Chapitre 17
Pdv Levi
Le lendemain matin, j'avais pris mon petit-déjeuner avec [t/p] et sa mère dans le jardin japonais. Apparemment, son père refusait de manger à la même table qu'elle. L'ambiance était assez électrique, et [t/p] remuait mollement sa cuillère dans son bol de céréales en soupirant.
D'un coup, elle attrapa son téléphone et vérifia quelque chose dessus, termina son repas en quatrième vitesse et se leva.
-"tu t'en es enfin souvenue ?"la charia sa mère.
Elle se gratta l'arrière du crane, déposa un baiser sur la joue de sa mère et me fit un petit signe de la main pour me signaler qu'elle allait revenir. [t/p] prit son assiette, son verre et son bol et disparu.
-"Je peux savoir ce qui se passe ?"
-"Il y'a un festival dans le village aujourd'hui. Chaque année, à cette date, tous les habitants se réunissent et festoient toute la journée."
Iren avait aujourd'hui revêtu un kimono vert émeraude. Contrairement à mes attentes, elle me souriait. Elle n'est pas supposée ne pas m'aimer ?
-"pourquoi ?"
-"a-t-on vraiment besoin d'une raison pour être heureux ?"
-"et [t/p] compte y aller ?"
-"elle y va tous les ans. Enfin, dernièrement, elle ne venait plus içi, mais je me rappele encore d'elle quand elle n'avait que cinq ans. Elle était déjà surexcité à chaque fois que ce jour arrivait, surtout pour ce qui se passe en fin de journée."
Elle essuya doucement une larme qui commençait à perler au coin de son œil et bizarrement, je me mis à penser à ma mère.
Je me relevais pour qu'elle ne me voit pas commençer à pleurer en débarassant aussi mes couvercles et lui tournait le dos. Tout en elle me manquait. Son odeur, le son de sa voix, son visage, son sourire. Sans elle, j'avais tout, mais je n'avais rien à la fois. J'avais une carrière mondiale, un compte bancaire où s'alignait plus de huit chiffres, des amis géniaux et je vivais un de mes plus grands rêves, mais le vide qu'elle a laissé derrière elle me ronge.
-"où vas-tu ?"
-"me préparer. Si [t/p] veut y aller, alors je ferais mieux de me changer dés maintenant."
-"elle peut se débrouiller seule tu sais."
-"Croyez-moi, non."
En lui lançant un regard en biais, je vis son sourire en coin.
Je déposais les plats dans ce que je devinais être la cuisine et essayais de retrouver mon chemin jusqu'à ma chambre. J'enfilais un T-shirt blanc, un jean délavé et des baskets bleues. Avant de quitter ma chambre, je me saisis de mon téléphone, de mon porte-feuille et d'une veste noire. On ne sait jamais. [t/p] aura peut-être oublié la sienne et-.
Putain, qu'est-ce que ça peut bien me ficher qu'elle l'ait oublié ?
Mais je la pris quand même et partit toquer à sa porte. Elle était déjà prête, vêtue d'un débardeur noir, une longue jupe de la même couleur à rayures bordeaux et jaunes et de sandales à talons elles aussi noires. Ses cheveux étaient rassemblés en une queue de cheval haute et en tout honnêteté, ce qui la rendait encore plus belle, c'était son sourire éclatant et la joie dans son regard.
Elle me tira par le bras et sortit de la maison en prenant le chemin inverse de la veille. Au loin se dessinait déjà une dizaines de stands, une petite foule et une mélodie trés festive nous parvint.
[t/p] était tellement aux anges que je me demandais si c'était juste à cause de notre voyage içi qu'elle me semblait prête à exploser de bonheur tout le temps ou qu'elle était ainsi de nature. Hanji ne serait donc pas la seule personne à appartenir à cette race d'humains ?
Elle saluait tous les marchands qui semblait la connaître sans la moindre exception. Plusieurs lui offrirent des cadeaux et les bras chargés de friandises, elle rayonnait en sautillant joyeusement. C'est un vrai estomac sur pattes cette fille.
Ce qui m'avait interpellé est qu'aucune personne ne lui avait posé de questions où elle devait répondre en parlant, comme si tout le monde était au courant de sa condition.
Nous dûmes nous arrêter à maintes reprises, si ce n'est à chaque deux pas, pour saluer de vielles connaissances. C'est moi ou tout le monde içi connait tout le monde ?
Nous nous étions mis à l'écart pour éviter de tomber sur de nouvelles personnes et même le son de la musique du festival nous parvenait faiblement. Nous étions presque coupés du monde.
Au loin, au même endroit où nous étions assis la veille, un grand groupe de personnes transportaient des cailloux de tailles différentes. Ils encaissèrent les grandes pierres dans un coin et empilérent les plus petites de l'autre.
-"dis [t/p], ça sert à quoi ç-"
En me retournant, je vis un homme tenir le bras de [t/p] fortement alors qu'elle se débattait. Elle réussit à lui échapper et le foudroya du regard.
-"Alors enfin revenue de tes études à l'étranger ? Tu aurais mieux fait de rester là, à apprendre comment bien tenir un foyer, femme. Tu es bien consciente que maintenant que tu es revenue, tu ne peux plus m'échapper ?"
-"Je peux savoir d'où t'oses lui parler comme ça ?"
Il me lança un regard noir et les deux géants qui se tenaient à côté de lui firent un pas dans ma direction.
-"tout doux les caniches. Ça serait trés désolant que je vous casse quelques côtes, pas vrai ?"
-"non seulement tu pars et tu déshonores la famille, mais en plus, tu te trouves un homme de la ville qui se la pète plus haut que son cul ? Tant qu'à te trouver un garde du corps, autant en prendre un plus grand et effrayant non ?"
-"toi tu cherches vraiment à te prendre mon poing dans la gueule..."dis-je en m'approchant de lui.
[t/p] m'arrêta en m'attrapant la main, l'air de dire qu'il n'en valait pas la peine.
-"On ne t'a jamais appris que les femmes n'ont pas à fouttre leurs nez dans les affaires des hommes ? T'aurais besoin d'une bonne correction pour apprendre où est ta place. De toute façon, tu seras bientôt ma femme et je m'occuperais personnelement de t'humilier pour ce que tu as fait, même si je me doûte qu'il te reste encore de l'honneur à-"
[t/p] le gifla tellement fort que sa tête vacilla et qu'il perdit l'équilibre. Apparemment, son air ne voulait pas dire qu'il n'en valait pas la peine, mais qu'elle allait s'en occuper.
Oh. Elle a une sacrée droite la petite.
-"espéce de catin. Comment oses-tu ?"
Alors qu'il levait la main, elle lui mit une autre gifle. Les deux caniches restaient figés en attendant les ordres. La vermine s'écroula par terre et se releva en essuyant le sang qui coulait de sa lévre fendue.
Alors c'est pour ça que les bagues existent...
-"Vous deux, occupez-vous du nain. Toi, tu vas venir avec moi..."
Il essaya d'empoigner [t/p] par le bras, mais elle lui échappa. Pourtant, elle ne pouvait pas courir et l'autre dérangé l'aurait attrapé par le bras si je n'avais pas été plus rapide pour me placer devant elle.
-"le harcélement c'est pas bien."
-"pousse-toi fils de p*te !"hurla t-il en essayant de me mettre un coup de poing.
-"tu viens de faire la pire erreur de ta vie..."
Je lui envoyais mon genou en plein estomac et profitais du fait qu'il soit tombé pour lui écraser le ventre avec mon pied. Plié de douleur, il gémissait en essayant de se dégager.
-"arrête de geindre, sala*d."crachais-je en lui mettant cette fois ma chaussure en pleine tranche. "Oups, je viens de marcher sur de la merde..."
L'un des deux gorilles s'approcha de moi et sortit un couteau suisse de sa poche alors que l'autre s'armait d'un poignard d'une vingtaine de centimétres.
[t/p] me tira par le pan de mon T-shirt et je me retournais pour la voir, paniquée, me faire signe de laisser tomber.
-"tu ne me connais pas tant que ça, [t/p]."
Elle soupira et se mit à mes côtés, en position de combat.
Elle joue à quoi puta*n...
Les caniches ne me laissérent pas le temps de lui poser la question qu'un d'eux se mit à grogner en s'approchant.
-"Du calme Bobby."
Il s'élança sur moi, lame en avant alors je craquais mon cou et mes doigts.
-"On va bien s'amuser..."
~Caporal Neko
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