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Chapitre 13

   Le lendemain, samedi, nous nous réveillâmes pour le premier match de Quidditch de la saison qui opposait Gryffondor et Serpentard. J'allais enfin voir Harry jouer, pour de vrai, pas seulement pendant un entraînement. Nous mangions notre petit-déjeuner dans la Grande Salle, quand je vis Harry arriver, tendu au possible. Il mangea un peu avec nous, puis vers onze heures, nous nous dirigeâmes tous vers le stade. Ron, Hermione et moi-même accompagnâmes l'équipe de Gryffondor jusqu'aux vestiaires. Nous leur souhaitâmes une bonne chance, et j'enlaçai mon frère, Fred, et George. Olivier Dubois ébouriffa mes cheveux, comme pour me rassurer. Ensuite, nous allâmes nous installer dans les gradins. Dean Thomas vint s'asseoir à côté de moi, et me prit la main. Depuis la soirée d'Halloween, nous ne nous étions jamais retrouvés seuls. Nous n'avions échangé aucun autre baiser. Mais il se montrait très attentionné envers moi, et ça me faisait craquer.

   Lorsque les équipes arrivèrent l'une après l'autre, tous les élèves hurlèrent leur joie. Les Serdaigle et les Poufsouffle s'étaient joint à nous. Les capitaines des deux équipes se serrèrent la main, non sans une pointe de mépris, puis Madame Bibine sortit le Souafle de la caisse en bois, et prit son sifflet dans l'autre main.

   — Attention, à mon coup de sifflet ! Trois... Deux... Un...

   Elle siffla et lança en même temps le Souafle au-dessus de sa tête. Je suivis Harry du regard, surveillant aussi Drago que je savais capable d'un mauvais coup. Un Cognard le frôla, et j'en eu mal au ventre. George donna un coup de batte dessus, et l'envoya vers un joueur des Serpentard, Adrian Pucey. Hasard ou pas, le Cognard revint droit sur Harry. Fred l'envoya loin, mais il revint encore. Je fronçai les sourcils. Je me doutais que ce n'était pas normal. Ma main se crispa sur celle de Dean, et il dut le sentir car il me demanda si j'allais bien.

   — Regarde Harry, il est poursuivi par ce Cognard depuis le début du match !

   — Et alors ? C'est bien le rôle des Cognards de poursuivre les joueurs pour les faire tomber, non ?

   — Ce n'est pas normal, je te dis ! Regarde, même si Fred et George l'envoient sur d'autres joueurs, il revient toujours à la charge, comme si il était attiré par Harry !

   — Écoute, Madame Bibine vérifie toujours les quatre balles avant le match. Si il se passait quelque chose de grave, elle interviendrait.

   — Je suis sûre qu'il y a un problème...

   — Si je peux me permettre... dit une voix forte derrière nous.

   Dean et moi nous retournâmes vers la voix, et je découvris une jeune fille de mon âge, blonde aux yeux marrons décorée du blason de Serdaigle.

   — Tu as raison, me dit-elle. Ce n'est pas normal, d'habitude les Cognards ne s'acharnent pas sur un seul joueur. Leur rôle est de désarçonner le plus de joueurs possible, et là, il suit Potter depuis le début.

   — Aha ! m'écriai-je en pointant un doigt vers Dean. Tu vois, même elle le dit... Au fait, quel est ton nom ? continuai-je en reposant mon regard sur la fille.

   — Je suis Sally-Anne Perks, se présenta-t-elle en souriant.

   — Lizzie Potter, et lui c'est Dean Thomas.

   — Enchantée.

   — Dis-moi, tu as l'air de t'y connaître en Quidditch !

   — C'est ma passion ! Mon père aime beaucoup ce sport, et il arrive qu'il m'emmène voir des matchs. Mon rêve, ce serait d'intégrer les Harpies de Holyhead.

   — Tu y joues ?

   — Non... Seulement à titre personnel. Je ne fais pas partie de l'équipe.

   — Tu n'as pas été prise ?

   — Je n'ai pas postulé...

   — Lizzie ! Le Cognard à touché Harry ! s'écria Hermione.

   Je me retournai vivement vers le stade. Harry glissait sur le côté de son balai mais continuait à voler.

   — HARRY ! hurlai-je. HARRY !

   Il m'ignora, et tendit la main vers Malefoy qui se mit à paniquer. Malefoy fuit, alors qu'Harry continuait d'avancer vers son objectif.

   — HARRY !

    Ses deux bras ne lui servaient plus, l'un était cassé et l'autre tenait le Vif d'or qu'il venait d'attraper, si bien qu'il ne tenait le balai plus qu'avec ses jambes. Il tomba droit vers le sol et atterrit dans le sable, avant de rouler sur quelques mètres. Je me levai précipitamment et descendit les escaliers qui menaient au terrain. En arrivant près de lui, je l'entendis murmurer "On a gagné..." puis il fit une grimace en portant sa main valide à son poignet droit.

   — Harry, ça va ?

   Il ne répondit pas et nous nous retrouvâmes très rapidement entourés par d'autres élèves, ainsi que par quelques professeurs, dont Lockhart.

   — Écartez-vous ! s'écria ce dernier. Écartez-vous. Harry, je vais guérir ton bras, je-

   — Oh non, pas vous, souffla mon frère.

   Lockhart eut un rictus qui se voulait amusé.

   — Il ne sais plus ce qu'il dit ! Ne t'inquiète pas, Harry. Je vais soigner ton bras.

   — Non ! Je préfère le garder comme ça, dit Harry en se redressant.

   — Reste allongé, Harry. C'est un sortilège très simple que j'ai souvent utilisé.

   — Je préfère aller à l'infirmerie...

   — Je vais l'accompagner, Professeur ! dis-je en attrapant le bras valide d'Harry.

   — Ce serait préférable, Professeur., me soutint Dubois avec le sourire jusqu'aux oreilles. Bravo, Harry, c'était magnifique, très spectaculaire, le plus joli coup que tu aies réussi jusqu'à maintenant.

   — Dubois ! murmurai-je entre mes dents. Il a besoin qu'on l'emmène à l'infirmerie.

   Olivier grimaça.

   — Reculez-vous, reprit Lockhart.

   Il retroussa ses manches et brandit sa baguette magique. Il l'agita et la pointa ensuite vers le bras cassé d'Harry. Mon frère eut un rictus de douleur puis fixa son bras avec effroi. J'étouffai un cri. Son bras était devenu pareil à du caoutchouc et reposait sur sa cuisse, inerte.

   — Oui, en effet, c'est une chose qui peut se produire de temps en temps., dit Lockhart d'un air gêné, mais dont le sourire persistait. Mais l'essentiel, c'est que les os ne sont plus cassés...

   — PLUS CASSÉS ?! m'écriai-je. PLUS CASSÉS ?! SON BRAS N'A PLUS UN SEUL OS !

   Je saisis le bras que Lockhart avait ensorcelé et l'agita sous le nez de mon professeur.

   — Vous appelez ça guéri ?

   Ron et Hermione relevèrent Harry et nous l'emmenâmes tous les trois à l'infirmerie.

   — Je n'arrive pas à bouger mes doigts, Lizzie...

   — Ne t'inquiète pas, Madame Pomfresh va arranger ça...

   Nous entrâmes en trombe à l'infirmerie. Madame Pomfresh releva la tête et pinça les lèvres.

   — Monsieur Potter est tombé de son balai ?

   — Oui, mais il y a autre chose, précisai-je. Son bras était cassé, et Lock-, le Professeur Lockhart a essayé de le ressouder... Ce fut un véritable échec.

   L'infirmière fronça les sourcils et s'approcha de nous.

   — Voyez par vous même, continuai-je en désignant son bras amorphe.

   Madame Pomfresh s'empara de sa main d'un geste sec et l'examina sous toutes ses coutures. Elle écarquilla les yeux et ses traits se crispèrent. Son regard devint dur.

   — Madame Pomfresh ? tenta Hermione.

   — Vous auriez dû venir immédiatement ici ! explosa-t-elle. Je peux ressouder les os en quelques secondes, mais les faire repousser...

   — Vous allez y arriver, n'est-ce pas ? demanda Harry, inquiet de la tournure que prenaient les événements.

   — J'y arriverai, sans aucun doute, mais ce sera douloureux... Il faudra passer la nuit ici.

   Quelques dizaines de minutes plus tard, Madame Pomfresh demanda à Ron d'aider Harry à enfiler son pyjama. Hermione et moi-même attendîmes derrière le rideau.

   — Alors, Hermione, tu admires toujours autant Lockhart, maintenant ? demanda Ron derrière le rideau.

   — Tout le monde peut commettre des erreurs... répondit la concernée. D'ailleurs, ça ne te fais plus mal, n'est-ce pas Harry ?

   — Non, mais l'ennui c'est que ça ne me fait plus rien du tout.

    Ron ouvrit le rideau. Madame Pomfresh arriva avec une bouteille de Poussoss, et en versa dans un bol qu'elle tendit à Harry.

   — Tu vas passer une mauvaise nuit. Faire repousser des os, ça fait mal.

   Harry eut à peine bu une gorgée qu'il se mit à tousser. Madame Pomfresh s'en alla en bougonnant.

   — À propos, Lizzie... commença Hermione. Je trouve que tu y as été un peu fort avec Lockhart...

   — Un peu fort, tu dis ? Un peu fort ? Enfin, Hermione, c'est à cause de lui qu'Harry souffre le martyr en ce moment ! Si on l'avait directement emmené à l'infirmerie, on n'en serait pas là !

   — Je suis d'accord, mais tu as quand même crié sur un professeur...

   — Justement, je me demande comment il a ou être accepté ici en temps que Professeur... de Défense contre les forces du Mal, en plus ! La matière la plus importante !

   — Alors là, c'est trop ! Tu penses qu'il n'a pas le niveau pour enseigner ? As-tu au moins lu ses livres ?

   — Bien sûr que je les ai lus ! Un tissu de bêtises ! Ouvre les yeux, Mione, Lockhart n'est qu'un menteur doublé d'un crétin ! Quand on voit ses compétences en matière de sortilèges, on se demande vraiment si c'est lui qui a accompli tous ces exploits.

   — Comment tu peux dire ça ?

   — LA FERME ! Taisez-vous ! Toutes les deux !

    Nous nous retournâmes tous les trois vers Ron.

   — Vous réfléchissez deux minutes ? Lockhart ne vaut pas la peine qu'on se dispute pour lui. Vous êtes amies, non ? Alors arrêtez de vous cracher des débilités à la figure et pensez à Harry qui, comme tu l'as si bien dit Lizzie, souffre le martyr.

   Ron croisa les bras et se détourna de nous. Je baissai la tête. Hermione fit de même à côté de moi. Je relevai les yeux vers elle et pris sa main. Elle me sourit.

   — Désolée, Hermione. Je n'aurais pas dû m'énerver comme ça.

   — C'est moi qui suis désolée.

   Je serrai sa main et remarquai le soulagement de Ron.

   — Je préfère quand vous êtes comme ça, dit-il. Si vous vous disputez, le groupe perd ses piliers.

   Soudain, la porte de l'infirmerie s'ouvrit en grand et l'équipe de Gryffondor au complet entra.

   — Extraordinaire ce que tu as fait, Harry ! s'écria George tandis qu'ils venaient vers nous. Marcus Flint à passé un savon à Malefoy en hurlant qu'il avait le Vif d'Or juste au-dessus de sa tête et qu'il ne l'a même pas vu. Malefoy n'en menait pas large, tu peux me croire !

   Il déposèrent des friandises et du jus de citrouille sur le lit d'Harry et s'installèrent tout autour.

   — Ce garçon a besoin de repos ! intervint Madame Pomfresh. Il faut lui faire repousser trente-trois os, alors dehors ! DEHORS !

   J'attrapai le bras d'Hermione et nous sortîmes tous de l'infirmerie. Une fois dehors, nous tombâmes sur Dean et Sally-Anne Perks, la Serdaigle du match.

   — Lizzie ! Je te cherchais partout ! C'est Dubois qui m'a dit que vous étiez à l'infirmerie, mais Madame Pomfresh ne nous a pas laissé entrer...

   — Madame Pomfresh a donné du Poussoss à Harry, pour faire repousser ses os...

   Sally-Anne fit une grimace.

   — Aïe... Ma mère travaille à Sainte-Mangouste en temps que Médicomage, elle a déjà eu recours à cette potion pour des cas comme celui de ton frère... Il va douiller.

   J'hochai la tête.

   — Bon, on retourne à la Salle Commune ? questionna Fred.

   Je me tournai vers ma nouvelle amie.

   — Je vais raccompagner Sally-Anne. Je vous retrouve plus tard.

   — Je viens avec toi ! dit Dean en prenant ma main.

   Je roulai des yeux.

   — Dean, je peux me débrouiller toute seule. Je pourrais retrouver la Salle Commune sans problème.

   — Ce n'est pas ça le problème...

   — Dean, j'aimerais passer un moment seule avec Sally-Anne... On se retrouve à la Salle Commune.

   Je déposai un léger baiser sur sa joue et saisit le bras de Sally-Anne. Je l'emmenai au bout du couloir.

   — Alors, où est ta Salle Commune ? demandai-je.

   — Dans l'Aile Ouest. Dis-moi, qu'est ce qui se passe avec ton copain ?

   — Comment ça ?

   — J'ai bien vu ton regard exaspéré quand il a insisté pour nous accompagner...

   — Rien, c'est juste qu'il devient... légèrement collant.

   — Je vois...

   Lorsque nous arrivâmes au bout du couloir que formait l'Aile Ouest, j'arrêtai Sally-Anne.

   — Je te laisse ici, il faudrait que je dépêche si je ne veux pas faire enguirlander. On se voit au repas ?

   — Pas de soucis.

   — Dis, tu connais Luna Lovegood ?

   — Bien sûr ! Qui ne la connaît pas ? À Serdaigle, elle est pas mal populaire, à cause de son côté... original. Personnellement, je la trouve super !

   — Tu as raison ! Passe lui le bonjour de ma part, s'il te plaît.

   — Je n'y manquerais pas ! À tout à l'heure, Lizzie !

☆★☆★☆

Pfioouu ! C'est le chapitre le plus long que j'ai jamais écrit ! J'espère qu'il vous a plu :) Que pensez-vous de Sally-Anne ? De Dean ? Dites-moi tout !

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