis là ! Le nouveau mot de passe est Fortuna Major.

   Je vis Neville soupirer. Il n'arrivait jamais à retenir tous les mots de passe.

   — Tu devrais les noter sur un bout de papier., lui conseillai-je.

   — Je le perdrais...

   — Garde le dans la poche de ta robe de sorcier.

   — Tu crois ? Merci, Lizzie.

   — Je t'en prie.

   Nous entrâmes dans la Salle Commune. Avant d'aller dormir, je discutai avec Neville de nos vacances. Je remarquai qu'Harry n'arrêtait pas de sourire, comme si il nageait dans le bonheur. C'était l'effet Poudlard. J'étais pareille, même si contrairement à lui, j'étais heureuse chez moi.

   Demain, les cours commenceraient. Hermione me conseilla d'aller dormir rapidement. Je l'écoutai, me rappelant que l'année précédente j'étais arrivée en retard au petit déjeuner, ce qui me valut une honte monumentale. C'était Dumbledore qui avait insisté pour m'attendre. Je crois que c'était surtout un avertissement : "Que ça te serve de leçon". Promis, cette année je ne serais pas en retard.

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J'espère que ce chapitre vous a plu, j'essaie de faire au mieux pour suivre l'intrigue principale et en même temps que Lizzie ait sa propre histoire. N'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez, ça me fait plaisir. À bientôt.

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