Janna

Le lendemain je me lève j'avais mal à la tête à force d'avoir pleurée je pense. Je me tourne et aucune trace de Nizar mais un plateau étais disposé avec un petit mot « je t'aime, arrête d'être triste ». J'ai l'impression d'être une ado qui vit son première amour et c'est le cas sauf que je ne suis plus une ado. C'était la première fois que je montrais autant ma vulnérabilité. Et j'apprécie qu'il ne joue pas de ça contre moi et j'espère que ça n'arrivera jamais.

Je vais avec le plateau en bas. Jasmine prenais son petit déjeuné :

Jasmine : déjà debout la marmotte.

Moi : oui je comptais partager mon plateau avec toi mais je vois que tu as osée touche à la cuisine.

Jasmine : non ça c'est ton mari qui a laissé ça avant de partir il m'a laissé rien faire.

Je souris directe :

Jasmine : t'es amoureuse hein ?

Moi : arrête de dire des bêtises.

Je m'assoie et on mange ensemble :

Jasmine : on va récupérer nos colis aujourd'hui et si tu as la force on va monter un peu les meubles.

Moi : oui je vais le faire j'ai hâte !!

Je monte me changer :

C'est Nizar qui a ma voiture donc on a pris celle de Jasmine :

Moi : alors l'autre s'est calmé ?

Jasmine : arrête de parler de lui comme ça sérieusement.

Moi : mais Jasmine !

Jasmine : je suis sérieuse, je l'aime et on va avoir un bébé je veux pas que tu parle de lui comme ça.

Moi : je suis sur que tu mérite plus.

Jasmine : je suis bien comme ça et je suis sérieuse.

Moi : hier il a été gentil que parce que il a eu peur pour son propre ego.

Jasmine : tu le connais pas comme je le connais il a juste pas toutes les bonnes habitudes et pour avoir eu la même éducation que lui faut pas s'attendre à grand chose.

Moi : ok je laisse tomber mais si il te fait la moindre chose tu me le cache pas ?

Jasmine : promis mais il se passera rien.

Une fois arrivé au point de collecte, on nous charge la voiture. On va se faire un petit restaurant avant de souffrir et ensuite on va direction la maison pour tout disposer.
Une fois toutes les pièces mise au sol je suis à fond je m'arrête plus. On a fait enfin j'ai fait le lit et la commode. On a disposé le pouf et quelques décorations. Il va juste manquer la table à langer mais la commande n'est pas disponible avant le mois prochain :

Jasmine : mais sérieux t'es incroyable j'ai rien fait.

Moi : t'es enceinte et en plus tu sais pas bricoler.

Elle rigole :

Jasmine : merci mon bébé.

Moi : tu veux manger quoi ce soir ?

Jasmine : on va commander je veux pas que tu cuisine après et que tu as fait aujourd'hui.

Moi : ça me dérange pas je suis pas fatiguée.

Jasmine : c'est bon bébé je vais commander, je t'ai même pas vue appeler Nizar de la journée tu veux pas passer du temps avec lui.

Moi : je le vois tous les jours toi plus alors je profite avec toi et puis c'est lui qui est sortie sans me dire où et sans m'envoyer de msg je le laisse.

Jasmine : t'es la femme mariée la moins commode du monde j'ai jamais entendue ça. Ça t'intrigue pas de savoir où il est tu as 0 nouvelle.

Moi : c'est pas bien grave. Il va rentrer j'espère.

Elle rigole. Du coup elle a commandé ce qu'elle voulais j'ai tout installé dans sa chambre elle étais fatiguée :

Moi : je vais l'attendre pour manger, appel moi si besoin.

Jasmine : oui tu as assez fait va te reposer toi aussi, merci encore.

Je vais me doucher et me mettre en pyjama quand monsieur Nizar daigne de nous faire honneur de sa présence :

Moi : je pensais qu'il fallait lancer un appel de disparition.

Nizar : très drôle, mon téléphone est mort j'ai crue que j'avais branché je me suis retrouvé dehors avec 10% c'est Mehdi qui m'a guidé avec sa voiture ici avec son gps. Mais je vois que tu as même pas chercher une fois à m'appeler bien Janna.

Nizar

J'avoue que ça m'a un peu piqué parce que je me dit que toute femme a fond sur son mari va le harceler et la même pas message elle m'a pas envoyé :

Janna : je me suis pas inquiétée, j'ai vu ton petit déjeuner et comme j'ai pas eu de nouvelle je me suis dit que tu étais occupé. Et en plus Jasmine m'as dit qu'elle t'as vue et que tu lui a laissé un petit déjeuner.

Moi : il est 21h je sais pas même un message alors que tu m'as pas vue de la journée.

Janna : je suis désolé je voulais pas te vexer. J'ai pas vu les choses comme ça. On a été occupée à faire la chambre de la petite j'ai monter tous les meubles et on a été les chercher nous même. T'es un grand garçon j'avais pas de quoi m'inquiéter. En plus j'ai un traceur sur ma voiture.

Moi : je t'ai pris un truc en plus mais bon je sais pas si ça t'intéresse.

Janna : arrête de faire le bébé.

Moi : je vais me doucher.

Je suis pas vraiment énervé mais je me dit qu'il faut que je la mette encore plus en confiance parce que je la sens un peu détachée de moi comme si elle se permettais pas d'être 100% a fond et qu'elle prend ses gardes avec moi.

Janna

Je m'en veux vraiment qu'il se sente comme ça. Il est devenue super important pour moi mais ça reste nouveau j'ai pas envie de l'étouffer je sais pas si je peut à chaque fois lui parler alors qu'il a droit d'avoir sa vie tranquille et de passer du temps sans moi.

En plus il m'a offert un cadeau je m'en veux de ouf. J'ouvre le sac c'était une riviere de diamant en collier qui tombais comme un énorme haut en bijoux. C'était beau il y avait des boucle d'oreille et des bracelets en diamant qui allait avec.

J'entendais qu'il étais encore sous la douche alors j'arrange la chambre et je met une lingerie et je met le collier qu'il m'a offert mais comme les diamants recouvrais toute ma poitrine alors je retire mon soutif et je garde que mon bas avec ma rivière de bijoux en guise de haut. J'attache mes cheveux en queue de cheval.

Quelque minutes après il sort de la chambre j'étais posée sur le lit il me regardais pas et rangeais ses affaires jusqu'à ce que son regard croise le mien :

Moi : t'es encore fâché bébé ?

Il rigole :

Nizar : j'en ai marre de toi.

Je me met débout sur le lit et il s'avance face au lit. Je me met devant lui et j'entoure mes bras autour de son cou :

Moi : merci pour les cadeaux.

Nizar : j'avais pensé à une robe de soirée pour porter le collier mais je préfère cette idée finalement.

Moi : ça te plaît ?

Il me porte et me jette sur le lit :

Nizar : je vais répondre à ta question à ma manière.

Je l'ai laisser être au contrôle. Je me suis laissé aller et c'était la première fois que je me laissais autant aller. Mais c'est venue tout seul c'était naturel.

J'étais sur son torse :

Nizar : tu peut retirer ton collier maintenant tes diamants me pique la peau.

Moi : fallait le dire avant.

Je me redresse et retire le collier pour le déposer sur la commode à côté et j'enroule le drap autour de ma poitrine et je retourne dans ses bras :

Moi : tu m'en veux ?

Nizar : après ce qu'il viens de se passer tu pense que tu n'as pas la réponse à ta question ?

Moi : c'était une formalité comme une autre.

Il rigole :

Nizar : je m'ennuie jamais avec toi.

Il dépose un baiser sur le haut de ma tête :

Moi : tu m'a manqué toute la journée même si je t'ai pas envoyé de message.

Il rigole :

Nizar : tu t'arrête pas.

Moi : mais sérieusement je veux pas que tu pense que je suis pas attachée à toi. Je t'aime vraiment je sais juste pas encore bien le montrer.

Nizar : je l'ai compris. Et je t'en veux pas. Moi je l'ai plus vue que je devais faire plus pour toi pour que tu te sente à l'aise pour te permettre d'être 100% toi même avec moi.

Moi : des efforts de mon côté aussi c'est pas habituel pour moi j'ai jamais eu personne alors je sais juste être solo et rester dans mon coin.

Nizar : et ça me déplaît pas vraiment. C'est à moi de tout faire pour que tu te sentes toi même avec moi.

Moi : te met pas trop de pression parce que ça être un travail que je dois faire sur moi même pour revenir au sujet d'hier. Je suis traumatisé de mon foyer familial alors j'ai du mal à lâcher prise sur mes sentiments et donc à les exprimer à 100% j'ai toujours peur de déranger.

Nizar : tu me dérangera jamais et je t'ai fait la promesse d'un foyer heureux. En plus aujourd'hui on a pas vérifié ton application donc bon pour le foyer ça peut venir très vite.

Moi : calme toi je sais que c'est pas la période la plus propice je vérifie tous les jours.

Nizar : pff je vais finir par supprimer cette application.

Je rigole :

Moi : alors là on fera rien alors.

Il m'embrasse :

Nizar : j'ai rien dit alors.

Je me détache de lui pour aller en bas j'ai enfilé un peignoir. Jasmine étais endormis j'ai juste débarrassé son plateau. Et j'ai rejoins Nizar pour dormir.