Une épreuve douloureuse et innatendue ; une action imposée qui nous rebute ; un obstacle imprévu qui nous bloque et nous retarde ; une personne malveillante qui coince nos actions ; des conditions  originellement favorables qui deviennent aléatoires ou changeantes : voilà autant d'ennemis dans l'atteinte du but ultime que l'on convoite ardemment.  Pas besoin d'un parcours de  combattant  pour vivre cela : chaque étape de la vie est un but en soi.  Nous menons ainsi une multitude de petites batailles.  Conserver la ligne de moralité et de conduite que l'on s'était fixée au départ nous semble alors la bonne chose à faire.  Rester solidaire avec soi-même.  En êtes-vous sûr?  Et si notre principal ennemi était justement cette rigidité d'esprit ?   Car nous sommes des êtres en devenir, nous devons savoir nous adapter pour pouvoir s'épanouir.
                                 
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Pour Noah, grâce à Veena, dont les capacités semblent s'être épanouies, c'est un saut particulier dans le passé qui lui est offert :

18.00.445.21 354. Cycle 55
Ils sont tous en stase.  Dans ce tas de ferraille, le Xanöv, qui flotte dans les tunnels, nous sommes donc seulement 15 surveillants officiels dans les Hauts ponts, les Éveillés. Le vaisseau est programmé pour se diriger seul : tout y  est automatique.  S'il y a un pépin, trois chef-pilotes seront déstasés pour veiller aux manœuvres nécessaires.  Mais autrement, les quelques 200 passagers et membres d'équipage n'auront aucun contact avec ce long voyage.  Lorsque je les regarde dans leurs coffrets individuels transparents envahis de cette brume grisâtre, je les envie de leur bien-être.  Ils le méritent cependant : le Grand Enquêteur, les Combattants, les Soldats, les Techniciens, les Pilotes : tous des Stotelss qui sauvegardent le prestige et la renommée de notre race.  En mission pour cette planète éloignée aux ressources pleines de promesses.

Moi, qui suis-je pour être ici ?  Un membre d'équipage innatendu sur le Xanöv.  Bien jeune pour cet honneur.  Intelligente, mais jeune.  On me considère douée aussi, mais je crois surtout que le Gouverneur a voulu flatter l'égo des trois Chanceliers en déléguant leurs rejetons pour l'installation et la supervision du nouveau système de stase pour les voyages en tunnels gravitationnels : le VTG.  Mon passeport est donc d'être la fille du Chancelier Strin Cihr, fraîchement diplômée en médecine technologique et faune universelle.  Si la technologie du VTG est une réussite, c'est nous, les trois jeunes Stotelss, qui en seront les initiateurs, les héros.

En éveil, il n'y a donc que trois Stotelss.  J'ignore si c'est réglementaire, car nous ne sommes pas Combattants, mais on nous a assigné la surveillance des Stasés et le contrôle absolu des Éveillés.  Nous respectons le sceau du secret sur nos origines familiales et considérons comme un honneur la responsabilité de cette faune d'Éveillés durant la stase de l'équipage. 

Nos paternels chanceliers respectifs sont tous prétendants au poste de Gouverneur.  Donner un poste glorieux à la progéniture est un stratagème intelligent pour les amadouer, je l'avoue.  Mon géniteur est comblé : moi au VTG et mon fraternel, Joort Strin Cihr, nommé par le même Gouverneur au poste délicat de négociateur avec les Wröks, nos principaux adversaires dans l'exploration et le contrôle des mondes stellaires.  Les Wröks !  Un frisson me parcourt la crête dorsale en pensant à ce peuple aux mœurs tentaculaires et parasitaires.  Certe, ils vivent dans un conscient commun ultime, ce que tout Stotelss admire,  mais sont incapables de survivre sans parasiter un organique étranger.

20.03.945.21 354. Cycle 110
Déjà 110 cycles écoulés sur les 170 prévus pour cette traversée : ce monde noir et sans étoile !   Le nouveau système de stase semble fonctionner, ce sera un succès !  Seul le personnel de base pour l'entretien et trois petites équipes médicales sont en action.   Mis à part les deux autres Stotelss, chacun à la tête d'une petite équipe médicale, donc je ne les voisine que très peu -  louée en soit la comète, car je les trouve imbus d'eux-mêmes – il y a toute une faune que nous surveillons et dirigeons.  S'y retrouve surtout des Miklawan, vestige d'un peuple abusé et pacifique à en être aussi niais que la Lune de Beërti ; quelques Mistrals, idéalistes et vengeurs, dont seul la menace du Krark peut calmer les ardeurs belliqueuses ; un Bricks, utile pour sa force et sa grandeur mais dont je déteste le ralenti extrême des déplacements à l'image de leur cerveau ; et deux Cammaris, quels inséparables niais, chacun n'ayant qu'un demi encéphale on dirait.  Ces deux-derniers travaillent sur mon équipe ainsi qu'un vieux Miklawan.  Tous les Éveillés sont des descendants de peuples étrangers.  Ils sont favorisés en fait et n'ont pas à se plaindre, tolérés pour leurs services au sein de la toute grande puissance des Stotelss et des Empires des Gouverneurs. Gloire à notre Gouverneur !

25.03.478.21 354. Cycle 135
Durant ce tunnel qui s'étire, je réalise que le temps est long et que l'esprit devient plus lent.  Les moments de repos où nous n'utilisons qu'une seul de nos cerveaux, les veilles contrôlées, qui devraient occuper les deux tiers de chaque cycle, sont peuplées de rêves stressants et accélérés.  Je n'ai jamais vécu cela.  C'est angoissant.  Je tente de les éviter.  J'arrête donc de prendre le comprimé de Houash que nous prenons habituellement chaque cycle, depuis notre entrée dans la conscience, pour nous aider à atteindre ces veilles de repos conscient.  J'ignore qu'elles en seront les conséquences sur mon être mais je ne veux plus tomber en veille contrôlée.  Je changerais volontiers de place avec un des Stotelss en stase... 

Étrange, il n'y a pas de caissons de stases prévus pour nous les Stotelss éveillés ?

Ainsi, j'ai davantage de temps et pour m'occuper l'esprit, je classe mes souvenirs dans un coin de mon cerveau auquel, étrangement, j'ai découvert un libre accès.  Je suis en fait bien plus libre que je ne l'ai jamais été.  J'ignore tout ce qui se passe en dehors du Xanöv, les communications sont bloquées par le tunnel.  On me disait que c'était un honneur d'être du voyage,  mon père le croyait.  Il se fait vieux, il est moins combattif.  Je crois que le Gouverneur a peur de sa descendance, de mon frère et de moi.  On se débarrasse des importuns... Cette planète où nous allons possède une substance essentielle à notre empire.  Allons-nous ainsi encore épurer un monde de son essence ?

Je viens de me relire : je crois que mes deux cerveaux ont des difficultés à coordonner leurs réflexions.

15.07.681.21 354. Cycle 157
Je note les données vitales de mon équipe et de tous les Éveillés...  Étrange que jamais personne ne l'ai noté dans les rapports :  dans les tunnels le flux vital baisse régulièrement.

Déjà, les deux Cammaris sont non fonctionnels.  Leur fonction cervicale commune est quasi nulle.  Je les ai assignés au repos.  Je crains qu'il ne survivent pas au voyage.  Les Mistrals se sont rebellés.  J'ai dû les menacer de restreindre leur accès à leur masque d'air adapté pour les contenir.  Ensuite, le Stotelss Hyan Fur Buiss a utilisé le Krark sans ménagement sur eux.  Quel imbécile !  Avant, nous avions des Mistrals apeurés et rebelles, maintenant nous avons des Mistrals apeurés et amnésiques.  Ils sont presque rendus à l'état de cerveau ovocyte.  On doit tout leur expliquer pas à pas.  Eux ou le Bricks, je ne sais pas ce qui est pire ? 

Il n'y a que les Miklawans qui semblent mieux supporter le voyage et les tunnels.  Le vieux Miklawan, qui est finalement le seul de mon équipe qui demeure fonctionnel, m'a instruit sur son peuple.  Il a semblé très surpris de mon intérêt.   Résistants, depuis de nombreuses générations, à nos préférences d'air de nos vaisseaux grâce à des gestes d'auto-adaptation neuronale, ils ne connaissent que cela :  la vie sur un navire interstellaire.  Ils ont obtenus, pour leur servilité, l'occupation avec un air adapté sur un soixante-quinzième de la surface de tous les vaisseaux Stotelss.  Ils y vivent entre eux, uniques rescapés des descendants de Biess, espérant atteindre, avec notre aide, un monde à leur convenance.  Leurs ancêtres ont été sauvés grâce à la mission Stotelss Ulna, c'était il y a bien des centaines de révolutions des trois Lunes.  Le vieux Miklawan me montre aussi le contrôle de mon cerveau lointain.  Je découvre ainsi que je peux, comme lui le fait, contrôler mon apparence visible.  Il m'aide aussi à économiser mon énergie et à me reposer sans la veille contrôlée.  Il me raconte ainsi leur histoire... Enfin leur version.  Je ne suis pas toujours d'accord avec le rôle qu'ils nous y donne.  Mais j'avoue que mon jugement sur les Miklawans a changé.  Ils ne sont finalement peut-être pas si bêtes que ça.

00.04.902.21 354. Cycle 164
Pour mes deux compatriotes Stotelss, ce n'est pas bien reluisant ! Ils s'affaissent de plus en plus.  Ils se maintiennent en veille contrôlée depuis quatre cycles. Nous avons partagé notre flux global, juste avant, comme à l'accoutumé, mais j'ai remarqué que leur source est tarie.  Elle ne suffit plus à les rétablir.  J'en suis sortie affaiblie comme jamais.  Vont-ils survivre au tunnel ?  Je suis tenté de reprendre le Houash et de tomber en veille moi aussi...  Au lieu de quoi, je me tiens au chevet du vieux Miklawan, qui a été battu par l'un de mes deux compatriotes il y a dix cycles.  Un coup de folie !  Il ne s'en remet pas, malgré tous mes efforts et mes soins. Je crains... sa fin qui vient.

Finalement, ce n'est peut être pas si glorieux que ça d'avoir été nommé à ce poste ??

08.04.899.21 354. Cycle 172
Nous y sommes.  Les Stasés ont été réveillés.  J'ai reçu des remerciements du bout des lèvres de la part du Grand Enquêteur qui a camouflé la surprise de mon état de santé, moins grave que mes deux confrères qui sont au bord de rendre leurs deux cerveaux à la poussière.  Que sait-il ?  Suis-je paranoïaque ?  Je n'ai pas mentionné dans mon rapport l'arrêt de mon Houash.  Je feinte et passe les deux tiers de mes cycles, supposément consacrés à la veille contrôlée, dans ma cabine à redécouvrir mes souvenirs, à m'en donner une vision nouvelle et à pratiquer l'illusion apprise par le vieux Miklawan.  Je m'améliore. Étrange, mais le vieux Miklawan me manque.
Notre vaisseau s'est posé dans une chaîne de montagnes.  Notre présence sur cette planète ne date pas d'aujourd'hui : un détachement de Soldats va vérifier si le base sous la plus haute des montagnes est accessible ou non.  En effet, il y a cinq révolutions de ce monde autour de son astre,  la patrouille Stotelss présente ici a été quasiment décimée par les Terriens avec l'aide surprenante d'un groupe de Mistrals !  Ils ont détruit notre base et obligé les derniers Stotelss à quitter les lieux.  Les Mistrals aussi ont quitté.  Le Xanöv possède donc la mission de réinstaller une nouvelle faction.

Leur constat : impossible d'avoir accès à notre base sous la tonne de rochers solidifés. Tout doit être refait.  Notre vaisseau demeure camouflé entre les pics enneigés, en attendant que les Techniciens déterminent un nouveau moyen de s'immiscer dans la population.

21.05.406.21 354. Cycle 174
J'ai eu une entrevue avec le Grand Enquêteur. Il a eu vent de mes capacités d'illusion.  Il semble intéressé par cette aptitude et m'interroge longuement sur la méthode.  Finalement, impatient, il plonge en moi et obtient rapidement tout ce qu'il veut.  Ce fut une telle douleur !  Ensuite, sous mes yeux ébahis, il réalise une illusion ma foi pas si mal, mais je tombe en faiblesse et mes deux cerveaux se déconnectent et je suis ramené dans ma cabine.  Lorsque je me réveille, je réalise que je suis sous verrous.  Je crains d'avoir déplue à mon supérieur.  L'illusion ?  Le Houash ?  Mes souvenirs ?  Ce journal ?

Je ne dois plus avoir ces pensées troublées.  C'est décidé, je dois reprendre du Houash et ensuite je m'impose deux tiers de cycle de repos.  

13.45.345.21 354. Cycle 173
Je n'ai pas repris de Houash finalement.  Deux combattants sont venus me chercher et je me suis retrouvée à nouveau devant le Grand Enquêteur.  Oui, il a saisi pour le Houash et aussi pour mes idées réfractaires.  J'ai beau tenter de faire amende honorable : il me soupçonne de félonie envers l'Empire des Gouverneurs !

Ils ont fait des prisonniers : une dizaine de Terriens, dont un que nous croyons être un  Mistral.  Il me fait observer le Mistral par circuit fermé.  Il me donne la mission d'aller vers lui, sous l'illusion, et de lui soutirer les renseignements qu'ils n'arrivent pas à obtenir par la force.  Je devrai l'amadouer en lui apportant l'écoute attentive d'un semblable.  Je doute de mes capacités.

Le Grand Enquêteur plonge en moi et, sans égard aux douleurs qu'il me cause, je le sens qui bloque mon cerveau lointain...  Il me confie ensuite aux deux Combattants qui, par la force, ont rapidement raison de mes dernières résistances...  

C'est inconsciente qu'ils me jettent dans la même cellule que le Mistral. Dans un état second, je tente de faire le point :  je suis épuisée, le sang s'écoule de mon nez humanoïde, j'ai un œil gonflé, les lèvres tuméfiées et mon corps porte les traces des mauvais traitements.  C'est un corps de Mistrale que je semble habiter... L'illusion est permanente ?

37.21.023.21 354. Cycle 174
Quand je reprend conscience, après un état de veille calme et reposant, pour la première fois depuis l'entrée dans les tunnels, je ne réussis pas à ouvrir les yeux.  Je lance alors mes autres sens.  Mon odorat me permet d'identifier le Mistral, une odeur d'ozone et de cristaux de corindon, dur et coupant.  Il y a aussi une vague vapeur d'eau autour de lui et un effluve de terre, mais différente de celle de cette planète, que nos radars nous ont transmis. 

J'essaie de me relever mais je m'étouffe en respirant.  Deux mains me recouchent fermement avec des mots autoritaires mais murmurés dans un souffle court.  Le Mistral aussi s'oxygénise difficilement.  Il continue à émettre un flot incessant de paroles dans une langue que je ne comprend pas.  D'ailleurs quelle perte de temps que ce moyen de communication primitif !

Puis, il me parle dans un autre dialecte que je me souviens avoir étudié dans ma formation sur la faune universelle : le Dviraks.  Je tente de comprendre ce qu'il me dit.  Mais mon cerveau est en perte de contrôle.  Peine perdue, la douleur me fige.  Des frissons me parcourent.  Il me couvre d'une pièce de vêtement épais et chaud, qui embaume mes sens d'une douceur suave et sauvage, puis il m'enveloppe dans ses bras pour me réchauffer. 

Comment suis-je devenu si faible ?  Par la troisième Comète, que je me sens épuisée !

XX.XX.XXX.21 354. Cycle 174 ou 175
La douleur n'est pas le signal qui me fait surgir de ma veille.  Je suis couché sur le côté à même le plancher.  Je n'ai plus froid.  L'air que je respire semble légèrement plus riche en dioxygène, ce qui est mieux pour l'espèce que mon illusion incarne.  Je détecte cependant encore les surplus de diazote et de méthane nécessaire aux Stotelss.  Ce dernier gaz empeste !  Je n'avais jamais remarqué. 

Je me décide à ouvrir les yeux et ma première image est celle du Mistral assis à côté de moi qui me scrute intensément de ses yeux d'une couleur que je perçoit grâce à mes yeux humanoïdes.  Elle abonde sur cette planète : de la couleur de ces organismes autotrophes, les plantes, qui se retrouvent quasiment dans tous les milieux.  Un vert, intense et doux à la fois. Il est chichement habillé mais ne semble pas souffrir dans l'air froid et sec.  Ses longs cheveux et sa barbe jaune me surprennent au premier regard.  L'absence de communication de pensées et de crêtes pour signifier les humeurs me perturbent mais je me rappelle que les pensées de ces êtres se traduisent par les positions des différents organes du visage.  Je me relève avec un grognement de douleur et aussitôt il m'aide en me lançant un charabia dans lequel je reconnaît quelques mots en Dviraks, dont le mot « doucement ».  Puis il me demande si j'ai soif, j'acquiesce. En souriant, pour notre ébauche de communication, il me tend une bouteille d'eau glaciale.  J'en prend une gorgée et grimace : c'est vrai, ces êtres boivent de l'eau simple : sans ammoniaque,  ni sels.  Je devrai m'y faire.

Il m'aide à me lever et me soutient lorsque je perd un peu pied.  Je suis à peine debout que la porte de la cellule coulisse et une Combattante entre avec une arme pointée sur nous.  Le Mistral se porte immédiatement en rempart entre elle et moi, tout en me repoussant derrière lui.  Je le sens alerte, prêt à agir.  Il me protège.  Jamais l'un des miens ne s'est interposé ainsi pour moi.  Le Bricks entre de son pas traînant dans la cellule et dépose au sol une boîte assez volumineuse, puis ils ressortent et la porte se referme.

Le Mistral s'approche de la boîte, l'ouvre avec précautions et fouille le contenu.  Il en ressort un veston plus à ma taille et me le tend tout en reprenant le sien qu'il m'a octroyé depuis la veille.  Puis, il exhibe des boîtes de survie Stotelss avec un air perplexe.  Je sens mon ventre gargouiller.  J'en prend une et l'ouvre prestement, puis commence à manger en m'installant le dos contre la boîte.  Il m'imite avec un sourire, en me débitant pleins de mots que je ne comprends pas. Dans diverses langues.  Tout ce que je retiens c'est le mot « bon » en Dviraks.  Je souris pour la première fois, la bouche pleine.

XX.XX.XXX.21 354. Cycle 175 ou ...
Durant la partie du cycle que le Mistral tombe en sommeil, ils sont venus me chercher.  L'homme s'est réveillé en sursaut et a bien essayé de les en empêcher, mais deux Combattants l'ont repoussé avec forces coups dans le fond de la cellule.  Il se défend bien pour un humanoïde contre deux Stotelss entraînés, mais il n'est pas de poids.  Il ne connaît pas les points faibles non plus.  Je suis traînée en dehors de la cellule.  Bizarrement, je me mets à résister aussi, même une fois loin du regard du Mistral.  Les Combattants  m'assomment sans ménagement. 
Les humanoïdes ne valent pas grand chose aux yeux des Stotelss...