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Chapitre 4

   — Les enfants, annonça Mr Weasley lorsque nous fûmes arrivée en haut de la petite colline, bienvenue à la Coupe du Monde de Quidditch !

   — Waouh..., soufflai-je, ne pouvant contenir mon émerveillement.

   L'ambiance était fantastique. Les supporters irlandais et bulgares étaient mélangés partout, certains avaient emmené leur balai et effectuaient des pirouettes dans le ciel, il y avait des tambours, des trompettes, des drapeaux, les gens avaient peint leur visage aux couleurs de l'équipe qu'ils supportaient... Je n'avais jamais vu un tel rassemblement, aussi festif. Nous devions bien être plusieurs dizaines de milliers de sorciers rassemblés au même endroit. Nous fendîmes la foule, essayant de trouver l'emplacement de notre tente. Un grand sourire s'était plaqué sur mon visage et semblait ne plus vouloir le quitter. Les Diggory nous quittèrent lorsqu'ils eurent trouvé leur tente mais nous, nous devions continuer. Elle était un peu plus loin.

   J'eus un hoquet de surprise en découvrant la tente qui nous nous abriterait le temps du match. Elle faisait la taille d'une tente une place. Les Weasley et Hermione entrèrent l'un après l'autre mais Harry et moi restâmes dehors, interloqués. Il m'interrogea du regard. J'haussai les épaules et entrai à mon tour.

   — Mais bien sûr !, m'exclamai-je en me frappant le front. Un sortilège d'extension...

   Je pensais immédiatement à ma mère, qui les réussissait à merveille. Grâce à ce sort, la tente qui était minuscule en apparence était devenu un vrai palace et nous y tenions largement à onze. Il y avait une chambre pour les filles, une plus grande pour les garçons, une cuisine (qui contenait four, lavabo, placards, couverts...), une salle de bains...

   — J'adore la magie., s'extasia Harry derrière moi.

   Je me retournai vers lui et lui offrai un sourire.

   Nous nous installâmes rapidement dans la tente. Après quoi je piquai un petit somme jusqu'au déjeuner. Fred et George furent sommés d'aller chercher Bill, Charlie et Percy dans le petit bois d'à côté juste après manger. Ayant besoin de bouger et de visiter un peu le camp, je décidai de les accompagner. Sur le chemin, ils me parlèrent un peu de leur projet. Il fallait dire que depuis quelques jours ils n'avaient que ça à la bouche. J'étais sûre qu'ils pouvaient y arriver, ils avaient de la bonne volonté à revendre. J'étais prête à les soutenir et même à les aider, si ils en avaient besoin. Nous attendîmes quelques instants à l'orée du bois, jusqu'à les voir arriver tous les trois. Ils nous saluèrent et nous pûmes repartir. Pendant le trajet du retour, je me fis prendre en otage par un supporter irlandais pour danser sur une gigue endiablée. Cette ambiance conviviale et chaleureuse faisait beaucoup de bien.

   Le soir venu, un gong retentit dans tout le camp.

   — C'est l'heure !, annonça Mr Weasley. Allons-y.

   Nous sortîmes tous de la tente pour nous diriger le petit bois dont le chemin était éclairé avec des lampions rouges et verts. Avant de partir, Harry me donna les Multiplettes qu'il m'avait acheté alors que je dormais - encore. C'était des jumelles spéciales pour les matchs de Quidditch qui permettait de revoir une action, de passer un moment du match au ralenti ou de donner le nom du mouvement effectué par un joueur.

   Nous arrivâmes bientôt devant le stade. Il était gigantesque.

   — Il peut recevoir cent mille spectateurs., précisa Mr Weasley en voyant notre air impressionné. Bien sûr, chaque mètre carré a été traité avec des sortilèges Repousse-Moldus. À chaque fois qu'un Moldu s'approchait d'ici cette année, car il faut longtemps pour préparer cet événement, il se rappelait d'un rendez-vous urgent et repartait aussitôt.

   Nous avançâmes jusqu'à l'entrée la plus proche et Mr Weasley donna nos billets à la sorcière qui les vérifiaient.

   — Vous êtes placés tout en haut. Montez les escaliers et quand il n'y aura plus de marches, vous serez arrivés. Bon match !

   Mr Weasley la remercia et nous montâmes tout en haut du stade, à ciel ouvert. Nos places étaient juste au centre des tribunes et donnait vue sur le milieu du terrain, à mi-chemin entre les buts.

   — Nous avons la meilleure vue de tout le stade !, dit Mr Weasley alors que nous montions toujours.

   — C'est fantastique !, m'exclamai-je.

   — Jusqu'où on va monter comme ça ?, se plaignit Ron.

   — Disons que si il pleut, tu seras le premier à le savoir., répondit une voix que je connaissais.

   Je baissai les yeux. Lucius Malefoy était un étage plus bas, accompagné son épouse, une femme blonde au visage doux. Mon visage s'illumina lorsque je vis Drago. Il me sourit. Sa mère le remarqua et lui chuchota quelque chose à l'oreille. Il se renfrogna, ses pommettes prenant une teinte légèrement rosée. Mrs Malefoy leva les yeux vers moi et hocha la tête en souriant. Je lui rendis son salut avant de jeter un œil à Mr Weasley. Il avait le visage fermé.

   — Nous sommes dans la loge du Ministre., dit alors Drago d'une voix exagérée. Sur l'invitation personnelle de Mr Cornelius Fudge.

   Je le regardai, amusée. Il me fit un clin d'œil discret. Mr Malefoy lui donna un coup de canne.

   — Ne te vante pas, Drago. Avec ces gens ce n'est pas la peine.

   Mr Weasley, sans répondre, nous prit par les épaules mais Mr Malefoy arrêta Harry en posant le pommeau de sa canne sur la main d'Harry posée sur la rambarde.

   — Amuse-toi bien... tant que tu le peux.

   Je fis une grimace et marmonnai "gnagnagna..." devant l'air amusé d'Hermione. En partant, Drago me fit un petit signe de la main. Je fis de même devant l'air bienveillant de sa mère qui le rattrapa pour lui parler. Il se dégagea de son emprise, visiblement gêné. Je ris et suivis Hermione derrière les autres. Nous arrivâmes en haut des gradins et retrouvâmes les Diggory. Je me plaçai entre Harry et Hermione. J'avais peint mes lèvres en vert et blanc et avait une écharpe des mêmes couleurs autour du cou. L'euphorie était à son apogée dans le stade. Elle redoubla lorsque l'équipe irlandaise fit son entrée.

   — C'est les irlandais !, s'écrièrent Fred et George. Voilà Troy ! Et Mullet ! Et Morane !

   Les joueurs irlandais volaient en formation V et laissaient derrière eux des traînées de fumée vertes et blanches. Un feu d'artifice en forme de farfadet dansant décora le ciel avant d'exploser en étoiles rouges. Les bulgares venaient d'arriver, leurs robes rouges traînant derrière eux. Leurs supporters scandaient le nom de Krum, l'attrapeur de l'équipe.

   — Bonsoir à tous !, retentit la voix de Fudge dans le stade. En temps que Ministre de la magie, j'ai le très grand plaisir de souhaiter à chacun d'entre vous la bienvenue à la finale de la 402e Coupe du Monde de Quidditch ! Et maintenant, je laisse à Mr Ludo Verpey le soin de commenter le match.

   — Bonsoir à tous !, s'écria la voix de Verpey. J'espère que vous êtes bien éveillés ce soir, car ça ne sera pas de tout repos ! Tout d'abord, laissez-moi vous présenter notre arbitre, arrivant tout droit d'Égypte, le président-sorcier général de l'Association internationale de Quidditch, Hassan Mostafa !

L'arbitre du match, qui était au centre du terrain, libéra les quatre balles et s'envola sur son propre balai.

   — Que le match... commence !, hurla Verpey.

   Mostafa souffla dans son sifflet et lança le Souafle devant lui.

   — Le Souafle à Mullet qui passe à Troy ! Morane ! Dimitrov ! Et de nouveau Mullet ! Troy !

   Troy, un poursuiveur irlandais, monta en chandelle avec le Souafle, suivi de près par Ivanova, une poursuiveuse bulgare. Troy laissa ensuite tomber le Souafle que Morane, qui était prête depuis le début, ne put rattraper car Levski, un bulgare, avait foncé pour l'avoir. Alors qui le relançait, Morane réussit à lui prendre et le passa à Troy.

   — TROY MARQUE ! DIX POINTS POUR L'IRLANDE !

   Sur le tableau d'affichage en face de nous, il s'inscrivit : IRLANDE 10 - BULGARIE 0.

   Le match reprit et cette fois ce fut Ivanova qui marqua dix points pour son équipe. Le Souafle revint aux bulgares. Soudain, Verpey poussa une exclamation de surprise. En effet, Krum et Lynch, les deux attrapeurs, foncaient en piqué vers le sol.

   — ILS VONT S'ÉCRASER !, hurla Hermione, et je pensais la même chose.

   Je gardai les yeux fixés sur les deux joueurs, retenant mon souffle. Krum redressa son balai au dernier moment alors que Lynch s'écrasa au sol. Les Irlandais poussèrent des exclamations de colère.

   — Quel barbarie !, m'exclamai-je dans le vide. Il aurait pu le tuer !

   — Tous les moyens sont bons pour gagner, Liz' !, répliqua Ron à côté d'Hermione.

   — Quand même, si ce Krum était aussi bon que tu le dis, il aurait pu attraper le Vif d'Or sans se débarrasser de Lynch.

   Ron se renfrogna. Il semblait que j'avais touché un point sensible. Je levai les yeux au ciel et me reconcentrai sur ce qui se passait sur le terrain. Une équipe de Médicomage s'occupait de réanimer Lynch tandis que Krum scrutait le stade de ses yeux sombres. En plus, il trichait ! Le jeu était arrêté mais il continuait de chercher le Vif d'Or. Décidément...

   Le jeu reprit quelques minutes plus tard. Le retour de leur attrapeur donna une grande poussée de motivation aux Irlandais. Ils menèrent rapidement par cent trente points à dix. Après trois penalties en faveur de l'Irlande et 4 autres buts de ces derniers, Viktor Krum attrapa le Vif d'Or, ce qui offrit cent cinquante points à l'équipe Bulgare. Pendant un instant, un silence régna dans le stade.

   — L"IRLANDE A GAGNÉ !, hurla Verpey dont la voix amplifiée résonnait encore plus. KRUM A ATTRAPÉ LE VIF D'OR MAIS C'EST L'IRLANDE QUI GAGNE !

   Sur le panneau d'affichage, on pouvait lire : BULGARIE : CENT SOIXANTE ; IRLANDE : CENT SOIXANTE-DIX. Les supporters irlandais laissèrent leur joie s'échapper. Le stade en tremblait. Ils applaudissaient, tapaient des pieds, hurlaient à en perdre la voix. J'hurlai avec eux, supportant également l'Irlande. Les joueurs verts et blancs firent un tour d'honneur et allèrent chercher la Coupe dans la Tribune Officielle.

///

   Sur le chemin du retour, je débattis avec Charlie sur le jeu de Krum.

   — Cette figure s'appelle la feinte de Wronski, Liz'. Il a parfaitement le droit de l'utiliser, elle est dans le règlement.

   — Mais c'est un jeu affreusement barbare ! Jamais je n'y jouerai comme ça. J'aime bien le regarder mais de là à me retrouver sur le terrain...

   — Alors je t'emmènerai à d'autres matchs.

   — T'es sérieux ?, demandai-je.

   — Bien sûr.

   — J'ai hâte de voir ça., dis-je en souriant.

   J'étouffai un bâillement.

   — J'aurais pensé que ça durerait plus longtemps. Mais je suis tellement fatiguée que je n'aurais pas pu tenir si ça avait été le cas.

   — Arrête de te plaindre, tu as fait la sieste toute l'après-midi., rappela George.

   — En plus tu ronflais comme un goret., ajouta Fred.

   — Traîtres., grinçai-je.

   Nous rentrâmes à la tente. Je me changeai pour me mettre en débardeur et en short pour dormir. Je me couvris également d'un léger gilet pour la soirée. Les autres ressassaient les meilleurs moments du matchs. Je m'assis sur le sofa. Les Irlandais continuaient de fêter la victoire à vous d'explosions et de chants. Rapidement, Fred et George se mirent à les imiter. Ne l'entendant pas de cette oreille, Ron se mit debout sur le sofa à côté de moi.

   — Y'en a pas deux comme Krum !, commença-t-il, entraînant les moqueries de Fred et George. On dirait un oiseau à sa façon de voler !

   Les jumeaux battirent des bras dans le vide en tournant autour de Ron.

   — C'est plus qu'un athlète ! C'est un artiste., conclut mon meilleur ami, à fond dans son éloge.

   — Je crois que t'es amoureux, Ron., se moqua Ginny.

   — La ferme., souffla le concerné.

   — Viktor je t'aaaime., chanta Fred.

   — Oui je t'adoooore., continua George.

   — Quand tu es loin, je t'aime plus fooort., repris-je avec Harry.

   Ron se jeta sur George pour le frapper avec un coussin. Fred se leva et regarda l'entrée de la tente.

   — La fierté des Irlandais, qu'est ce que ça fait comme bruit !, commenta-t-il.

   Mr Weasley fit irruption dans la tente, l'air apeuré.

   — Arrêtez tous ! C'est pas les Irlandais. Il faut partir d'ici, tout de suite !

   Paniquée, j'attrapai mon sac à dos et le balançai sur mon épaule. J'eus à peine le temps d'attraper mes chaussures à la main que Mr Weasley me fit sortir de la tente. Je me retrouvai donc en pyjama et pieds nus dehors, au milieu d'une foule d'hystériques courant dans tous les sens.

   — Rejoignez le Portoloin et surtout restez ensemble !, cria Mr Weasley. Je vais aller aider les gens du Ministère.

   Au même moment, Bill, Charlie et Percy sortirent de la tente, baguette à la main. Ils suivirent leur père.

   — Surtout, soyez prudents !, leur demandai-je.

   Harry attrapa ma main et se mit à courir derrière les autres, entre les tentes enflammées. Je ne savais toujours pas ce qui se passait mais un mouvement de panique avait saisi la foule dont les cris fusaient de tous les côtés. Parmi eux, j'entendis quelques bribes comme : "Fuyez, ce sont les Mangemorts !". Un frisson parcourut mon échine. Les Mangemorts étaient les partisans de Voldemort. Que faisaient-ils ici ? Nous croisâmes plusieurs sorciers cagoulés qui s'attaquaient aux pauvres gens autour de nous. Je regardai devant moi, pour ne pas voir ce malheureux spectacle. Je vis la forêt au loin et je pensai "nous sommes sauvés." Malheureusement, il en fut tout autrement. Les gens courraient dans tous les sens, et Harry fut emporté par la foule. Sa main glissa de la mienne et je le perdis rapidement de vue. Je m'arrêtai pour le retrouver mais les autres continuèrent d'avancer, incapables de faire demi-tour à cause de la densité de la foule.

   — HARRY !, hurlai-je. HARRY, RÉPONDS-MOI !

   — Lizzie !, m'interpella une voix qui me rassura immédiatement.

   Je me retournai. Drago accourrait vers moi. Je me jetai dans ses bras.

   — Il ne faut pas rester là, vite !

   Il me prit la main et me fit courir à sa suite.

   — Drago, qu'est-ce qu'il se passe ?

   — Ne t'inquiète pas, il ne t'arrivera rien ! Suis moi, c'est tout ce que je te demande !

   — Non, lâche moi !, répliquai-je en tirant sur son bras. J'ai perdu Harry !

   Il s'arrêta et se tourna vers moi, me prenant les mains.

   — Tout ce que je te demande, Liz', c'est de ne pas poser de questions. Tout ira bien. Tu as confiance en moi ?

   Il plongea ses yeux dans les miens et encadra mon visage de ses mains.

   — Est-ce que tu as confiance en moi ?, répéta-t-il.

   Doucement, j'acquiesçai. Son regard descendit brièvement sur mes lèvres puis remonta aussitôt. Alors que rien n'était propice à le faire, que la situation était urgente et n'avait rien de romantique, Drago pressa ses lèvres contre les miennes. J'écarquillai les yeux sans cependant le repousser. Lorsque notre baiser prit fin, nous repartîmes aussitôt. Malgré ce qui se passait alentours, un sourire éclaira mon visage.

☆★☆★☆

Aloooooors ? Qu'est ce que vous en pensez ? Premier baiser Lizzie/Drago ! À la base, j'avais pas du tout prévu de le faire comme ça mais en fin de compte ça me plaît bien ! J'espère que ça vous a plu aussi ! À bientôt.

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