Chapitre 9
Pdv reader
-"bon, le reste de tes affaires ne vont pas se bouger toutes seuls!"
Il monte les marches quatre à quatre -comme à son habitude- et descends les affaires rapidement vu qu'il n'y'en a pas trop. Je le rejoins dans la chambre et commence à plier soigneusement mes vêtements, comme me l'avait appris ma mère, puis les range dans l'armoire. On installe les draps tout le deux puis il ne me reste qu'à mettre le reste de mes affaires personnels à leurs places.
J'installe ma collection de mangas sur les étagères auquels j'ai accés vu ma petite taille puis, en terminant le tri des autres bibelots, je tombe sur une boîte précise, celle qui contient tout mes objets "No Name". Je colle les posters et met les albums dans un tiroir de la table de chevet que Levi a descendu, puis prends touts mes agendas et les enferme dans un autre tiroirs.
Vers la fin de ma tâche, je tombe sur deux jeux sur lequel j'avais l'habitude de m'enjailler à chaque fois qu'Eren venait chez moi: Just Dance ainsi qu'un karaoké spécial J-pop. Sans pouvoir me contrôler, je me mets à pleurer et jette rageusement les jeux par terre avant de les écraser avec mon pied, mais ce dernier se met à me faire énormément mal alors je m'arrête et me laisse tomber sur le lit, la tête entre les mains.
Tout me rapporte à ma vie d'avant, et cette vie me manque énormément: j'aimais danser et me déhancher sans arrêt des heures et des heures, j'aimais chanter dans l'auditorium de l'école jusqu'à ce ma gorge me fasse mal, j'aimais la liberté que j'avais, mais maintenant, c'est fini, aimer ne veut pas dire pouvoir. Mes rêves, mes passions et tout ce qui faisait que j'étais [t/p] [t/n] a été écrasé par cette voiture de malheur.
J'ai envie de crier et de hurler, mais je ne peux pas, c'est tellement frustrant! C'est l'un des pires sentiment que j'aie ressenti, être énervée mais en même impuissante, dans l'incapacité d'exprimer ma colère et mon chagrin.
Quelqu'un me prend dans ses bras et me berce doucement. Une odeur de lavande et de thé planne dans l'air et des mèches ébènes tombent sur mon visage. Je me laisse aller et pleure, encore et encore jusqu'à ce que la fatigue m'emporte au pays des rêves.
Le matin, l'odeur de lavande et de thé a laissé place à celle de [g/f]. Je sors de ma chambre et prends une douche dans les toilettes duplexé avec les produits d'hygiène de Levi. Je doute qu'il aime ça, mais je vais pas rester sale pour ses beaux yeux. Je profite de ma doûche et sort habillé pour rejoindre le chanteur qui est concentré sur sa préparation. Il n'en a pas l'air mais c'est un vrai cordon bleu.
Le petit déjeuner qu'il a préparé a une allure de festin, il y'a de tout, un vrai paradis pour gourmand, et ça tombe bien, j'en suis une. Après m'être régalée, je placai les couverts sales dans le lave vaisselle et le mis en marche, tandis que Levi passait un appel.
-"pars te changer, je dois être au studio dans une demi-heure."annonca t-il en revenant dans le salon, "et ne t'inquiètes pas, je vais prendre une autre voiture."
Ja pars vers na chambre et m'habille d'un short taille haute en jean, un T-shirt noir et une chemise à carreaux rouge et noir ainsi que des bottines noirs. L'été est à nos portes et ce n'est pas pour me déplaire. J'attrape un sac à dos et y met de la bouffe, un carnet, de la bouffe, un stylo, de la bouffe, une veste au cas où, de la bouffe au cas où, plein d'autres trucs et bien évidemment de la bouffe.
Je prends mon téléphone -que l'agence a fini de réparer- et bronche mes écouteurs en lançant un opening au hasard avant de me coiffer les cheveux. Je les tresse et sort de la chambre pour rejoindre Levi qui est, compte à lui, habillé d'une chemise blanche aux manches remontés qui est rentrée dans un pantalon jean noir.
Et il est 'tin de beau.
Mais je le hais quand même.
Le geste d'hier m'a un peu radoucit, je ne le croyait pas aussi doux ou capable d'un geste de tendresse, mais je m'étais trompée sur toute la ligne. Il me regarde de haut en bas et se dirige vers la porte calmement, puis l'ouvre et se tient devant.
-"les femmes d'abord."
Il a l'air de bonne humeur. En tout cas, j'en profite et sors aussi rapidement que je le peux avant qu'il ne se mette de nouveau à être désagréable comme il sait si bien le faire. Je prends mon courage à deux mains et monte dans le véhicule, je ressens de l'angoisse à l'idée d'être avec lui dans une voiture qu'il va conduire, mais il faut bien le faire un jour.
Dans la voiture, alors que je suis sur le siège passager, je le perçois entrain de fredonner les airs d'une de leurs chansons, avant de se mettre à chantonner. Je tape mes doigts sur ma cuisse au rythme de la musique, quand le grognement de mon ventre retentit, brisant l'atmosphère apaisante qui reignait à l'intérieur de l'habitacle.
-"sérieusement? Tu viens de prendre ton petit déjeuner il y'a à peine trente minutes."dit-il en se faisant un face-palm.
J'hausse les épaules en signe d'impuissance. J'y peux rien moi si je suis jamais assez rassasié. Je pioche dans mon sac et en sort une boîte de cookies à la/ au [p/f] que j'avale en une bouchée. Dans un élan de gentillesse, je tends le seul cookie restant à Levi qui s'empare du met et le mange tout aussi rapidement que moi.
-"merci."
Ce n'était qu'un murmure, mais je l'ai bien entendu. Nous arrivins enfin à destination, et Levi me laisse cette fois me démerder avec la portière.
Conscience: bah c'est juste une portière hein.
Mgrphhh.
(Nda: ceci était supposé être un grognement mécontent, merci d'être compréhensible face à mon incapacité de reproduire correctement les sons.)
Un batîment imposant se dresse devant moi avec, écrit en bleu et en blanc, le nom du studio.
Les ailes de la liberté.
~caporal Neko
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