Chapitre 12
Les points d'Harry lui furent attribués. En tout, il eut quarante points, ex aequo avec Krum. Il était premier !
Il dût retourner dans la tente des champions, mais nous l'attendîmes dehors patiemment. Lorsqu'il ressortit, il nous annonça que la seconde tâche aurait lieu le 24 février à neuf heures et demie du matin et que l'œuf d'or contenait une énigme qui les aiderait pour celle-ci.
Dans la Salle Commune il régnait une euphorie hors du commun. Chacun venait féliciter Harry et mon cher frère les remerciait timidement. Il décida de tout raconter à Sirius dans une lettre que l'on confia à Coquecigrue, le hibou de Ron. Il était devenu très copain avec mon chat. D'ailleurs, Ruby montait souvent à la volière pour le voir.
En redescendant, j'eus une grande surprise. Fred et George étaient passés à la cuisine et avaient ramené plein de bonnes choses à manger. Des banderoles dessinées par Dean étaient accrochées en travers de la salle, montrant Harry sur son balai au-dessus du Magyar à pointes.
Nous nous servîmes à manger. Je pris un peu de tout, mais évitai les crèmes au caramel... C'était les Crèmes Canari que j'avais testé avec Fred et George. George remarqua que je les regardai suspicieusement et me fit un clin d'œil.
— Une tarte à la confiture, Hermione ?, proposa Fred.
Ma meilleure amie lui jeta un regard soupçonneux.
— C'est à la cuisine que tu es allé chercher tout ça ?, lui demanda-t-elle.
— Oui., répondit Fred. Les elfes de maison se mettent en quatre... Ils seraient capable de me faire cuire un bœuf entier si je leur demandait.
— Et... Comment on fait pour s'y rendre ?, questionna Hermione.
— C'est simple ! Il y a un tableau qui représente une coupe de fruits. La porte est derrière. Il suffit de chatouiller la poire, elle se met à rigoler et... Pourquoi tu veux savoir ça, au fait ?
— Oh, pour rien., répondit Hermione d'un air détaché.
— Tu comptes aller encourager les elfes de maison à faire une grève ?, demanda George. Tu vas leur distribuer des tracts et les inciter à se révolter ?
C'est vrai qu'il y a quelques jours, Hermione avait créé la S.A.L.E., ou la Société d'Aide à la Libération des Elfes de maison et elle distribuait tracts et badges. Elle était à fond dans sa cause, mais les elfes de Poudlard étaient très bien traités et loin d'être malheureux.
Soudain, Neville se transforma en énorme canari.
— Oh, désolé Neville !, fit Fred. J'avais oublié de te dire que les crèmes caramel étaient ensorcelées...
J'éclatai de rire avec les autres. Au bout de quelques secondes, Neville reprit sa forme humaine et se mit à rire avec nous. Les jumeaux vinrent me prendre par les épaules et s'écrièrent :
— Crèmes Canari ! George et moi les avons mises au point et Lizzie les a testées ! Sept Mornilles pièce, une affaire !
Je les regardai d'un air entendu.
— Bien sûr, on fait 70-30% ma Lizzie., dit Fred avec un clin d'œil.
— Ah, c'est bien d'être associée avec vous !
— Tu vois, on te l'avait dit !
Plusieurs élèves firent des achats, ce soir-là. Quelqu'un réussit à mettre de la musique. Les Bizarr' Sisters nous firent danser jusqu'à une heure du matin. À un moment, la chanson Magic Works passa. Je me stoppai un instant avant de me rendre compte que Drago me manquait vraiment. Lors de l'une de nos escapades nocturnes, il me l'avait chanté et nous avions dansé, comme ça, au milieu d'un couloir.
Il fallait absolument que je le voie.
Dans la soirée, Lee Jordan demanda à Harry d'ouvrir son œuf. Il s'exécuta mais le seul son qui en sortit fut un cri strident impossible à supporter. Harry referma rapidement l'œuf d'or et chacun y alla de sa propre opinion sur l'indice caché : Seamus pensait qu'il allait devoir affronter le Spectre de la mort, Neville était persuadé qu'on allait lui faire subir le sortilège Doloris et Fred disait que ça lui faisait penser à la façon de chanter de Percy et qu'il allait sûrement devoir l'attaquer pendant qu'il prenait sa douche. Encore un mystère à éclaircir...
///
Le lendemain, dimanche, je racontai à Harry, Ron et Hermione que j'allais passer la journée avec Sally. Ce qui était vrai, mais j'avais seulement omis de leur dire que Dray serait là aussi. Je petit-déjeunai avec Sally, à qui je confiai mon subterfuge. Elle me fit une petite moue.
— Lizzie, je comprends que tu aies du mal mais... Un jour ou l'autre il faudra que tu l'annonces à ton frère et à tes amis.
— Hermione est déjà au courant... Mais je sais que je n'assure pas sur ce coup là. Mais je n'y arrive pas... Harry et Ron sont butés comme des hippogriffes alors ils n'arriveront pas à comprendre...
— Ne pars pas si défaitiste, je suis persuadée qu'ils parviendront à l'accepter... parce qu'ils t'aiment par dessus-tout.
Les paroles de Sally me firent chaud au cœur. Peut-être que ça suffisait pour me rassurer. Il fallait que je leur parle.
Après le petit-déjeuner, je demandai à Sally de m'attendre cinq minutes à l'entrée de la Grande Salle. Je me dirigeai vers mon frère, tendue au possible.
— Harry, il faut que je te dise un truc..., lui annonçai-je de but en blanc en me postant devant lui. Mais c'est super compliqué pour moi, alors il faut que tu m'écoutes sans t'énerver.
— Ça risque de m'énerver ?, s'inquiéta-t-il.
— Eh bien...
Harry haussa un sourcil.
— Harry, je sors avec quelqu'un. Avant que je te dise qui il est, promets-moi de ne rien lui faire...
— Pourquoi ? Qui est-ce, Liz' ?
— Promets le moi !
— OK, OK, c'est promis. Alors ?
— C'est...
— Lizzie, qui que ce soit, je serais heureux pour toi. Alors n'hésite pas.
— Si tu le dis..., marmonnai-je. C'est Drago Malefoy.
— Comment ça ?
— On est ensemble... Et amoureux.
Harry me regarda un instant et éclata de rire.
— Bon, sérieusement, qui est l'heureux élu ?, demanda-t-il après un fou rire.
— Je ne plaisante pas, Harry...
— Tu... Tu veux dire que... Tu es sérieuse ?!
— Je savais que tu allais le prendre mal, je n'aurais pas dû te le dire maintenant... Je suis tellement désolée, mais ça s'est fait tout seul, c'était trop dur de m'en empêcher...
— Stop, calmes-toi ! Ne pleure pas, Liz', ça ne sert à rien. Est-ce qu'il te rend heureuse ?
— Comment ?...
— Est-ce que tu es heureuse avec lui ?
— Hum, oui, mais...
— Alors c'est tout ce qui m'importe.
Je restai interdite. Moi qui m'attendait à des cris, de la colère et des menaces de mort, voilà que je me retrouvais en face d'un Harry plus calme que jamais.
— Tu... Tu n'es pas fâché ? C'est ton ennemi, pourtant, enfin tu le détestes et moi je...
— Pour le coup c'est sûr que ce n'est pas le beau-frère que j'aurais préféré avoir... Mais tu l'as choisi, et je ne peux aller à l'encontre de ça. Je ne suis pas là pour contrôler ta vie, ni tes sentiments.
Mes yeux rouges et humides brillaient tandis que je regardais Harry avec une reconnaissance infinie. Je le serrai contre moi.
— Oh, Harry, merci... Tu... Tu es le meilleur frère du monde.
— Par contre, ne t'attends pas à des super repas de famille plus tard.
Je ris.
— Mais j'aurais quand même deux, trois mots à lui dire.
— Tant que tu ne l'envoies pas à l'infirmerie, ça me va ! Il est censé m'attendre dans la cour.
Nous rejoignâmes mon petit-ami, toujours flanqué de ses deux gorilles.
— Malefoy !, l'appela Harry.
— Qu'est-ce qu'il y a, Potter ?, répondit Drago un air méprisant.
Lorsqu'il me vit derrière, il perdit son sourire. Je le rassurai d'un regard.
— Je te préviens, Malefoy, si tu lui brises le cœur, je te brise la nuque.(*)
Drago se mit à balbutier des paroles incompréhensibles mais Harry tourna les talons avant qu'il n'ait le temps de répondre. Mon frère avait un immense sourire aux lèvres.
— Qu'est-ce qui te fait sourire ?, lui demandai-je discrètement.
— Pour une fois, Malefoy n'a rien trouvé à redire. Je ne pourrais pas être plus heureux.
Et il s'en alla, me laissant interdite au milieu de la cour. Je me tournai vers Drago et haussai les épaules. Il demanda à ses deux gorilles de déguerpir et s'avança vers moi.
— Est-ce que ce qui vient de se passer vient vraiment de se passer ?
— Il semblerait, oui., répondis-je, encore abasourdie par la réaction de mon frère. Mais c'est bien, non ? Maintenant, on n'aura plus à se cacher !
Drago me sourit.
— Tu es la meilleure petite-amie du monde, Liz., me dit-il en me prenant dans ses bras.
Je fermai les yeux, un grand sourire aux lèvres.
— Non mais vous êtes sérieux ?!, s'indigna la voix de Sally-Anne derrière moi. Ça fait au moins quinze minutes que j'attends comme une cruche devant l'entrée et vous, vous êtes en train de vous bécoter comme si de rien n'était ?
— Désolée ?, fis-je à mon amie dont les yeux lançaient des éclairs.
— Mouais... Je viens de croiser ton frère tout euphorique, c'est parce qu'il a mit une pêche à ton copain ?
— Pas du tout, il l'a juste menacé de mort.
— Ah, alors tout va bien.
Elle nous sourit.
— Bon, alors ça veut dire qu'on va pouvoir se balader ailleurs qu'au bord du lac ?
— En effet., répondis-je.
— Je suis fière de toi, ma Lizzie.
Elle me prit dans ses bras.
— Tu es une vraie lionne.
Nous nous enlaçâmes.
— Ça va, je vous dérange pas trop ?
Je me tournai vers Drago qui paraissait agacé.
— À vrai dire, un petit peu. Tu ne voudrais pas aller un peu plus loin ?
Il prit un air faussement choqué.
— Je plaisante.
Il ne pouvait rien m'arriver de mieux. Mon frère acceptait ma relation avec Drago et il avait réussi sa première tâche. Tout se déroulait parfaitement bien. Je vivais comme dans un rêve.
— Lisie !
Je me retournai vivement. Seule une personne m'appelait comme ça.
— Fleur ! Comment ça va ?
— Ça va très bien, merci !
— Je t'ai vue hier, tu as été formidable.
— Ah, merci., fit-elle en rejetant ses longs cheveux blonds en arrière. Mais tu verras, à la prochaine épreuve je serais encore meilleure ! Je voulais juste savoir si ton frère avait trouvé quelque chose par rapport à l'œuf.
— Ah, non, il n'a rien trouvé. Mais vous avez le temps jusqu'en février !
— C'est vrai, mais il vaut mieux se dépêcher, nous devons être préparés. Au fait, il s'est bien débrouillé hier... pour un jeune garçon comme lui.
— Ah, euh... merci. Je lui dirais.
Elle m'embrassa les deux joues et repartit en se trémoussant. Drago ne la quittait pas des yeux. Je claquai des doigts devant son nez.
— Oh ! C'est ici que ça se passe, veracrasse !
— Pardon.
Nous passâmes la journée ensemble. À quinze heures, Luna nous rejoignit même.
///
Le lundi matin, au petit-déjeuner, les sœurs Patil passèrent à côté de nous et lancèrent un "Salut Harry !" d'une même voix. Je leur jetai un regard noir. Elle n'attendirent même pas de réponse. Harry se retourna et son regard s'arrêta sur la table des Serdaigle, ou plus précisément Cho Chang. Cette dernière lui sourit. Il le fit également, mais recracha tout son jus de citrouille. Je levai les yeux au ciel.
— Regardez ça !, s'écria tout à coup Hermione. Elle a recommencé, vous vous rendez compte ?
Elle avait les yeux fixés sur l'article de Rita Skeeter dans la Gazette du Sorcier.
— "Miss Granger", commença-t-elle, "une fille ordinaire mais ambitieuse semble avoir un penchant pour les sorciers célèbres. Sa dernière proie, selon nos sources, n'est autre que le bonbon bulgare Viktor Krum. On ignore comment Harry Potter vit ce nouveau choc affectif."
— Pourquoi tu lis ce torchon ?, crachai-je en lui arrachant le journal des mains afin de le rouler en boule entre mes mains.
Hermione soupira.
— Laisse tomber, Mione.
Un deuxième année répondant au nom de Nigel Wolpert vint déposer un colis devant Ron.
— Un paquet pour vous Monsieur Weasley !, fit-il de sa voix enfantine.
— Ah, merci Nigel.
Voyant que le jeune Gryffondor ne partait pas, je jetai un regard interrogateur à Ron.
— Oh, non, pas maintenant Nigel...
Nigel repartit avec un air terriblement déçu. J'haussai un sourcil en direction de Ron.
— Je lui avais promis un autographe d'Harry...
Je levai les yeux au ciel avant de reprendre une bouchée de mon toast beurré. Ron entreprit d'ouvrir le paquet. Il souleva le dessus du carton et en sortit une sorte de robe de chambre bordeaux parée de dentelle. Je m'arrêtai de mâcher, trop surprise. Ron se leva et la plaça devant lui.
— Ma mère m'a envoyé une robe ?, fit-il d'un air dégoûté.
— Elle est assortie à tes yeux., le taquina Harry. Il y a une coiffe ?
Il fouilla le carton pour en extirper un nœud papillon avec des fanfreluches blanches.
— Aha !, s'exclama Harry en le mettant juste sous sa tête pour voir le rendu.
J'explosai de rire, la bouche encore pleine de toast.
— Laisse tomber, Harry., rit Ron. Ginny, ça doit être pour toi ?
La benjamine Weasley jaugea de bas en haut la robe de chambre.
— Je ne vais pas mettre ça, c'est affreux., déclara-t-elle.
Hermione se mit à rire à son tour.
— Ce n'est pas pour Ginny ! C'est pour toi !
Tout le monde aux alentours éclata de rire. Ron perdit immédiatement son air amusé.
— C'est une tenue de soirée !, continua-t-elle.
— Une tenue de soirée ? Mais pourquoi ?
— Je ne sais pas., répondit Hermione entre deux ricanements.
Super-Lizzie, toujours là pour sauver l'honneur de ses amis :
— Bon, Ron, vas ranger ça dans le dortoir., conseillai-je en remettant la robe dans son carton. On va être en retard.
Ron s'exécuta. Il redescendit avec le même air renfrogné que Krum.
Pendant le cours de Botanique, je réussis à me procurer une feuille de Mandragore et la rangeait dans mon sac, entre deux pages de mon livre d'Herbologie. Demain, pendant la pleine lune, je devrais la mettre dans ma bouche et la garder durant un mois entier. J'étais plutôt motivée à le faire.
Après le cours de Métamorphose avec McGonagall, elle nous demanda de rester car elle avait à nous parler de quelque chose. Elle semblait toute guillerette, ça ne pouvait pas être une mauvaise nouvelle. Elle poussa les tables et les bancs contre le mur et nous ordonna de nous asseoir, les filles d'un côté et les garçons de l'autre. Rusard vint installer un énorme gramophone bleu sur lequel il déposa délicatement un vinyle.
— Bien., dit finalement McGonagall en faisant se rejoindre ses mains. À l'occasion du Tournoi des Trois sorciers, j'aimerais vous parler d'une tradition qui accompagne celui-ci depuis son commencement : le bal de Noël.
Il y eut des chuchotements du côté des filles. Lavande Vipère Brown se mit à glousser comme une poule.
— La veille de Noël, nous et nos invités seront réunis dans la Grande Salle pour une soirée d'une frivolité mesurée et convenable. Le bal est ouvert à tous les élèves à partir de la quatrième année, mais vous avez le droit d'y inviter des élèves plus jeunes, si vous le souhaitez...
Je pensai immédiatement à Drago. Il fallait qu'on y aille tous les deux.
— Vous représenterez l'école qui reçoit, aussi j'espère que chacune et chacun d'entre vous ne fera pas le moindre faux pas, et ce également au sens propre du terme... Car, avant tout, le bal de Noël est fait pour danser.
Les filles se mirent à chuchoter et les garçons à protester bruyamment.
— Silence !, ordonna McGonagall. La maison de Godric Gryffondor inspire le respect dans le monde des sorciers depuis près de dix siècles. Je ne saurais tolérer qu'en une seule soirée vous salissiez ce nom en vous comportant comme une bande de babouins braillards et empotés !
Je retins un rire.
— Danser, c'est laisser le corps respirer !, déclara McGonagall en faisant de grands gestes avec les bras. Dans chaque jeune fille se cache un cygne gracieux prêt à prendre son envol. Dans chaque garçon il y a un lion majestueux prêt à se pavaner... Monsieur Weasley ?
Ron était en train de rire avec Seamus lorsque notre professeur de Métamorphose l'interpella. Il lâcha un petit "oui ?" en se recroquevillant sur son banc.
— Veuillez venir avec moi, s'il vous plaît.
Ron se leva en tirant sur son pull. McGonagall l'amena au centre de la pièce.
— Placez votre main droite sur ma taille.
— Où ça ?
Je me mordis la lèvre. Cela risquait d'être assez amusant.
— Sur ma taille. L'autre bras tendu.
Elle lui prit la main gauche et amena la droite jusqu'à sa taille.
— Monsieur Rusard, s'il vous plaît !
La musique démarra, avec ce léger grésillement caractéristique du gramophone et McGonagall entraîna Ron dans une valse lente.
— Un, deux, trois... Un, deux, trois... Tout le monde vient danser !
Toutes les filles se levèrent, sauf moi. Du côté des garçons, personne n'avait bougé. Je remarquai alors Neville, tout seul au milieu de la salle. Prise d'un élan d'amitié, je me levai à mon tour et me dirigeai vers lui. Il me sourit d'un air soulagé. Je lui pris la main et il plaça la sienne sur ma hanche gauche. Nous commençâmes à danser comme McGonagall l'avait montré juste avant. Il n'y avait rien de mieux que de danser avec ses amis. Au bout d'un moment, nous changeâmes de cavalier. J'allais chercher Harry.
— Oh, non, je ne sais pas danser.
— Allez, c'est pour rigoler !
Il se leva finalement à contre cœur. Il était droit comme un piquet.
— Détends-toi, Harry, ce n'est qu'une valse !
Nous dansâmes le temps d'un morceau, puis Fred et George vinrent me chercher pour danser tous les trois. Ce fut vraiment marrant.
☆★☆★☆
J'espère que ce chapitre vous a plu ! Ils sont de plus en plus longs, il faut que je me calme un peu😂 dites-moi si cette longueur vous va ou si c'est beaucoup trop.
À bientôt.
(*) : phrase inspirée d'un des imagines de baeshawnmendes (allez les lire ils sont géniaux😍 très très bien écrits et très très bien imaginés)
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