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Chapitre 28

   J'eus l'impression que mon cœur s'arrêta de battre pendant les quelques secondes que prirent la chute. Approchant du sol, nous fûmes suspendus dans les airs un instant, comme soumis à un Arresto Momentum. Puis, nous atterîmes sur le sol en un bruit sourd. Je me relevai avec difficulté, encore sous le choc. Harry tenait toujours la prophétie dans sa main, intacte.

   — Département des Mystères... grogna Ron en se mettant debout. Il porte bien son nom...

   Je m'approchai de mon frère. Nous étions dans une large salle, au plafond très haut. Il n'y avait rien, hormis une arcade de pierre au centre, sur un socle. Harry semblait intrigué par celle-ci. Je posai ma main sur son bras, anxieuse.

   — Tu entends ces voix ? me demanda-t-il alors sans quitter l'arche des yeux.

   Je fronçai les sourcils et secouai négativement la tête. Il ne me regarda même pas. Il fit quelques pas en avant.

   — Je les entends aussi, fit Luna, comme hypnotisée.

   — Il n'y a pas de voix... répondit Hermione, avec tension. Ce n'est qu'une simple arcade. Il nous faut vite partir d'ici.

   — Elle a raison, Harry, dis-je à mon frère. Allons-nous-en.

   Il ne me donna aucune réponse. Il y eut soudain de l'agitation au-dessus de nos têtes. Harry sortit de sa torpeur.

   — Venez derrière moi ! s'écria-t-il.

   Nous obéîmes immédiatement. Les traînées de fumée noire apparurent de nouveau, et fondirent sur nous. Je ne me risquai pas à lancer de sorts, de peur de toucher mes amis, mais je me débattis à l'aveuglette. Soudain, je sentis qu'on m'attrapait violemment le bras. Je n'eus pas assez de force pour me dégager de l'emprise. Lorsque le nuage noir disparut, nous avions chacun été pris en joue par les Mangemorts. Nos amis étaient tout autour de la salle circulaire, tandis que je me tenais devant Harry, mes cheveux brutalement agrippés par la main de Lucius Malefoy.

   — Comment avez-vous pu croire... Comment avez-vous pu être aussi naïfs pour penser que des enfants avaient une chance contre nous ? fit-il de sa voix traînante en me conduisant jusqu'à mon frère, sa baguette dans mon dos.

   Il se tourna vers Harry.

   — Je vais te donner le choix, Potter. Donne-moi la prophétie maintenant, ou regarde tes amis mourir... à commencer par ta sœur.

   Ma gorge se serra. Harry plongea ses yeux émeraudes dans les miens. Il était terrifié, je le voyais.

   — Ne la lui donne pas, Harry ! s'écria Neville, avant d'être coupé par la baguette de Bellatrix pointée sur sa gorge.

   — Harry, appelai-je mon frère dans son esprit. Harry, fais-moi confiance. Ne cède pas, je t'en supplie.

   Ses yeux se mirent à briller. Il me savait prête à mourir. Et je savais Lucius Malefoy prêt à me tuer. Je n'étais pas indispensable, contrairement à mon frère. Mon regard se voulait rassurant, mais Harry avait aisément deviné que j'étais tétanisée. Je le vis hésiter. Je secouai doucement la tête, lèvres pincées.

   — Non, Harry, ne fais pas ça...

   Ignorant mes supplications mentales, mon frère leva la sphère et la déposa dans la main tendue de Lucius Malefoy. Je réprimai un sanglot. Il relâcha sa poigne sur mes cheveux, mais ne me laissa pas partir pour autant.

   Derrière nous, une vive lumière blanche éblouit mon frère, qui afficha un air intrigué. M'entraînant dans son geste, me provoquant une grimace de douleur, Malefoy se tourna vers la source de la lumière. J'écarquillai les yeux. C'était Sirius.

   — Lâche-la immédiatement, lança-t-il, avant de décrocher un coup dans la mâchoire de Malefoy, qui me lâcha subitement et s'écroula au sol.

   Sirius s'approcha immédiatement de moi et posa une main réconfortante sur ma joue. J'affichai un immense sourire.

   Tout autour de nous, d'autres traînées de fumée blanche se débarrassèrent des Mangemorts retenant nos amis. Ils apparurent les uns après les autres. Je reconnus Kingsley, Maugrey, Remus et Nymph. Je me retins de sauter de joie. Ils étaient venus à notre secours.

   Harry nous rejoignit immédiatement. Sirius nous entraîna à couvert des sortilèges qui s'étaient mis à fuser.

   — Écoutez-moi bien, rassemblez les autres et sortez d'ici ! nous ordonna-t-il.

   — Quoi ? Non, je veux rester avec toi ! répliqua Harry.

   — Vous avez été admirables, tous les deux, fit Sirius en posant une main sur son épaule. Laissez-moi prendre le relais, maintenant.

   J'hochai la tête et pris la main de mon frère. Hélas, nous n'eûmes pas le temps de nous éloigner. Malefoy revenait à la charge avec un deuxième Mangemort, tandis que les autres se battaient autour de nous. Sirius nous protégea d'un sortilège du Bouclier, avant de répliquer. Je n'hésitai pas à user de mes connaissances moi aussi, agitant ma baguette en invoquant plusieurs maléfices. Ainsi, nous nous débarassâmes du premier Mangemort. Peu de temps après, Harry lança un Expelliarmus qui débarrassa Malefoy de sa baguette.

   — Bien joué, James ! s'exclama alors Sirius en s'avançant d'un pas.

   Il lança un dernier sortilège qui eut bon d'expulser Malefoy dans les airs. Sirius se tourna vers nous avec un sourire triomphant, que nous lui rendîmes. Je n'entendis pas le maléfice, mais il fut touché au niveau de la poitrine. Le temps sembla s'arrêter. Mon visage se figea en une expression horrifiée. Sirius bascula en arrière, traversant l'arcade, tandis que son regard s'éteignait. Son corps disparut dans un voile, et ce fut comme s'il n'avait jamais été là.

   Je m'arrêtai de respirer. Mes jambes se firent lourdes, ma tête se mit à tourner au ralenti. Mon cœur se serra, ma gorge était nouée par les sanglots, mais j'étais trop ébranlée pour réagir. Je tombai à genoux, et pris mon visage entre mes mains. Le hurlement de souffrance de mon frère finit de m'achever. Je fus prise de spasmes et de sanglots, tâchant tant bien que mal de garder une respiration correcte, mais c'était peine perdue. Des bras m'entourèrent dans une étreinte bouleversée.

   — Ça va aller... Ça va aller...

   Je reconnus le timbre apaisant de ma sœur. Mais elle tremblait. Je le sentais. Mes gémissements couvraient le son de sa voix. Je n'avais jamais eu aussi mal de toute ma vie. C'était comme si le monde s'était écroulé.

   Sirius était mort sous mes yeux. Sous nos yeux à tous. Parce qu'il essayait de nous protéger. Reprenant mes esprits, je me redressai et m'accrochai désespérément aux bras de ma sœur, qui semblait dévastée. Mes yeux croisèrent ceux de Remus. Habituellement si réconfortants de leur couleur de miel, ils étaient remplis de larme et de douleur. Mes sanglots redoublèrent d'intensité.

   — Harry... parvins-je à souffler au bout de quelques longues secondes. Où est Harry... ?

   — J-je ne l'ai pas vu partir, je... Lizzie, tu dois rester avec nous.

   Je secouai frénétiquement la tête en me relevant difficilement.

   — Non, je... Je dois... Harry...

   Je titubai, ma tête tournait. Je fermai les yeux une seconde et me concentrai pour reprendre mes esprits. La douleur était encore trop présente dans ma poitrine, mais mon esprit perdit de sa brume au fil des secondes.

   Je quittai la salle de l'arcade, empruntant un couloir au hasard. Il mena droit dans l'atrium. Je remarquai Harry, la baguette pointée sur Bellatrix Lestrange. Une silhouette noire apparut derrière lui, et ma tête me lança soudainement. Il était là. Pour la première fois, je le voyais. Je grimaçai de douleur, mais continuai d'avancer vers mon frère. Ma main serrant ma baguette tremblait légèrement, mais pas assez pour m'arrêter. Je la levai.

   — Avada...

   Je ne pus finir de prononcer la formule. Je sentis une force invisible enserrer ma gorge, et me soulever du sol. Voldemort me regardait désormais droit dans les yeux, et sa main était dirigée vers moi.

   — Ta sœur a plus de cran que toi, Harry, lança-t-il à mon frère tandis que je me débattais dans les airs, mes mains griffant ma gorge.

   J'étouffais. S'il ne lâchait pas prise, j'allais mourir. Et Harry, privé de baguette, était impuissant.

   — J'ai toujours pensé que tu étais la plus sensée des deux, reprit Voldemort, s'adressant directement à moi. Comment as-tu pu croire que tu réussirais à me tuer juste comme ça, Elizabeth ?

   Ma bouche grande ouverte essayait d'inspirer l'air, mais rien ne parvenait à mes poumons. Ma vision se constella de tâches noires. Cependant, je parvins à apercevoir une gerbe de flammes vertes apparaître dans l'une des cheminées.

   — C'était idiot de venir ici ce soir, Tom, fit une voix que je reconnus immédiatement. Les Aurors sont en route.

   Dumbledore venait de nous rejoindre.

   — Quand ils seront là, je serais parti, répondit Voldemort. Et toi... tu seras mort.

    Je chutai soudainement, et rencontrai le sol carrelé. Je remplis enfin mes poumons d'air, et me mis à tousser. Devant moi, Dumbledore venait de s'attaquer à Voldemort, qui avait dû me lâcher pour répliquer. Harry vint me rejoindre et m'aida à me relever, m'entraînant derrière le mur d'une cheminée pour nous cacher. Je me sentai doucement partir, le souffle court. Harry prit mon visage entre ses mains pour m'empêcher de sombrer dans l'inconscience. Les déflagrations que provoquait le duel entre les deux puissants sorciers sonnaient à mes oreilles derrière une couche de ouate. Je sentais mon sang battre dans mes tempes. Mon regard se plongea dans ceux de mon frère. Nos yeux  semblables en tous points brillaient de la même lueur d'amour. Doucement, je posai mon front sur celui de Harry.

   — Ensemble, quoi qu'il arrive, fit-il résonner dans ma tête.

   Je repris doucement mon souffle. Harry m'aida à remettre debout. Nous sortîmes de notre cachette. Alors, d'un accès de rage, Voldemort fit explorer les vitrines de l'atrium et dirigea les milliers de bouts de verre tranchants vers nous. Dumbledore fit apparaître un Bouclier, et les cassures devinrent du sable en le traversant. Notre directeur, essoufflé, se redressa, faisant de nouveau face à Voldemort. Mais ce dernier disparut dans une tornade de sable blanc. Nous eûmes quelques secondes de répit. Mais soudain, à côté de moi, Harry s'affaissa. Je baissai mes yeux vers lui, complètement affolée. Il semblait se débattre avec une force plus puissante que lui qui le possédait. Son regard n'était plus le même. Ses yeux verts brillaient d'une toute autre lueur.

   Je n'hésitai pas, et m'agenouillai à ses côtés.

   — Tu as perdu, vieillard... dit-il alors d'une voix qui ne lui appartenait pas.

   Je tendis une main vers lui. Des visions me parvenaient en flashs. Le cri de ma mère. La mort de Cedric. Sirius disparaissant à travers le voile. Harry avait le souffle court. De mon côté, j'eus l'impression que mon cœur s'était arrêté.

   — Harry, ce ne sont pas vos ressemblances qui importent... fit Dumbledore. Ce sont vos différences.

   Mon frère souffrait. Je sentais sa douleur. Dans un geste ultime, je pris son visage entre mes mains et le força à me regarder.

   — Harry... dis-je dans mon esprit. Tu es plus fort que lui. Tu le seras toujours. Parce que tu n'es pas seul, et que tu ne le seras jamais. Je serais toujours à tes côtés...

   Le buste de mon frère reposant sur mes genoux, je me blottis contre lui, fermant les yeux. Usant de notre lien, je tentai de lui faire revivre nombreuses scènes de bonheur. Notre Noël au Square Grimmaurd, avec Sirius et Remus. Les réunions de l'AD. Nos vacances d'été au Terrier. Nos fous-rires avec Hermione et Ron. Nos étreintes. Et tout l'amour que je lui portais.

   — Ensemble, quoi qu'il arrive, répétai-je dans ma tête. Ensemble, quoi qu'il arrive. Quoi qu'il arrive...

   Il sembla se calmer. Ses doigts se joignirent aux miens.

   — C'est vous qui êtes faible, dit-il alors. Vous ne connaîtrez jamais l'amour, ou l'amitié. Et je vous plains sincèrement...

    Notre lien prit le dessus sur celui que Voldemort essayait d'entretenir. Il quitta le corps de mon frère, et réapparut à nos côtés.

   — Tu es un idiot, Harry Potter. Et tu vas tout perdre...

   Je n'avais plus peur. J'étais avec mon frère. Ensemble, nous étions forts. Invulnérables. Et Voldemort était seul.

   Les cheminées s'activèrent soudain, et une dizaine de membres du Ministère apparut dans l'atrium. Le Ministre de la Magie, Cornelius Fudge, afficha un air abasourdi.

   — Il est revenu, souffla-t-il, livide.

   Voldemort disparut. À genoux sur le sol, Harry dans mes bras, je me sentais plus forte que jamais. Et mon cœur s'était remis à battre.

;-;

j'espère que ce chapitre vous a plu même si c'est un crève-cœur ❤

il reste un chapitre et l'ordre du phénix sera enfin fini, pour laisser place au prince de sang-mêlé, qui est peut-être un de mes préférés :)

j'espère arriver à en faire qqch de bien haha

je vous embrasse ❤

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