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Chapitre 26

   Dumbledore nous conduisit silencieusement jusqu'à son bureau.

   — Professeur..., intervint soudainement Harry, sa main fermement accrochée à la mienne. Où est Mr Diggory ?

   — Ils sont avec le professeur Chourave.

   J'eus la gorge nouée en me remémorant l'horrible scène du retour de Cedric et d'Harry.

   — Elle est directrice de Poufsouffle et c'était elle qui le connaissait le mieux.

   Nous arrivâmes devant la gargouille en pierre qui pivota lorsque notre directeur prononça le mot de passe. Nous montâmes les escaliers. Lorsque nous entrâmes dans le bureau, je me jetai dans les bras de Sirius. C'était la seule chose qui me ramenait à la réalité avec tout ce qui s'était passé ces dernières heures. Il me serra contre lui et alla ensuite voir Harry.

   — Comment te sens-tu, Harry ?, demanda-t-il, inquiet. Je le savais... j'étais sûr que quelque chose allait arriver... Que s'est-il passé ?

   Dumbledore lui raconta tout ce que Croupton avait révélé. Harry vint seulement s'asseoir à côté de moi, dans un coin de la pièce, posant sa tête sur mon épaule. Il ne voulait plus rien entendre de cette soirée. Il voulait seulement s'éloigner de tout ça.

   Fumseck vint se poser sur mes genoux.

   — Bonjour, Fumseck., murmura Harry.

   Nous carressâmes son plumage rouge et doré. Je ne voulais pas qu'il s'en aille. Sa présence avait quelque chose de réconfortant.

   Lorsque Dumbledore eut fini son récit, il pose ses yeux sur Harry. Mon frère se tendit, devinait qu'il allait devoir répondre à quelques questions.

   — Harry, commença-t-il, j'ai besoin que tu me racontes ce qui s'est passé lorsque tu as touché le Portoloin, dans le labyrinthe.

   — On pourrait peut-être attendre demain matin ?, fit Sirius. Il a besoin de repos.

   Dumbledore laissa échapper un léger soupir.

   — Si je pensais pouvoir t'aider en te plongeant dans le sommeil pour retarder le moment où tu devras repenser à tout ce que tu as vécu cette nuit, crois bien que je le ferais. Mais je sais que ce ne serait pas une bonne chose. Endormir la douleur pendant quelques temps ne la rendrait que plus intense lorsqu'il faudra la réveiller à nouveau. Tu as fait preuve d'une bravoure qui dépasse tout ce que j'aurais pu attendre de toi et je te demande de montrer encore une fois ton courage.

   — Je suis avec toi, Harry, je ne te lâche pas., lui dis-je par la pensée.

   Harry prit une profonde inspiration et déballa tout ce qu'il avait en travers de la gorge. Le labyrinthe, Cedric, le Portoloin, le cimetière, Queudver, la douleur, le meurtre de Cedric, le chaudron, la résurrection de Voldemort, les Mangemorts... Je sentais qu'il était soulagé de raconter tout ça. Il expliqua que Queudver avait prit son sang pour ressusciter Voldemort, car la protection de notre mère qui coulait dans notre sang serait également en lui et lui permettrait de le toucher sans éprouver de douleur. Dumbledore vint examiner la blessure au bras d'Harry puis revint s'asseoir à sa place en lui demandant demandant continuer. Harry reprit alors son récit. Lorsqu'il aborda un rayon de lumière doré qui s'était créé entre sa baguette et celle de Voldemort, Dumbledore sembla s'y intéresser.

   — Priori Incantatum., murmura-t-il.

   — La remontée des sortilèges ?, interrogea Sirius.

   — Exactement., confirma Dumbledore. La baguette magique de Voldemort et celle d'Harry contiennent le même élément. Dans chacune d'elle, il y a une plume de la queue d'un même phénix. En fait, il s'agit de ce phénix., ajouta-t-il en désignant Fumseck confortablement installé sur l'une de mes épaules.

   — La plume de ma baguette magique vient de Fumseck ?, s'exclama mon frère, abasourdi.

   Comme pour acquiescer, Fumseck poussa un petit cri mélodieux.

   — Oui., affirma Dumbledore. Dès que tu as quitté sa boutique, il y a quatre ans, Mr Ollivander m'a écrit pour me dire que c'était toi qui avait acheté la seconde baguette.

   — Et alors, qu'est-ce qui se passe lorsqu'une baguette rencontre sa sœur ?, demanda Sirius.

   — Elles ne peuvent agir l'une contre l'autre. Mais si leurs propriétaires les forcent à combattre, un phénomène très rare se produit. L'une des baguettes obligera l'autre à régurgiter les sortilèges qu'elle a jetés, en remontant le cours du temps. Le plus récent d'abord... puis celui qui l'a précédé... ce qui signifie que Cedric a dû réapparaître sous une certaine forme.

   Harry hocha la tête.

   — Diggory est revenu à la vie ?, questionna Sirius, surpris.

   — Aucun sortilège ne peut faire revivre les morts., répondit Dumbledore. Il s'agit simplement d'une sorte d'écho à l'envers. Une ombre du Cedric vivant a dû émerger de la baguette...

   — Il m'a parlé., dit Harry. Le fantôme de Cedric, ou je ne sais quoi... Il m'a parlé.

   — Un écho., répéta Dumbledore. Un écho qui a conservé l'apparence et la personnalité de Cedric. J'imagine que d'autres formes sont apparues... Des victimes moins récentes de la baguette magique de Voldemort.

   — Un vieil homme. Bertha Jorkins. Et...

   Il déglutit.

   — Tes parents ?, risqua Dumbledore.

   — Oui.

   Mon cœur s'accéléra.

   — Les derniers meurtres accomplis par la baguette de Voldemort. En remontant le temps. Si tu avais maintenu le lien, d'autres échos, d'autres ombres seraient apparus. Maintenant, dis-nous... Qu'ont-elles fait ces ombres ?

   Harry nous raconta les conseils de Papa et Maman, la requête de Cedric et l'expression de peur sur le visage de Voldemort. Puis, il s'arrêta. Cela devenait trop éprouvant.

   — Je vais le répéter, Harry., dit alors Dumbledore. Tu as fait preuve d'une bravoure qui dépasse tout ce que j'aurais pu attendre de toi. Tu as manifesté le même courage que ceux qui sont morts en combattant Voldemort lorsqu'il était au somment de sa puissance. Ce soir, tu as porté sur tes épaules le fardeau d'un sorcier aguerri et tu t'es montré à la hauteur de l'épreuve. À présent, tu nous as donné tout ce que nous pouvions te demander. Je vais t'emmener à l'infirmerie. Je ne veux pas que tu retournes tout de suite au dortoir. Tu as besoin d'une potion de Sommeil et d'un peu de paix... Sirius, vous voudrez bien rester avez lui, cette nuit ?

   Sirius acquisesça.

   — Professeur..., intervint Harry. Est-ce que Lizzie aussi peut rester avec moi ? Sa présence me rassure...

   Je tournai mes yeux vers lui, touchée. Il me prit la main sans pour autant me regarder. Dumbledore sourit.

   — Évidemment. Cela ne devrait pas poser de problèmes.

   Je fus soulagée. Je n'aurais pas supporté de devoir retourner au dortoir, seule et inquiète pour Harry qui allait sans doute passer une mauvaise nuit.

   Sirius sourit à son tour, se leva et se transforma en gros chien noir. Dumbledore nous accompagna jusqu'à l'infirmerie. À l'intérieur, Mrs Weasley, Bill, Ron et Hermione harcelaient une Madame Pomfresh à l'air épuisé pour savoir où se trouvait Harry et s'il allait bien. Lorsqu'ils nous remarquèrent, ils accoururent. Dumbledore leva la main pour les arrêter. Mrs Weasley le fixa avec des yeux ronds.

   — Molly, écoutez-moi un instant. Harry a traversé une terrible épreuve cette nuit. Et il a fallu qu'il la revive pour me le raconter. La seule chose dont il a besoin maintenant, c'est de sommeil, de tranquillité, de calme. S'il souhaite que vous restiez avec lui, continua-t-il en s'adressant désormais à tout le monde, vous pourrez le faire. Mais je ne veux pas que vous lui posiez de questions tant qu'il ne sera pas prêt à y répondre. C'est à dire, certainement pas ce soir.

   Mrs Weasley acquiesça, le teint pâle.

   — Monsieur le directeur, intervint Madame Pomfresh en regardant Sirius, puis-je savoir ce que... ?

   — Ce chien va rester avec Harry pendant un certain temps., expliqua Dumbledore. Je vous promets qu'il est très propre. Harry, je vais attendre que tu sois au lit. Pompom, puis-je vous demander un service ?, reprit-il en venant poser une main sur mon épaule. Monsieur Potter souhaite que sa sœur reste avec lui cette nuit, est-il possible de lui installer un lit à côté de lui ?

   Madame Pomfresh hocha la tête d'un air renfrogné. Culpabilisant de lui donner plus de travail, je la suivis.

   — Je vais vous aider., dis-je.

   Elle me jeta un regard du coin de l'œil et lâcha un "hmpf" reconnaissant. Elle alla prendre un drap dans une armoire et se dirigea vers un lit vide. Elle déplia le drap et l'étendit sur le lit. Je l'aidai à le coincer sous le matelas. Elle amena l'un après l'autre une couverture et un oreiller que nous installâmes également. Ensuite, je l'aidai à faire le lit d'Harry et à positionner un paravent autour de nos deux lits.

   — Merci de ton aide., me dit-elle lorsque tout fut prêt.

   Elle nous donna à Harry et moi et pyjama pour que nous puissions nous changer. Ensuite, Harry se coucha et nous nous installâmes tout autour de lui. Mrs Weasley avaient les yeux brillants.

   — Je vais bien., nous rassura Harry. Je suis simplement fatigué.

   Je souris.

   Quelques minutes plus tard, Madame Pomfresh revint avec un gobelet et un flacon rempli d'une potion violette.

   — Il va falloir que tu boives tout ça, Harry., dit-elle. C'est une potion pour dormir d'un sommeil sans rêves.

   Harry but le contenu du gobelet d'un trait. Ses yeux se fermèrent presque immédiatement. Il ne mit pas longtemps à s'endormir. Son visage se détendit. Soulagée, je me couchai à mon tour. Ron et Hermione me souhaitèrent une bonne nuit. Lorsque je m'endormis, ils veillaient toujours.

///

   Nous fûmes réveillés en pleine nuit par des éclats de voix. J'appris alors que le Ministre de la Magie avait fait venir un Détraqueur qu'il avait amené jusqu'à Croupton Jr. Je compris qu'il lui avait aspiré l'âme et que personne ne pourrait plus rien en tirer. Dumbledore était furieux. De plus, malgré toutes les preuves, Fudge ne croyait pas au retour de Voldemort  et le niait totalement.

   Après l'altercation entre Fudge et Dumbledore, le Ministre donna à Harry son prix de mille Gallions pour avoir gagné le Tournoi. Harry me donnait l'impression qu'il allait vomir de dégoût. J'en étais presque au même point.

   Ensuite, Dumbledore demanda à Sirius de reprendre sa forme habituelle, ce qu'il fit. Molly poussa un hurlement.

   — Sirius Black !

   — Arrête, Maman !, s'exclama Ron. Il y a aucun danger.

   Mrs Weasley finit par se calmer mais n'en restait pas moins choquée.

   — Sirius, il faut que vous partiez immédiatement prévenir Remus Lupin, Arabella Figg, Mondingus Fletcher — tous les anciens. Restez caché chez Lupin pour le moment. Je vous contacterai là-bas.

   — Mais..., fit Harry, déçu.

   — Tu me reverras très bientôt, Harry., assura Sirius. Je te le promets. Mais je dois faire ce que je peux? Tu comprends ?

   — Oui., dit Harry. Oui, bien sûr.

   Sirius vint lui prendre la main et effectua une pression réconfortante dessus.

   — Sirius..., intervins-je. Tu veux bien embrasser Remus de ma part, s'il te plaît ? Et lui dire que j'ai hâte de le revoir ?

   — Bien sûr, Lizzie., sourit-il.

   — Merci beaucoup. À... À bientôt.

   Il se retransforma en gros chien noir et quitta l'infirmerie.

   — Je dois descendre., dit Dumbledore une fois Sirius parti. Bois le reste de ta potion, Harry. Je reviendrai plus tard.

   Et il sortit à son tour. Harry se rallongea.

   — Il faut que tu finisses ta potion, Harry., dit Mrs Weasley en versant dans le gobelet la fin du flacon. Tu as besoin d'une bonne nuit de sommeil. Essaye de penser à autre chose... Par exemple à tout ce que tu vas t'acheter avec ce que tu as gagné !

   — Je ne veux pas de cet argent., répondit Harry d'une voix grave. Prenez-le. Donnez-le à n'importe qui. Ce n'est pas moi qui aurait dû le gagner, c'est Cedric.

   Il y eut un silence pesant.

   — Ce n'est pas de ta faute, Harry., murmura Mrs Weasley après un temps.

   — Je lui ai dit de prendre le trophée en même temps que moi.

   Je ne sus comment réagir. Mrs Weasley le prit dans ses bras, comme une mère l'aurait fait. Après ça, il but sa potion et se rendormit. Je décidai de faire de même lorsque tout le monde fut parti.

///

   Durant les jours suivant, j'étais très proche d'Harry. Il avait énormément besoin de soutien et il était hors de question que je le laisse seul avec ses idées noires.

   Les jours passèrent avec une lenteur impressionnante. Nous n'avions bien sûr plus de cours de Défense contre les Forces du Mal, donc nous avions beaucoup d'heures de libre, que nous passions dans le parc ou chez Hagrid. Même si le soleil brillait, et que nous avions l'impression d'être en vacances, chaque jour qui passait laissait un arrière-goût amer.

   Je reçus également pas mal de lettres. De mes parents, de Nymph et de Remus. Sirius était bien arrivé chez lui et me transmettait ses affections. Tous étaient inquiets. Autant pour Harry que pour moi. Même si je n'avais pas vécu le traumatisme, j'avais eu l'impression que notre lien me faisait ressentir les même émotions que lui. Mais je me devais d'être forte. Pour lui, pour mon frère.

///

   Le dernier jour, au banquet, les drapeaux indiquant le gagnant de la Coupe des Quatre maisons étaient noirs, pour rendre hommage à Cedric. Le vrai Maugrey était assis à la table des professeurs. Il avait l'air très nerveux.

   À la fin du repas, Dumbledore s'approcha de son pupitre dans le silence le plus complet.

   — Voici donc venue la fin d'une autre année., commença-t-il.

   Il s'arrêta un instant, portant son regard vers la table des Poufsouffle.

   — Il y a beaucoup de choses que je voudrais vous dire, ce soir., reprit-il. Mais je dois d'abord rendre hommage à un garçon de grande qualité qui aurait dû être ici pour partager ce banquet avec nous. Je vous demande de vois lever et de porter un toast en l'honneur de Cedric Diggory.

   Comme un seul homme, tous les élèves se mirent debout en levant leur verre. La plupart prononcèrent le nom de Cedric. Ma gorge, comme celle d'Harry, restait nouée. Je voyais ses yeux rouges se mettre à briller lorsque nous nous rasseyâmes.

   — Cedric incarnait de nombreuses qualités qui s'attachent à la maison Poufsouffle., continua Dumbledore. C'était un ami loyal et généreux, il travaillait sans relâche et se montrait toujours honnête. Sa mort vous a tous affectés, que vous l'ayez bien connu ou pas.

   Je coulai un regard vers la table des Serdaigle. Cho Chang pleurait à chaudes larmes. Même si je ne la portais pas dans mon cœur, je ne pus m'empêcher d'avoir un pincement au cœur. Elle avait perdu son petit-ami. Je ne sais comment j'aurais vécu le fait de perdre Drago.

   — Je pense donc que vous avez le droit de savoir ce qui s'est exactement passé. Cedric Diggory a été assassiné par Lord Voldemort.

   Un murmure de panique parcourut l'assemblée. Je ne sentis que la main d'Harry cherchant la mienne. Je la pris et la serrai fort. Dumbledore attendit que le silence revienne pour continuer :

   — Le Ministère de la Magie ne souhaite pas que je vous donne cette information. Les parents de certains d'entre vous seront certainement horrifiés d'apprendre que je l'ai fait — soit parce qu'ils ne croiront pas au retour de Lord Voldemort, soit parce qu'ils penseront que vous êtes trop jeunes pour que je vous dise une chose pareille. J'ai cependant la conviction que la vérité est généralement préférable au mensonge et que toute tentative de faire croire que Cedric est mort des suites d'un accident serait une insulte à sa mémoire.

   Il marqua une autre pause.

   — Le Tournoi des Trois Sorciers avait pour ambition de favoriser le rapprochement et la compréhension entre les sorciers du monde entier. À la lumière de ce qui s'est passé, de tels liens deviennent plus importants que jamais. Tous les invités présents dans cette salle seront toujours les bienvenus chaque fois qu'il voudront revenir ici. Une fois de plus, je vous le répète à tous, maintenant que Lord Voldemort est de retour, l'union fera notre force, la division notre faiblesse. L'aptitude de Lord Voldemort à semer la discorde et la haine est considérable. Nous ne pourrons le combattre qu'en montrant une détermination tout aussi puissante, fondée sur l'amitié et la confiance. Les différences de langage et de culture ne sont rien si nous partageons les mêmes objectifs et si nous restons ouverts les uns aux autres. Je suis convaincu, et je n'ai jamais tant souhaité me tromper, que nous allons connaître une période sombre et difficile. Certains, dans cette salle, ont déjà eu à souffrir directement des agissements de Lord Voldemort. Les familles de nombre d'entre vous ont été déchirées à cause de lui. Il y a une semaine, un élève nous a été arraché. Souvenez-vous de Cedric. Si un jour vous avez à choisir entre le bien et la facilité, souvenez-vous de ce qui est arrivé à un garçon qui était bon, fraternel et courageux, simplement parce qu'il a croisé le chemin de Lord Voldemort. Souvenez-vous de Cedric Diggory.

   Une unique larme roula sur ma joue.

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J'espère que ce chapitre vous a plu, j'ai beaucoup recopié le livre mais le film ne donne pas assez de détail et le discours de Dumbledore est beaucoup plus poignant, je trouve... À bientôt 💚

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