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Chapitre 5

Les jours s'écoulèrent tranquillement. Grâce aux instructions écrites par son ancien propriétaire, un certain Prince de Sang-Mêlé, dans les marges de son livre, Harry continuait d'exceller en cours de Potions, au grand dam d'Hermione qui finissait toujours deuxième, ou troisième. J'avais moi-même fini par me prendre au jeu et me mettait souvent en binôme avec mon frère, profitant des corrections faites par ce fameux Prince pour augmenter mes notes, et m'attirer les bonnes grâces de Slughorn. Harry avait beaucoup insisté pour que je le laisse nous approcher, soutenant que c'était important, et que Dumbledore lui-même lui avait demandé. Samedi soir dernier, lorsque Harry l'avait rejoint dans son bureau, notre directeur lui avait montré un vieux souvenir d'un certain Bob Ogden, ancien employé du Département de la Justice magique, aujourd'hui décédé. Dans la Pensine, Harry avait vu celui-ci rendre visite à une famille de sorciers, les Gaunt, descendants de Salazar Serpentard. Lorsqu'il me conta le souvenir, je ne pus réprimer les frissons d'horreur que les images me provoquaient. Puis, il atteignit la partie la plus intéressante : Merope Gaunt, la fille cadette, était la mère de Voldemort. À l'époque, elle était tombé folle amoureuse d'un Moldu nommé Tom Jedusor, qu'elle avait forcé à partir avec elle à l'aide d'un philtre d'amour. Ils s'étaient mariés, et elle était tombée enceinte. Pensant sûrement qu'il avait fini par réellement tomber amoureux d'elle, la pauvre Merope avait levé le charme et Tom, recouvrant ses esprits, l'avait abandonnée. Elle en était certainement morte de chagrin, mais pas avant d'avoir mis au monde son fils et de lui avoir donné le nom de son père.

Selon Dumbledore, tout ceci était étroitement lié à la prophétie que nous avions découvert l'été dernier, au Département des Mystères, juste avant... la disparition de Sirius. Voyant à quel point cela lui tenait à cœur, je décidai de faire confiance à mon frère. Selon lui, Dumbledore avait fait revenir Slughorn à Poudlard car il possédait un souvenir crucial que nous avions besoin de récupérer, et pour cela nous devions nous assurer qu'il nous faisait assez confiance.

Le samedi suivant, je m'étais réveillée de mauvaise humeur. J'avais à peine vu Drago de la semaine et, pour être honnête, j'avais l'horrible impression qu'il m'évitait. En entrant dans la Grande Salle, je ne pris même pas la peine de regarder vers la table des Serpentard et m'assit en leur tournant le dos. Je me servis immédiatement un peu de jus de citrouille, mais le verre se renversa et je lâchai un juron en sentant le liquide couler sur mes genoux. Levant un regard inquiet vers moi, Hermione sortit sa baguette et fit disparaître la flaque de jus, ainsi que la tâche sur mon pantalon.

— Est-ce que tout va bien, Liz ? me demanda-t-elle tandis que Harry récupérait mon verre pour me servir.

— J'en sais rien, répondis-je d'une voix que je m'efforçais de garder claire, pour ne pas pleurer. Je vais avoir mes règles, je crois.

Ron s'étouffa avec ses céréales, et Hermione lui jeta un regard noir.

— Tu as besoin de quelque chose ? me questionna Harry avec douceur.

— De repos, je pense. Et de calme. J'irais probablement faire une sieste après les essais de Quidditch.

Harry passa une main dans mon dos et je posai ma tête sur son épaule.

— T'es pas obligée de venir, si tu n'as pas le courage, me rassura Ron.

Je lui adressai un léger sourire.

— Et rater ta performance ? Hors de question.

Ses oreilles se teintèrent de rose tandis qu'il me souriait à son tour.

— Il faudrait que l'on passe rendre visite à Hagrid, après... fit remarquer Hermione. On ne l'a pas vu depuis la rentrée.

— Ça, je vous laisserais vous débrouiller, par contre, répondis-je, la bouche pleine de toast. D'autant plus qu'il vous en veut d'avoir arrêté ses cours.

Hermione gémit et prit son visage entre ses mains.

— Comme si on allait continuer, marmonna Ron. C'était le bagne, cette matière. Je n'ai pas oublié les Scroutts à pétard.

Je ris à ce souvenir.

— Je tiens quand même à vous dire que le programme de cette année est plus qu'intéressant. Il y a même un chapitre entier sur les dragons, Ron.

— Tu n'auras qu'à demander à Charlie de t'expliquer, répondit le concerné en haussant les épaules. Lui, au moins, il n'essaiera pas de t'en faire caresser un.

Je me sentis rougir à l'évocation du deuxième frère Weasley, mais personne ne sembla le remarquer.

— Sûrement, répondis-je d'un ton qui se voulait détaché.

Je terminai mon petit-déjeuner de meilleure humeur, et me levai en même temps que les autres pour me diriger vers le terrain de Quidditch. En sortant de la Grande Salle, je sentis une main m'attraper le bras et je me tournai pour me retrouver nez à nez avec Drago.

— Hey.

Je fronçai les sourcils.

— Hey ? C'est tout ce que tu trouves à dire ?

Il se retint de soupirer. Je me dégageai pour reprendre mon chemin.

— Attends, Lizzie ! me retint-il. Je sais que j'ai pas assuré, cette semaine. J'ai été débordé, avec les cours, les devoirs... Mais je voulais me rattraper. Ça te dit qu'on passe un moment en tête à tête, aujourd'hui ?

— Je ne peux pas, je vais assister aux sélections de Quidditch, répondis-je froidement.

— Et après ?

— Je ne sais pas si je suis disponible.

— Pourquoi est-ce que tu es comme ça ? s'enquit mon petit-ami, visiblement agacé.

— Et toi, pourquoi est-ce que tu m'évites ?? rétorquai-je. Ne crois pas que je n'ai rien remarqué ! J'ai essayé de venir te voir tous les jours cette semaine, tu n'étais jamais libre ! Tu n'avais parfois même pas d'excuse à me donner. Alors aujourd'hui, c'est moi qui n'ait pas de temps à t'accorder. Bonne journée.

Je m'éloignai et rejoignis Hermione qui m'attendait au bout du couloir, près de l'entrée.

— Est-ce que tout va bien ? s'inquiéta-t-elle.

Je pris une profonde inspiration.

— Maintenant, oui, la rassurai-je. J'avais juste besoin de lui rendre la monnaie de sa pièce.

Elle parut comprendre et acquiesça.

— Tu sais, Liz... reprit-elle tandis que nous nous mettions en route à la suite des garçons, partis devant. Je me demandais comment tu vivais tout ça. Ta relation avec Malefoy, les soupçons de Harry...

J'hésitai et soufflai longuement par le nez.

— Pour être honnête... J'en ai pas la moindre idée. Je crois que je garde des énormes œillères, pour le moment. Je sais qu'il faudra que j'ai une discussion avec Drago, mais je préfère rester dans le déni et laisser les choses se dérouler. C'est idiot, je sais.

— C'est compréhensible, rassura Hermione.

Je lui souris.

— Merci.

Arrivées aux abords du stade de Quidditch, nous retrouvâmes Sally qui avait insisté pour venir encourager Harry et Ron. Ses essais en tant que Capitaine s'étaient déroulés la semaine passée, et Harry en avait énormément discuté avec elle, certainement à la recherche de conseils pour mieux gérer l'anxiété que cela lui procurait. Le visage de mon frère s'était illuminé lorsqu'il l'avait vue.

— Tu es venue ! s'exclama-t-il.

— Évidemment, Potter, taquina-t-elle en le prenant dans ses bras. Je n'allais pas manquer une occasion d'espionner la technique de mon adversaire le plus redoutable. Comment tu te sens, Ronald ? Je viens de voir ta sœur. La tenue de Quidditch lui va vraiment bien.

Fronçant les sourcils au sous-entendu, Ron marmonna qu'il verrait bien comment ça se passe. Sally nous entraîna ensuite, Hermione et moi, vers les gradins. Nous passâmes devant Lavande Brown et Parvati Patil, qui chuchotaient entre elles, et devant Leanne, qui était très certainement venue encourager Katie. J'échangeai un petit signe de la main avec elle.

Les sélections se déroulèrent en trois parties, et prit beaucoup plus de temps que ce que j'aurais pensé. Le nombre de Gryffondor inscrits cette année dépassait largement celui des années précédentes, grâce à la nouvelle notoriété d'Harry et, bien que le comportement de certain•es m'agaçait, je ne pouvais nier que j'étais très heureuse pour mon frère et sa première année en tant que capitaine de l'équipe. Même s'il mettait un peu de  temps à prendre ses marques et à faire asseoir son autorité, il remplissait ce rôle à la perfection et j'étais très fière de le voir évoluer.

Au bout de deux heures, Harry avait enfin choisi ses trois poursuiveuses : Katie, Ginny et une nouvelle du nom de Demelza Robin, ainsi que deux batteurs : Jimmy Peakes et Richie Coote. Ils allèrent s'asseoir ensemble en attendant la suite. J'étais en train d'étouffer bâillements sur bâillements lorsque Hermione saisit mon bras avec tension.

— C'est au tour de Ron !!

Je me redressai, cherchant des yeux mon ami sur le terrain. Ce dernier s'installa devant les buts, face à Cormac McLaggen, un septième année qui concourrait également pour le poste de gardien.

— Il est pas mal, remarquai-je à voix haute tandis qu'il enfourchait son balai.

Les filles se tournèrent vers moi d'un seul mouvement, un air de dégoût sur le visage.

— Quoi ?! J'ai seulement dit qu'il était mignon, marmonnai-je.

— Il a l'air parfaitement insupportable, répliqua Sally.

— Je ne te le fais pas dire, renchérit Hermione.

— Oh, donc on n'a plus le droit de trouver les gens à notre goût maintenant ? Super, merci les filles.

Hermione leva les yeux au ciel sans répondre. Je l'entendis prendre une profonde inspiration lorsque le jeu démarra. En plus d'être beau gosse, McLaggen était très doué, pour le grand malheur de notre meilleur ami, qui peinait à maintenir son équilibre.

— Waouh, il est balèze, sifflai-je.

— ALLEZ RON !

Je fronçai les sourcils dans la direction de Lavande Brown, qui venait de se lever. Hermione crispa ses doigts sur sa baguette. Sans lâcher Ron du regard, Sally joignit ses mains en signe de prière et serra la mâchoire.

Sur son balai, Ron était pâle comme la mort. Il se cramponnait au manche comme si sa vie en dépendait.

— LÂCHE RIEN, RON ! m'écriai-je en positionnant mes mains autour de ma bouche.

Lavande se retourna brièvement vers moi. Soudain, j'entendis Hermione marmonner quelque chose à côté de moi.

— Qu'est-ce que tu as dit ? lui demandai-je sans pour autant lâcher mon ami du regard.

— Quoi ? Je n'ai rien dit.

Ginny se dirigea en flèche vers les buts de Cormac et celui-ci plongea du côté opposé au Souafle. Il reprit sa place, l'air confus. Je me tournai vers Hermione, qui affichait un sourire satisfait.

— Mione, l'appelai-je.

— Oui ? répondit-elle d'une toute petite voix.

— Ne me dis pas que tu as fait ce que je crois que tu as fait.

— ... Très bien, je ne te le dis pas.

J'écarquillai les yeux.

— Hermione Jean Granger ! Tu es en train de me dire que tu as triché ?

Elle posa une main sur ma bouche, étouffant le dernier mot.

— Shhht ! Moins fort ! Je n'ai pas triché, j'ai juste... donné un petit coup de main.

— Qui a triché ? interrogea Sally, visiblement peu attentive à nos chuchotements.

Hermione me supplia du regard. Sally étant la fan de Quidditch qu'elle était, savoir qu'Hermione avait jeté un sort à un joueur pour en favoriser un autre l'aurait probablement mis hors d'elle, et les essais auraient été reportés. Hermione avait peut-être raison, peut-être que Ron n'avait besoin que d'un petit coup de main. Aussi, je décidai de garder le secret.

— Personne, répondis-je. J'ai cru que Cormac avait passé sa main à travers les buts.

Sally ricana.

— Si tu encourageais ton meilleur ami au lieu de baver sur McLaggen !

— Je ne bave pas ! m'insurgeai-je.

Hermione me remercia silencieusement et glissa son bras sous le mien. Nous nous levâmes toutes les trois pour encourager Ron un peu plus bruyamment. Lorsqu'il arrêta le dernier Souafle que Ginny lui lançait, nous applaudîmes à tout rompre. Harry annonça rapidement à Cormac qu'il n'avait pas été retenu, et celui-ci quitta le terrain en serrant les poings. Nous dévalâmes les gradins pour rejoindre le reste de l'équipe et les féliciter.

— Tu as été brillant ! s'exclama Hermione en regardant Ron avec des yeux remplis d'étoiles.

Sally serra chaleureusement notre ami dans ses bras.

— Bien joué, Ronald !

Elle frappa amicalement son épaule, et Ron esquissa une grimace en massant son bras.

— Je suis super fière de toi, lui dis-je alors tandis qu'il nous adressait un large sourire.

— Merci, les filles.

J'échangeai un bref regard avec Hermione, qui fit comme si de rien n'était.

— Tu viens, Liz ? m'appela Sally. J'ai promis à Blaise qu'on le rejoindrait directement après les sélections.

— Oh, c'est vrai. Allons-y, alors. Vous comptez visiter Hagrid ? demandai-je à l'attention de mes amis et de mon frère.

Ce dernier haussa les épaules, laissant échapper un soupir.

— Je crois qu'on n'a pas vraiment le choix.

Je pris sa main pour l'encourager.

— On se retrouve au dîner, leur dis-je.

— À tout à l'heure, Liz ! me salua Hermione tandis que je leur adressais un dernier signe de la main.

Glissant nos mains dans nos poches pour les protéger du vent, Sally et moi pressâmes le pas jusqu'au château. Nous fîmes un crochet par mon dortoir afin de récupérer quelques rouleaux de parchemins et redescendîmes à la bibliothèque. Comme prévu, Blaise nous y attendait, déjà installé au milieu d'une tonne de bouquins.

— Qu'est-ce que tu étudies ? lui demanda Sally en s'installant à côté de lui.

Je pris place en face d'eux, me penchant sur le livre que Blaise avait dans les mains.

— Les potions, répondit-il en lissant son front, l'air soucieux.

Tandis qu'ils continuaient leur discussion, je me plongeai dans mon propre travail. Cependant, je ne parvins pas à rester concentrée. Mon esprit ne pouvait s'empêcher de dériver vers Drago. Je regrettais notre dispute de tout à l'heure, et je ne comprenais pas vraiment d'où venait mon animosité envers lui.

Blaise déposa une main sur mon bras, me sortant de mes pensées.

— Tout va bien, Eli ?

Je relevai les yeux vers mes amis, qui me fixaient d'un œil interrogé. Je fis la grimace, hésitant à dévoiler ce qui tournait en boucle dans ma tête.

— C'est à cause de Drago, comprit toutefois Sally. N'est-ce pas ?

Soulagée de ne pas avoir à le dire, je lui souris et acquiesçai.

— Tu me connais par cœur, dis-je en refermant mon livre. J'aimerais qu'on en parle, si vous êtes d'accord. Mais promettez-moi que tout restera entre nous.

Ils acquiescèrent immédiatement.

— Évidemment, répondit Sally.

— Tu sais, on avait envie de t'en parler aussi. On attendait juste le bon moment, expliqua Blaise. Dray a... comment dire ? Depuis cet été, on a l'impression qu'il n'est plus le même.

— On s'est dit que c'était sûrement à cause de l'incarcération de son père... mais quand on l'a retrouvé, à la rentrée, c'était comme si...

Elle échangea un regard hésitant avec Blaise.

— Comme si quoi ? questionnai-je.

Blaise prit un temps pour réfléchir, comme s'il cherchait ses mots.

— Tu sais, j'ai toujours dit que te rencontrer avait eu un réel impact sur lui. Tu représentes tout ce qu'il y a de bon dans sa vie. Mais depuis la rentrée, il est redevenu froid, et distant. Comme il l'aurait sûrement été si tu n'avais jamais été là.

Entendre ces mots me donna les larmes aux yeux.

— J'avais peur que tu dises ça, répondis-je d'une voix étranglée.

Sally prit ma main. J'inspirai longuement et frottai mes yeux.

— Écoutez, continuai-je en reprenant mes esprits. Quelques jours avant la rentrée, nous étions sur le Chemin de Traverse, et nous avons vu Drago se rendre dans l'Allée des Embrumes. Nous l'avons suivi afin de comprendre ce qu'il y cherchait, et il est entré chez Barjow et Beurk. Il examinait une grande armoire noire, expliquant qu'il en possédait une similaire et qu'il avait besoin de la réparer. Puis il a montré quelque chose à Barjow. Quelque chose qui l'a complètement terrifié. Harry pense...

Je vérifiai autour de moi et me penchai un peu plus vers mes amis.

— Il est persuadé que c'était la Marque des Ténèbres, dis-je en baissant la voix, sans même oser les regarder.

Sally écarquilla les yeux, horrifiée, et interrogea Blaise du regard. Celui-ci semblait réellement soucieux.

— Je ne sais pas quoi en penser, repris-je, fébrile. Ce serait possible ?

— Drago a vécu toute sa vie avec des Mangemorts... murmura Sally, aussi chamboulée que moi.

— Ne tirons pas de conclusions trop hâtives, répondit Blaise. Pour l'instant, on ne sait pas grand chose. Mais...

— Mais quoi ? m'enquis-je, la gorge serrée.

— Ça reste une possibilité. Je suis désolé de te le dire comme ça, Eli, mais il faut qu'on se prépare à découvrir le pire.

J'acquiesce lentement.

— Je savais que tu dirais ça.

Sans un mot, Sally fit le tour de la table pour venir m'enlacer.

— Je ne sais pas si je suis capable d'affronter ça, dis-je dans un murmure, les yeux humides. J'ai l'impression de chercher le conflit afin d'avoir une raison de l'éviter, mais je crois que j'ai juste peur de ce que je pourrais découvrir. Je n'arrive plus à être à l'aise en sa compagnie, je ne suis plus naturelle... Je regarde tout le temps son bras, pour voir si j'aperçois quelque chose, et je m'en veux terriblement de penser que lui, le garçon que j'aime, serait capable d'une telle chose. Comment pourrait-il me regarder dans les yeux, si c'était le cas ?

Je repris ma respiration, ravalant un sanglot.

— Je me sens tellement... démunie.

— On est avec toi, me rassura ma meilleure amie en me serrant un peu plus fort. Toujours.

Blaise hocha la tête, malgré son visage sombre.

— On continue comme si de rien n'était, conclut-il. D'accord ? Personne ne doit se douter de rien. Si l'un de nous voit ou entend quelque chose, il en informe les autres dès que possible.

Nous acquiesçâmes.

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