Ôde
Lumière dans la nuit,
ou obscurité profonde.
Tu rôdes sur nos vies comme
dans nos esprits meurtris
Tu embrasses nos peaux,
enflammes nos ardeurs
Mais troues nos coeurs
De ta jalousie, de ta bêtise,
de tes malheurs
De ta voix si profonde
qu'elle nous emplie de rancoeur
Sans disparaître, tu t'effaces
et nous quittes ;
Nous laissant seuls,
désouvrés
et tristes
Tristes d'ennui,
tristes de l'autre qui est parti.
Fatigués d'aimer, puis de sombrer
dans les péchés du renouveau
Puis tu reviens, à l'aube du printemps,
en sachant que notre lutte est vaine.
Que tu reviendras, encore et encore,
pour guérir puis blesser
Être égoïste et généreux,
Digne alors que ton échine se courbe
sous le poids des âges,
Fort alors qu'on te rejette,
Aimant de ta folie passionnée
On te cherche, on te frôle, on t'attend, on t'espère
Mais tu es volatile,
comme la plume du hasard.
On te veux, on veux te rendre parfait, mais l'imperfection de ton être est immuable.
Alors, on t'oublie
Mais avant, on te touche avec les sons ;
on t'entend avec les lèvres ;
on te voit avec nos doigts
Tu es abstrait, invisible, pourtant tu es
dans toutes les têtes et dans tous les maux
Ô, Amour
Ne te connaitrais-je donc jamais ?
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